Etude du comportement du contribuable ร effectuer la fraude : travaux desย auteurs Allingham et Sandmo en 1972
ย ย ย ย ย ย ย ย ย ย La ยซ fraude fiscale ยป comme on lโa dit plus haut ; est un phรฉnomรจne assez vieux, datant de la fiscalitรฉ elle-mรชme ; pourtant cโest un sujet qui nโa รฉtรฉ รฉtudier profondรฉment que trรจs tard, cela ร cause des manques de rรฉfรฉrence y concernant, dans les principaux ouvrages fondamentaux traitant de la fiscalitรฉ ou des finances publiques. Auparavant les analyses concernant la fiscalitรฉ tournaient le plus souvent autour du dรฉficit budgรฉtaire, de la rรฉduction des dรฉpenses publiques, ou encore d’augmentation du prรฉlรจvement.ย Elle consiste en effet, en une violation directe et volontaire de la loi fiscale. Selon lโOCDE ยซ la fraude fiscale est toute action du contribuable qui implique une violation de la loi, lorsqu’on peut prouver que l’intรฉressรฉ a agi dans le dessein dรฉlibรฉrรฉ d’รฉchapper ร l’impรดt ยป. Dans cette citation ยซ [Le dรฉlit] … est une extension logique du type de comportements considรฉrรฉs comme parfaitement respectables dans les affaires lรฉgales ยป, Rice [1956] ; ce que Rice, souligne en fait, cโest que le contribuable est un รชtre rationnel, du terme simple, ยซ homoeconomicus ยป et que son raisonnement peut รชtre apprรฉhendรฉ de maniรจre similaire ร tout autre choix risquรฉ. Autrement dit, lโindividu procรจde ร une comparaison des coรปts รฉventuels et des avantages attendus de ses actions en matiรจre de fraude fiscale, cโest un raisonnement assimilรฉ ร un choix de portefeuille et fournit un cadre d’analyse cohรฉrent ร la dรฉcision du contribuable, la micro-รฉconomie de l’incertain. Ce sont les auteurs Allingham et Sandmo en [1972] qui ont effectuรฉ les premiers travaux concernant cette dรฉcision de fraude รฉmanant des contribuables ; des รฉtudes plus ou moins microรฉconomiques en รฉtablissant un modรจle qui considรจre ainsi un fraudeur, quโils ont jugรฉ de calculateur et surtout de sans scrupule, cherchant ร maximiser l’espรฉrance de l’utilitรฉ associรฉe ร une sorte de ยซ loterie fiscale ยป, lors d’un unique exercice fiscal. Cet individu est bien รฉvidemment, en connaissance de ses ressources financiรจres, mais aussi des dispositions de la lรฉgislation fiscale, pour ainsi dire donc, des impรดts qu’il devrait normalement acquitter et de la pรฉnalitรฉ qu’il encourt en les รฉludant pour partie. De cette idรฉe, le contribuable sait pertinemment que cโest uniquement de sa dรฉclaration personnelle que lโadministration fiscale connaรฎt ses paiements, donc ร ce stade il peut effectuer sa premiรจre tentative de fraude, ร la suite du quelle il va faire face ร une dichotomie de rรฉsultat tels que :
โข Dans le premier cas, l’administration nโa pas pu dรฉtecter la fraude et le revenu disponible aprรจs impรดt soit, Iโimpรดt non dรฉtectรฉ
โข Dans le second cas, lโadministration dรฉtecte la fraude, le contribuable รฉcope des sanctions prรฉvues et ainsi ; bรฉnรฉficiera d’un niveau de revenu infรฉrieur (avec l’hypothรจse que l’administration fiscale mรจne une politique alรฉatoire de contrรดle10: impรดt dรฉtectรฉ
