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Politique budgétaire généreuse et non développement du secteur privé
Entre 2003-2008, le taux de croissance par habitant s’est montré satisfaisant (3,4%)4 et se rapprochant de la performance enregistrée par les pays émergents. Une partie de cette croissance s’explique par le rattrapage des effets négatifs de la crise politique survenue en 2002.
Le regain économique s’est davantage reposé sur une politique budgétaire généreuse que sur un véritable essor du secteur privé. En effet, les dépenses totales de l’Etat ont connu une explosion du budget d’investissement public de 2005 à 2008 soit de 2 145,5 milliards d’Ariary à 3 483,4 milliards d’Ariary 5. Cette politique visait à résorber les déficits en matière d’infrastructure physique et de capital humain dont souffrait et souffre encore le pays. Mais elle a été en grande partie le fruit d’un financement extérieur pour compenser les faibles capacités d’épargne domestique. En effet, ’aidel extérieur a augmenté de moins de 2% du PIB au début des années 2008 à environ 9 % du PIB en 2007-2008, jusqu’à financier près de 2/3 du budget d’investissement ou l’équivalent de 70% des revenues publics.
Le rôle prépondérant joué par la politique budgétaire et par l’apport du financement externe est censé permettre de provoque une croissance auto-entretenue par le secteur privé.
Concentration sectorielle et géographique de la croissance
L’investissement privé (domestique et étranger) avait augmenté de 14% du PIB en 2003 à 18% en 2006 puis à environ 34% en 2008. C ette hausse restait cependant à la fois et concentrée sur un nombre réduit de projets et derégions.
Le manque de diversification sectoriel s’illustre par le constat que cinq secteurs sur plus d’une vingtaine ont compté pour presque 80% de la croissance du PIB malgache entre 2003 et 2006 : la construction des bâtiments et travaux publics (BTP) : l’apport de la construction reposait sur les investissements publics (et leur effet multiplicateur sur les prestataires et les sous-traitants) ainsi que sur le lancement des deux projets minier (Sherritt et QMM/Rio Tinto) qui comptaient pour la moitié de l’investissement privé total et 90 % de l’investissement direct étranger en 2008. La contribution des ces deux projet à l’économie nationale est indéniable pendant leur phase de construction ; les services (hors commerciaux et financiers) ; le transport de marchandises ; le commerce. Quant à l’agriculture, les ménages des exploitants agricoles représentent en tout 67,8 % de l’ensemble des ménages. Ce pourcentage est de 38, 6% en milieu urbain, contre 76,0 % en milieu rurale. Cependant, la proportion des ménages agricoles au sens large (ceux qui ont pratiqué l’agriculture les douze derniers mois qui ont précédé l’interview) atteint80,60 % : 51,8 % en milieu urbain et 88,7 % en milieu rural7.
En plus de sa concentration sur un nombre limité de secteurs, la croissance économique malgache s’est localisée sur quelques régions spécifiques plutôt que sur une vague repartie sur l’ensemble du territoire national. C’est ainsi que les activités de construction et des commerces ont surtout pris place dans l’agglomération d’Antananarivo (de loin la plus fortement peuplée) et dans les régions autour de Tamatave et de Fort Dauphin, où se trouvent les deux projets miniers précités ainsi que le principal port de Madagascar (80 % du commerce international transite par le corridor entre Tamatave et Antananarivo/Antsirabe). Cette concentration géographique de la croissance correspondait au choix stratégique de favoriser la création d’entreprise et d’emplois autour de pôles de croissance en raison de leur forte densité de population, génératrice d’économies d’échelle au niveau de la production et de la distribution, de leur proximité de projets d’envergure qui peuvent servir de locomotive, et de par leur accès aux marchés domestiques et internationaux.
Si l’expérience historique et internationale justifie cette approche, celle-ci conduit, mal maitrisée, à la marginalisation de nombreuses régions où vivent la majorité des ménages en situation de pauvreté extrême.
