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Libéralisme classique
Le contexte général de cette époque est marqué parle passage de l’artisanat à la naissance de l’industrie et le début effectif du capitalisme. Le libéralisme économique classique s’est constitué en théorie aux XVIIe et XVIIIe siècles. L’arbre généalogique du libéralisme économique montre que ses racines remontent aux physiocrates et à Adam Smith (1723-1790) : ils ont foi dans les lois naturelles, croient en l’organisation spontanée des sociétés, préconisent le laissez-faire. En couronnement, Stuart Mill (1806-1897) énonce les principales lois naturelles qui constituent les bases de l’école classique : loi de l’intérêt personnel, loi de la libre concurrence, loi de l’offre et de la demande et loi de l’échange international.
Jean Baptiste Say (1767 -1832) : vulgarisateur d’Adam SMITH, professeur d’économie politique en France, chef d’entreprise, doctrinaire, il veut procurer les biens faits de libre échange par la loi de débouché. Ce qui veut dire qu’il faut libéraliser les échanges puisque la production a toujours des acquéreurs c’est-à-dire l’offre est égale à la demande.
John Stuart Mill (1806-1873) : c’est un philosophe. Il a fait la synthèse des points de vue de David Ricardo en tant que pessimiste et de Jean Baptiste Say en tant que optimiste. David Ricardo (1772-1823) c’est un Banquier qui a évoqué la loi de rendement décroissant. Cette synthèse lui permet de distinguer les lois de production de caractère physique et les lois de répartition de caractère social.
On prend par exemple : au niveau de production, si on a une surproduction à Madagascar, on peut produire à un autre pays c’est-à-dire on peut produire un peut partout. Au niveau de répartition c’est un déplacement d’une classe à un autre comme le chômeur.
Libéralisme néoclassique
L’apparition de l’école néo-classique ou de marginalisation se fait vers la fin du XIXème siècle. Le marginalisme est une vive réaction contre le socialisme et rejette en bloc l’analyse Marxiste.
Les principaux fondateurs sont :
– Stanley JEVONS (1835-1882)
– Léon WARLAS (1834-1920)
– Wilfred PARETO
– Carl Menger
Pour eux la science économique est une science de choix et un choix basé sur la rationalité de l’individu ou homoeconomicus. Ils ont fait une approche plutôt micro-économique que l’étude conduit nécessairement à unéquilibre général. Cette approche est destinée à la répartition des biens qui se crée à raverst des grandeurs proportionnels dans les facteurs de production pour simplifier l’analyse économique et ce en vue de pouvoir utiliser les maths et rendre plus scientifique l’économie.
Selon Stanley JEVONS, le consommateur tend à se pr ocurer de quantité des biens tels que le rapport de degré final de l’utilité marginal soit égale au rapport de leur prix respectif. Cette égalité correspond à l’équilibre conomiqueé ou bien à l’optimum c’est-à-dire : Um d′un bien A Um d′un bien B
A partir du moment où le consommateur arrive à réaliser ce rapport entre le prix et l’utilité marginale par l’ensemble d’un bien, le consommateur atteint l’optimum économique c’est l’équilibre des consommateurs. Quand à l’équilibre de producteur, il s’énonce comme suit : l’équilibre est atteint, lorsque le gain marginal est équivalent au coût marginal c’est-à-dire que l’entrepreneur doit s’arrêter de produiresi son gain est égal à ses dépenses.
Wilfred Pareto cherche à établir qu’un tel équilibre est optimal au sens où « il n’est pas possible d’augmenter l’utilité d’un individu sans dégrader celle d’aux noms un autre individu »
Idées fondamentales
Bien que les Etats-Unis soient le 1er pays mère de libéralisme économique, ils deviennent comme partenaire commerciaux, surtout les pays industriels de l’économie libérale par grandes puissances et ses poids mondial. Pour lancer l’économie d’un pays sous-développés, il est important de mise en œuvre les libertés économiques (libre-échange, liberté d’entreprendre, libre choix de consommation, de travail etc.…).
Libre entreprise
La liberté de l’Entreprise qui fait de l’initiation privé est le moteur de l’activité économique. Ce système incite les entrepreneurs dejouer un rôle important sur l’organisation de production, l’innovation et l’accumulation du ca pital (selon Adam Smith) pour être capable de rendre le produit accessible : au consommateur visé, à l’endroit et au moment voulu, au prix voulu.
Le rôle d’organisation de la production : c’est la combinaison des facteurs de production (capital et travail) qui consiste à rati onnaliser entre les fins et les moyens pour réduire les risques d’incertitude.
Le rôle d’innovation : à cause de concurrence l’inn ovation n’a pas de limites dans le but d’éliminer les concurrents. Dans ce cas là, les entrepreneurs cherchent à perfectionner les méthodes de production en vue de répondre la satisfaction des besoins de consommateurs en bien et service.
