Les fonctions combinatoires
Une fonction combinatoire est une fonctionnelle dรฉfinie sur l’ensemble des partitions ordonnรฉes d’un intervalle. Leur utilitรฉ survient lors de la rรฉsolut ion d’รฉquations de rรฉcurrences linรฉaires et homogรจnes. Dans ce mรฉmoire, on s’intรฉresse uniquement aux fonctions combinatoires conjuguรฉes qui sont utilisรฉes pour trouver les solut ions des รฉquations de rรฉcurrences inversรฉes. Il est ร noter que le terme conjuguรฉe ne fait pas rรฉfรฉrence ร la conjugaison complexe, mais sert plutรดt ร mettre en รฉvidence les liens entre la solut ion de l’รฉquation de rรฉcurrence inversรฉe et celle de l’รฉquation originale.
En revanche, pour allรฉger les appellations, le terme conjuguรฉe ne sera pas รฉcrit pour le reste du mรฉmoire, mais le symbole * sera tout de mรชme appliquรฉ ร toutes les fonctions conjuguรฉes. Pour construire les fonctions combinatoires, il est nรฉcessaire d’introduire le concept de part it ion ordonnรฉe.
รquation de rรฉcurrence
Partitions
Il est ร noter qu’un traitement plus gรฉnรฉral des partitions ordonnรฉes est fait dans l’annexe A et que cette sous-section reprรฉsente le contenu de l’annexe A appliquรฉ ร l’รฉquation (3.1 ). On notera aussi que par partition, l’on entendra partition ordonnรฉe aussi appelรฉe composition.
รvidemment, chaque partit ion aura ses propres valeurs de m, //, Pl , P2, P3 et n, mais deux part it ions peuvent possรฉder les mรชmes sans รชtre identiques. En effet, l’inversion de deux parts de longueurs diffรฉrentes engendrera deux part it ions distinctes possรฉdant les mรชmes paramรจtres m, // et Pl ‘ La figure 3.2 illustre l’inversion de deux parts de longueurs distinctes crรฉant deux part it ions ordonnรฉes diffรฉrentes, mais possรฉdant les mรชmes paramรจtres m, // et Pl. Afin d’avoir une descript ion complรจte d’une part it ion, on associe ร chacune un n-tuplet de parts 6i E A que l’on dรฉnote par .6.~ (m2 , ml ) = (61,62, … ,6n ), oรน l’indice q permet d’indicer toutes les part it ions possรฉdant n parts. Il est ut ile de constater que pour des raisons de simplicitรฉ ultรฉrieure, la part 61 sera la plus proche de la borne supรฉrieure m 2 de l’intervalle.
La somme sur r
Afin d’รฉvaluer la somme sur r introduite ร l’รฉquation (3.15), il est commode de classer les diffรฉrentes part it ions dans des ensembles disjoints. Tout d’abord, on introduit l’ensemble de toutes les part it ions de l’intervalle [ml , m2l en parts de longueur 1, 2 et 3 que l’on dรฉnote O(m2, ml ). On dรฉnote ensuite les sous-ensembles aPI (m2′ ml) qui regroupent toutes les partit ions de O(m2′ ml) ayant prรฉcisรฉment Pl parts de longueur unitรฉ. Il est ร noter que les ensembles aPI (m2, ml) sont disjoints, car une part it ion ne peut pas avoir simultanรฉment Pl et P~ parts de longueur unitรฉ si Pl ::1 p~ . Puisqu’au maximum, un intervalle [ml , m2l peut avoir m parts de longueur unitรฉ et qu’au minimum 0 par t, on peut exprimer l’ensemble O(m2, ml) comme.
Cas fondamentaux
Comme il รฉtรฉ mentionnรฉ prรฉcรฉdemment, les fonctions de structure f3i(m2 , ml; n ,Pl) sont des objets trรจs complexes ร รฉvaluer. En revanche, pour quatre cas particuliers, les fonctions f3i(m2 , ml; n ,Pl) prennent une forme compacte. Ces cas correspondent ร la fonction de structure de longueur nulle et aux fonctions de structures ne possรฉdant qu’une seule partition composรฉe uniquement de parts de longueur respective 1, 2 et 3. Ces fonctions de structure prendront les formes f3i (ml , ml; n, Pl) pour m2 – ml = 0, f3i(ml + n, ml ; n , n) pour Pl = n , f3i(ml + 2n, ml; n , 0) pour P2 = n et f3i(ml + 3n, ml; n, 0) pour P3 = n.
Partition de longueur nulle
Si l’on se rรฉfรจre ร la condition ii, les fonctions de structure de longueur nulle qui ne sont pas nulles ont obligatoirement Pl = n = O. Dans le cas oรน Pl = n = 0, la seule partition sur l’intervalle [ml, mIl est la partition ne possรฉdant qu’une seule part de longueur nulle. De l’homomorphisme 4.1 la fonction combinatoire f3i(ml , ml; 0, 0) est dรฉfinie par.