Ces tensions se sont trouvées exacerbées à Madagascar par la quasi-absence de politique de péréquation financière de l’Etat et par les difficultés migratoires causées par l’isolement de certains régions.
La concentration sectorielle et géographique de la croissance à Madagascar compte parmi les facteurs qui ont contribué non seulement à la faible réduction de la pauvreté dans le pays, mais aussi à l’émergence d’inégalités. Le taux de pauvreté à Madagascar a stagné autour de 68 % entre 2001 et 2005 (dates des deux enquêtes auprès des ménages), même si l’INSTAT a calculé qu’elle aurait chuté à 65,4 % à la fin de 2008 pour ensuite arriver à 76,5 % actuellement.
INFLATION, TRAVAIL ET REVENU
La crise politique qu’a traversée la Grande Ile en2009 a engendré de mauvaises répercussions sur la situation socio-économique. L’interruption des financements extérieurs a provoqué de nombreux changements brusques tant sur le marché intérieur en général que sur les activités rémunératrices des ménages.
Emploi et chômage
Le recule de la croissance économique est illustré par la crise de l’emploi à Madagascar. En 2010, la représentation du Bureau Internationale du travail (BIT) estime à 228 000 le nombre d’emploi perdu après l’éclatemen de la crise politique dans le pays. Avec la perte de l’éligibilité à l’ « African Growth andOpportunity Act » (AGOA), ce chiffre a dépassé les 300 000.
Le chômage technique touche périodiquement les entreprises tous les ans. En 2009, elles sont 514 à le déclarer auprès du ministère du Travail, soit plus du double qu’en 2008. Le secteur Tertiaire est le plus touché avec plus de 75 % des pertes d’emplois tandis que le secteur Primaire, plus informel, est presque épargné.
Dans cette économie ralentie, le secteur des transports a été durement touché. La baisse des déplacements des biens et des personnes est aussi bien une cause qu’un effet de la décroissance. En général, la consommation de carburants a chuté. Le secteur touristique ne se relève pas encore de la crise avec une baisse d’environ 60% des fréquentations.
Le taux de chômage a connu une hausse d’un point par rapport à 2005, il est de l’ordre de 3,8 % de la population active du pays. A première vue, ce taux reste très faible et donc réconfortant vu que le chômage est un phénomène essentiellement urbain : 7 ,6 % dans les villes et moins de 3% dans les campagnes10.
Or, les tensions sur le marché du travail ne se manifestent pas par un chômage ouvert, mais par un sous emploi massif du facteur de travail. En effet, le sous-emploi lié à la durée du travail (moins de 35 heures par semaine contre leur gré) et la situation d’emplois inadéquats (salaire horaire inférieur au minimum dmis),a touchent respectivement plus de 25% et plus de 42 % des actifs occupés.
Revenus des ménages et inflation
Les entreprises non agricoles génèrent un revenu anuel médian estimé à 350 000Ar. Les performances de ces entreprises, en général, se sont détériorées au cours de l’année 2010. Plus de 51 % d’entre elles ont répondu avoir connu une baisse de leur revenu par rapport à l’année dernière ; et seulement 19,9 % l’ont vu augmenter.
En 2010, le niveau de revenus salariaux annuels moyen est estimé à 1 388 000 Ar. En le comparant aux chiffres obtenus en 2005, on enregistre une hausse annuelle moyenne de 6,9 %, en termes nominale, au cours de ces cinq dernières années .
Malgré un fléchissement par rapport à l’évolutionau cours de la période 2001-2005, cette hausse de revenus salariaux va à l’encontre de toute attente compte tenu de la crise socio-économique qui secoue l’ensemble de l’économie et le secteur formel, en particulier, depuis la fin de 2008.
Mais, en entrant plus dans les détails, l’on s’aperçoit que les licenciements massifs dans le secteur formel, notamment dans les entreprises franches, ont surtout affecté les catégories de salariés les moins rémunérés d’oùhaussela « artificielle » de salaire.
