LES FACTEURS EXPLIQUANT LA CONCENTRATION EN RESEAU

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2. La deuxième révolution industrielle
Après le krach de la bource de vienne survenu le 9 Mai 1873, une grande stagnation affecte aussi bien l’Europe que l’Amérique du Nord. Ces deux continents retrouveront à partir de 18961 leur croissance économique grâce aux industries du pétrole, de la chimie et de l’électricité. C’est ainsi qu’une seconde révolution industrielle a pris forme, reposant notamment sur de nouvelles technologies à l’exemple de l’électricité, le moteur à explosion (apparition de l’automobile et de l’avion), la chim ie et la division du travail. Des innovations majeures sont ensuite intervenues avec la maîtrise de l’atome dans les années 1940 et les débuts de l’informatique dans les années 1950.
Les industriels de l’époque inventèrent de nouvelles méthodes de production et de ème gestion pour suivre l’évolution des changements technologiques. Au début du 20 siècle apparaissent ainsi le taylorisme (Frederick Winslow TAYLOR) et le fordisme (Henri FORD) qui seront suivis par le sloanisme (Alfred SLOAN) et l’ohnisme ou toyotisme (Taiichi OHNO).
TAYLOR et FORD organisèrent d’une façon scientifiqu e le travail et industrialisèrent la production de masse. Leurs principes de base seront appliqués jusqu’en 1973 date du premier choc pétrolier qui sonnera la fin des trente glorieuses et ouvrira la voie à la troisième révolution industrielle.
SLOAN et OHNO vont s’inspirer de leurs prédécesseur pour développer les systèmes de production de l’automobile. Leur stratégie sera répondue dans les grandes entreprises au niveau mondial.
L’important résultat de la deuxième révolution industrielle était de pouvoir réaliser des économies d’échelle et des économies de gamme. Uneentreprise était ainsi capable d’offrir d’avantage de produits sans supporter une augmentation de ses coûts.
a. Le taylorisme
Le taylorisme est une méthode scientifique du travail appliquée à l’industrie, créée par Frederick Winslow TAYLOR (1856-1915), consistant à organiser le travail rationnellement et le diviser en tâches élémentaires, simples et répétitives, confiées à des travailleurs spécialisés payés au rendement.
Le taylorisme est généralement réduit à l’image cinématographique de Charlie CHAPLIN dans son fameux film les temps modernes, comme mécanisation des tâches de production3.
Scientifiquement, on définit le taylorisme comme «l’ensemble des rapports internes au procès de travail qui tendent à accélérer la cadence des cycles de gestes sur les postes de travail et à diminuer la porosité de la journée de travail. Ces rapports s’expriment par des principes généraux d’organisation du travail qui réduisent le degré d’autonomie des travailleurs et les soumettre à une surveillance et à un contrôle permanent de l’exécution de la norme de rendement » 1.
La doctrine de TAYLOR peut être résumée comme suit:
L’organisation, le classement et la modernisation de la connaissance et sa transformation en loi scientifique ;
L’organisation de la production fondée sur la succession des tâches élémentaires ;
La rémunération des salariés selon leur productivité ;
La sélection des personnels en fonction de leurs connaissances scientifiques et l’amélioration de ces connaissances ;
L’organisation scientifique du travail par des ouvriers entraînés ;
La juste répartition du travail entre ouvrierset direction2.
Son point de départ est basé sur l’observation : ilconstate la tendance des ouvriers à la paresse et le désire des patrons à augmenter le rendement profitant du progrès technique au lieu d’améliorer les salaires et la productivité. TAYLOR est convaincu que les intérêts de la classe ouvrière et du patronat sont convergents, et avec une production efficace, les premiers pourront réclamer une augmentation des salaires et les seconds pourront réaliser plus de profit.
Les principes du taylorisme peuvent être résumés mmeco suit :
La division horizontale des tâches consistant en la division des tâches élémentaires et simples entre les opérateurs. Chaque ouvrier exécut une seule tâche élémentaire ;
La division verticale du travail qui signifie la séparation entre le travail d’exécution des ouvriers et le travail intellectuel des ingénieurs ;
Le salaire au rendement qui permet à l’homme capa ble de faire le métier de manutentionnaire d’être motivé. A chaque tâche correspond un temps d’exécution et le chronomètre détermine la rémunération de l’ouvriern écart au temps référentiel ;
Le processus de production est déclenché par lebiais de la demande.
