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LA PHENOMENOLOGIE COMME MODE TRANSCENDANTAL
Le concept de la phรฉnomรฉnologie constitue un des thรจmes centraux de la philosophie Husserlienne. Elle se dรฉfinit comme un cheminement philosophique qui entreprend dโinstaurer une รฉtude descriptive des phรฉnomรจnes. Pour Husserl, le terme de lโego garde plusieurs significations. Alors que pour certains penseurs, il se prรฉsente comme le ยซ centre des dรฉsirs et des actes ร chaque moment de notre vie psychique ยป, dโautres le dรฉfinissent comme la conscience du ยซ dehors dans le monde ยป. Pour sa part, Kant estime que ยซ le je pens e doit pouvoir accompagner toutes nos reprรฉsentations ยป16. Cela implique que le ยซ je ยป kantien prend tous no s รฉtats de conscience. Selon Kant, le problรจme de La raison critique se fonde sur lโidรฉe de droit. Lโauteur rรฉpรจte le terme existence comme ouverture du ยซ Je pense ยป. Husserl reconnaรฎt quโil y a des moments qui ignorent la prรฉsence du ยซ Je pense ยป.
Dโaprรจs certaines dรฉclarations de Kant, il est nรฉcessaire dโagir sur les conditions de possibilitรฉ de lโexpรฉrience. Parmi ces conditions, il y a nos percep-tions ou nos pensรฉes intuitives. Or, la philosophie contemporaine trouve les traces de la philosophie nรฉo-kantienne, ยซ lโempiriocriticisme ยป. Cette tendance philoso-phique, Victor Brochard cherche ร rรฉaliser les conditions de possibilitรฉ de la vรฉritรฉ. Cโest pourquoi certains auteurs, dont Lachelier, situent la philosophie au niveau de ยซ la conscience transcendantale ยป. Seulement, pour qui la conscience transcen-dantale admet les conditions nรฉcessaires ร lโexistence dโune conscience empi-rique, le ยซ je transcendantal ยป de Kant ne fait que juger le fait dโexpรฉrience, non sur le droit, parce que, chez Husserl, le ยซ je transcen dantal ยป de lโalter ego doit sโaccompagner de son acte subjectif et de son acte objectif.
Toutefois, il faut reconnaรฎtre que Kant a pour objectif de rรฉvรฉler la vรฉritรฉ de la raison. Par-lร , on peut connaรฎtre une chose parvoie de jugement logique comportant deux aspects diffรฉrents, mais complรฉmentaires. Dโoรน, on distingue le ju-gement analytique du jugement synthรฉtique. Dans le jugement analytique, par exemple, le sujet est liรฉ ร un prรฉdicat. Par contre, dans le jugement synthรฉtique a priori on apprend quelque chose par construction des concepts. Ce qui compte le plus chez Kant, cโest lโactivitรฉ propre de la pensรฉe oรน le jugement est antรฉrieur au concept exprimรฉ.
Pour ce qui est du rรฉsultat, lโessentiel est dโavoir lโesprit actif. Cโest pour-quoi dans ses critiques, Kant reste un rationaliste trรจs exigeant ร lโencontre de lโempirisme, oรน nโintervient pas le pouvoir de la raison. On constate quโil est im-possible dโopรฉrer par construction des concepts scientifiques. Sachant que la phi-losophie et la science procรจdent de la mรชme raison, il nโy a pas de raison propre au philosophe, toute diffรฉrente de celle du scientifique. Pour sa part, Husserl con-รงoit ce problรจme au niveau de lโรฉpochรจ, lequel constitue une rรฉduction phรฉnomรฉ-nologique de lโobjet. Lโรฉpochรจest la mise entre parenthรจses du monde et de ses contenus au regard de lโattitude naturelle, toujours empruntรฉe dโun rรฉalisme spon-tanรฉ.
