Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études
Interprétation des résultats
– La valeur de R2 donne la variation de la variable dépendante Y expliquée par les variables explicatives X retenues dans le modèle.
– Le test de Fisher (test F) qui indique la significativité du modèle de régression utilisé. Ce test permet de savoir si le modèle retenu (avec les variables indépendantes qui y sont intégrées) est significatif ou non. S’il est significatif, on retient l’hypothèse une (H1) qu’au moins une des variables explicatives Xi introduites dans le modèle apporte une explication à la variation de la variable dépendante Y. Dans le cas contraire, on ne peut pas rejeter l’hypothèse zéro (H0) qui dit qu’aucune des variables explicatives retenues dans le modèle n’est significative pour expliquer la variation de Y.
– La valeur de P-value donne le niveau de significativité de la variable indépendante. Sont considérées comme significatives, les variables explicatives ayant une P-value inférieure ou égale à 0.05.
– Le signe d’un aj statistiquement significatif donne une idée de l’effet positif ou négatif de la variable Xj sur la variation de la variable dépendante Y.
– La valeur d’un aj statistiquement significatif donne une idée du pouvoir explicatif de la variable explicative Xj sur la variation de la variable endogène Y.
DEMARCHE DE VERIFICATION DE L’HYPOTHESE 2 :
« les pratiques commerciales et informationnelles des transformateurs différent selon leur catégorie ».
Analyses descriptives
Comme pour la première hypothèse, la première partie de cette démarche concerne la répartition de l’échantillon dans chaque zone d’enquête et les statistiques descriptives développant les caractéristiques des individus. Ensuite, ces analyses continuent par la classification des transformateurs en différentes catégories. Celles-ci seront faites par le classement de ces acteurs suivant leur chiffre d’affaires annuel. La classification permet d’avoir trois catégories d’acteurs distincts à savoir les « grands transformateurs » générant un CA supérieur à 50 millions d’Ariary par année ; les « moyens transformateurs » enregistrant un CA annuel entre Ar 20 et 50 millions; et les petits transformateurs qui ont moins de 20 millions d’Ariary de CA annuel.
Analyses comparatives
A la suite de la classification des acteurs obtenue à partir des analyses descriptives menées plus haut, la vérification de cette hypothèse consiste à
– Analyser comparativement les pratiques et stratégies commerciales des acteurs suivant leur catégorie en insistant sur les paramètres qui les différencient. Ces stratégies et pratiques commerciales concernent les relations commerciales des différentes catégories d’acteurs, leurs pratiques de stockage et enfin le fait de contacter ou non les fournisseurs-clients pour s’informer ou informer sur la disponibilité ou non des produits (Paddy ou riz blanc).
– Faire une analyse descriptive-comparative de la pratique informationnelle des transformateurs en précisant les types d’informations auxquels ils ont accès, les sources et les canaux via lesquelles ils les obtiennent.
Etant donné la taille très réduite de l’échantillon des transformateurs (N=31) faisant l’objet de cette étude, les analyses seront limitées aux analyses descriptives. Par ailleurs, mention doit être faite que des analyses factorielles discriminantes (AFD), pour essayer d’avoir des classes d’acteurs ayant des caractéristiques communes, ont été entrepris mais n’ont pas abouti à des résultats probants. Ainsi, l’étude se limite à la description des pratiques commerciales et informationnelle des acteurs suivant leurs taille et de relever les facteurs de différenciation.
DEMARCHES RELATIVES A L’HYPOTHESE 3 :
« les besoins en information des acteurs et leurs attentes vis-à-vis des services des systèmes d’informations de marche sont très hétérogènes ».
La vérification de cette dernière hypothèse adopte l’approche utilisée dans la démarche de vérification de la deuxième hypothèse en ce sens que toutes les analyses qui seront menées se basent sur l’analyse des différences et des similitudes qui existent entre les différentes catégories d’acteurs. Toutefois pour cette partie de l’étude, une classification des commerçants en catégories (comme pour le cas des transformateurs), est nécessaire pour pouvoir faire une analyse comparative entre elles d’abord et pour pouvoir comparer les deux types d’acteurs(suivant les différentes catégories) ensuite. Ainsi, les commerçants sont aussi classés en trois (3) catégories suivant leur CA :
– les « grands commerçants » ayant un CA annuel supérieur à Ar 500 millions ;
– les « moyens commerçants » ayant un CA annuel entre Ar 100 et Ar 500 millions ; et
– les « petits commerçants » ayant un CA annuel inferieur a Ar 100 millions.