Le taylorisme avec la répétition des tâches, l’intensité des cadences et la faiblesse des salaires, a été évidemment contesté par les travailleurs qui sont allés jusqu’aux sabotages organisés du travail.
D’un côté professionnel, le taylorisme présente un certain nombre de lacunes notamment en ce qui concerne le contrôle de qualité, la rigidité de l’appareil productif et la non absorbation de l’automatisation programmable. Son dépassement a été une question de temps.
b. L’après taylorisme : le fordisme
Comme le soulignent Christian PALLOIX et Philippe ZARIFIAN, « l’après taylorisme est d’abord apparu sous la forme du principe d’ autonomie-responsabilité des salariés. Le patronat a perçu tout l’intérêt qu’ily avait à desserrer la contrainte du travail prescrit, à remotiver les travailleurs, à leur redo nner du pouvoir et de l’initiative dans l’organisation de leur travail : groupes semi-autonomes, élargissement et enrichissement des tâches, polyvalence…L’individu « autonome et respon sable », inséré dans une petite équipe à taille humaine », est devenu progressivement le nouveau modèle de référence 1», c’est le fordisme par excellence dont l’origine de l’appella tion est attribuée à Antonio GRAMSCI.2
Le fordisme en question peut être analysé sur troisplans :
En tant que mode d’organisation du travail (paradigme industriel) qui est un dépassement du taylorisme avec ajout de la mécanisation3 ;
En tant que structure macroéconomique (régime d’accumulation) ;
En tant que système de règle du jeu (mode de régulation).
Le fordisme est défini comme étant « une rationalisation poussée du travailavec une parcellisation des tâches et une séparation du travail de conception et d’exécution. Il renforce l’usine comme élément socio-économique avec des rôles à accomplir ainsi qu’un contrôle des tâches par du personnel spécialisé (contremaîtres, ingénieurs, administrateurs, technocrates, etc.). Peu d’attributs symbolisent mieux le fordisme que la chaîne de montage »4.
Ce mode de production a été instauré par Henri FORD(1863-1947) dans ses usines automobiles « Ford Motor Company » à partir de 1913. Il consiste en des transformations majeures du procès du travail et des changements dans les conditions du travail et d’existence des travailleurs5. Il s’agit du « principe d’une articulation du pro cès de production et du mode de consommation, constituant la production de masse qui est le contenu de l’universalisation du salariat »6.
Le mode de production fordiste, qui connaîtra un grand essor après la deuxième guerre mondiale, regroupe à la fois taylorisme et accroiss ement de la mécanisation au sein des grandes entreprises de production, considérant les salariés comme des consommateurs du produit fini qui autorégularisent l’activité économique.
FORD avait compris le jeu, pour gagner face à ses c oncurrents, encourager la demande et partant augmenter le chiffre d’affaires, il fallait augmenter les salaires tout en encadrant les ouvriers. « Les luttes des travailleurs devenaient des mécanismes constitutifs du système participant à sa régulation, leurs revendications, des jalons dans un cheminement rapide et prévisible. Salaires et profits étaient olidaires »1.
L’innovation majeure de FORD fut la chaîne de produ ction semi-automatique établie aux Etats-Unis à partir des années 1920 dans les grandes entreprises de production des biens de consommation. Cette idée de chaîne de production est née après la visite de FORD d’un abattoir de Chicago2.
Michel AGLETTA explique le fordisme comme suit :
Le fordisme développe la mécanisation du travail,accroît l’intensité, approfondit radicalement la séparation du travail manuel et du travail intelectuel, assujettit rigoureusement le collectif de travailleurs à la loi d’accumulation et retourne le s progrès scientifiques contre les travailleurs asservis à l’expansion uniforme de la valeur… la manière dont le fordisme approfondit le taylorisme dans le procès de travail tient à deux principes complémentaires…l’intégration des différents segments du procès de travail par un système de convoyeurs et de moyens de manutention qui assurent le déplacement des matières à transformer et leur présentation devant les machines-outils…la fixation des ouvriers à des postes de travail dont l’emplacement est rigoureusement déterminé par la configuration du système de machines »3.