L’accumulation du capital est le moteur principal de l’Entreprise qui est assimilé au capitaliste. Ce qui signifie que, avant de consommer c’est de produire ce qui veut dire qu’avant de maximiser il faut d’abord accumuler du capital
Non intervention de l’Etat dans l’économie
D’après le principe libéral « laissez faire, laissez passer » aucune limité ne doit être poser par l’Etat. Le rôle de l’Etat est alors très limité dans le domaine économique. Autrement dit, l’Etat n’a pas le droit d’intervenir dans le domaine économique. La liberté est considérée comme la condition du progrès. La liberté personnelle et le libre droit de propriété sont inséparables. De ces libertés fondamentales découlent les libertés de créer, d’entreprendre et d’agir.
A l’époque de la période classique, le libéralismeéconomique a fabriqué tout les caractères des finances publiques. Les finances publiques classiques s’inspirent du système général. Elles se caractérisent par la limitation eddépense au strict minimum, l’équilibre du budget de l’Etat, et enfin, la neutralité de la finance publique. De toute manière, la période classique implique un Etat gendarme, c’est un état de libéralisme c’est-à-dire un Etat où on peut trouver l’absence de l’intervention dans le do maine économique et sociale.
Après avoir vu ce qu’est le libéralisme économique, nous allons maintenant parler les fondements théoriques de la libéralisation du commerce internationale.
LES FONDEMENTS THEORIQUES DE LA LIBERALISATION DU COMMERCE INTERNATIONALE
Les différents types de barrières douanières
Les tarifs
Les tarifs sont des taxes sur les produits importésdans un pays. Ils peuvent être des tarifs spécifiques ou des tarifs ad valorem. Etant donné qu’ils augmentent les prix des importations sur le territoire, ils protègent les producteurs nationaux des mêmes produits ou de produits similaires de la concurrence étrangère.Les tarifs sont également une source de revenus pour les pouvoirs publics. Les pays industrialisés ont réduit leurs tarifs moyens, qui étaient d’environ 10% au début des années 80 à 5% àla fin des années 90. Toutefois, des tarifs infiniment supérieurs à la moyenne sont appliqués aux produits d’exportation qui représentent un intérêt tout particulier pour lesaysp en développement.
Les tarifs ou taxes à l’importation la plus courant e est le droit de douane dont on peut le classer par ordre de restriction croissante.
Droits de douane à caractère purement formel : à ca ractère purement nominal, ce sont des taxes qui ne répondent strictement à aucun souci économique.
Droits de douane à caractère purement fiscal : ils se présentent sous forme d’une fraction de la valeur du produit (ad valorem) et répondent à un souci particulier de la recette publique. Droits de douane qui réduisent les importations mais sans effet protecteur : applicables aux produits qui n’ont pas d’équivalents locaux.
Droits de douane protecteur : perçus sur les import ations de produits qui ne font pas concurrence à la production locale.
Les barrières non tarifaires
Les barrières non tarifaires sont souvent un obstacle plus grave pour les exportations des pays en développement que les tarifs qui sont en baisse. Les barrières non tarifaires incluent des restrictions quantitatives, comme les quotas à l’importation. Les barrières non tarifaires sont aussi efficaces que les tarifs pour limiter les exportations des pays en développement, mais encore moins transparentes. On peut distinguer essentiellement les normes de produits.
Les normes de produits
Lorsque les pays en développement exportant vers les pays industrialisés, ils doivent respecter de rigoureuses normes de santé et de sécurité, en articulierp lorsqu’il s’agit de produits agricoles. La plus grande partie de ces normes visent réellement à protéger la santé publique. Toutefois, ces réglementations sont parfois appliquées de telle manière qu’elles minent les capacités des pays en développement à bénéficier deleurs exportations et les excluent de marchés importants.
Les normes de produits engendrent de nombreux problèmes pour les pays en développement, qui n’ont pas toujours les moyens de les respecter. Même les exportateurs des pays industrialisés éprouvent parfois des difficultés respecterà les normes prescrites. Dans certains cas, les normes de produits ont un résultat manifestement protectionniste comme si elles avaient été élaborées dans ce but.
Apports de Ricardo sur la liberté de l’échange international
L’avantage comparatif
La théorie de l’avantage comparatif a été développépour la première fois en 1817 par David Ricardo. Dans cette théorie, il suggère que el commerce permet aux gens de consommer plus qu’il ne leur aurait été possible sans les échanges qu’il implique. Utilisant un simple exemple numérique, Ricardo démontre que deuxpays ont intérêt procéder aux échanges commerciaux même si l’un d’eux avait l’avantage absolu que constitue la possibilité de fabriquer chaque produit meilleur marché que son concurrent. Il montre qu’en se spécialisant dans des domaines où ils sont plus efficaces, deux pays pouvaient parvenir à un plus haut degré de richesse en s’échangeant mutuellement deux produits que si chacun d’entre eux devait fabriquer ces deux produits. La conclusion de l’analyse de Ricardo est que le libre échange permettait aux ménages de consommer plus, ndépendammenti du fait que leurs partenaires commerciaux soient plus ou moins avancés.