Par ailleurs, compte tenu des limites méthodologiques inhérentes à l’étude notamment le nombre limité des observations qui réduit les marges de manœuvres et le choix des méthodes d’analyse applicables, la vérification de cette troisième hypothèse a été aussi basée sur les analyses descriptives. Les deux types d’acteurs (commerçants et transformateurs) seront traités un à un et une étude comparative inter-type sera faite pour apporter plus d’information.
Les premières analyses portent sur l’analyse de la capacité et la prédisposition des acteurs à s’approprier des services des SIM. Il sera question de décrire les moyens de communication et d’information dont ils disposent et leur capacité à les utiliser à des fins commerciales. Ensuite, la démarche continue par l’analyse des besoins en informations des acteurs, la perception qu’ils ont des SIM et leurs attentes vis-à-vis de ces derniers. Les valeurs à observer ont été les différences entre les différentes catégories ; le but étant de faire des analyses comparatives d’abord et des descriptions de leurs comportements ensuite. Enfin, la dernière étape de la démarche concerne l’analyse des modes de diffusion des informations souhaités par les acteurs et la fréquence de diffusion préférée par ces derniers. Il a été alors question d’analyser une a une les variables de différenciation et de similitude selon les deux types d’acteurs et suivant les différentes catégories.
Pour chaque catégorie et chaque type d’acteurs, les analyses consistent à rechercher :
Quel type d’informations et/ou de conseils les acteurs recherchent-ils et dans quel ordre de priorité ? ;
Pourquoi et dans quel but ils ont besoin de ces informations: information générale (juste pour savoir), ou à des fins commerciales ? ;
Quels canaux de diffusion préfèrent-ils utiliser pour recevoir ces informations ? ;
Quels sont les besoins de chaque catégorie d’acteurs en termes d’informations de marché et comment ils priorisent leurs besoins. A partir de cette analyse, les informations pertinentes à diffuser seront connues ?
LIMITES METHODOLOGIQUES DE L’ETUDE ET CHRONOGRAMME DES ACTIVITÉS :
LIMITES DE L’ETUDE
Compte tenu des objectifs fixés par l’étude, sa principale limite réside dans l’approche méthodologique utilisée elle-même. En effet, les données utilisées dans la partie analyse et résultat proviennent d’enquêtes plutôt qualitatives que quantitatives du fait surtout du nombre très limité de l’échantillon. Celles-ci ne permettent pas de faire des analyses statistiques plus poussées et plus approfondies de la dynamique de commercialisation du riz dans la Région Itasy et de la dynamique et pertinence des SIM. De ce fait, les statistiques descriptives sont les outils d’analyse qui prédominent dans la présente étude.
Par ailleurs, un autre problème concerne le manque de ressources bibliographiques concernant les SIM à Madagascar. En effet, c’est un grand handicap pour cette étude car les études sur les SIM à Madagascar sont presque inexistantes.
Une autre limite importante de cette étude concerne le fait que les résultats obtenus ici ne peuvent être généralisés dans la mesure où la taille de l’échantillon n’est pas représentative et que les outils d’analyse utilisés sont très limités et donc les résultats présentés ici ne sont que des résultats descriptifs des pratiques et stratégies des acteurs qui ont fait l’objet de l’étude.
CHRONOLOGIE DES ACTIVITES
La présente étude a été menée suivant des phases successives plus ou moins imbriquées et cela a fait que le travail est exécuté avec une superposition des activités. L’étude s’est déroulée à partir du mois d’octobre 2013 jusqu’en décembre 2014. Avec la rédaction finale du présent ouvrage, la recherche bibliographique et le traitement des données ont pris le plus de temps. Les deux premiers mois de l’étude ont été consacrés à la phase de préparation suivi des pré-enquêtes et tests des matériels d’enquêtes. Les entretiens auprès des personnes ressources et enquêtes au niveau des acteurs directs (commerçants été transformateurs) et indirects (Organisations Paysannes, Institutions et organismes d’Appui) ont été effectués de mi-novembre à mi-janvier 2014. L’apurement et l’analyse proprement dite des données ont commencé à partir du mois de février 2014 jusqu’à la mise en page de la version finale du présent mémoire.