Lโรฉvolution de la pensรฉe dโHusserl se retrouve dansle contenu de ses Re-cherches logiques, par lesquelles il dรฉcouvre le statut du moi pur, quโil considรจre comme le rรฉsultat dโune production synthรฉtique et ranscendantale de la cons-cience17.
ยซ Dโailleurs, je dois reconnaรฎtre, ร vrai dire, queje ne puis absolument pas arriver ร dรฉcouvrir ce moi primitif, en tant que centre de rรฉfรฉrence nรฉcessaire ยป, ce ร quoi il ajoute, dans lโรฉdition de 1913 que : ยซ Depuis lors, jโais appris ร le trouver ou plutรดt appris quโil ne fal- lait pas se laisser retenir, dans lโapprรฉhension pure du donnรฉ, par la crainte de tomber dans les excรจs de la mรฉtaphysique du moi ยป .
Ce texte rรฉvรจle ce quโest lโobjet de la consciencetranscendantale de lโego. Nous remarquons ici lโimportance du schรฉma gรฉnรฉralqui rรฉgit les caractรฉristiques de la conscience par lโรฉmergence de lโego, semblable au cogito-cogitatum cartรฉ-sien. Il y a donc lieu de souligner que toutes les descriptions intentionnelles sont liรฉes ร ce schรฉma, grรขce au cogitatum qui se trouve de cรดtรฉ. Il nโy a donc pas de risque de ยซ dรฉbordement ยป de la pensรฉe dans lโexplo sion de la conscience, mรชme si un chaos dโapparitions discordantes se constitue comme une ยซ tautologie ยป de la conscience19.
La rรฉduction au niveau de la chose
Cette rรฉduction commence par la simple description de la chose jusquโร sa dรฉfinition. Autrement dit, celle-ci est une prรฉ-connaissance de lโobjet dรฉcrit, duquel lโauteur veut รฉliminer tout ce qui est contingent. Cela veut dire rรฉduire lโobjet jus- quโร son aspect rรฉsiduel constitue, selon lui, la vรฉritรฉ. Cโest parce quโon atteint le nรฉcessaire que lโon ne peut plus rรฉduire. A ce propos, Husserl รฉcrit : ยซ Cโest en mรชme temps une faรงon trรจs simple de prรฉtendre rรฉ-duire la doctrine phรฉnomรฉnologique des essences ร une trรจs vieille thรฉorie et dโy avoir seulement un nom nouveau appliquรฉ ร lโancienne logique et aux disciplines qui sont ร la rigueur assimi-lables.[โฆ ], on peut bien employer le mot phรฉnomรฉnologie, on ne possรจde pas la chose. ยป.
En rรฉalitรฉ, la rรฉduction phรฉnomรฉnologique comporteune nouvelle mรฉ-thode permettant de dรฉcrire lโobjet intentionnel. Cette rรฉduction consiste, selon lโauteur, ร supprimer tout acte de croyance psychologique. Le but de lโauteur nโest pas de ramener sensible ร lโintelligible, mais plutรดt dโamener lโobjet ร lโintelligible en partant du sensible. En un mot, Husserl suspend tous les aspects purement sensibles, perรงus par le psychologisme et qui ont trait ร lโordre intuitif ou subjectif question de la croyance. Lโobjectif de Husserl est de lutter contre cette doctrine. Pour aborder ce sujet, il propose la rรฉduction de la conscience constituant le deu-xiรจme niveau de la rรฉduction phรฉnomรฉnologique.
La rรฉduction au niveau de la conscience
ยซ Mais de lโautre cรดtรฉ le vรฉcu intentionnel est conscience de quelque chose ; il est tel en vertu de son essence ; par exemple en tant que souvenir, en tant que jugement, en tant que volontรฉ, etc. ; et ainsi nous pouvons chercher ce qui doit รช tre รฉnoncรฉ du point de vue eidรฉtique concernant ce ยซ de quelque chose. ยป .