On peut résumer le fordisme en trois points essentiels :
Une spécialisation des tâches au sein des services de l’entreprise ;
Une standardisation des produits ;
Une augmentation des salaires des travailleurs pour améliorer leur pouvoir d’achat.
Le succès du fordisme est dû essentiellement à l’ex istence d’un marché de masse aussi important que celui américain constitué des professions indépendantes et des fermiers, à la conception d’un produit unique pouvant répondre à leurs besoins à un prix abordable et à la mise en place d’un processus de production continue fondé sur le travail à la chaîne.
En tant que modèle d’industrialisation, il a engendré des gains de productivité apparents, sans précédent dans l’histoire mondiale,qui vont constituer la base de la croissance dans l’âge d’or du fordisme 4.
Les conséquences de la généralisation du fordisme ua niveau des entreprises industrielles ont été importantes : l’augmentationde la production en série, l’augmentation de la productivité, l’altération des coûts de production et la réduction du temps de fabrication des produits. Cependant, le fordisme a succombé aux changements que la demande a connus:
stagnation et volatilité de la demande globale. Comme on peut le constater avec Michel CROZIER : « une fois le marché saturé, Ford dut capituler devant ses concurrents (…) C’est au moment où il avait échoué dans les faits que lefordisme fut adopté comme le remède verbal définitif aux questions économiques et sociales (…) L’URSS elle-même appelait les techniciens de Ford pour bâtir l’usine socialiste d e Gorki. La grande crise détruisit cette belle confiance. Le fordisme eut une fin sanglante (…) 60.000 ouvriers furent jetés sur le pavé sans que la compagnie parlât seulement de contribuer au fonds de chômage » 1.
c. Le post-fordisme
La définition du post-fordisme est très délicate etsujette à de multiples controverses notamment dans la littérature régulationniste. Cependant, la définition la plus objective semble être un nouveau système productif qui a remis en cause le mode existant (fordien), bénéficiant d’une technologie avancée et reposanturs la maîtrise technique de la production et de la distribution avec plus de flexibilité.
Les technologies de l’information (télécommunications et systèmes de production) restent l’innovation la plus marquante du post-fordisme. L’apparition de l’Internet fera le lien entre les réseaux de communication qui transportent l’information et les ordinateurs qui l’exploitent. Sa première utilisation remonte à 197 3 pour un but militaire permettant de relier 23 universités et laboratoires de recherche aux Etats-Unis par courrier électronique. En 1989, l’Internet connaîtra l’introduction du World Wide W eb (ou la Toile) créé au départ pour assurer la diffusion de documents scientifiques dans les milieux universitaires, le Web est vite repris par les individus et les entreprises pour diffuser des informations relatives à leurs activités.
La vie des réseaux
La concentration en réseaux est devenue une condition sine qua none pour les entreprises en activité dans la nouvelle économie mondiale. Le réseau garantit la compétitivité, la performance, la durabilité, lesconomiesé d’échelle, facilite l’apprentissage organisationnel, contribue efficacement à la format ion du personnel, maîtrise les marchés, réagit rapidement aux changements dans l’économie,améliore la flexibilité de l’entreprise, accède aisément à des sources de financement et réduit les risques.
Trois forces poussent les entreprises à se réseauter, la montée en puissance des clients qui demandent de plus en plus du « sur-mesure », l’innovation et l’intensité de la concurrence3.
La logique de création
La création du réseau ne pose aucun problème sur leplan théorique, il suffit que les entités présumées le composer, se mettent d’accordsur la procédure et les moyens à allouer. Le problème se pose au niveau de sa gestion et de sa stabilité.
CF, Olivier Eaton WILLIAMSON, « Comparative economic organization: the analysis of discrete structural alternatives », Administrative Science Quaterly, volume 36, juin 1991, pp 269-296.