รquations de rรฉcurrence pour les fonctions de structure
Les fonctions de structure possรฉdant plus d ‘une partition sont beaucoup plus complexes ร รฉvaluer. Pour cette raison, il est commode de dรฉvelopper des รฉquations de rรฉcurrence permettant de relier une fonction de structure avec les fonctions de structure dรฉfinies sur un intervalle de longueur infรฉrieure. On divise les รฉquations de rรฉcurrences en deux types : les รฉquations de rรฉcurrence linรฉaires et les รฉquations de rรฉcurrence non linรฉaires.
รquations de rรฉcurrence linรฉaires
Les รฉquations de rรฉcurrence linรฉaires seront crรฉรฉes en rรฉduisant la longueur de l’intervalle ร partir de ml (ascendante) ou m2 (descendante). Ces รฉquations sont d’ailleurs les cas les plus simples d’รฉquations de rรฉcurrence pour les fonctions f3t (m2, ml ; n,pl ).
รquation de rรฉcurrence non linรฉaire
Pour dรฉterminer cette รฉquation de rรฉcurrence, on procรจde en deux รฉtapes. Dans un premier temps, on trouve une รฉquation de rรฉcurrence pour les fonctions de structure de la forme f3t(m2, ml; n, 0) , soit les fonctions de structure n’ayant aucune part de longueur unitรฉ. Par la suite, on trouve les valeurs de f3t(m2 , ml; n,Pl) ร l’aide des valeurs de f3t(m2 , ml; n, 0.
Contrainte sur l’รฉnergie
Dans le chapitre prรฉcรฉdent, on a trouvรฉ comment exprimer un coefficient du dรฉveloppement en sรฉrie de la fonction radiale (2.5) en termes des coefficients d’ordre supรฉrieur. Ceci permet d’exprimer la condition frontiรจre ร l’origine (2.33) en termes des coefficients plus รฉlevรฉs qui, en revanche, pourront รชtre reliรฉs ร la condition de frontiรจre ร l’infini (2.38). Puisque (l + 1) =1= 0, la condition frontiรจre ร l’origine (2.33) peut รชtre rรฉรฉcrite sous une forme plus compacte comme.
L’รฉquation (5.9) reprรฉsente la condition imposรฉe ร l’รฉnergie afin que les solut ions de l’รฉquation diffรฉrent ielle (2.3) soient normalisables. Les รฉnergies possibles seront alors les racines d’un polynรดme de degrรฉ infini en tnl . รvidemment , il est impossible de trouver une forme fermรฉe de toutes les racines de l’รฉquation (5.9). En revanche, il est possible d’obtenir une bonne approximation des valeurs propres en รฉvaluant les coefficients K~N) (p , l) pour un N assez รฉlevรฉ et en tronquant la somme de l’รฉquation (5.7) pour obtenir une expression approximat ive de Hl (p, tnl ). Ensuite, il suffit d’รฉvaluer numรฉriquement les racines de l’approximation de Hl (p, tnl ). Bien entendu, plus la valeur de N sera รฉlevรฉe et plus l’on conserve de termes dans la somme, meilleure sera la prรฉcision sur les valeurs d’รฉnergies calculรฉes. ร la section 5.3, un algorithme est dรฉveloppรฉ pour calculer les coefficients K~N) (p, l).
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Table des matiรจres
Avant-propos
Rรฉsumรฉ
Abstract
Table des matiรจres
Liste des tableaux
Liste des figures
Liste des notations
1 Introduction
2 Les fonctions propres
2.1 รquation radiale
2.2 Rรฉsolut ion de l’รฉquation de rรฉcurrence
2.3 Fonctions propres
2.4 Comportement asymptotique
2.5 Condit ions front iรจres
2.5.1 Condit ion ร l’origine
2.5.2 Condition ร l’infini
3 รquation de rรฉcurrence
3.1 Inversion de l’รฉquation de rรฉcurrence
3.2 Les fonctions combinatoires
3.2 .1 Partitions
3.2.2 Construction des fonctions combinatoires
3.3 La somme sur r
3.4 Solution de l’รฉquation de rรฉcurrence
4 Fonction de structure conjuguรฉe
4.1 Cas fondamentaux
4. 1.1 Part it ion de longueur nulle
4. 1.2 Part it ion composรฉe de part de longueur 1 ou 2
4. 1.3 Partition composรฉe de part de longueur 3
4.2 รquations de rรฉcurrence pour les fonctions de structure
4.2.1 รquations de rรฉcurrence linรฉaires .
4.2.2 รquation de rรฉcurrence non linรฉaire
5 Les รฉnergies propres
5. 1 Contrainte sur l’รฉnergie.
5.2 Cas spรฉcial du potent iel linรฉaire (p = 0) sans moment cinรฉtique (l = 0)
5.3 Rรฉsultats numรฉriques
Conclusion
Bibliographie
A Mรฉthodologie
A.1 Introduction
A.2 Partit ions
A.3 Opรฉrations et ensembles de partitions
A.4 Transition vers les fonctions combinatoires
A.5 Solution de l’รฉquation de rรฉcurrence inversรฉe
A.6 Conclusion
B Symboles de Pochhammer
Table des matiรจres Xl
C Fichier Mathematica
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