LES FACTEURS DE RISQUE DE L’EROSION HYDRIQUE

LES FACTEURS DE RISQUE DE L’EROSION HYDRIQUE

Conservation de l’eau et du sol et stratégie D’aménagement

LA NOTION DE CONSERVATION DE L’EAU ET DU SOL

Dans les régions arides, la conservation du sol, parfois même sa constitution est importante ; mais elle n’est pratiquée que dans les sites où l’eau est disponible pour la production, grâce à l’irrigation. L’espace intéressé est donc forcément étriqué. Par ailleurs, la diversité technologique est moins grande, même si le travail fournie est aussi important.
L’entretien nécessaire est sans doute aussi bien élevé, car l’aménagement est vital, du fait de la modicité des autres ressources (LAOUINA, 2007).Dans ces régions à forte charge humaine et veille civilisation agraire. Il s’agit de créer les conditions pour cultiver et profiter au maximum des eaux de pluie, l’autre impératif est de disposer d’eau potable et d’abreuvement de cheptel.Dans les steppes arides la mise de culture elle- même de dépressions et fonts de vallées repose sur la gestion des eaux de ruissellement. récupérés sur les versants et conduites en épandage, plus ou moins contrôlé vers les fonts pour alimenter les cultures ; mais l’érosion sur les versant et dans les dépression peut aboutir à la destruction totale des sols et à la désertification de ces milieux, le recoure aux techniques de conservation dans les piémonts semi arides crée justement à atténuer les formes vives d’érosion nouvellement apparus, d’un autre coter dans les milieux ou les précipitation sont faible et irrégulières, les ouvrages des CES s’avèrent nécessaires pour emmagasiner suffisamment d’eau pluviale dans le sol pour garantir une certaine production végétale.

 LES TECHNIQUES DE CONSERVATION DE L’EAU ET DES SOLS

Les versants méditerranéens ont la réputation d’être très sensibles aux phénomènes d’érosion pour les raisons écologiques (pluies erratiques, relief jeune), historiques (succession des civilisations) et démographiques (forte pression foncières). Les mesures des différents processus depuis la parcelle jusqu’ aux bassins versants on montré que l’érosion en nappe est faible mais que le ruissellement augmente avec le pâturage et l’extension puis l’abondant des cultures, entraina nt le ravinement, la dégradation des berges des oueds lors des fortes crues des inondations. (ROOS E É et al, 2001).Certaines mesures de conservation peuvent réduire l’érosion hydrique et éolienne ; la travail du sol, les facteurs culturales, et la gestion des terres affectent directement le problème globale d’érosion, lorsque les rotations de cultures et le changement de façon culturales ne suffisent plus à maîtriser l’érosion dans un champ, une combinaison d’idées et de mesures plus radicale peuvent être nécessaires, on peut envisager par exemple, la culture en contour, la culture en bandes ou la confection de terrasses (ARNOLD, 1989).