Créer des réseaux, c’est créer des liens pour échanger et apprendre les uns des autres et c’est dans cette logique que la création revêt uneimportance primordiale. Elle passe d’abord par le choix du domaine d’activité (réseau routier,informatique, téléphonique, bancaire, commercial, touristique…) et par le choix des parte naires qui devront tous travailler en synergie. Ces derniers, doivent impérativement répondre à des conditions fixées par le comité du réseau, qui va déterminer leur acceptation en son sein, parmi lesquelles on peut citer à titre exhaustif et non limitatif, la valeur ajoutée qu’ils représentent pour le réseau, leurs chiffres d’affaires, leurs tailles au sein du marché, leurs capacité à innover…
Dans ce cadre, il est possible de distinguer plusieurs types de créations :
Les réseaux issus d’un processus de reengineering ou de réorganisation des processus d’affaires internes qui permet à une entreprise de se réorganiser autour de ses processus, consistant à supprimer les barrières internes (géographiques, fonctionnelles, hiérarchiques…).
Ainsi les changements auront lieu à l’intérieur de l’entreprise qui va s’organiser en entités opérationnelles de type clients-fournisseurs ;
Les réseaux résultant de l’externalisation qui permet à une entreprise de confier à une ou plusieurs entreprises extérieures, l’exploitation d’une partie ou de tout le maillon de sa chaîne de valeur ;
Les réseaux nés d’un processus d’assemblage de noyau, principe selon lequel une entreprise fait appel à d’autres entreprises, les m ettant en commun dans le but de réaliser un projet précis qui leur a été confié. Le noyau constitué reste en contact direct avec le marché et joue ainsi le rôle d’assembleur ;
Les réseaux créés d’une ou plusieurs associations.Selon ce principe, plusieurs entreprises décident de s’associer pour donner suite à une demande du marché en terme de produit ou de service ou pour donner vie à un proje t déterminé ;
La création du réseau doit prendre en considération le but pour lequel il doit exister, et ce pour rechercher une certaine complémentaritéentre les entreprises ou pour mettre en commun les mêmes activités. Dans ce contexte Michèle HEITZ1 distingue deux formes de logique :
La logique complémentaire du réseau, dans ce casles entités qui le constituent assurent une complémentarité de l’activité entreprise ;
La logique additive du réseau, dans cette situation les activités des partenaires sont similaires et l’objectif recherché est d’atteindre des avantages concurrentiels.
La structure organisationnelle
Par la suite, les membres du réseau doivent entrer dans une deuxième phase qui consiste à déterminer les modalités du fonctionnement du réseau et sa structure organisationnelle tout en assurant sa stabilité etsa continuité.
Les modalités de fonctionnement du réseau sont déterminées par les membres du comité ou le bureau dirigeant selon son domaine d’activité.
Les entités du réseau sont regroupées soit par fonction soit par structure. Dans le premier cas, les unités sont regroupées selon l’activité exercée, c’est-à-dire d’une façon fonctionnelle. Dans le deuxième cas, le réseau connait un changement dans la position des individus et de ses éléments, on parle ainsi de structure-projet.
Dans ce contexte, une répartition des pouvoirs est nécessaire pour fixer la hiérarchie.