LES BESOINS EN INFORMATION DES ACTEURS ET LE MODE DE DIFFUSION PREFERE
LES BESOINS EN INFORMATIONS DES ACTEURS
Les résultats ci-dessous présentent les détails des analyses descriptives conduisant à la détermination des besoins et attentes des différents types d’acteurs (ANNEXE 8).
Capacité et prédisposition des acteurs à s’approprier des services des SIM
En ce qui concerne la possession de technologies d’information et de communication, presque la totalité des acteurs possède au moins un téléphone opérationnel. Seuls 8 % des commerçants contre 3 % des transformateurs n’en possèdent pas. Toutefois, leur capacité à utiliser les SMS est quelque peu limitée car 29 % des commerçants ne savent pas utiliser les SMS contre 19 % chez les transformateurs. Par ailleurs, les résultats révèlent que les acteurs de l’aval ont d’autres TIC en leur possession : 60 % des commerçants contre 84 % des transformateurs disposent d’au moins une radio et 18 % contre 32 % d’entre eux ont au moins un ordinateur.
A la question « Est-ce qu’il vous sera utile de recevoir des informations de marché via les SIM ? », plus de 88 % (43/49) des commerçants contre 84 % (26/31) des transformateurs ont répondu par l’affirmatif. Ces derniers ont aussi fait savoir que ces informations leurs seront utiles pour le besoin de leur commerce ; ils en ont besoin soit pour décider de vendre au bon moment et/ou au bon endroit ou pour décider de vendre tout de suite ou stocker les produits. Toutefois, certains d’entre eux disent être intéressés par les services des SIM pour le besoin de s’informer de façon général.
En outre, les différents acteurs ont exprimé leur disponibilité à payer une certaine somme d’argent pour avoir accès aux différents services des SIM de façon régulière. Ces montants varient entre Ar 500 à Ar 1 000 pour les petits acteurs contre Ar 500 à Ar 2 000 pour les acteurs de taille moyenne et Ar 1 000 à Ar 2 500 pour les grands acteurs par mois.
Mode de diffusion
Malgré l’état des infrastructures à Madagascar et le fait que la plupart des zones productrices de riz sont assez enclavées, les acteurs penchent pour l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de communication et notamment le téléphone pour recevoir les informations. En effet, plus de 60 % des acteurs, aussi bien les commerçants que les transformateurs, souhaitent recevoir les informations diffusées par les SIM via le téléphone soit par SMS soit par requête vocale. Ces derniers placent la diffusion par radio en deuxième position (36 % des commerçants contre 21 % des transformateurs). Les autres modes de diffusion comme les tableaux d’affichage ou la presse écrite (ou journaux) n’intéressent que peu d’entre eux (1 % des commerçants et 17 % des transformateurs).
Fréquence de diffusion des informations
Ici encore, les résultats des analyses descriptives montrent peu de différences entre les différents acteurs de la filière riz quant à leur préférence concernant la fréquence de diffusion des informations. En effet, la plupart des acteurs (44 % des commerçants contre 41 % des transformateurs) souhaitent recevoir les informations hebdomadairement. Toutefois, compte tenu du fait que les acteurs ont des besoins plus ou moins différents, certains d’entre eux souhaitent avoir les informations à la demande (22 % de commerçants contre 15 % des transformateurs).
DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
Cette dernière partie du document présente les éléments de discussion sur les principaux résultats vus dans la deuxième partie. Elle consiste aussi à apporter certaines propositions pour un meilleur fonctionnement des SIM.
DISCUSSIONS
La partie discussion vise à synthétiser et à mettre en perspective les différents résultats obtenus au cours des différentes phases d’analyses.
LA PERFORMANCE COMMERCIALE DES COMMERÇANTS
Choix de la variable dépendante et des variables explicatives
Afin de mesurer la performance commerciale des commerçants, la variable « chiffre d’affaires annuel » des acteurs a été choisi comme la variable dépendante du modèle économétrique. Le choix reposait essentiellement sur le fait que c’est l’un des critères de mesure de la performance des agents économiques le plus utilisé. Par ailleurs, les caractéristiques intrinsèques de la variable (numérique, continue) remplissaient les conditions d’application d’une régression linéaire multiple qui est l’outil économétrique le plus indiqué pour mesurer le pouvoir explicatif d’une ou de plusieurs variables exogènes sur une variable endogène.
