Les forces extra buccales sur bague ou sur gouttière 

Appareils orthopédiques mobiles

Le monobloc de Robin

Définition: Il fait partie du groupe des appareils qu’on appelle activateurs. Il s’agit d’un dispositif amovible utilisant des forces intrinsèques (les muscles oro-faciaux) pour la correction des décalages sagittaux, particulièrement des malocc lusions de Classe II, division 1 d’Angle.
Description(fig.1) : C’est une gouttière en résine réalisée sur des modèles placés en hyperpropulsion, les incisives étant en bout à bout. Chez le nouveauné, le contact se fait auniveau des crêtes
La résine est en contact avec l’ensemble des faces triturantes et recouvre les faces vestibulaires des dents cuspidées sur 2 mm.
Ce recouvrement est prolongé sur le secteur incisivo – canin inférieur en cas delégère proalvéolie inférieure.

Activateur d’Andressen

Description(fig. 2): L’activateur d’Andressen est en résine acrylique et ne comporte pas d’éléments agissant sur les dents. Il est totalement passif. A l’opposé du monobloc de Robin, l’activateur d’Andresen est dégagé dans sa partie supérieure qui entre en contact avecle palais. La résine est coupée et est remplacée par un ressort de Coffin pour la stabilité de l’appareil.
Les crochets au niveau de la canine plongent dans la résine par une de ses extrémités et par l’autre, forment un arc vestibulaire qui longe les incisives avant de former le même schémadu côté opposé. Les crochetsn’entrent pas en contact avec les dents et permettent ainsi un développement intermaxillaire des canines.

Le Bionator

Le bionator est le prototype d’un appareil moins volumineux. Il existe plusieurs types de bionator mais les éléments de base sont communs.

L’Appareil standard

Description(fig.3) : Il est composé d’une plaque inférieure en acrylique en forme de fer à cheval qui s’étend en distalde la dernière molaire sur l’arcade, au point correspondant du côté opposé. Pour l’arcade inférieure, l’appareil n’a que des extensions linguales postérieures qui couvrent les régions prémolaires et molaires. La barre palatine maintient l’appareil et oriente en même temps lalangue et la mandibule. Elle est située à 1 mm approximativement de la muqueuse palatine et forme une boucle en regard de la face distale des premières molaires permanentes. Elle est en acier inoxydable de 1,2mm de diamètre. La barre vestibulaire est également en acier inoxydable de 0,9mm de diamètre. Elle prend naissance dans la résine en lingualede la première molaire Bloc de résine Arc vestibulaire Crochet d’Adams temporaire supérieure qu’elle contourne en mésial pour sortir en vestibulaire se prolongeant verticalement avant de former un angle de 90° à hauteur de la moitié des couronnes des dents postérieures qu’elle longe distalement jusqu’au niveau de la face mésiale de la premièremolaire permanente ou en distal de la deuxième molaire de lait supérieure. A partir de là, elle forme à nouveau une boucle en direction inférieure et longe les dents inférieures cette fois-ci du côté opposé jusqu’au niveau des canines inférieures à partir desquelles elle forme un angle en se redressant obliquement en direction des canines supérieures à partir desquelles elle longe le bloc incisif avant de dessiner le mêmeschéma au côté opposé.

Le Régulateur de Fonction (FR) 

Définition: Comme l’indique le terme, le but principal de cet appareil est d’abord de corriger les désordres fonctionnels. Le régulateur de fonction est conçu comme un dispositif d’exercice orthopédique qui vise à rétablir les conditions physiologiques dans le complexe oro-facial.
Le FR est composé de 2 plaques buccales, 2 plaques labiales, 1 plaque linguale toutes en résine et des parties métalliques reliant le tout qui, remplissent chacune des tâches différentes. Fränckel a désigné quatre formes de FR (FRI, FRII, FRIII, FRIV) avec des variations pour le FRI (FRIa, FRIb, FRIc). La forme des parties en acrylique mérite une attention particulière puisque le FR ne remplit le critère de dispositif d’exercice orthopédique que si ces parties sont construites correctement.