Pierre BOULANGER distingue quatre formes de pouvoir au sein du réseau :
Le pouvoir ascendant provient de la délégation depouvoir octroyé par les éléments du réseau au réseau lui-même et/ou à la structureuiq l’anime ;
Le pouvoir descendant issu d’un élément central ortf qui décide des règles et du niveau de délégation ;
Le pouvoir latéral se répartit horizontalement entre les partenaires selon leurs rapports de force au sein du réseau ;
Le pouvoir polycentré tient son origine des centres de décision unis par des liens contractuels ou de coordination
La stabilité du réseau signifie sa pérennité et sabonne forme. Cette stabilité est mesurée par la nature des liens qui caractérise lespartenaires au sein du réseau, sa manière d’agir face aux réactions des partenaires internes, l’intensité des barrières à l’entrée et à la sortie du réseau ainsi que par la durée du partenariat.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PARTIE 1 LE TOURISME ET LES SOCIETES DES RESEAUX
INTRODUCTION
Chapitre 1 L’EMERGENCE DE LA SOCIETE DES RESEAUX
INTRODUCTION
I. DE LA SOCIETE INDUSTRIELLE A LA SOCIETE DES RESEAUX
1. Le début de l’ère industrielle
2. La deuxième révolution industrielle
3. La société post-industrielle et la naissance de la société des réseaux
II. LE CONCEPT DE RESEAU
1. Des généralités sur les réseaux
2. Les approches s’intéressant aux réseaux
3. La vie des réseaux
III. LE MANAGEMENT DES RESEAUX
1. La gestion des acteurs internes
2. La gestion des acteurs externes
3. La gestion des objectifs
CONCLUSION
Chapitre 2 L’ENTREPRISE-RESEAU : UN MODE D’ORGANISATION REUSSI
INTRODUCTION
I. LES FACTEURS EXPLIQUANT LA CONCENTRATION EN RESEAU
1. Les changements imposés par la conjoncture actuelle
2. Les facteurs psychotechniques
3. Les avantages de la concentration en réseau
II. LES CONDITIONS DE REUSSITE DE L’ENTREPRISE-RESEAU
1. La coopération
2. La coalition concurrence-coopération et l’innovation
3. L’échange et le partage des informations
III. LE FONCTIONNEMENT DE L’ENTREPRISE-RESEAU
1. Les composantes de base de l’entreprise-réseau
2. L’organisation de l’entreprise-réseau
3. Le démarrage des activités de l’entreprise-réseau
CONCLUSION
Chapitre 3 L’INDUSTRIE DU TOURISME ET LES RESEAUX INTERENTREPRISES
INTRODUCTION
I. LES ELEMENTS EXPLIQUANT LA COORDINATION DANS L’INDUSTRIE TOURISTIQUE
1. Les éléments relatifs au produit touristique
2. Les éléments relatifs à la conjoncture internationale
3. Les bienfaits de la concentration
II. LES ACTEURS DU TOURISME ET LES MOUVEMENTS DE CONCENTRATION
1. Les voyagistes
2. L’hébergement réceptif
3. Les transporteurs
III. LA THEORIE DES RESEAUX DANS L’INDUSTRIE DE SEJOUR
1. Les approches en termes de réseau
2. Les choix théoriques de la concentration en réseau
3. Le réseau industriel appliqué au tourisme
CONCLUSION
CONCLUSION DE LA PARTIE
PARTIE 2 LA REGION DE MARRAKECH-TENSIFT-AL HAOUZ : L’ETAT DES LIEUX, LES POLITIQUES ET LES ACTEURS
INTRODUCTION
Chapitre 1 ETAT DES LIEUX DE LA REGION MARRAKECH-TENSIFT-AL HAOUZ (MTA)
INTRODUCTION
I. LES CARACTERISTIQUES GENERALES DE LA REGION DE MTA
1. La situation géographique, écologique et climatique
2. La situation économique
3. La situation administrative, démographique et sociale
II. L’INDUSTRIE DU TOURISME DANS LA REGION MTA
1. Le poids du tourisme dans la région MTA
2. L’analyse du tourisme dans la région MTA
3. Les investissements touristiques
III. LA STRATEGIE TOURISTIQUE DE LA REGION MTA
1. Le tourisme régional planifié
2. La diversification de l’offre touristique
3. Le développement de la politique de promotion
CONCLUSION