Quant au choix des variables explicatives ou exogènes, ce sont des variables relatives aux activités commerciales des acteurs. L’analyse bivariée qui s’est faite à l’aide de la matrice de corrélation a permis de voir les variables qui avaient de relation avec la variable dépendante. En tout, il y avait cinq (05) variables qui présentaient de corrélation (positive avec la variable dépendante mais ce sont les trois variables (nombre de clients, accès aux informations sur les exigences des clients et la capacité de stockage) qui apportaient de l’explication a la variable dépendante (le chiffre d’affaires annuel de commerçants) avec un r < 0,01.
Signification du modèle de régression
Le modèle de régression linéaire multiple retenu pour l’analyse des déterminants de la performance des commerçants était significatif avec un test F égale à 16,458 associée à une marge d’erreur (p-value) de 0,000. En outre, la valeur de R2 est de 0,53. Cette R2 est acceptable compte tenu du nombre des variables explicatives retenues.
En effet, le R2 est un indicateur sensible à la taille de l’échantillon et au nombre des Khi retenues (LONG, 1996 ; COHEN et PRADEL, 1993).
Les effets des variables explicatives sur la variable dépendante
Le nombre de clients des commerçants
Parmi les variables relatives aux activités de commercialisation du riz des commerçants qui ont fait l’objet de cette étude, le nombre de clients de ces derniers est l’une des trois variables qui apportaient de l’explication à l’évolution du chiffre d’affaires de ces acteurs. Le tableau 2 révèle ces résultats. Ceci fait que pour ces commerçants, traiter avec le plus grand nombre de clients-acheteurs est un atout stratégique.
Toutefois, cette variable explicative est la moins influente des trois en ce sens qu’elle n’apporte qu’une augmentation de Ariary 7 142 694 au volume du chiffre d’affaires des commerçants à chaque client additionnel conquis, toute chose étant égale par ailleurs. Or 26 % des commerçants traitent avec les mêmes clients dans l’année et 69 % autres ont des clients qui sont le plus souvent les mêmes. La marge de manœuvre de ces derniers est alors quelque peu limitée pour augmenter leur chiffre d’affaires mais tant que ces acteurs maintiennent de bonnes relations avec leurs clients habituels et en même temps essaient de conquérir d’autres marchés à la recherche d’autres clients, leur performance financière s’améliorera ou, au pire, sera maintenue. Ces résultats corroborent avec les résultats trouvés par (FAFCHAMPS et MINTEN, 1998) en ce sens que les relations des commerciales des commerçants contribuent à accroitre leur performance.
La capacité de stockage des commerçants
Les résultats ont montré que la plupart des commerçants (71 %) stockaient leur produit avant de le mettre sur le marché dans le but d’attendre la période de soudure où le prix est le plus rémunérateur. Par ailleurs, le fait de stocker ou non le produit est fortement corrélé avec la capacité de stockage (espace) des commerçants, c’est-à-dire que plus les commerçants disposent d’espace de stockage important, plus grandes sont les chances qu’ils stockent leur produit ou vice versa. Cette pratique permet aux commerçants d’augmenter leur chiffre d’affaires.
En effet, en maintenant les autres variables constatés, cette variable « espace de stockage » qui est fortement corrélé avec le fait de stocker ou non, fait augmenter le volume du chiffre d’affaires des commerçants de l’ordre de Ariary 6 284 187 dans l’année (ANNEXE 3). Ainsi, l’augmentation de la capacité des espaces de stockage ou juste le choix de stocker le produit chez eux ou en intégrant les GCV (service offert par les IMF) et attendre la période favorable de vente profiterait acteurs de la commercialisation du riz (BEAURE d’AUGERE, 2007).
L’accès aux informations de marché concernant les exigences des clients
Avec les deux autres variables, la variable « accès aux informations liées aux exigences des clients » a un pouvoir explicatif très significatif sur l’évolution (positive) du chiffre d’affaires des commerçants qui ont fait l’objet de cette étude. En effet, d’après les résultats du modèle de régression (ANNEXE 3), le fait d’avoir accès à ces informations ferait augmenter le volume du chiffre d’affaires de commerçants de l’ordre de Ariary 432 723 694 dans l’année, toute chose étant égale par ailleurs. Par ailleurs, les statistiques descriptives ont montré que seuls 20 % des acteurs avaient accès à ces informations. Ceci veut dire que ces informations tiennent une place plus que stratégique dans la performance commerciale des commerçants comparées aux autres informations de marché comme les informations sur le prix ou la période de vente favorable qui affichaient une relation positive avec la variable dépendante.
