Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études
Les facteurs de risques du stress chez la sage-femme
Le métier de sage-femme est métier pleinement satisfaisante mais avec des contraintes aussi bien physiques que psychologiques particulièrement en milieu hospitalier où l’on ne peut tous les jours prédire d’un accouchement eutocique.
Cette profession à haute responsabilité prédispose au stress avec des facteurs tels que :
Facteurs liés à l’organisation de travail
Le temps de travail : horaires décalés, travail de nuit, travailler le week-end, les jours de fête, et fériés, les horaires imprévisibles (dus aux remplacements pour causes de maladies ou autres d’une collègue) ;
La surcharge de travail du fait de l’insuffisance d’effectifs : l’OMS préconise 6 sage-femmes pour 1000 naissances vivantes afin d’assurer une couverture complète et une qualité de soins. Au Sénégal, nous sommes à 1 sage-femme pour 4 à 7000 femmes donc 2 sage-femmes pour 1000 naissances vivantes.
La cadence de travail due à l’accouchement pouvant survenir à n’importe quel moment, et parfois sans répit tout au long de la garde;
Une autonomie décisionnelle et une marge de manoeuvre faible car il faut respecter des normes et protocoles stricts et la moindre erreur peut avoir des conséquences graves ;
Un problème de délimitation de son espace propre par rapport à ses champs de compétences ;
Le contact avec le public où les agressions verbales et/ou physiques (coups, morsures, injures, griffures, propos désobligeantes) sont fréquentes à cause de la douleur omniprésente durant l’accouchement ;
Le manque de connaissance des femmes quant aux risques liés à la grossesse peut engendrer un retard au recours au soin.
Facteurs liés à la tache
L’interruption fréquente d’une tache pour effectuer une autre non prévu mais plus urgente ;
Des contraintes posturales : une répétition continuelle des gestes et une posture fixe pour effectuer un accouchement ou une consultation ;
La peur de la parturiente est un frein à la physiologie de l’accouchement, la sage-femme doit alors jouer son rôle de soutien et assurer un climat serein favorable au déroulement de l’accouchement. Cependant, le manque de temps et la charge de travail seront un blocage pour une qualité de service ;
Les relations avec les patientes peuvent aussi être des facteurs de risque à savoir : des patientes faciles, attachantes, d’autres difficiles, autoritaires, agressives, méfiantes… ;
La confrontation avec la souffrance, les complications et la mort ;
La responsabilité de vie humaine nécessitant esprit de lucidité, concentration et parfaite maitrise des actes et des faits à exécuter ;
Le devoir d’allier précision et délicatesse dans le geste quelque soit la difficulté ;
L’insuffisance de formation continue, de places disponibles, de matériels ou matériels obsolètes, pénuries de médicaments essentiels peuvent agir sur la qualité des soins donc être facteurs de stress ;
Des insatisfactions par rapport au travail effectué : qualité de soins, manque de temps pour effectuer une tache, pour écouter une patiente, être disponible…
Facteurs liés aux relations de travail
Le manque de soutien de la part de la hiérarchie (répartition des rôles : administratif, chirurgical, obstétrical) : à chacun son rôle ;
Les relations conflictuelles entre collègues ;
Manque de discipline des collègues avec non respect des horaires de travail ;
Manque de valorisation de la profession par les autorités (les sage-femmes sont considérées comme des assistantes du médecin.
Facteurs liés à l’environnement
Les salles d’accouchement sont parfois vétustes devant recevoir plusieurs parturientes en même temps ;
Les ambiances sonores (cri de la maman, du bébé, discussions des accompagnants bruit des machines, le bruit des voix…) ;
La chaleur (lieu de travail non adapté, lampe chauffante, scope au bloc…)
Les glissades ou chutes dus aux urgences que la sage-femme doit gérer ;
les expositions aux diverses flores microbiennes qui pullulent ;
La proximité avec la mort, les malformations du nouveau-nés, les complications de l’accouchement peuvent susciter un sentiment d’impuissance, d’échec et de culpabilité ;
Facteurs socio-économiques
L’insécurité de l’emploi (prés de 2000 sage-femmes sont au chômage au Sénégal) ;
Les conflits conjugaux ;
L’absence de soutien de la part du conjoint ;
Les retombées de la vie professionnelle sur la vie conjugale ou vice versa ;
Le taux d’alphabétisation encore faible (taux net de scolarisation filles à 32,3%), les tabous, le niveau socio-économique sont autant de facteurs de risques au niveau de l’organisation pouvant engendrer le stress ;
Une double carrière.