La conscience, cโest le moi, le sujet dotรฉ de la raison. Chaque moi est, se-lon Husserl, dรฉfini diffรฉremment dโun moi ร autre moi. Ici, rรฉside le pรดle subjectif qui oblige les philosophes ร ne jamais partager le mรชme point de vue. Chacun es-saie de donner ses propres explications. Pour Husserl, la rรฉduction du moi se fait de prime abord par lโabstraction de tout ce qui est culturel en vue du surgissement du moi pur.
Par exemple, un mรฉdecin, chez qui on amรจne sa sลur pour accoucher, doit รดter de sa tรชte lโidรฉe quโil sโagit de sa sลur . La premiรจre chose ร faire est de mettre sa blouse de travail. Il doit considรฉrer cette sลur comme une personne รฉtrangรจre. Aprรจs lโaccouchement il doit fรฉliciter as sลur pour avoir mis au monde son neveu. Pour plus de clartรฉ, un vรฉtรฉrinaire musulman, chez qui on amรจne un porc ou un chien malade, doit considรฉrer ces animaux comme des รชtres vivants. Les traiter jusqu’ร ce quโils aient la vie, il doit faire abstraction de sa croyance ou de sa culture islamique pour les soigner correctement, sinon il commettra un crime.
Deux personnes qui sโaiment doivent continuer ร sโaimer selon leur propre grรฉ, faisant abstraction de visรฉes contingentes : lโorigine, la culture. Autrement, la culture nous empรชche de faire ce que nous avons ร f aire. Concrรจtement, Husserl entend prendre le contre-pied cette mentalitรฉ culturelle. Le problรจme de la cons-cience intentionnelle sโรฉtablit entre cette รฉlimination de tout genre culturel qui fait naรฎtre le moi pur.
DIFFERENCE ONTOLOGIQUE DE LA CONSCIENCE
Pour Husserl, lโorientation philosophique se fait entre le sujet et lโobjet. La visรฉe de lโobjet implique que ยซ toute conscience est conscience de quelque chose ยป, oรน cโest le sujet qui vise lโobjet. Mais, quand lโobjet est affectรฉ par le sujet, cet objet commence ร se rรฉduire jusquโร son aspect rรฉsiduel qui est son essence. Lโintentionnalitรฉ a une importance capitale dans la phรฉnomรฉnologie Husserlienne, oรน lโintรฉrioritรฉ de chaque phรฉnomรจne trouve un contenu intentionnel. Cโest la rai-son pour laquelle les expรฉriences visuelles sont intentionnelles.
Le contenu dโexpรฉrience visuelle et de lโexistence peuvent se situer dans le mรชme cadre. Or, lโexpรฉrience visuelle nโest jamais pure face ร un objet, parce quโelle est toujours une expรฉrience visรฉe de quelque chose. Le problรจme est de bien faire attention ร notre champ de vision et dโexpรฉrience. Comme nous lโavons signale dรฉjร , la perception est lโorigine de lโintentionnalitรฉ. Cela peut รชtre une illu-sion puisque lโapparence est une source trompeuse. Par contre, lโexpรฉrience de-mande un lieu dโactivitรฉ dans lequel le sujet doit รฉprouver ses expรฉriences.
Il est donc certain que lโintentionnalitรฉ relie le sujet et lโobjet selon sa re-prรฉsentation. Lโintentionnalitรฉ de voir la Bible sur la table nous donne la conviction quโelle a une forme carrรฉe. Quand on la touche, cela nous donne un aspect con-cret, oรน le voir et le toucher ne signifient pas la mรชme chose.
La rรฉduction ne dรฉsigne rien pour rien, mais rรฉduittoujours une chose. Ce qui remet en cause la relation de lโhomme et du monde, cโest lโintentionnalitรฉ selon laquelle ceci est une chose. Husserl part de la ยซ p hilosophie comme science rigou-reuse ยป en vue de sโaccrocher ร lโobjet et de suspendre tout objet jusquโร lโรฉlรฉment rรฉsiduel. Lโรฉpochรจ ne perd pas le monde dans sa catรฉgorie rรฉfรฉrentielle ; mais il retrouve le sens vรฉritable ร travers ยซ les vรฉcus intentionnels ยป constituant le pรดle dโune visรฉe. Le problรจme du moi se projette pour dรฉboucher sur la connaissance de soi.