EVOLUTION HISTORIQUE DES TECHNIQUES DE CONSERVATION DES SOLES

Au commencement du monde, la terre et l’eau étaient intimement unis de cette union est née toute vie. C’était il y à 4, 5 milliards d’années, mais leur histoire a llait connaitre deux séries de crises l’une géologique et l’autre beaucoup plus tardive, d’abord démographique. (ROOS E.É, 1994).
Toutes les sociétés rencontrent des problèmes de dégradation du milieu par divers types d’érosion et ont tenté d’y porter remédier par des stratégies traditionnelles adaptées aux pressions foncières en aménagement les eaux de surface pour améliorer la productivité des sols et stabiliser les versants, leur abandon ne signifie pas leur manque d’efficacité antiérosive, mais l’évolut ion des conditions socio-économiques du milieu (ROOS E.É, 1994).L’érosion reste encore mal connue et surtout mal maîtrisée car elle est discontinue dans le temps et dans l’espace. Les processus, les causes et les facteurs déterminant l’érosion étant très variable, il n’ya pas de recette généralisable de lutte antiérosive. Il ne s’agit pas seulement d’un simple problème technique, c’est aussi le signe de dégradation d’une société en mutation, la presse et les politiciens se mobilisent lors des catastrophes, mais négligent le travail de sape des éléments qui pluie après pluie, préparent les drames (VOGT, 1979) in (ROOS E.É, 1994).Depuis 7000ans, l’homme à accumulé des vestiges de se lutte pour maîtriser les différents formes d’érosion et améliorer la gestion de l’eau sur les versants et la fertilité des sols (LOWERMILK ; 1993) in (ROOS E.É, 1994). L’analyse de la répartition spatiale des systèmes de lutte et des causes et leur disparition montre que l’efficacité des méthodes traditionnelles est strictement liée aux conditions économiques des sociétés où elles se sont développées.A l’occasion de gaves crises sociales se sont développées des stratégies modernes d’équipement hydraulique des montagnes, il s’agit essentiellement de reforestation des hautes vallées, d’amélioration foncières, de correction des torrents et ravins et de terrassement des terres cultivées sur fortes pentes. La priorité a été donnée à la réalisation de gros chantiers de terrassement et de reforestation.Des stratégies modernes d’équipement ont été mise en place pour répondre aux trois crises sociales suivantes :
– Restauration des terrains de montagnes (RTM) en 1850 dans les Alpes.
– Conservation de l’eau et des sols (CES) et la crise de 1930 au USA.
– Défenses et restauration des sols (DRS) autour de la méditerranéen durant la période 1940 jusqu’au 1980.
Après l’atelier de Porto Rico (MOLDON H et HUDSON, 1987) in (ROOS E.É, 1994) une nouvelle approche est née :
– La gestion conservatoire de l’eau et de la biomasse et de la fertilité des sols (GCES) tente de mieux tenir compte des contraintes paysannes et cherche à valoriser le travail tout en réduisant le risque de l’érosion et en respectant certaines règles.
En Afrique (ROOS E.É, 1994) à observé des états de crise environnementale pendant la quelle la vie est si dure que la population est obligée de choisir entre l’émigration vers des lieux plus cléments, ou la modification du système de production légué par les ancêtres. Il s’en suit une succession des périodes de crise et des périodes plus stables, où se succèdent des systèmes de production adaptés à chaque situation foncières. A chaque stade correspondent un mode de gestion des ressources en eau ; en bois, en énergie, en nutriments, en bétail, en cultures, on part d’un milieu naturel riche en diverses ressources qu’on exploite et épuise progressivement avant de réintroduire des ressources artificielles.
En Algérie depuis les années 1950, des pressions démographiques et socio-économiques ont contribue à développer une sévère dégradation de la couverture végétale, des sols et du réseau hydraulique des montagnes septentrionales de l’Algérie. Les processus en cause sont multiples défrichement des pentes fortes pour étendre les cultures vivrières, surpâturage et feux dans les forêts méditerranéennes. Faibles restitutions et minéralisation rapide des matières organique du sol.(ROOS E.É, 1994).Le challenge en 1985, période de récession industrielle est le maintenir une population croissante en zone rurale d’intensifier la production agricole et l’élevage en montagne semi aride, tout en protégeant la qualité des eaux de surface.

LES TECHNIQUES TRADITIONNELLES DE CONSERVATION DES SOLS

Dans les zones steppiques l’existence de bons sols sont très limités, ces derniers sont destinés aux cultures et se localisent dans les dépressions, les lits d’Oued, les dayas et les piémonts de montagne du fait que leur situation permet une accumulation d’éléments fins et d’eau. La plut part des sols sont encroûtés en surface et donnent naissance à un ruissellement superficiel inacceptable sous ces climat aride, d’autant plus que ce ruissellement emporte sélectivement les matières organique et les nutriments des horizons superficiels.
En parallèle à ces données, le paysan à développé des techniques traditionnelles de conservation de sol et de l’eau dont le nombre élevé et la grande variété attestant d’une adaptation dynamique aux conditions du milieu (ALKARKOURI, et al, 2000).

Les rampes de pailles

Ce système traditionnel consiste à former des barrières plus au moins horizontales des végétaux morts pour limiter les pertes de sols sur les versants pentues mis en cultures. Pour cela les paysans en foncent dans le sol des piquets de bois derrière les quels ils empilent des branchages ou des résidus de culture. ils forment ainsi les rampes morts qu’ils combinent généralement à des billons sur les quels sont placés les plantes cultivées.