En outre, le Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance (SMIC) à Madagascar est de 70.025.40 Ariary (environ 28 Euros) depuis le 1er janvier 2008. Le prix d’un sac de riz c’est juste une référence mais’effectivitél reste précaire.
Quant à l’inflation, l’Indice des Prix à la Consom mation a augmenté de 0,4 % entre juin et juillet 2011. Les trois villes de Toamasina, Toliara et d’Antsiranana enregistrent des baisses respectives de -0,1 %, -0,6 % et-1,1 % alors que les hausses varient entre +0,1 % et +0,7% pour Mahajanga, Fianarantsoa et Antananarivo. Depuis le début de l’année, c’est-à-dire entre Décembre 20I0 et Juillet 2011, l’’indice a augmenté de 3,7 % et, en termes de glissement annuel, c’est à dire de juillet 2010 à J uillet 2011 la hausse est de 9,4 %12.
LES ECHANGES EXTERIEURS
Il s’agit d’illustrer succinctement la situation m onétaire de Madagascar, la structure de la balance commerciale et enfin celle de la balance des paiements.
Balance commerciale déficitaire
Faute d’indépendance du marché extérieur, les importations des biens excèdent de temps en temps les exportations. En outre, ce sont les biens de consommation qui constituent la majeure partie des biens importés. Ce qui signifie l’inadaptation de l’appareil productif du pays à répondre aux besoins de ces citoyens.
Il est envisagé, pour 2010, une augmentation des exportations en valeur de l’ordre de 24,3% car les industries extractives vont exporter plus par rapport à l’année dernière. Mais on table aussi sur une baisse des importations de 2%. Il faut savoir que les exportations malgaches restent tournées vers l’Union Européennesi la part de l’Asie progresse rapidement dans les importations.
Les théories coontemporaines
La théorie néokeynésienne- d’Harrod-Domar (1947) montrre que le taux de croissance (G) est li é au rappport du taux d’épargne (S) au taux d’investisseement en capital(K) tel que G=S/K. La croissancee est liée à l’investissement en capital des enttreprises, lui -même lié à l’épargne des ménages.En conséquence, l’Etat peut agir sur le niveaau de croissance en favorisant l’épargne, soit p ar la politique des revenus soit pour la politique fiscale et budgétaire .
La théorie néocclassique de Solow (1956) explique la nature exogène de la croissance. La croissance est stable et équilibrée lorsqu’il ya une « justee » répartition entre les deux facteurs de productioons, K (capital) et L (travail). La relation entre K et L est définie par une fonction de prroduction homogène de type Cobb-Doouglas telle que Y= f (K ( ), L(1- )). Pour la suite, le progrès technique sera intégré à ce modèle comme une variable exogène, et défini e n tant que facteur résiduel».Dans le modèlee de Solow, il existe une croissance de long terme stable, dont le rythme ne dépend que de l’évolution de la population et de la technologie, et non des comportements économiques des agents19.
Le renouveau de la croissance endogène (depuis 1960)
Pour ces théories plus récente, la croissance résultede l’interaction de 4 facteurs. En investissant dans de nouuveaux équipements (capital physique), l’enntreprise contribue directement à la croissance (hhausse de la productio n). Mais l’investissemment induit à terme une augmentation du capital technique (par le progrès technique) et du capital humain (par la hausse du niveau d’éducationn /formation). Les investissements consentiss par la collectivité (Etat et collectivités locales) agissent su le capital public et sur le capital humain (éducation et santé publique).
Dans ce cadre, coontrairement au modèle de Solow, le taux de croissances est endogène dans la mesure où il dépend aussi du comprtement des agentts économiques Le modèle de croissance endogèène, suppose notamment que le comportemeent économique des agents, tel que le choix de taux d’épargne a une influence sur la croisssance. Plus le taux d’épargne est élevé, plus la croissance peut êtreortef20.