La conscience comme รชtre-dans-le-monde
Par sa fonction phรฉnomรฉnologique, lโessence de la conscience se traduit par sa projection ยซ ex-sistere ยป oรน son รชtre hors de soi devient รชtre-dans-le-monde. Par-lร , il nโy a pas un sujet sรฉparรฉ du monde. Cโest une erreur de la philo-sophie traditionnelle dโavoir sรฉparรฉ le sujet et lโensemble de ce qui ne lโest pas. Contre Leibniz, Heidegger sโoppose ร lโidรฉe selon aquelle les hommes ne sont pas des monades, choses repliรฉes sur elles-mรชmes nโ ayant ni porte, ni fenรชtre.
La philosophie de Husserl repose sur le concept de ยซ science pure ยป. A plus forte raison, lโexpression ยซ science absolue ยป signifie รฉgalement ยซ philosophie scientifique ยป. En principe, la philosophie est la recherche de la sagesse, qui per-met ร lโhomme de vivre en conformitรฉ avec lโordre de lโunivers. En rรฉflรฉchissant sur sa maniรจre de vivre son univers, lโhomme est ยซ รชtre -dans-le monde ยป. Heidegger de prรฉciser : ยซ Sans lโhomme, lโรชtre serait muet, i l serait le (dasein), mais il ne se-rait pas vrai ยป 43.
Il est รฉvident que, ร partir du ยซ dasein ยป, lโรชtre se dรฉvoile comme lโรชtre-lร . Dโaprรจs lโauteur, il doit se montrer dans son apparaรฎtre ร travers les autres รฉtants. Le problรจme central de Husserl est de savoir comment dรฉcouvrir la vรฉritรฉ de lโรชtre, celui qui ne peut pas se sรฉparer de lโรฉtant. Heidegger critique la mรฉtaphysique classique qui place lโรชtre au-dessus de tout.
Or, la signification de lโรชtre se situe au niveau d e la conscience comme รชtre-dans-le-monde. De ce fait, la vรฉritรฉ de lโรชtre doit รชtre cherchรฉe, non pas dans lโรชtre lui-mรชme, mais ร partir de lโhomme comme con science. Certes, lโรชtre de-meure au-delร de cette conscience qui le dรฉvoile. Quand le philosophe interroge lโรชtre, cโest quโil est le gardien de lโรชtre consid รฉrรฉ comme objet de la conscience, cโest-ร -dire de la pensรฉe humaine. Dans ce cas, lโhomme heideggรฉrien ne saurait connaรฎtre un autre รชtre qui lui serait supรฉrieur. Si, comme le supposent les philo-sophes traditionnelles, lโรชtre รฉtait ouvert ร tout, lโรชtre heideggรฉrien cacherait lโรชtre vรฉritable. Mais nous cherchons ร dรฉcouvrir le sens de lโรชtre qui se cache, se dis-simule. Dans lโEtre et temps (1927), le penseur allemand refuse la mรฉthode de ยซ rรฉduction phรฉnomรฉnologique ยป. Il lui faut nรฉcessairement dรฉfinir lโรฉtant singulier, le dasein (lโรชtre-lร ) pour que lโouverture au monde passe au tomatiquement par le rejet de la conscience transcendantale. Heidegger รฉcrit : ยซ Le visible se laisse dรฉcouvrir par le sensible, tandis que le pen-sable peut รชtre apprรฉhendรฉ par lโentendement ou la raison. ยป .