Les รฉtudes vont ainsi se porter sur la maximisation du contribuable de son utilitรฉ espรฉrรฉe11 ; Toutefois, les rรฉsultats effectuรฉs par les deux auteurs en ce qui concerne l’impact de mouvements dans le taux d’imposition sur le revenu dรฉclarรฉ, demeurent ambigus. Mais concernant le contrรดle de lโadministration, il en dรฉcoulait que toute augmentation de la probabilitรฉ de dรฉtection ou de la pรฉnalitรฉ pour fraude favorise l’honnรชtetรฉ dans la dรฉclaration. Ensuite, les travaux dโAllingham et Sandmo, ont รฉtรฉ plus ou moins modifiรฉ par, Koskela en [1983], en considรฉrant plus, le rรดle de diffรฉrentes techniques d’imposition. Ses rรฉsultats portent sur le niveau de revenu rรฉel et la fraude. Il conclut en fait ยซ qu’une aversion relative au risque non dรฉcroissante est une hypothรจse suffisante pour dรฉgager un lien positif entre la fraction de revenu dรฉclarรฉ et le revenu rรฉel, lorsque l’imposition est linรฉaire progressive ยป. Mais plus prรฉcisรฉment, Il a considรฉrรฉ ยซ qu’une augmentation des pรฉnalitรฉs en cas de dรฉtection, ou une multiplication des contrรดles, sont des moyens alternatifs pour combattre la fraude fiscale, et quโen fait lorsque le coรปt du contrรดle est faible, augmenter le niveau de la sanction en diminuant la probabilitรฉ de dรฉtection gรฉnรจre une rรฉduction de la fraude fiscale. Le corollaire de ce rรฉsultat est alors que, lorsque ce coรปt est important, la fraude peut prendre de l’ampleur ร l’issue d’une telle compensation, ยป12 ;ย En ce qui concerne la pรฉnalisation un rรฉsumรฉ des trois auteurs est que : ยซ L’augmentation infinie des sanctions ne peut รชtre appliquรฉe, ni n’est applicable dans la rรฉalitรฉ, car le lรฉgislateur tente toujours de garder un lien entre le dรฉlit et la peine qui lui est associรฉe. C’est donc, plus qu’un niveau de pรฉnalitรฉ, un ensemble de procรฉdures de sanctions qui va รชtre mis en place ยป. Sandmo [1981], Koskela [1983], prรฉcisent รฉgalement que plus de progressivitรฉ dans la pรฉnalisation rรฉduit sans ambiguรฏtรฉ la fraude fiscale ยป13 . Beaucoup dโauteurs ont aussi effectuรฉ de nombreuses recherches concernant les fraudes et รฉvasions fiscale, mais nous allons nous en tenir sur ces deux-lร .
LES THEORIES SUR SECTEUR INFORMEL
ย ย ย ย ย ย ย ย ย ย La notion dโรฉconomie informelle aujourdโhui est au cลur de nombreux dรฉbats รฉconomiques, car visiblement, elle se manifeste dans presque tous les pays surtout, les PED, dโailleurs on enrecense ร Madagascar un taux assez รฉlevรฉ de 90%, seulement 10% des activitรฉs dans le pays sont lรฉgales avec une forte tendance aux UPI soit environ 99, 9% [INSTAT] ; tout dโabord le secteur informel se dรฉfinie de faรงon plus ou moins formelle comme lโensemble des activitรฉs รฉconomiques lรฉgales รฉchappant ร toute lรฉgislation en vigueur. Il regroupe entre autre ; les petites activitรฉs et entreprise rรฉmunรฉratrices, souvent individuelles ou familiales, et se caractรฉrise surtout par lโinobรฉissance au cadre fiscal et juridique รฉtatique mis en place, mais รฉgalement lโabsence dโune comptabilitรฉ lรฉgalement tenue, les salaires non dรฉclarรฉs, etc. Ce secteur couvre ainsi toutes les secteurs รฉconomiques ; primaires, secondaires, et tertiaires, et il รฉchappe le plus souvent ร la collecte statistique. Les deux termes lโรฉconomie informelle et non enregistrement statistique posent souvent confusion, du fait dโune certaine liaison mais pourtant de nature diffรฉrente. Plusieurs thรฉoriciens ont manifestement effectuรฉ des travaux sur la notion