Les effets du stress
Le métier de sage-femme est un métier de relation d’aide, en contact permanent avec le public. Cependant, selon la susceptibilité individuelle et la durée d’exposition aux facteurs de risque du stress, des effets peuvent survenir chez la sage-femme ou//et l’entreprise.
Chez la sage-femme
Les effets du stress sont nombreux et peuvent impacter négativement sur la santé de la sage-femme. Parmi ceux-ci nous pouvons observer des effets sur le comportement, les émotions et physiquement tels que :
La fatigue, l’angoisse, l’anxiété ;
La déprime, la culpabilité, l’hostilité, l’irritabilité, l’agressivité, la colère ;
La démotivation, le repli sur soi et l’insatisfaction au travail ;
La baisse du rendement ;
Les troubles du sommeil, de l’appétit ;
Les difficultés de concentration, les troubles de mémoire, les modifications alimentaires ;
Les céphalées ;
Les troubles digestifs à type d’ulcère ;
Les dermites (eczéma) ;
Les troubles musculo-squelettiques ;
Les troubles cardio-vasculaires (hypertension artérielle, infarctus…) ;
Les difficultés respiratoires (asthme) ;
Les comportements additifs : alcool, tabac, substances psychotropes… ;
Le burn-out, violence ;
Les accidents du travail ;
Les suicides
En milieu hospitalier
Les effets du stress au niveau de l’organisation sont à type de :
Absentéisme ;
Rotation du personnel ;
Tensions et conflits, ambiances de travail dégradées ;
Démissions, mouvements de grève, actes de vandalisme ;
Diminution de la productivité et du rendement ;
Pertes financières (cotisation assurances d’accidents, pertes dus aux arrêts de travail, dégâts matériels divers…)
Erreurs médicales pouvant entrainer des poursuites judiciaires ;
Poursuites judiciaires aussi pour maltraitance due à l’agressivité à l’égard des patientes ;
Altération de l’image de marque de la structure de soins.
Sur la Société
Hausse des taux de morbidité, et mortalité maternelle et néonatale ;
Hausse de déficit dans le développement psychomoteur d’enfants ;
Augmentation de la durée moyenne de séjour des parturientes ou des nouveau-nés ;
Coûts moraux et financiers pour la famille ;
Coûts financiers pour la société ;
Non atteinte des objectifs millénaire pour le développement.
LES MESURES PREVENTIVES
La protection de la santé physique et mentale ainsi que la sécurité des travailleurs est une obligation de l’employeur (article L412-1 du code du travail), d’où la nécessité de mesures préventives afin d’améliorer la qualité et l’environnement du travail.
Le respect de la dignité de la personne participe à la lutte contre le harcèlement moral et le harcèlement sexuel définit à travers l’article 1121-1 du code du travail.
La lutte contre les facteurs de risque du stress et contre le stress doit impliquer tous les niveaux hiérarchiques :
Direction hospitalière ;
Service des ressources humaines ;
Représentants du personnel, le personnel ;
Comité d’hygiène de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) ;
Service de santé au travail ;
Salarié.
Prévention primaire
La prévention primaire devrait se faire dans un cadre de concertation afin de mieux comprendre les dynamiques organisationnelles et relationnelles.
A chaque structure sanitaire, sa spécifité. Il faudra donc :
Evaluer l’ampleur du stress chez le personnel en salle d’accouchement et au niveau des salles de consultation ;
Identifier les risques ;
Identifier les répercussions du stress sur le personnel et sur l’entreprise ;
Analyser les risques et les hiérarchiser ;
Planifier la prévention en y intégrant l’organisation et les conditions de travail, les relations sociales et l’environnement de travail ;
Mettre en oeuvre des mesures préventives puis évaluer les impacts de ces mesures.