Mesure de la croissance économique
Selon François Perroux, la croissance économique est « l’augmentation soutenue durant une ou plusieurs périodes longues d’un indicateur de dimension : pour une nation, le produit global brut ou net, en termes réels » . La croissance économique correspond donc à l’accroissement de la quantité de biens et services produits dans un pays au cours d’une période donnée.
Depuis le XVIème siècle, différents auteurs et écon mistes ont tenté de chercher des indicateurs de mesure de la croissance économique. Pour les mercantilistes (du XVI au XVIIIème siècle), les richesses d’une nation sont mesurées par l’accroissement de ses réserves en métaux précieux (or, argent…). Quant aux physiocrates (1756-1768), ils voient dans l’agriculture la seule activité productive capable de produire un « produit net »22.
Ce n’est qu’à l’époque des néoclassiques (fin XIXème siècle) qu’on a mis sur pied l’idée de mesurer la production globale d’une économie. L’indicateur le plus approprié pour mesurer la croissance économique est le PIB réel et le PIB par habitant. Mais d’autres organismes internationaux se réfèrent du PNB et lePNB par habitant.
Le produit intérieur brut ou PIB
Le PIB est agrégat macroéconomique qui sert à mesurer la performance économique de la nation. Le PIB au prix du marché (PIB pm), c’est le PIB obtenu par la somme des valeurs ajoutés(VA) à tous les stades de processus de production de la TVA, des droits des douanes et assimilés (DD) : c’est l’approche du PIB par la production. PIB pm = VA + TVA + DD.
Le PIB au coût des facteurs alors, c’est le PIB au prix du marché (PIB pm) déduit des taxes indirectes (T ind) PIB cf = T ind – PIB pm.
La thèse libérable du développement économique
Cette que l’on peut appeler aussi théorie de Modernisation est caractérisée par trois théories : Celle de la théorie des stades deW.W. Rostow, Modèle néoclassique de changement structurel ou Modèle de Lewis et enfin la théorie de Schumpeter sur l’instabilité créatrice.
La théorie des stades de Rostow
Pour sortir du sous-développement, les pays du Tiers-Monde doivent suivre la voie linéaire du développement et imiter le modèlede Rostow.
Cette théorie de W.W. Rostow analyse les phases dudéveloppement qui sont au nombre de cinq stades à franchir successivement. En premier lieu, la société traditionnelle marquée la société à prédominance agricole. C’est neu société rurale où il n’y a que l’économie de subsistance, seule la terre était lasource de richesse ; en second lieu, la phase des conditions préalables au décollage caractériséepar le début de la transformation mais encore faible. C’est l’amélioration de la technique agricole qui entraine le changement de la structure économique et sociale comme le développement industriel, l’instauration progressive du Milieu urbain, l’exode rural des travailleurs pour être employées des petites Industriels, l’intensification progressive du commerce etc. ; en troisième lieu, la phase de décollage marquée par l’existence de la rupture ou des obstacles au développement, l’existence de croissance régulière, l’existence des découvertes techniques et technologiques, diffusion générale des techniques de productions dans tous les domaines, l’initiation politique, l’augmentation considérable du taux d’investissement grâce à l’Industrie motrice qui favorise le développement industriel ; avantdernier, la phase de la maturité économique. Pour les adeptes de la thèse libérale du développement, le sous-développement sera résolu après la troisième phase dénommé le décollage c’stàdire en entrant dans la phase de sa maturité économique. Dans cette phase(en moyenne 60ans après décollage), la production est beaucoup plus diversifiée ; et pour finir, l’ère de la consommation de masse : la consommation se généralise à toutes les couches sociales qui disposent des niveaux de vie élevés.
L’instabilité créatrice (théorie de Schumpeter)
Selon cette théorie, l’arrivée des innovations provoque la rupture de l’Etat stationnaire et donne naissance à une nouvelle orga nisation des activités économiques.