dโรฉconomie informelle, retenons la dรฉfinition classique du terme, Charme, disait que les รฉconomistes monรฉtaristes et keynรฉsiens considรจre que le secteur informel est constituรฉ ยซ des sables dans lesquels se perdent les effets multiplicateurs du capitalisme ยป18 ainsi pour eux, il y a donc anormalitรฉ et illรฉgalitรฉ dans ce secteur. Comme on lโa dit plus haut, de diffรฉrents courants de pensรฉe ont prรฉsentรฉ des dรฉfinitions plutรดt explicative concernant lโรฉconomie informelle, que lโon peut rรฉsumer grรขce ร ce tableau ; une conception nรฉanmoins assez complexe car les thรฉoriciens ont des avis diffรฉrents concernant lโinformelle. Toutefois dโun point de vue beaucoup plus rรฉaliste, la rรฉalitรฉ รฉconomique des PED est tout ร fait diffรฉrente de celle des pays industrialisรฉs, en particulier en ce qui concerne le champ des activitรฉs informelle. Ainsi, dans les PED, comme pour le cas de Madagascar, lโaugmentation du niveau de lโinformel est surtout liรฉe ร la faiblesse politique de lโEtat, crises successive, favorisant les lacunes au niveau de la sรฉcuritรฉ, et emmenant une partie importante de la population active ร travailler en dehors des rรฉgulations publiques, sans quโon puisse pour autant parler de travail au noir. Par ailleurs, cette diffรฉrence assez importante peut se traduire : par des systรจmes dโinformation รฉconomique aux ressources limitรฉes, mais aussi et surtout, la transposition aux PED des mรฉthodes de mesure utilisรฉes dans les pays dรฉveloppรฉ, qui la majoritรฉ des cas nโest pas adaptรฉe ร la situation รฉconomique des PED. La littรฉrature empirique sur les micro-entreprises et le secteur informel dans les pays en dรฉveloppement a montrรฉ, quโune part significative de ces entreprises est soumise ร , au moins, un impรดt (MADIO 1995, Morrisson et al. 1994, Lautier 1994, Oudin 1991). Ce fait remet en question la vision de la thรฉorie ยซ libรฉrale ยป (cf. tableau 1) ; qui prรฉsente le secteur informel comme un espace de libertรฉ, oรน les acteurs sont motivรฉs par le souhait dโรฉchapper ร toute rรฉglementation รฉtatique et par consรฉquent fiscale.
LES RESPONSABILTES DE LโETAT
ย ย ย ย ย ย ย ย ย ย ย Face ร ces situations, lโEtat est dans lโobligation de prendre des mesures appropriรฉes ; afin de prรฉvenir et de rรฉprimander ces failles, mais que dans certains cas, semblerai ne pas mener correctement a la rรฉsolution des problรจmes. En terme de prรฉvention, plusieurs types de rรฉformes ont รฉtรฉ dรฉjร mis en places par diverses politiques gouvernementales, on considรจre entre-autre
โข La simplification fiscale : en effet, une des causes des fuites devant lโimpรดt est, la complexitรฉ du systรจme fiscale, il est important donc de simplifier ce systรจme, dans la mesure oรน cela facilitera la comprรฉhension des contribuables, sans pour autant nรฉgligรฉ la difficultรฉ de celuici ; le problรจme est que la plupart des reformes qui ont รฉtรฉ mises en place, nโont pas รฉtรฉ bien รฉtudiรฉes ou entreprises en profondeur ร cause de la dificultรฉ de cette derniรจre, En fait, la plupart des PED sont souvent soumis aux problรจmes de manques de bon thรฉoriciens ou techniciens, qui possรจdent les connaissances nรฉcessaire pour รฉtudier la mise en place de ces reforme, et de plus, les PED, ne disposent pas tellement des outils nรฉcessaire ร lโanalyse des situationsโฆ