En salle d’accouchement, les contraintes sont liées à l’activité elle-même, il est donc difficile d’agir en amont. Cependant, vu l’ampleur du problème, la structure hospitalière pourrait prendre des mesures pour :
La formation continue ;
La dotation de matériels et consommables adéquats et en quantité suffisante ;
L’amélioration de l’environnement physique (environnement spacieux, agréable, conception adaptée des tables d’accouchement et autres outils, actions sur le bruit…) ;
La diminution des contraintes liées au volume de travail avec le recrutement ;
Le développement des outils de veille (absentéisme, turn-over, conflits) et d’évaluation de la démarche ;
L’amélioration de l’environnement socio-économique (la précarité, l’insécurité de l’emploi, l’évolution des carrières), de l’environnement de travail ;
La valorisation de la profession de sage-femme.
Population et méthode
Population de l’étude
Il s’agit d’une étude descriptive transversale sur le stress professionnel. Cette étude s’est déroulée sur une période de trois mois, allant du 04 décembre 2015 au 28 février 2016 à Dakar et a été effectuée au niveau des maternités de différents établissements publiques de santé, de centres de santé de référence et de centres de santé niveau 1.
Critères d’inclusion
Sont inclues dans l’étude toutes les sage-femmes exerçant leur métier quelque soit l’ancienneté dans la profession et acceptant volontairement de participer à l’étude.
Critères de non inclusion
Sont exclues les sage-femmes en congé administratif, en congé de maternité, en arrêts maladies ou celles travaillant dans des unités de soins ne leur permettant pas d’exercer leurs professions ainsi que les sage-femmes ne désirant pas participer à l’étude.
Méthode
Des demandes d’autorisation d’enquête ont été déposées dans les différentes structures de santé précitées à partir du 04 décembre 2015. Les questionnaires ont ensuite été distribués à 150 sage-femmes au fur et à mesure de l’obtention des autorisations.
Au préalable, un pré-test a été effectué au niveau du centre de santé des douanes pour vérifier la pertinence et la bonne compréhension des questionnaires.
Chaque questionnaire comprenant trois parties avec 82 questions.
La première partie fait ressortir les facteurs de stress avec les items suivants : caractéristiques sociodémographiques, hygiène de vie, situation professionnelle, vécu au travail, conditions de travail, déroulement du travail. Les questionnaires de Karasek avec la demande psychologique, la latitude décisionnelle et le soutien social en plus de la reconnaissance au travail de Siegrist viennent compléter cette première partie.
La deuxième partie comporte des questions sur les conséquences du stress sur les sage-femmes et des items. Et la troisième partie, quant à elle, est un espace où les sage-femmes peuvent s’exprimer librement sur les améliorations qui pourraient être apportées.
Le masque de saisie, la saisie ainsi que l’analyse, ont été réalisés à l’aide du logiciel EPI-INFO version 3.5.4 ; lequel est un ensemble de programmes destinés au traitement et à l’analyse des données épidémiologiques.
Les graphiques ont été réalisés avec le logiciel tableur EXCEL.
Difficultés rencontrées
Pour la réalisation de cette étude, nous avons rencontré certaines difficultés à savoir :
– La surcharge de travail auxquelles font face les sage-femmes en période hivernale, les empêchant de pouvoir participer à l’étude ;
– Le retard dans l’obtention d’autorisation, dû aux lenteurs administratives et se répercutant sur l’enquête, et empêchant des structures comme le centre de référence de Gaspard Kamara, le centre de santé de Dominique ainsi que l’établissement public de santé de Youssou Mergane d’être inclus;
– Le temps pris par les sage-femmes chargées pour remplir les questionnaires et les rendre à temps;
– Le manque de système de gestion des données ou le manque de formation sur la gestion de ces données ;
– La réticence de certaines sage-femmes, sans raison apparente, à rendre leurs questionnaires ou à répondre à certaines questions.