Ainsi, la croissance économique est née de la destruction de l’ancienne organisation par l’innovation. D’où l’appellation d e « Destruction créatrice » ou « Instabilité créatrice ». Donc l’innovation ou l’adoption de nouvelles méthodes de production ou amélioration des techniques de production est un facteur-clé du développement.
Le modèle néoclassique de changement structurel
Selon ce modèle ou le modèle de main d’œuvre limitée ou modèle de Lewis, le développement commence quand il y a transfert de main d’œuvre du secteur agricole vers un secteur industrie. Le processus de changement structurel se fait donc de l’état des pays sous-développé vers l’état des pays développés c’est-dire-à passer de l’économie de subsistance caractérisée par un dualisme qui est la société rurale, agricole, de subsistance très large et la petite société urbaine, industrielle de grande taille, société agricole, rurale mais moderne de petite taille.27
La thèse marxiste du développement économique
Selon la théorie structuraliste, le sous-développement est le résultat d’une dominance exercée par certains pays aux dépens du ester du monde.
Par conséquent, les problèmes de sous-développementne sont pas internes aux Pays en développement mais sont déterminés par desfacteurs externes et par la façon dont les anciennes colonies sont intégrées dans l’économie mondiale.
Cette intégration a mis les pays en développement ansd une situation de « dépendance ». Une situation dans laquelle un certain groupe de pays voit leur économie conditionnée par le développement et l’expansion d’une autre économie dans laquelle la première est soumise.
Dans tous les cas, la situation de dépendance créeun monde où les pays dépendants sont sous-développés, exploités et dominés par les pays du centre.
Le sous-développement est donc la conséquence du éveloppementd des pays de l’Ouest où le pouvoir économique et les décision politiques sont concentrés. Ainsi, le monde est un ensemble au sein duquel les chances même du développement sont inégalement reparties entre les économies centraleset les économies périphériques.
Pour sortir du sous-développement, les théoriciens de la dépendance préconisent des réformes politiques de grande envergure, la nécessité d’intervention directe et déterminée de l’Etat ainsi que la réorganisatio de l’ordre économique mondiale (D’où la notion de nouvel ordre économique mondial, OMD, OMC).
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Table des matières
PREMIERE PARTIE: Présentation de l’économie Malgache
PREMIER CHAPITRE: La réalité de l’économie malgache
Section 1 : Faible taux de croissance économique
1-1 Politique budgétaire généreuse et non développement du secteur privé
1-2 Concentration sectorielle et géographique de la croissance
Section 2 : Inflation, Travail et Revenu
2-1 Emploi et chômage
2-2 Revenus des ménages et inflation
Section 3 : Les échanges extérieurs
3-1 Balance commerciale déficitaire
3-2La balance des paiements déficitaires
3-3 Dépréciation de la monnaie
SECOND CHAPITRE: Cadre théorique et Méthodologie
Section 1 : La croissance économique
1-1 Les théories de la croissance
1-2 Mesure de la croissance économique
1-3 Facteurs de la croissance économique :
1-4 Moteur de la croissance économique
Section 2 : Le développement
2-1 Les théories de développement
2-2 Les stratégies de développement
Section 3 : Méthodologie du plan de travail
3-1 La recherche bibliographique
3-2 Diagnostics et étude des données statistiques
DEUXIEME PARTIE: Analyses et propositions pour la réalisation de développement de Madagascar
PREMIER CHAPITRE: Les facteurs de blocages de développement à Madagascar
Section 1 : Au niveau institutionnel
Section 2 : Au niveau social et territorial
Section 3 : Au niveau de l’économie
SECOND CHAPITRE : Propositions d’un plan de relance économique du développement de Madagascar
section1 : exploiter les points forts du pays
Section 2 : travailler les points faibles
SECTION 3 : PLANS DE MISES EN OEUVRE
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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