Les freins au dépistage de l’obésité infantile

Les freins au dépistage de l’obésité infantile

Les freins au dépistage de l’obésité infantile Parmi les médecins interrogés

– 35% déclaraient manquer de temps lors d’une simple consultation,
– 35% déclaraient ne pas voir régulièrement les enfants en consultation,
– 61,5% pensaient qu’il faudrait un dépistage scolaire systématique de l’obésité infantile,
– 38% se fiaient à leur impression visuelle de corpulence « normale »,
– 37% pensaient manquer de formation,
– Pour 5%, le dépistage était inutile .

Les freins à l’initiation de la prise en charge de l’obésité infantile

Les principaux freins à l’initiation d’une prise en charge d’une obésité infantile en consultation de médecine générale, d’après les médecins étaient :
– L’absence de prise en charge financière des consultations de diététique pour 86,5% des médecins,
– L’absence de prise en charge pluridisciplinaire hors Centre Hospitalier Universitaire (CHU) pour 74%,
– Le délai avant une consultation spécialisée pour 69 % .
Concernant plus spécifiquement la famille de l’enfant, les médecins mettaient principalement en avant les freins suivants :
– Le déni parental à 94%,
– Le manque de motivation parental à 92%,
– Le sentiment de fatalité en cas d’hérédité à 92%,
– Le niveau socio-économique faible à 86%,
– Les représentations culturelles à 81%,
– La discordance parentale à ce sujet à 78%

Les propositions

Les propositions pour améliorer le dépistage et/ou l’initiation de la prise en charge dans l’obésité infantile concernant l’environnement de l’enfant emportaient globalement un avis positif des médecins :
– 96,5% étaient favorables à la formation des parents aux principes d’équilibre alimentaire,
– 91% étaient favorables à l’élaboration de repas de cantine équilibré,
– 89% étaient favorables au remboursement des consultations de diététique,
– 78,5% étaient favorables à la mise en place d’une consultation annuelle obligatoire de prévention avec le médecin généraliste.
Concernant l’activité physique, les médecins étaient favorables à :
– 86% à l’amélioration de la sécurité des déplacements (à pied ou à vélo) autour des écoles,
– 78% à l’accès gratuit aux équipements sportifs,
– 70% à l’augmentation du nombre d’heures d’activité physique .
Quatre-vingt-treize pour cent des médecins étaient favorables à une formation médicale continue (FMC) sur la nutrition de l’enfant et 79% à la création d’un réseau de type Réseau pour la Prévention et la Prise en charge de l’Obésité Pédiatrique (RéPPOP) dans la région.
Parmi les réponses libres, à la question ouverte sur d’autres propositions qui pourraient faciliter la prévention, le dépistage et/ou l’initiation de la prise en charge d’une obésité infantile, 26 médecins ont répondu soit 22% du total des répondants.
Ils proposaient :
– le contrôle ou l’arrêt des publicités alimentaires (n=7),
– une participation de la médecine scolaire (n=6),
– la mise en œuvre de campagnes médiatiques (n=5),
– de l’éducation thérapeutique (n=3),
– une prise en charge psychologique (n=3).

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Table des matières

LISTE DES ABREVIATIONS
RESUME
INTRODUCTION
MÉTHODES
RÉSULTATS
1. Population
2. Le dépistage en pratique
2.1. Fréquence des mesures anthropométriques
2.2. Mode de calcul et de tracé de l’IMC
2.3. Utilisation de l’IMC
3. Les freins au dépistage de l’obésité infantile
4. Les freins à l’initiation de la prise en charge de l’obésité infantile
5. Les propositions
6. Analyses univariées
DISCUSSION ET CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
TABLE DES MATIERES
ANNEXES
1. Annexe 1 : Questionnaire