Statut professionnel:
La moyenne de l’ancienneté professionnelle des sage-femmes enquêtées était de 15,1±10,6 ans, avec des limites de 0,75 à 39 ans. Le mode et la médiane étant respectivement de 7 et 12 ans.
Concernant la moyenne de l’ancienneté dans le poste, elle était de 6,2±6,7 ans, avec des limites de 0,08 à 31 ans. Le mode et la médiane étant de 3 ans.
La moyenne de leur ancienneté dans l’hôpital, quant à elle, était de 9,3±7,9 ans avec des limites de 0,16 à 32 ans. Le mode et la médiane étant respectivement de 3 et 8 ans.
Plus de la moitié des répondantes, en l’occurrence 70% (N=70), étaient en CDI, 22% (N=22) en CDD et 8% (N=8) étaient prises comme stagiaires.
Vécu du travail
Choix et amour du travail
La majorité de ces sage-femmes, à savoir 96% (N=90), avait choisi volontairement et affirmait aimer leur travail. Mais 63% (N=63) soutiennent avoir choisi leur métier par vocation.
La moyenne d’heures de travail était de 10,4±3,9 heures avec des limites allant de 6 à 24 heures. Le mode et la médiane étant respectivement de 12 heures.
Jusqu’à 62% (N=62) des agents effectuaient un travail posté dont le nombre moyen de gardes de nuit par semaine est de 2,7±1,44 gardes, avec des extrêmes étaient 2 et 3 gardes. Le mode et la médiane étant respectivement de 2 gardes par semaine.
Le nombre moyen de jours de récupération après chaque garde nocturne était de 1,6±0,62 jours avec des extrêmes de 1 et 3 jours. Le mode et la médiane étant respectivement de 2 jours.
CARACTERISTIQUES SOCIODEMOGRAPHIQUES
Nos enquêtées sont toutes de sexe féminin. En France, l’enquête Sumer 2003 estime que la prévalence du « Job Strain » était de 20% pour les hommes et de 28% pour les femmes. Au Québec, elle est de 25% pour les femmes et 21% pour les hommes. Les études de Peugny et Sandret ont montré que le stress concerne beaucoup plus les femmes que les hommes dû selon DARES à un manque d’autonomie et de marge de décision.
Cette prédominance féminine dans notre étude s’explique par le fait que la profession de sage-femme est exclusivement réservée aux femmes dans notre pays.
Les stressées ont une moyenne d’âge de 39,5 ans avec une classe modale variant entre 30 et 39 ans. Vingt huit sont mariées d’où une prévalence de 34,6%, la moyenne des enfants est de 2,69 enfants, quatorze (34,1%) vivent avec leur famille, onze (30,6%) avec leurs époux et vingt et un (36,8%) sont propriétaires de leurs maisons. Ces données montrent leur degré de responsabilité dans la société, ce qui peut induire un surplus de stress. La tranche d’âge [30-39] est un âge pour la femme où les enfants ne sont pas encore autonomes et ont encore besoin de leurs mères, viennent ensuite les huit (08) âgées de plus de 50 ans. Le stress peut s’expliquer par le fait que leur ancienneté, leur expérience n’est pas valorisée en les impliquant plus dans la prise de décision ou en créant des postes adaptés. Elles exercent aussi leur profession dans la routine, et la monotonie.
La majorité soit onze (52,4%) parcourent plus de trente kilomètres pour aller de leur domicile à leur lieu de travail et le font entre trente minutes et une heure de temps (46,2% soit dix huit) en prenant le transport en commun pour vingt trois d’entre elles (32,9%) en provenance de la banlieue pour vingt soit 33,9% d’entre elles. Ce mode de vie démontre une pénibilité physique de leur quotidien de travail pouvant être source de stress. Les désagréments les plus souvent cités sont l’entassement des voyageurs, les retards, le sentiment de perte de temps dans les transports et la fatigue. Pour les personnes interrogées, ces difficultés ont des conséquences sur leur vie professionnelle : l’accroissement de la fatigue et du stress qui en résulte constitue un facteur aggravant du mal-être au travail.