Le Régulateur de Fonction Type Ib (FRIb )

Description (fig. 10) : Le FRIb a largement remplacé le FRIa. A l’exception de la substitution des boucles métalliques linguales par une plaque linguale en résine, on a essentiellement lemême appareil. (fig.10)
A la place d’un seul arc, le long des faces linguales des incisives et canines, 2 fils d’acier de 0,8 mm de diamètre, enacier inoxydable, passifs et en forme d’épingle reposent doucement sur les cingula du bloc incisivo-canin. Un autre arc plus proche du plancher buccal avec 1,2 mm de diamètre (l’arc squelettique) plonge dans la plaque linguale en passant entre les surfaces occlusales supérieures et inférieures au niveau de larégion des molaires temporaires. Il faut éviter tout contact occlusal entre l’arc quitraverse cette région et les dents quand l’appareil est mis en place.

Enveloppe Linguale Nocturne ( ELN) de B. Bonnet

Définition : c’est un appareil orthopédique amovible ne délivrant pas de forces.
Il permet la rééducation fonctionnelle linguale.
Description( fig. 17, 18 ) : L’appareil est constitué d’un bloc en résine ou de silicone à mémoire (matériau souple). Le bloc possède un orifice aménagé comme repose-langue. L’appareil se porte au maxillaire et possède comme système de rétention deux crochets d’Adams au niveau des premières molaires et un arc vestibulaire soudé aux crochets. L’appareil possède des variantes notamment celle de POB « Petit, Osamu, Bonnet » qui est un nouveau dispositif qui associe une gouttière et une ELN passif de H. Petit. Le POB s’utilise comme finisseur occlusal et adaptateur lingual passif.

Activateurs fixes 

En 1909 au congrès dentaire de Berlin, Emil Herbst présentait un dispositif « bite jumping » fixe appelé charnier ou joint. L’idée était de maintenir la mandibule en avant continuellement en éliminant le besoin de coopération du patient comme cela est nécessaire avec les appareils fonctionnels amovibles.
Cela intéressa particulièrement les cliniciens.
En 1984 Herbst et Martin Schwarz écrirent une série d’articles décrivant la sélection de leurs cas, leurs expériences, problèmes et solutions. Les patients avec retrognathie mandibulaire et problème au niveau de l’ATM répondaient bien à cette technique.
Mais après cela il s’ensuivit très peu deparution dans la littérature jusqu’à ce que Hans Panchez ressuscitele concept en 1979.

L’appareil de Herbst 

Définition: c’est un appareil orthopédique que l’on peut comparer à un joint artificiel entre le maxillaire et la mandibule.
Description(fig. 19) : L’appareil est constitué d’un mécanisme bilatéral qui maintient la mandibule en protraction même durant la fonction.
Chaque mécanisme est constitué d’un tube en acier, d’une ventouse de deux pivots et deux vis de fermeture du système.
La mise en place de l’appareil nécessite de baguer la première molaire supérieure permanente et la premièreprémolaire inférieure.
Le pivot qui rentre dans le tube est solidaire à la bague de la 1 ère molaire supérieure par sa ventouse. L’autre extrémité de l’appareil qui correspond à la ventouse du tube est solidaire à la bague de la 1 ère molaire inférieure.
La longueur du système tube-pivot détermine l’importance de l’avancement souhaité de la mandibule.

Appareils orthopédiques délivrant des forces 

Aux USA Paul W. et Ulrich M. avaient commencé à combiner le traitement à l’activateur avec un dispositif d’attache cervical fixé au niveau des molaires supérieures.
Hansund rapporta en 1969 avoir obtenu des résultats avec un dispositif similaire. Pfeiffer et Grobéty utilisèrent également ce procédé. Ils raffineront d’avantage ce concept orthopédique combiné pourmieux répondre aux demandes.
Depuis 1975, on rattachait directement l’arc facial à l’activateur et on appliquait une traction occipitale pour obtenir un meilleur contrôle vertical et rotationnel durant le traitement orthopédique des classes II.
A ce moment là Thurow présentait son approche avec une attelle en acrylique amovible sur l’arcade supérieure pour obtenirun contrôle dentaire en masse. Un arc facial est directement incorporé et une traction occipitale appliquée pour contenir les déplacements vers le bas et vers l’avant du complexe maxillaire.

Les forces extra-buccales

Les forces extra-buccales sont représentées par des dispositifs prenant leur appui hors de la cavité buccale. Ces dispositifs sont constitués :
– d’un casque ou d’une bande cervicale permettant un point d’appui péricrânien,
– d’un arc facial soudé ou non à un arc interne qui transmet la force élastique.
Parmi ces appareils on distingue :
– La Force extra buccale sur bague (FEB), sur gouttière ou sur plaque,
– La fronde occipito-mentonnière,
– Le masque de Delaire.
Beaucoup d’auteurs s’accordent à dire que les forces extra-buccales offrent de réelles possibilités orthopédiques notammenten denture mixte. Selon Ricketts [27] on peut avec ces forces bénéficier au maximum des avantages de la croissance ou modifier les inconvénientsavant la complication orthopédique irréversible.
Pour Kohen l’âge optimum serait dès l’apparition des premières molaires définitives.