Le paillage

Consiste à étaler des résidus de récolte sur les parcelles sensibles à l’érosion. La paille en absorbant l’énergie cinétique des gouttes de pluie, Contribue à protéger la surface recouverte contre l’agressivité des précipitations en limitant plus spécialement les effets de l’érosion splash.
Le paillage agit de déférentes façons par la matière organique qu’il apporte, il enrichit le sol et améliore ses qualités physiques en augmentant la perméabilité, il protège des effets d’érosion par le vent et empêché de former sur le surface du sol une mince couche compacte s’opposant à la pénétration de l’eau (BOUFAROUA et al ,1998).
Les expériences de recherche ont montrés que l’absorption de l’eau par un sol couvert de graminées est sept fois plus forte que pour un sol nu (DULEY M) in (BOUFAROUA et al ,1998).

Le buttage et le billonnage

Selon (MAZOUR, 2004) le labeur suivi d’un billonnage pouvait augmenter les risques d’érosion par le simple fait qu’il augmente la pente du terrain, mais si en oriente le billon, perpendiculaire à la plus grande pente, ceux-ci peuvent stocker dans le sillon une quantité non négligeable d’eau et de matériaux sableux ou limoneux en suspension .le billonnage en courbe de niveau est deux fois plus efficace que le simple labeur en courbe de niveau, il réduit l’érosion à environ 30 % du témoin travaillé à plat pour des pentes de 1 à 8% mais l’efficacité du billonnage diminue lorsque la pente augmente.

Les cordons en pierres

Les cordons pierreux sont des obstacles filtrants qui ralentissent la vitesse de ruissellement ; ils permettent la sédimentation des particules (sables, mais aussi terre fine, matière organique) à l’amont de la diguette, une augmentation de l’infiltration des eaux ruisselantes (HIER, 1995) in (TRAORE, 2008).
La mise en place des dispositifs filtrants qui ont l’avantage de laisser passer l’eau excédentaire et donc ne risquent pas d’être emportés comme les diguettes en terre (RUELLE et al, 1990). L’efficacité des cordons de pierres en matière de conservation et de rétention de l’eau est reconnue par la plupart des paysans.
Cependant la technique est jugée trop coûteuse face au revenu annuel des paysans des zone aride qui est très bas ne permet nullement d’investir dans les techniques et les cordons qui existent dans la région sont le fruit d’un travail familial ou d’une contraide sociale (TOUIZZA).

Les cultures associées

En particulier l’implantation des haies vives tous les 5à 10 mètres permet de produire une masse de fourrage et de paillage qui peuvent retourner du sol durant la culture. On utilise généralement des arbustes légumineux ayant un enracinement profond et capable de produire entre 4 et 8 tonnes de matière organique sèche/ha/an.
(BALAS UBRAMANIAN et SAKAYANGE, 1992 ; NDAYIZIGIYE, 1992 ; KONIG, 1992) in (MAZOUR,
2004).
Selon le même hauteur, le bocage ou l’association étroite entre les cultures, l’élevage et l’arboriculture ; actuellement face à la mécanisation et l’industrialisation de l’agriculture, la crise économique et la désintégration des sociétés traditionnelle entrainent l’abondons de ces méthodes décrites avec admiration par des géographes et des ethnologues mais méprisées par des experts «modernes» en conservation des sol qui les considèrent comme insuffisantes pour résoudre les problèmes d’aménagement des grands bassins versants.

 Les murettes

La construction d’une murette en pierre sèches suivant les courbes de niveau ; constitue à la fois un obstacle qui diminue la vitesse d’écoulement de l’eau sur la pente et un filtre qui retient les matériaux entrainés dans la zone comprise entre deux ouvrages, elle se colmate peu à peu en amont : dans les zones arides, les murettes de pierre sont construites en priorité pour isoler les champs cultivés du bétail.

Les terrasses

Les terrasse souvent irriguées sont nées en chine il ya 300ans de se sont répandues dans le bassin méditerranéen avec le commerce de la soie et des esclaves il ya environ 1500ans (ROOS E.É et al, 2001).
La technique est simple, les versants sont diverses en Platte forme horizontale plus ou moins écartées les uns des autres, on travaille en déblai à l’amont de l’axe de la future terrasse en remblai à l’aval de cette axe, les terres de remblais sont soutenues à l’aval soit par un mure de pierre sèche, soit par une pente gazonnée par ce procédé on diminuant la pente, on diminue sensiblement l’érosion mais on ne la supprime pas puisque les eaux de ruissellement descendent malgré tout, de haut en bas du versant.