En outre, ces résultats montrent que l’accès aux informations de marché est une variable de différenciation des acteurs car seul un nombre très limité d’acteurs y a accès. Ce nombre très limité d’acteurs ayant accès aux différentes informations sur le marché pourrait s’expliquer par le fait que les commerçants ne recherchent pas intensivement ces informations sur d’autres marchés (ARIMOTO et al., 2014).
LES DIFFÉRENCES ENTRE LES CATÉGORIES DE TRANSFORMATEURS
Cette partie de la présente étude a comme objectif de discuter des facteurs liés aux activités commerciales et informationnelles des transformateurs qui pouvaient distinguer les petits transformateurs des grands transformateurs. Elle commence par la discussion portant sur le choix du critère de différenciation de ces derniers, puis de leurs pratiques et stratégies commerciales et enfin de leurs pratiques informationnelles.
Choix du critère de différenciation
Afin de catégoriser les transformateurs, la présente étude a pris le montant du chiffre d’affaires des acteurs comme critère de base. Ce choix a été dicté surtout par le fait que la taille très limitée de l’échantillon ne permettait pas de recourir à des analyses statistiques sophistiquées pour discriminer les différences entre les acteurs. Par ailleurs, le chiffre d’affaires est une variable très pertinente pour catégoriser les acteurs dans la mesure où les plus grands généreront forcément un volume de chiffre d’affaires plus important que les plus petits. Dans ce cas, la catégorisation des transformateurs selon leur chiffre d’affaires a permis de faire l’étude comparative des différentes catégories de ces derniers : les petits commerçants, les commerçants de taille moyenne et les grands commerçants. Toutefois, d’autres modes de catégorisation pouvaient être entrepris comme l’a suggéré (RANDRIANARISOA, 1996)
Les pratiques et stratégies commerciales des transformateurs
Le premier facteur qui a été choisi pour analyser les différences entre les catégories des transformateurs concerne leurs relations commerciales. Les résultats ont montré que les relations commerciales de ces acteurs ne permettaient pas réellement de les discriminer car il n’y avait pas de grande différence entre eux ni en ce qui concerne le nombre de clients qui viennent transformer du riz chez eux ni le nombre de fournisseurs auprès de qui ils s’approvisionnent en paddy. Toutefois, en ce qui concerne la longévité des relations des acteurs avec leurs clients, la grande majorité des grands transformateurs (60 %) traitent avec les mêmes clients. Ceci leur permet d’imposer leur notoriété dans la sous filière car ils ne risquent pas de subir les conséquences des relations aléatoires avec les clients intermittents. Les clients leurs sont fidèles et leurs assurent une activité continue et rémunératrice. Le graphe montrant le mode de fonctionnement des unités de transformation développé par RANDRIANARISOA (1996) permet de comprendre ces relations entre les différents acteurs de la filière.
|
Table des matières
Liste des abréviations et acronymes
Liste des tableaux
INTRODUCTION
I- MATERIELS ET METHODES
I- 1- MATERIELS
I-1-1- CADRAGE ET JUSTIFICATION DU CHOIX DE LA ZONE D’ETUDE
I-1-2- JUSTIFICATION DU CHOIX DU THEME DE RECHERCHE
I- 2- METHODOLOGIE
I-2-1- DEMARCHES DE VERIFICATION COMMUNES AUX HYPOTHESES
I-2-1-1-Phase préparatoire
I-2-1-1-1- La documentation
I-2-1-1-2- L’élaboration des supports d’enquête: questionnaires et guides d’entretien
I-2-1-2- La prospection
I-2-1-3- La collecte des données
I-2-1-4- Traitement et analyse des données
I-2-2- DEMARCHES RELATIVES A L’HYPOTHESE 1 : « l’accès à certaines informations sur le marché figure parmi les déterminants de la performance commerciale des commerçant».