โข Le dรฉveloppement des conventions fiscales : cette idรฉe se rapporte surtout par rapport ร lโaccroissement des paradis fiscaux, la rรฉduction de ce type dโรฉvasion fiscale dรฉpendra de la mise en place de conventions internationales.42
โข Les contrรดles : le renforcement des contrรดles peut lรฉgitimement conduire ร la rรฉduction des fraudes fiscales, lโadministration peut รฉventuellement procรฉder ร lโaugmentation des nombres des effectifs des contrรดleurs, ou procรฉder la mise en place des plans systรฉmatiques de vรฉrification, ou encore par des mesures permettant de disposer des informations sur toutes les sources de richesses. Il est pourtant nรฉcessaire pour lโEtat de bien mesurer lโefficacitรฉ de cette disposition ; la notion de contrรดle est dรฉlicat, et trรจs difficile ร entretenir dans la mesure oรน, il est plus ou moins limitรฉ, et que dans les meilleurs situations possible, il est impossible de mettre un contrรดleur derriรจre un contribuable, le contrรดle va plus dรฉpendre de principes que de mesures ; on distingue par ailleurs :
– Le pouvoir dโinvestigation, sโexerรงant sur deux modes : la demande de renseignement et la recherche de renseignements
– Le pouvoir de vรฉrification, se traduisant par les deux procรฉdures : de vรฉrification de comptabilitรฉ, ainsi que lโexamen contradictoire de lโensemble des situations fiscales. ยซ [โฆ], en effet, les entreprises qui ferment leur portes durant les visites des contrรดleurs fiscaux, ne pourront contourner les rรจgles en vigueur, car la campagne de contrรดle se poursuivra ยป43
On a pu constater plus haut, que dans certains cas, la mise en place des rรฉformes fiscales ne permettent pas lโamรฉlioration de la performance de la fiscalitรฉ, lโEtat doit ainsi รชtre en mesure de pouvoir atteindre les objectifs principaux des politiques fiscales en place, entre autre : permettre vรฉritablement ร lโimpรดt dโรชtre un instrument de mobilisation des ressources publiques, afin de pouvoir financer correctement et efficacement les dรฉpenses publiques, cela devra donc passer par une bonne maitrise de lโassiette fiscale, la mise en place des rรจgles รฉquitables et justes pour tout contribuable, en considรฉrant bien รฉvidemment le niveau รฉconomique du pays, ainsi que son potentiel fiscal. Il sโagit aussi de pouvoir rationnaliser les dรฉpenses, surtout en matiรจre de coรปt efficiente ou distorsions รฉconomiques liรฉes au contrรดle fiscal. En terme de rรฉpressions par contre, les mesures devront รชtre entreprises par lโEtat, concerne :
โข Les sanctions fiscales, essentiellement ร caractรจre pรฉcuniaires, elles sont plutรดt nombreuses et variรฉes et prรฉsentes des caractรจres particuliรจres : Dโaprรจs CGI, Les pรฉnalitรฉs ร payer ร payer ร Madagascar sont prรฉvues par le CGI ,et calculรฉes sur la base de la diffรฉrence entre le montant calculรฉ de lโimpรดt suite ร la dรฉclaration et le montant correspondant aprรจs redressement, on peut prendre lโexemple pour les impรดt sur le bรฉnรฉfice des sociรฉtรฉs, ยซ [โฆ] le contribuable sera puni dโune amende obligatoire de 25% du complรฉment dโimpรดt sans pouvoir รชtre infรฉrieure ร 100000ar. Lโamende est portรฉe ร 100% en cas de rรฉcidive. ยป, art.ย 01.01.21, al 4, CGI ; amende qui sโajoute bien รฉvidemment au paiement de lโimpรดt aprรจs redressement.