L’apport de matière organique

La matière organique est un agent de liaison entre les particules minérales de sol (CHENU ; 1989) in (LE BISS ONNAIS et al, 1995)
L’apporte de la matière organique enrichit le sol et améliore ses qualités physiques en augmentant la perméabilité. Ce la ce traduit par une diminution de l’encroutement et la battance par une augmentation de la capacité de stockage en eau (diminution du ruissellement).

Les talus

Il s’agit d’une rupture de pente provoquée par les paysans entre deux parcelles pour servie de limite. Elle est taillée au fil du temps dans les formations superficielles, le sol ou dans la roche en place lorsqu’elle est tendre (schisteuse ou marneuse). Les talus crées par creusement intentionné
existent aussi dans ka région, mais ils sont moins fréquents que ceux provoqués par le labeur.
(ALKARKOURI et al, 2000).

 Les stratégies modernes d’aménagement des bassins versants

A l’occasion de graves crises sociales se sont développées des stratégies modernes d’équipement hydraulique des montagnes. Il s’agit essentiellement de reforestation des hautes vallées, d’améliorations foncières, de correction des torrents et ravins et de terrassement des terres cultivées sur fortes pente. La priorité a été donnée à la réalisation de gros chantiers de terrassement et de reforestation.

 La restauration des terrains en montagne (RTM)

A été développé en France vers les années 1850 pour faire face à la crise d’érosion due aux montagnards qui ne pouvaient suivre sans mener leurs troupeaux sur les terres communales déjà sur pâturées.
La dégradation des couvertures végétales et le tassement des sols par le bétail ont entraîné le développement catastrophique des torrents, pour protéger les vallées aménagées et les voies de communication des masses de terre mobilisées par ceux-ci (LILIN, 1986) in (ROOS E.É ; 1994).
Les problèmes des éleveurs pauvres on été résolus par l’émigration vers les villes industrielles et les collines (ROOS E.É, 1998).

 La conservation de l’eau et du sol (CES)

A été crée lors de la terrible crise de 1930 pour conseiller les fermiers volontaires qui demandaient aux agronomes un appui technique et financier pour lutter contre l’érosion à l’USA. En effet l’extension rapide des cultures industrielles peu courantes (Coton, arachide, maïs). Dans les grandes prairies à déclenché une érosion éolienne catastrophique des nuages de poussières obscurcirent de ciel en plein jour.

Défense et restauration des sols (DRS)

S’est développée en Algérie puis autour du bassin méditerranéen vers les années 1940-1960, pour faire face à de grave problèmes de sédimentation dans les retenues artificielles et de dégradation. Des routes et des terres. Il s’agissait avant tout de mettre en défens les terres dégradées par le surpâturage et le défrichement et de restaurer leur potentiel d’infiltration par l’arbre considérée comme le moyen le plus sur d’améliorer le sol. Dénommes moyens mécaniques et une main d’œuvre locale abondante on été mis en cultivées pour reforester les terres dégradées et pour structurer des zones d’agriculture intensives.

La gestion conservatoire de l’eau, de la biomasse et de la fertilité des sols (GCES)