I-2-2-1- Analyses descriptives
I-2-2-2- La régression linéaire multiple
I-2-2-2-1- Présentation du modèle :
I-2-2-2-2- Interprétation des résultats
I-2-3- DEMARCHE DE VERIFICATION DE L’HYPOTHESE 2 : « les pratiques commerciales et informationnelles des transformateurs différent selon leur catégorie »
I-2-3-1- Analyses descriptives
I-2-3-2- Analyses comparatives
I-2-4- DEMARCHES RELATIVES A L’HYPOTHESE 3 : « les besoins en information des acteurs et leurs attentes vis-à-vis des services des systèmes d’informations de marche sont très hétérogènes ».
I-3- LIMITES METHODOLOGIQUES DE L’ETUDE ET CHRONOGRAMME DES ACTIVITÉS :
I-3-1- LIMITES DE L’ETUDE
I-3-2- CHRONOLOGIE DES ACTIVITES
II- RESULTATS ET ANALYSES
II-1- LES FACTEURS DETERMINANTS DE LA PERFORMANCE COMMERCIALE DES COMMERÇANTS
II-1-1- ANALYSE DESCRIPTIVE DES VARIABLES
II-1-1-1-La variable dépendante : le chiffre d’affaires des commerçants
II-1-1-2- Les variables explicatives
II-1-1-2-1- Pratiques commerciales des commerçants : le nombre de clients
II-1-1-2-2- Pratiques commerciales des commerçants : le stockage
II-1-1-2-3- Pratiques informationnelles des commerçants :
II-1-2- ESTIMATION DU MODÈLE
II-1-2-1- La signification du modèle
II-1-2-2- Les effets des variables explicatives considérées
II-2- LES VARIABLES DE DIFFERENCIATION DES CATEGORIES DE TRANSFORMATEURS : PRATIQUES COMMERCIALES ET INFORMATIONNELLES
II-2-1- CATÉGORISATION DES TRANSFORMATEURS SELON LEUR CHIFFRE D’AFFAIRES ANNUEL
II-2-2- ANALYSE COMPARATIVE DES PRATIQUES ET STRATÉGIES COMMERCIALES DES CATÉGORIES D’ACTEURS
II-2-2-1- Relations commerciales des transformateurs
II-2-2-1-1- Nombre de clients des transformateurs
II-2-2-1-2- Nombre de fournisseurs des transformateurs
II-2-2-2- Stratégies commerciales des transformateurs
II-2-3- PRATIQUES INFORMATIONNELLES DES TRANSFORMATEURS
II-2-3-1- Types d’informations auxquels les transformateurs ont accès
II-2-3-2- Les sources d’informations des transformateurs
II-3- LES BESOINS EN INFORMATION DES ACTEURS ET LE MODE DE DIFFUSION PREFERE
II-3-1- LES BESOINS EN INFORMATIONS DES ACTEURS
II-3-1-1- Capacité et prédisposition des acteurs à s’approprier des services des SIM
II-3-1-2- Besoins en informations des acteurs
II-3-2- MODE ET FRÉQUENCE DE DIFFUSION DES INFORMATIONS SELON LES TYPES ET CATÉGORIES D’ACTEURS
II-3-2-1- Mode de diffusion
II-3-2-2- Fréquence de diffusion des informations
III- DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
III-1- DISCUSSIONS
III-1-1- LA PERFORMANCE COMMERCIALE DES COMMERÇANTS
III-1-1-1- Choix de la variable dépendante et des variables explicatives
III-1-1-2- Signification du modèle de régression
III-1-1-3- Les effets des variables explicatives sur la variable dépendante
III-1-1-3-1- Le nombre de clients des commerçants
III-1-1-3-2- La capacité de stockage des commerçants
III-1-1-3-3- L’accès aux informations de marché concernant les exigences des clients
III-1-2- LES DIFFÉRENCES ENTRE LES CATÉGORIES DE TRANSFORMATEURS
III-1-2-1- Choix du critère de différenciation
III-1-2-2- Les pratiques et stratégies commerciales des transformateurs
III-1-2-3- Pratiques informationnelles des transformateurs
III-1-3- BESOINS EN INFORMATIONS ET ATTENTES DES ACTEURS VIS-À-VIS DES SIM
III-2- RECOMMANDATIONS
III-2-1- L’ADMINISTRATION
III-2-2- LES PROMOTEURS DES SIM
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
Télécharger le rapport complet