Chapitre 2 L’AMENAGEMENT TOURISTIQUE DANS LA REGION MTA
INTRODUCTION
I. L’AMENAGEMENT TOURISTIQUE DANS LA REGION MTA ENTRE LA THEORIE ET LA PRATIQUE
1. Les généralités
2. L’aménagement touristique régional vu d’un angle économique
3. Les enjeux de l’aménagement touristique dans la région MTA
II. LES ACTEURS DE L’AMENAGEMENT TOURISTIQUE AU NIVEAU DE LA REGION MTA
1. Les acteurs techniques régionaux
2. Les instances touristiques nationales
3. Les acteurs publics locaux
III. LA GESTION DE L’AMENAGEMENT TOURISTIQUE REGIONAL
1. Les documents régionaux et locaux de l’aménagement territorial
2. Les aspects juridiques de l’aménagement touristique
3. Le tourisme régional et le développement durable
CONCLUSION
Chapitre 3 LES ACTEURS TOURISTIQUES REGIONAUX ET LES RESEAUX INTERENTREPRISES
INTRODUCTION
I. LES ACTEURS TOURISTIQUES INFLUENTS DE LA REGION DE MTA
1. Les acteurs touristiques privés
2. Les acteurs associatifs
3. Les acteurs publics et politiques
II. LES CONFLITS SPATIAUX ET LES STRATEGIES D’ACTEURS TOURISTIQUES REGIONAUX
1. Les limites du rôle du tourisme en matière de développement régional
2. Les conflits entre acteurs
3. Les stratégies adoptées face aux conflits entre acteurs régionaux
III. LES RESEAUX TOURISTIQUES DE LA REGION DE MTA
1. Les différents types de réseaux touristiques classiques régionaux
2. Les réseaux innovateurs dans la région de MTA
3. Les conséquences du réseautage actuel sur la région de MTA
CONCLUSION
CONCLUSION DE LA PARTIE
PARTIE 3 L’ETUDE THEORIQUE, TECHNIQUE ET ECONOMIQUE DU RESEAU TOURISTIQUE DE LA REGION DE MTA
INTRODUCTION DE LA PARTIE
Chapitre 1 LA CONCENTRATION EN RESEAUX TOURISTIQUES VUE D’UN ANGLE THEORIQUE
INTRODUCTION
I. L’EXPLICATION DE LA COOPERATION ENTRE LES ACTEURS PAR LA THEORIE DES JEUX
1. Le modèle théorique de base
2. Le jeu
3. L’application de la théorie des jeux sur le tourisme
II. LA THEORIE DE LA COLLABORATION ET LA CONCENTRATION EN RESEAU
1. Des généralités sur la collaboration
2. Les phases de la collaboration
3. La collaboration en tourisme
III. L’EXPLICATION DE LA COORDINATION ENTRE ACTEURS PAR LE MODELE THEORIQUE DES CONVENTIONS
1. La présentation du modèle conventionnaliste
2. Le modèle conventionnaliste général
3. Le tourisme et la théorie des conventions
CONCLUSION
Chapitre 2 LE MODELE TECHNIQUE DU RESEAU TOURISTIQUE REGIONAL
INTRODUCTION
I. LA REALITE DE LA REGION
1. L’approche théorique
2. L’approche par questionnaire
3. L’approche empirique
II. LE RESEAU FEDERE COMME MODELE DE REFERENCE
POUR LES ENTREPRISES TOURISTIQUES REGIONALES
1. Les caractéristiques du réseau fédéré
2. La mise sur pied du réseau touristique régional
3. La présentation du réseau touristique fédéré
III. LA FORMATION ET LE FONCTIONNEMENT DE
L’ENTREPRISE-RESEAU TOURISTIQUE REGIONAL
1. La formation de l’entreprise-réseau régionale
2. La gouvernance au sein de l’entreprise-réseau
3. La gestion de l’entreprise-réseau touristique
CONCLUSION
Chapitre 3 L’ANALYSE ECONOMIQUE DU RESEAU TOURISTIQUE DE MTA
INTRODUCTION
I. L’APPROCHE MORPHOLOGIQUE DU RESEAU TOURISTIQUE REGIONAL
1. L’infrastructure de base
2. La couche intermédiaire : l’infostructure
3. Les services finals
II. LE RESEAU TOURISTIQUE REGIONAL : UNE STRUCTURE GENERATRICE D’EFFETS
1. Les effets de club
2. Les effets de synergie
3. Les effets de subvention
III. LA REGULATION ECONOMIQUE DU TOURISME
1. Le processus préparatoire
2. Le processus de la déréglementation au Maroc
3. La régulation économique du marché touristique
CONCLUSION
CONCLUSION DE LA PARTIE
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE

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