A la fin des années 80, de nombreuses critiques de chercheurs de socio-économistes et d’agronomes se sont élevées pour constater l’échec fréquent des démarches d’aménagement hydraulique menées. Trop rapidement sans tenir compte de l’avis des populations (LOVEJOY et al, 1986) in (MAZOUR, 2004).
Une nouvelle stratégie y est née qui tiret mieux compte des besoins immédiats des paysans et des éleveurs. Elle tente de résoudre leurs problèmes immédiats, valoriser la terre et le travail des ruraux en améliorent le système de culture, en particulier l’infiltration de l’eau, l’enracinement et la nutrition des plantes. Cette approche a été nommée «gestion conservatoire de l’eau, de la biomasse et de la fertilité des sols (ROOS E.É, 1994).
Partant du principe que les aménagements antiérosifs ne peuvent être durables sans la participation paysanne, cette stratégie tient compte de la façon dont les ruraux perçoivent les problèmes de dégradation des sols et propose l’intensification de la productivité des terres des sols et propose l’intensification de la productivité des terres pour faire face à la croissance démographique.
L’objectif d’aménagement de GCES en zone semi-aride en de hors des zones de plaine, la culture en sec devient aléatoire, il faut donc capter l’eau de surface sur les versants nom agricoles pour la stater (nombreuses banquettes, citernes, mares et canaux en terre) ou l’orienter vers des p iémonts et glacis à sols plus épais : là l’eau et les nutriments vers les souches des plantes cultivées (billonnage cloisonné, planches, micro-barrage, cuvette pour les arbres fruitiers).
En zones arides, il faut se protéger contre les épisodes de crues dans les fonds de vallée et disposer d’espaces plans irrigables (terrasses des fonds de vallée en plus de quelques rares sites de sources).
Les aménagements ont ainsi circonscrits à la SAU et même à se partie irriguée car, dans ces milieux il est inconcevable de produire hors des ouvrages de CES. (LAOUINA, 2007).
Dans les steppes arides localement mise en culture récemment nous assistons depuis quelques années seulement, à la mise en place des seuils et des murettes pour retenir le sol et l’eau. En fait, la mise en culture elle- même des dépressions et fonds de vallées repose sur la gestion des eaux de ruissellement récupérées sur les versants et les glaces et conduites en épandage plus ou moins contrôlé vers les dépressions peut aboutir à la destruction totale des sols et la désertification de ces milieux. Le recours aux techniques de conservation dans les piémonts semi-arides vise justement à atténuer les formes vives d’érosion nouvellement apparues. D’un autre coté dans ces milieux où les précipitations sont faibles et irrégulières, les ouvrages de GCES s’avèrent nécessaires pour emmagasiner suffisamment d’eau pluviale dans le sol pour garantir une certaine production végétale (LAOUIN A, 2007).

LES AMENAGEMENTS APPLIQUES ACTUELLEMENT DANS LES BASSINS VERSANT ALGERIENS

La défense et restauration des sols (DRS) est née d’un mariage de raison entre la RTM de (reforestation des hautes vallées, correction torrentielle) et la CES des agronomes (banquettes plantées d’arbres fruitiers). Cette technique fut développée par les forestiers dans les années 1940 – 1980 autour du bassin méditerranéen pour faire face aux graves pénuries d’eau à la dégradation des équipements et des terres.
En Algérie malgré les 800000 hectares de reforestation (ceinture verte) et l’aménagement de banquettes sur 350000 hectares cultivées, la dégradation de la végétation et des sols continue.
Sur les terres agricoles, les labeurs ont détruit 12% des banquettes entre 3et 25% de pente. Sur les souches résistantes 36% des banquettes sont méconnaissables seul 14% des ouvrages réalisés sur formations garantique résistent du cheminement du détail (ROOS E.É et al, 1999).

les gabions

Les gabions sont de pierres et montés les uns sur les autres. Les pierres remplissent les gabions auront des dimensions suffisantes pour ne pas passer entre les mailles et seront bien réparties dans chaque cage ; il ne faut pas placer les petites pierres au centre et les grosses à l’extérieur
Il est donc préférable de remplir les gabions à la main, ce qui minimise le risque d’une déformation importante de la structure à moyen terme.
A moyen ou long terme, les maille des gabions peuvent être brisées par les troncs d’arbres et autres matériaux susceptibles d’être charriés par le courant ; c’est là le principal inconvénient des murs en gabions (Ministère de l’environne ment, 1999)
Les gabions sont destinée à freiner la vitesse d’écoulement des eaux de crues et permettent ainsi de recharge la nappe souterraine irriguer les terrasses avoisinantes par épandage d’une partie des ceux de ruissellement réduire le pouvoir érosif des eaux et les risques d’inondation dans les zones en aval. (BOUFAROUA et al ,1998).

les seuils en pierres sèches

Un seuil est un ouvrage qui s’apparente à un barrage perméable qui ralentit l’eau de ruissellement et arrêter l’érosion latéralement provoquées par les crues et la stabilisation de lits des ravins érodés par les creusements vertical des crues.
La pierre comme matériaux de construction des seuils est parfaitement bien adoptée d’autant plus qu’elle existe localement.
La hauteur de ces ouvrages ne dépasse pas les trois mètres et ne sont jamais établis dans les terrains argileux.
Tableau n°05 : Expérience concernant l’efficacité de divers types de seuil en Algérie