Cependant, les caractéristiques sociodémographiques ne sont pas des facteurs de tension pour les sage-femmes stressées de notre étude.
HYGIENE DE VIE
Aucune des enquêtées ne consomme ni alcool, ni drogues sans doute à cause de nos croyances culturelles et religieuses qui ne tolèrent ces habitudes de vie chez une femme.
Beaujouan révèle une prévalence de 22,7% de fumeurs quotidiens au niveau des médecins anesthésistes et 10,9% abuseurs d’autres substances que le tabac, soit l’alcool à 59%, les tranquillisants et les hypnotiques à 41% etc. Une autre étude américaine estime que 10 à12% des médecins développeront une addiction au cours de leur carrière. Une étude à l’hôpital Fann de Dakar montre une faible prévalence à 18,5% de consommation de drogues et d’excitants chez le personnel soignant. Une expertise collective de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), publiée en 2003, rapporte que le stress au travail favorise la Consommation d’alcool. L’INRS estime que depuis 1970, le nombre de consommateurs aurait été multiplié par dix ou vingt en France.
La consommation de médicaments psychotropes était de 3,8 millions dans la population générale et 16% des salariés en 2007 ont recours à des médicaments psychotropes (somnifères, anxiolytiques, antidépresseurs) selon une enquête française.
Dans notre population d’étude, 15% prennent des somnifères, ceci après l’embauche, dont 53,8% qui sont des stressées. Elles consomment de manière occasionnelle ces médicaments devant des difficultés d’endormissement.
La prise de somnifères est un facteur de tension avéré au niveau de notre étude avec un p value à 0,09.
Plusieurs études ont établit un lien entre la tension au travail et la prise de médicaments psychotropes ainsi que la consommation de tels médicaments avec les horaires de travail (Estryn-Behar et coll. ; Niedhammer et coll., 1995). Une étude de Patrice Chartrand en 2003 a aussi établit un lien entre une inadéquation entre les efforts extrinsèques et reconnaissance et la consommation de médicaments psychotropes.
Le travail posté peut induire la prise de médicaments psychotropes à cause des troubles du sommeil et des troubles cognitifs que cela entraine. Cependant, les médicaments psychotropes réduisent l’anxiété, induisent le sommeil, relâchent les muscles etc., mais créent aussi des troubles cognitifs dans leurs effets secondaires.
Seize sage-femmes parmi les stressées, soit 34% des enquêtées, pratiquaient le sport occasionnellement. Le stress a-t-il eu un impact positif en empêchant le burn-out chez ces sage-femmes ?
|
Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : REVUE LITTERAIRE
I. METIER DE SAGE-FEMME
II. RISQUES PSYCHO-SOCIAUX
III. STRESS
III.1. Définition-généralités
III.2. Données statistiques
III.3. Les facteurs de risques du stress
III.4. Les facteurs de risques du stress chez la sage-femme
III.5. Les effets du stress
III.5.1. Chez la sage-femme
III.5.2. En milieu hospitalier
III.6. Sur la Société
IV. LES MESURES PREVENTIVES
IV.1. Prévention primaire
IV.2. Prévention secondaire
IV.3. Prévention tertiaire
DEUXIEME PARTIE : TRAVAIL PERSONNEL
I. OBJECTIFS DE L’ETUDE
I.1. Objectif général
I.2. Objectifs spécifiques
II. METHODOLOGIE
II.1. Cadre d’étude
II.2. Population et méthode
II.2.1. Population de l’étude
II.2.2. Méthode
II.2.3. Difficultés rencontrées
III. RESULTATS GLOBAUX DE TOUTES LES ENQUETEES
III.1. Situation sociodémographique
III.1.1. L’âge
III.1.2. Le niveau d’instruction
III.1.3. La situation matrimoniale
III.1.4. Le nombre d’enfants à charge
III.1.5. Le mode de vie
III.1.6. Le type d’habitation
III.1.7. Le nombre de personnes et de pièces dans la maison
III.1.8. Zone d’habitation
III.1.9. Distance entre le domicile et l’hôpital
III.2. Hygiène de vie
III.3. Situation professionnelle
III.3.1. Structure
III.3.2. Unité de soins
III.3.3. Statut professionnel:
III.4. Vécu du travail
III.4.1. Choix et amour du travail
III.4.2. Travail weekend et pause
III.5. Conditions de travail
III.6. Déroulement du travail
III.7. Evaluation du Job strain et de l’Isostrain selon Karasek
III.7.1. Autonomie décisionnelle
III.7.2. Utilisation des compétences
III.7.3. Latitude décisionnelle
III.7.4. Demande Psychologique
III.7.5. Job strain
III.7.6. Soutien social de la part hiérarchie
III.7.7. Soutien social de la part des collègues
III.7.8. Soutien social
III.7.9. Isostrain
III.7.10. Evaluation de la reconnaissance selon Siegrist
III.8. Etat de santé
III.8.1. Nombre de jours d’arrêts de travail durant les 12 derniers mois pour raison de santé :
III.8.2. Souffrez-vous de maladie ?