Le concept de libéralisation selon Ricardo
A travers cette théorie de l’avantage comparatif, Ricardo cherchait justifier la suppression des barrières tarifaires. Son objectif immédiat était la suppression des lois sur les céréales, utilisées en Angleterre au 19è siècle pour restreindre les importations de grains, gonflant artificiellement les profits des propriétaires fonciers et les prix des denrées alimentaires. Toute restriction au commerce est désormais considérée comme une tentative évidente de promouvoir des intérêts privés aux dépends de ceux de l’intérêt public.
Le concept de l’avantage comparatif guidant la formulation de la politique des pays en développement a souffert d’une simplification à outrance. Il a été appliqué de telle manière qu’il n’a pu prévoir certains problèmes ni reconnaître les limites des marchés libres. Sur la base des idées initiales de Ricardo, les économiste partisans su libre-échange ont adapté le concept de l’avantage comparatif d’une manière leur permettant d’affirmer que le commerce était intrinsèquement bon pour les pays en développement. Résumées à l’essentiel, les théories traditionnelles assurent que les pays commercent entre eux sur la base de leur spécialisation propre, qui, pour les pays en développement, signifie une main d’œuvre rurale et urbaine non qualifiée.
A travers le libre échange, selon ce même argument,les pays riches augmenteront la demande des biens produits par cette main d’œuvre c réant ainsi des emplois et réduisant la pauvreté. Cette lecture étroite de la théorie du commerce a été traduite dans les politiques de beaucoup de pays en développement, notamment sous ’influence du FMI et de la Banque Mondiale.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : CADRAGE THEORIQUE
Chapitre I : Le libéralisme économique
I- Approche historique
1- Définition
2- Libéralisme classique
3- Libéralisme néoclassique
II- Idées fondamentales
1- Libre entreprise
2- Non intervention de l’Etat dans l’économie
Chapitre II : Les fondements théoriques de la libéralisation du commerce internationale
I- Les différents types de barrières douanières
1- Les tarifs
2- Les barrières non tarifaires
II- Apports de David Ricardo sur l’échange international
1- L’avantage comparatif
2- Le concept de libéralisation selon Ricardo
III- Les avantages de la libéralisation
1- Les avantages commerciaux
2- Les avantages économiques
PARTIE II : LES DIFFICULTES TRAVERSEES PAR LES PAYS EN VOIE DE DEVELOPPEMENT COMME MADAGASCAR AU SEIN DE LA LIBERALISATION DU COMMERCE INTERNATIONALE
Chapitre I : Les difficultés des pays en voie de développement
I- L’environnement économique international
1- Mondialisation de l’économie
2- Constitution des blocs régionaux
3- Marginalisation de l’Afrique Subsaharienne
II- La défaite de la libéralisation des importations dans les pays en voie de développement
1- La libéralisation des importations dans les pays en voie de développement
1-1- Le poids de la conditionnalité des bailleurs de fonds
1-2- Les soucis de la libéralisation des importations
2- L’effet de la répartition des revenus
2-1- L’importance de la répartition
2-2 Impacts de la répartition dans les secteurs porteurs des pays en voie de développement
3- Les limites de la libéralisation des importations
3-1- L’échec des Stratégie de la Réduction de la Pauvreté
3-2- Les problèmes des échanges extérieurs
Chapitre II : Pour le cas de Madagascar
I- Le contexte politique et social
1- Le contexte politique
1-1- Réticence de la population à l’égard des décideurs politique
1-2- Mauvaise gouvernance
1-2-1- Corruption et affairisme
1-2-2- Démocratie imparfait
2- Le contexte social
2-1- Déséquilibres régionaux
2-2- Unité national
2-3- Problème tribal
II-Réalités économiques
1- Les traits caractéristiques de l’économie de Madagascar
1-1- Economie extravertie, déséquilibrée
1-2- Les problèmes des paysans producteurs
1-3- Pauvreté et endettement
1-4- Chômage
III- Les contraintes liées à une économie ouverte sur l’extérieur
1- L’adoption du Programma d’Ajustement Structurelle
1-1 Sur la politique monétaire, crédit et change
1-2 Sur les finances publiques et la balance de paiement
2- L’industrialisation dans le cadre de PAS
2-1 Sous-industrialisation
2-2 Les facteurs de sous-industrialisation
CONCLUSION
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