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Table des matières

INTRODUCTION GÉNÉRALE
PREMIÈRE PARTIE : Aspects Bibliographiques et Théoriques
CHAPITRE I : Érosion, définition et facteurs de risques
I-1 : DEFINITION DE L’EROSION
I.2. TYPOLOGIE DE L’EROSION
I-2.1. L’érosion mécanique sèche
I.2.2. L’érosion hydrique
I.2.2.1. L’érosion en nappe (Sheet erosion)
I.2.2.2.1. L’érosion en griffe et en rigoles
I.2.2.2.2- Le ravinement
I.2.2.3 L’érosion éolienne
I.3. LES FACTEURS DE RISQUE DE L’EROSION HYDRIQUE
I.3.1. Le climat
I.3.2 La pente
I.3.3. Le rôle de la végétation
I.3.4. Les facteurs liés à l’homme
I.4. MECANISME DE L’EROSION HYDRIQUE
I.4.1 Erosion splash
I.4.2. Le ruissellement
I.4.3 L’infiltration
I.5. CAUSE ET CONSEQUENCES DE L’EROSION HYDRIQUE
I.5.1 Au niveau du sol
I.5.2 Influence sur la régime des eaux
I.5.3 La dégradation des routes et des talus
I.6. LES FACTEURS CONDITIONNANT L’EROSION HYDRIQUE
I.6.1 L’érodibilité des sols (K)
I.6.1.1. La texture
I.6.1.2. La stabilité structurale
I.6.1.3. La matière organique
I.6.2. Erosivité des pluies
I.6.2.1 L’intensité, la durée et la fréquence des pluies
I.6.2.2. La hauteur des pluies
I.7. INTEGRATION DES FACTEURS DE L’EROSION HYDRIQUE
I.7.1. Equation universelles des pertes de sol
CHAPITRE II : Conservation de l’eau et du sol et stratégie d’aménagement
II.1. LA NOTION DE CONSERVATION DE L’EAU ET DU SOL
II.2. LES TECHNIQUES DE CONSERVATION DE L’EAU ET DES SOLS
II.2.1 Evolution historique des techniques de conservation des soles
II.2.2. les techniques traditionnelles de conservation des soles
II.2.2.1 Les rampes de pailles
II.2.2.2. Le paillage
II.2.2.3. Le buttage et le billonnage
II.2.2.4. Les cordons en pierres
II.2.2.5. Les cultures associées
II.2.2.6 Les murettes
II.2.2.7. Les terrasses
II.2.2.8 L’apport de matière organique
II.2.2.9. Les talus
II.2.3. Les stratégies modernes d’aménagement des bassins versants
II.2.3.1. La restauration des terrains en montagne (RTM)
II. 2.3.2 La conservation de l’eau et du sol (CES)
II.2. 3.3 Défense et restauration des sols (DRS)
II. 2.3.4. La gestion conservatoire de l’eau, de la biomasse et de la fertilité des sols (GCES)
II.2.4- Les aménagements appliqués actuellement dans les bassins versants algériens
II.2.4.1 les gabions
II.2.4.2. les seuils en pierres sèches
II.2.4.3 Aménagement pastoraux
DEUXIÈME PARTIE : Présentation Du Milieu Naturel
CHAPITRE I: Situation géographique de la zone d’étude
I.1. ETUDE DE BASSIN VERSANT D’AIN SEFRA
I.2. CARACTERISATIQUES DU BASSIN VERSANT D’AIN SEFRA
Caractéristiques morpho métriques
A – Superficie
B- Périmètre
C- La forme
C.1. L’indice de compacité de Gravelius (Kc)
C.2. Le rectangle équivalent
CHAPITRE II : Etude du milieu naturel
II.1.Type de sol et le couvert végétal
II.2. Le Relief
II.3. ASPECTS HYDROLOGIQUES
II.4. ASPECT PEDOLOGIQUES
II.5. ASPECTS GEOLOGIQUES
II.6. LA VEGETATION
II.6.1-Steppes à alfa (Stipa tenacissima)
II.6.2. Steppe à armoise blanche : Chih (Artemisia herba alba)
II.6.3. Steppe à spart (Lygeum spartum)
II.6.4. Steppe à halophytes
II.6.5. Steppe à psammophites
CHAPITRE III : Ambiance Climatique
III.1 : LE CLIMAT