Les forces extra buccales sur bague ou sur gouttière

Le traitement le plus commun de la promaxillie d’origine squelettique reste la traction extra orale, du maxillaire supérieur dans le sens antéro-postérieur. Celleci peut se faire en s’appuyant sur des bagues ajustées sur les molaires supérieures, sur gouttière maxillaire ou sur activateur.

Forces extra-orales sur bagues 

Définition: Elles consistent en un dispositif amovible comportant un système de traction élastique externe, un point d’application interne, des bagues placées, le plus souvent au niveau des premières molaires maxillaires.
Description(fig.21) : L’appareil est composé de deux bagues scellées sur les premières molaires supérieures d’un arc facial avec une partie interne constituée de deux branches (branches internes) en forme de « U » et d’unepartie externe.
Les extrémités des branches internes viennent se loger dans des tubes soudés sur les bagues alors que celles des branches externes en forme de crochet servent d’ancrage à la bande élastique cervicale.

Disjoncteur

Définition: C’est un appareil orthopédique fixe maxillaire comportant quatre bagues ajustées sur les premières molaires et les premières prémolaires et solidarisées par un vérin de fort diamètre. Cet appareil permetla disjonction de la suture intermaxillaire et interpalatine donc l’expansion rapide du maxillaire.
Description(fig. 31) : Contrairement à l’expansion transversale classique, la disjonction inter-maxillaire est rapide etproduit une ouverture de la suture médio-palatine, comme l’a montré radiographiquement et pour la première foisLandsberger. Avec le temps ce procédé a subi d’importantes modifications dans sa construction et dans ses indications par des chercheurs tels que Chateau, Derischweiler, Huet, Hass, Haueinstein,Issac-son, Korkhaus, Murphy, Nodiot, Thorne et bien d’autres [27].
La plupart des auteurs s’accordent à reconnaître la nécessité de permettre au dispositif de donner un maximum d’aération de la muqueuse palatine en évitant la compression.
L’appareil est constitué par la solidarisation de quatre bagues reliées par des barres d’entraînement au vérin palatin (fig.)
Le vérin doit produire 1 mm d’expansion pour un tourcomplet de vis. Les bagues sont fixées sur les premières molaires et prémolaires (permanentes ou lactéales). L’ensemble du dispositif est scellé pour toute la durée de l’expansion.
L’ouverture de la suture nedevrait pas être tentée au delà de 16-17 ans selon Haas.

APPAREILS ORTHODONTIQUES

Ce sont des appareils à vocation orthodontique, c’est à dire dont le but est de déplacer une ou plusieurs dents sur l’arcade.

Appareils amovibles

Ce sont des appareils mobiles, passifsauxquels on a ajoutédes dispositifs mécaniques tels que des vérins, des ressorts, des arcs ou des barres d’entraînement destinés à corriger les malpositions et les malformations par des forces artificielles..
Ils sont ainsi transformés en appareils actifs mi-fonctionnels, mi-mécaniques.

Les plaques

Elles peuvent intéresser le maxillaire ou la mandibule. Elles prennent appui sur la muqueuse alvéolaire et sur les dents.

La plaque de Hawley Classique

C’est un dispositif de contention amovible

Description(fig. 32) : La plaque est en résineauto polymérisable soit en résine cuite en moufle. Les contours de la plaque suivent les contours des collets des dents et les recouvrent sur 1 ou 2mm. L’épaisseur est de 2mm. Le fil est ajusté sur les faces vestibulaires de toutes les dents et passe par les faces distales des dernières molaires.
Deux crochets situés mésialement ou distalement aux canines et comportant un enroulement autour du fil continu permettent d’éviter le déplacement vertical du bandeau vestibulaire.
Indication: Son indication première est lacontention mais elle possède plusieurs variantes qui fontd’elle un appareil fonctionnel. On a la plaque de Hawley avec enveloppe linguale ou grillerétro-dentaire pour lutter contre l’interposition linguale, la poussée linguale trop forte sur les incisives supérieures ou la succion du pouce ou de la lèvre.
Avantages et inconvénients : Il est passif et ne provoque pas d’interférences occlusales. Sa légèreté et sa discrétion sont un avantage certain. Il n’est pas onéreux. Si l’indication est posée, c’est un appareil de choix pour les pays en voie de développement.
La durée du traitement varie entre 6 et 12 mois. Il ne permet pas de traiter les anomalies basales.