Lโobjet sensible ne se cache pas sous le regard du sensible. Par contre, ce quโon peut imaginer peut รชtre saisi intellectuellem ent. Soulignons que, chez Hei-degger, lโorgane visuel nโest pas la seule chose qui puisse dรฉvoiler lโรชtre, lequel se dรฉcouvre lui-mรชme en tant que conscience de lโรชtre. Cโest que lโouverture au monde passe nรฉcessairement par le rejet de la transcendance, par lequel nous sommes jetรฉ au monde parmi les autres choses. Cโest de cette analytique existen-tielle que procรจde Heidegger pour rendre compte de la notion du ยซ dasein ยป. Pour lโauteur, le moi phรฉnomรฉnologique de la conscience rรฉside dans lโรฉtant qui est le point de dรฉpart de la dรฉcouverte de lโรชtre. Quand lโรชtre fait lโobjet de lโimagination, nous ne pouvons suspendre notre jugement. Mais, quand il sโagit de penser un รชtre supรฉrieur ร tout รชtre, Heidegger suspend son j ugement. Cela suppose que les รฉtants cachent lโรชtre et lโรชtre cache lโรชtre-substa nce.
Lโรชtre-lร joue une importance capitale au sens oรน i l dรฉtermine son existence et รฉgalement la relation de lโรชtre avec quoi la philosophie doit par lร mรชme interprรฉter le dasein, lequel traduit lโexistence des hommes dans leur communautรฉ historique. Ainsi, Heidegger distingue-t-il le phรฉnomรจne de lโapparaรฎtre selon un mode de ren-contre de lโรชtre. Mais lโapparaรฎtre dรฉsigne le rapport subjectif de lโen-soi au sein de la chose. Elle a pour fonction de montrer la chose cachรฉe. Cela implique ยซ seule-ment avoir de ยป45.
Heidegger distingue le phรฉnomรจne de son apparaรฎtre,lequel se constitue du mรชme coup dans son attitude naturelle. A lโinsta r de Heidegger, Sartre avance lโidรฉe que la conscience, comme-รชtre-dans-le-monde, se manifeste par le surgis-sement de la conscience. Cela veut dire que la conscience transcende le monde. Cela veut dire quโelle nโest jamais dans ce monde auquel elle sโouvre nรฉanmoins. Reprenant sa rรฉflexion sur la ยซ rรฉduction phรฉnomรฉnologique ยป, Heidegger introduit une mรฉthode destinรฉe ร rรฉduire le regard phรฉnomรฉnologique de lโยซ attitude natu-relle ยป de lโhomme vivant dans ce monde des choses et des personnes humaines. Par la transcendance de la conscience, les objets se constituent en tant que vรฉcus noรฉtico-noรฉmatiques suivant le processus du flux du vรฉcu intentionnel46.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : DE LA PENSEE CLASSIQUE AU PROJET HUSSERLIEN DE LโINTENTIONNALITE
I.1 LA PHENOMENOLOGIE CLASSIQUE
I.2 LA PHENOMENOLOGIE COMME MODE TRANSCENDANTAL
I.3 DIFFERENCE ONTOLOGIQUE DE LA CONSCIENCE
I.3.1. La conscience subjective
I.3.2 La conscience comme รชtre-dans-le-monde
I.3.3 Du vรฉcu intentionnel ร la conscience pure
DEUXIEME PARTIE : LES FORMES INTUITIVES DE LA DIMENSION EIDETIQUE DE CONSCIENCE PHENOMENOLOGIQUEย
II.1 CARACTERISTIQUES DE LA CONSCIENCE EIDETIQUE
II.1.1 La nรฉcessitรฉ de dรฉcouvrir lโessence du rรฉel
II.1.2. La conscience scientifique est ยซ conscience de quelque chose ยป
II.1.3. Lโintuition eidรฉtique
II.2 LA DIMENSION ONTOLOGIQUE DE LA CONSCIENCE EIDETIQUE
II.2.1. La conscience traduit lโouverture de lโรชtre-dans-le-monde
II.2.2. Rapport de lโen-soi au pour-soi
II.2.3. Emmanuel Levinas et la dimension infinie du visage
CONCLUSION
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