III.1.1- les précipitations
III.1.1.1- Régime mensuel des précipitations
III.1.1.2- Irrégularité des pluies
III.1.1.3- Distribution annuelle des pluies
III.1.1.4. Variation saisonnière du régime pluviométrique
III.1.1.5. Distribution mensuelle des pluies
III.1.1.6. Intensités de courtes durées
III.1.1.7.Apports liquides
III.1.1.7.1 Estimation par rapport à un bassin de référence
III.1.1.7.2. Répartition mensuelle de l’écoulement
III.1.1.8. Etude des crues
III.1. 2. Les températures
III.1.3. Autre facteurs climatiques
III.1.3.1 – Les vents
III.1.3.2 -Les gelées
III.1.3.3- Grêles et Neiges
III.1.3. 4 – Evapotranspiration(ETP)
III.1.4- Synthese climatique
III.1.4.1- Le diagramme Ombrothermique de BAGNOULS et GAUSSEN
III.1.4.2. Indice d’aridité de DE Martonne
III.1.4.3- Indice pluviothermique d’Emberger (1955)
Conclusion
CHAPITRE IV : Activité Economique
IV.1– ASPECTS SOCIO –ECONOMIQUE
IV.1.1. Population
IV.1.2. Historique de peuplement
IV.1.3. Evolution de la population
IV.2 -ACTIVITES ECONOMIQUE : L’agriculture et l’agropastoralisme
IV.2.1-AGRICULTURE
IV.2.1.1-Surface Agricole Utile (SAU)
IV.2.1.2. Mise en valeur des terres par l’Accession à la Propriete Fonciere Agricole (A.P.F.A)
IV.2.1.3. Mise à niveau des exploitations agricoles
IV.2.2-L’ELEVAGE
IV.2.3- FORET
TROIXIÈME PARTIE : Méthodologie Et Résultats
CHAPITRE I: Méthodologie de travail
I.1-LA VEGETATION
I.2- LES TRAVAUX ANTI EROSIFS APPLIQUES ACTUELLEMENT DANS LES BASSINS VERSANTS ALGERIENS
 Procédés mécanique
 Procédés biologiques
Fixation des sédiments et revégétalisation
1/-INVENTAIRE DES TECHNIQUES
2/-ANALYSE ET L’EVALUATION
2.1-Diagnostique et prospection des aménagements
2.1.1-Critères biologiques
A/-Critères physiques ou techniques
B/-Critères biologiques
2.1.2-Critères économiques …
2.1.3-Critères sociaux
CHAPITRE II: Résultats, interprétations
II/-INVENTAIRE DES AMENEGEMENTS
II.1-Classement des aménagements par type et par lieu
II.2-Les aménagements réalisés dans le bassin versant étudie
II.2.1.Correction mécanique
II.2.2.Aménagement biologique réalisés aux bassins versants
II.2.3.résultat des enquêtes et prospections
II.2.3.6-La pression animale
II.2.3.7-La pression humaine
II.2.3.8-L’occupation du sol
II.2.3.9-Récapitulation des caractéristiques par type d’aménagement obtenu à partir des prospections de terrain
II.3.Technique de lutte contre les inondations
II.3.1.Techniques de stockage et de gestion de l’eau
II.3.2.Techniques culturales de CES
CHAPITRE III: Discussion
Discussion
III.1. Objectif principal de réalisation des ouvrages
III.2. L’étude préalable sur les aménagements
III.3.La durée des aménagements
III.4. Conception et confection des seuils
III.4.1. Matériaux de construction des seuils
III.4.2. Aspects techniques
III.4.2.1. L’ancrage des aménagements
III.4.2.2. Les déversoirs
III.4.2.3 Dimension technique
III.4.2.4 Fondation des seuils
III.5. L’implantation des seuils
III.6. Entretien et suivi des aménagements
III.7. Le coût et efficacité de l’aménagement
III.8. Impact des aménagements
CONCLUSION GÉNÉRALE
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

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