III.8.3. Troubles gynéco-obstétricales :
III.9. Appréciation du stress
III.9.1. Pensez-vous que votre travail puisse perturber votre état de santé ?
III.9.2. Vous arrive t-il de ressentir dans le cadre de votre travail
III.9.3. Vous arrive-t-il de ressentir du stress lors du votre travail
III.9.4. Réactions
III.9.5. Qu’est ce qui peut provoquer votre stress ?
III.9.6. Vous arrive t-il de vous sentir fatiguée ou épuisée ?
III.9.7. Avez-vous été victime d’agression du fait de votre travail ?
III.9.8. Avez-vous été une fois violente du fait de votre travail ?
III.9.9. Plan de carrière
IV. RESULTATS ANALYTIQUES
IV.1. Les caractéristiques sociodémographiques selon jobstrain
IV.1.1. Age
IV.1.2. Situation matrimoniale
IV.1.3. Niveau d’instruction
IV.1.4. Le nombre d’enfants à charge
IV.1.5. Mode de vie :
IV.1.6. Habitation
IV.1.7. Zone d’habitation
IV.1.8. Distance entre le domicile et l’hôpital
IV.1.9. Mode de transport
IV.1.10. Distance entre le domicile et l’hôpital
IV.2. Job Strain et Hygiène de vie
IV.3. Job Strain et Situation professionnelle
IV.3.1. Job Strain au niveau les Structures
IV.3.2. Job Strain et Unité de soins :
IV.3.3. Job Strain et Ancienneté professionnelle
IV.3.4. Job Strain et Ancienneté dans le poste
IV.3.5. Job Strain et Ancienneté à l’hôpital
IV.3.6. Type de contrat
IV.4. Job Strain et vécu du travail
IV.3.7. Job Strain et choix de métier
IV.3.8. Job Strain et travail posté
IV.3.9. Job Strain et Nombre d’Heures de travail
IV.3.10. Job Strain et nombre de gardes nocturnes
IV.5. Job Strain et Conditions de travail
IV.6. Job Strain et Déroulement du travail
IV.6.1. Nombre de patientes vues par jour
IV.6.2. Job Strain et relation de travail
IV.7. Job Strain et Etat de santé
IV.8. Job strain et Appréciation du stress
IV.9. Job strain
IV.10. Plan de carrière
IV.11. Propositions d’amélioration
IV.11.1. Des conditions de travail
IV.11.2. De l’organisation de travail
IV.11.3. Des relations à l’intérieur de l’organisation
IV.11.4. De l’environnement socio-économique
DISCUSSIONS
I. CARACTERISTIQUES SOCIODEMOGRAPHIQUES
II. HYGIENE DE VIE
III. FACTEURS DE STRESS
III.1. Les conditions de vie au travail
III.2. Conditions de travail
III.3. L’organisation du travail
IV. LES RELATIONS INTERPERSONNELLES
V. LES CONSEQUENCES DU STRESS
CONCLUSION
RECOMMANDATIONS
BIBLIOGRAPHIES
Télécharger le rapport complet