Variantes de la plaque de Hawley

La plaque de Hawley avec fil vestibulaire simple

C’est la même plaque utilisée en contention. Ici, elle est munie de crochets d’Adams et d’un fil vestibulaire au 7/10 e qui présente une boucle en « U » façonnée au niveau dela bosse canine.
La force développée est importante mais decourte durée. Les séances de réglage sont espacées de 3 à 4 semaines.

La plaque à fil vestibulaire à ressort

Il s’agit d’une variante de la plaquede Hawley imaginée par G. VIENNE en 1965. Elle délivre une force élastique de longue durée à l’aide de ressort.
Il existe deux types d’appareils ainsi conçus qui sont indiqués dans tous les mouvements de version linguale des incisives dont le deuxième a une action plus rapide.

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Table des matières
INTRODUCTION 
ETUDE DES APPAREILS ORTHODONTIQUES
I- RAPPELS HISTORIQUES
II- APPAREILS ORTHOPEDIQUES
II.1- Appareils orthopédiques nedélivrant pas de force
II.1.1-Appareils orthopédiques mobiles
II.1.1.1- Le monobloc de Robin
II.1.1.2- Activateur d’Andressen
II.1.1.3- Le Bionator
II.1.1.4- Le Twin block
II.1.1.5- Le Régulateur deFonction (FR)
II.1.1.6- Le Pare-choc ou lip Bumper
II.1.1.7- L’hyperpropulseurde Bassigny
II.1.1.8- Enveloppe LingualeNocturne ( ELN) de B. Bonnet
II.1.2- Activateurs fixes
II.1.2.1- L’appareil de Herbst
II.2- Appareils orthopédiques délivrant des forces
II.2.1- Les forces extra-buccales
II.2.1.1- Les forces extra buccales sur bague ou sur gouttière
II.2.1.2- La fronde occipito-mentonnière
II.2.1.3- Le masquede Delaire
II.2.1.4- L’arc Palatin de Nance
II.2.1.5- L’arc transpalatin
II.2.1.6- Le Quad Helix
II.2.1.7- Les plaques fendues ou plaques à expansion
II.2.1.8- Disjoncteur
III- APPAREILS ORTHODONTIQUES
III.1- Appareils amovibles
III.1.1- Les plaques
III.1.1.1– La plaque de Hawley Classique
III.1.1.2- Variantes de la plaque de Hawley
III.2- Les multibagues
III.2.1- L’Edgewiseappliance
III.4.2- La technique du collage « Bouding in orthodontie »
III.4.3- The straight – wire appliance
EVALUATION DU RENONCEMENT
1- JUSTIFICATION DE L’ETUDE
2- MATERIEL
3- METHODE
4- RESULTATS
4.1- Données épidémiologiques descriptives
4.1.1- Age
4.1.2- Sexe
4.1.3- Profession
4.1.4- Motif Consultation
4.1.5- Antécédents orthodontiques
4.1.6- Accompagnant
4.1.7- Géographie
4.1.8- Coût
4.2- Données Cliniques
4.2.1- Anomalies du sens antéro-postérieur
4.2.2- Anomalies du sens vertical
4.2.3- Anomalies du sens transversal
4.2.4- Schéma derotation
4.3- Données thérapeutiques
4.3.1- Plan de traitement
4.3.2- Connaissance du traitement par le patient
4.3.3- Traitement chirurgical
4.3.4- Démarrage du traitement
4.3.5- Praticien
4.3.6- Appareil
4.3.7- Extraction de dents permanentes
4.4- Analyse des relations entre lerenoncement au traitement et les différents facteurs
4-2 Commentaire
4.2.1- Facteurs économiques
4.2.2- Facteurs socio-culturels et géographiques
4-2-3 Facteurs techniques et renoncement
DISCUSSION ET RECOMMANDATIONS
DISCUSSION ET RECOMMANDATIONS
1- LE COUT DU TRAITEMENT
2- INFORMATION ET PSYCHOLOGIE
3- FORMATION
CONCLUSION 
BIBLIOGRAPHIE 

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