– Selon la forme : comme on lโa dit elles sont les plus souvent ร caractรจre pรฉcuniaire, on peut prendre lโexemple des indemnitรฉs de retard sur le paiement des impรดtsโฆ
– Selon les caractรฉristiques : รฉtant modulรฉ par lโadministration selon la bonne foi de lโassujetti et peut bien รฉvidemment faire lโobjet dโune rรฉvision avec le fisc
– Les sortes de sanctions possibles : en fait, les sanctions fiscales sont prises lorsque le dรฉlit de fraude fiscale nโest pas constituรฉ, et ainsi on peut distinguer deux principaux ca selon la bonne ou la mauvaise foi de lโassujetti
– Les voies de recours : il sโagit de la situation ou des rรฉclamations peuvent effectuรฉes auprรจs de lโautoritรฉ supรฉrieure
โข Les sanctions pรฉnales, il sโagit de sanction qui nโest applicable que dans une situation trรจs grave, et qui sโajoutent aux sanctions fiscales.
A titre dโexemple : pour le pays, des mesures rรฉelles ont dรฉjร รฉtรฉ entreprises par le gouvernement en matiรจre de fiscalitรฉ, en 2014, la DGI, a mis en place la pratique de la ยซ traรงabilitรฉ ยป ; en effet, des dรฉmarches pour la lutte contre les ventes sans factures ont dรฉjร รฉtรฉ opรฉrรฉes auparavant, mais nโont donnรฉ aucun rรฉsultat. Dโaprรจs encore les explications de la DGI, les mauvaises pratiques reprennent dรจs que les contrรดles prennent fin. [โฆ], les entreprises qui ferment leur porte nโont aucune raison de fuir les contrรดles. Dโailleurs si les activitรฉs sont en rรจgles, il nโy a aucune raison dโรฉviter de se faire contrรดlerโฆ ยป44 la DGI a ainsi mis en place ยซ le numรฉro vert ยป45. Il y a aussi, la mise en place encore par la DGI, des contrรดles inopinรฉs dรฉbutรฉs toujours en 2014, dans le but de rรฉduire les transactions sans factures, soit ร peu prรจs de 268 entreprises.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
PARTIE I REVUE DE LA LITTERATURE
CHAPITRE I- LES FREINS EMANANT DES CONTRIBUABLES
H- LA PROBLEMATIQUE DE LA FRAUDE ET DE LโEVASION FISCALE
1. Etude du comportement du contribuable ร effectuer la fraude : travaux des auteurs Allingham et Sandmo en 1972
2. La manifestation des fraudes fiscales
3. รฉtude des dรฉcisions du contribuable a effectuรฉ lโรฉvasion : les thรฉories de Seldon en 1979 ; et de Alm et McCallin en 1990
4. La manifestation des รฉvasions fiscales
5. LES THEORIES SUR SECTEUR INFORMEL
6. รฉtude des dรฉcisions du contribuable ร entrer dans lโinformel : H. de Soto (1994)
CHAPITRE II- LES FREINS EMANANT DE LโADMINISTRATION FISCALE
D- LES THEORIES SUR LES REFORMES FISCALES : En ce qui concerne les reformes et politiques fiscales
E- LES LACUNE AU NIVEAU DU SYSTEME FISCAL
PARTIE II : ANALYSE DES REALITES FISCALES A MADAGASCAR
CHAPITRE I : EVALUATION DES PROBLEMES FISCAUX A MADAGASCAR
F- Analyse globale du systรจme fiscal malagasy
G- Analyses de lโรฉvolution des recettes fiscales Malagasy de ces cinq derniรจres annรฉes
H- Analyse SWOT Simplifiรฉe de la fiscalitรฉ Malagasy
I- Autres mรฉthodes
J- LES PRINCIPALES CAUSES ET CONSEQUENCES
CHAPITRE II : LES RESPONSABILTES DE LโETAT
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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