Les facteurs conditionnels de l’érosion

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Des facteurs physiques sensibles

Des caractéristiques géologiques et pédologiques hétérogènes

La région de Marovoay se trouve dans le bassin sédimentaire de Mahajanga qui s’étale dans le temps du Carbonifère supérieur au Quaternaire (BESAIRIE H., 1996, PETIT M., 1990 et 1998) (cf. Carte 3).
Caractérisé par un système de cuesta incliné vers l’Ouest et avec des altitudes modestes (seuls 3% de la surface du bassin dépassent les 500 m), le bassin sédimentaire est constitué d’affleurements durs et tendres favorables à l’érosion différentielle.
Deux séries de transgression, régression et sédimentation alluviale du Quaternaire sont à l’origine de la formation de la plaine alluviale qui est constituée de marnes et d’argiles marines du Sénonien supérieur et par des sables coquillés du Sénonien inférieur.
Le Nord et le Nord-Ouest de la plaine sont caractérisés par la présence, des vases de mangroves et par des alluvions, qui démontre une certaine continuité de la plaine alluviale.
Au Sud, la forêt d’Ankarafantsika repose sur des grès grossiers du Crétacé moyen continental, formation géologique de la grande cuesta cénomanienne. D’une faible cohésion, le démantèlement de ces grès par les agents de l’érosion conduit à la formation d’une carapace sableuse en périphérie de la plaine. Cette formation de carapace sableuse, indicateur de la dynamique érosive, se retrouve dans l’ensemble du bassin sédimentaire de Mahajanga. Une partie de la formation gréseuse à l’Ouest est recouverte par des coulées basaltiques. Ces épanchements volcaniques se sont intercalés dans les séries sédimentaires dès le Turonien formant une cuesta grésobasaltique mal consolidée.
A l’Ouest, ces coulées basaltiques sont limitées par des argilites à reptiles et des grès entrecroisés qui passent à un faciès feldspathique ou argileux du Campanien, Turonien continental. Cette zone est également caractérisée par des mouvements tectoniques se traduisant par la présence de micro-failles.
Enfin, des grès entrecroisés appartenant à la sériesédimentaire d’Amboromalandy, posés sur les grès du Cénomanien se retrouvent à l’Est et ou le Nord-Est de la plaine.

Un climat agressif

La répartition des précipitations moyennes annuelles de 1496 mm enregistrées pour une période de référence de 30 ans (1931-1960) indiqueun fort potentiel d’érosivité des pluies, concentré sur peu de mois (cf. Figure 5) etengendre une vulnérabilité des sols liée à leur saturation durable, au caractère répétédes précipitations ainsi qu’à des volumes précipités souvent élevés sur des duréesmitéesli. Cette saturation est apte à générer des ruissellements élevés qui combinés avecl’impact pluvial constituent le moteur de l’érosion.

Un réseau hydrographique puissant

Avec 200 millions de t/an, le bassin versant de la Betsiboka a le plus fort tonnage de perte en terre de Madagascar (POMEL S., SALOMON J. N., 1998). Cette situation s’explique par l’accroissement considérable depuisplus d’un siècle de la déforestation et conduit à l’envasement du port de Mahajanga ainsi q u’au colmatage de la baie.
Chaque année, la plaine est inondée. Cette inondation qui peut atteindre 1,50 m à 2 m est appréciée par les paysans pour son action fertil sante mais l’agressivité des crues est telle que l’érosion des berges est très intense etoccasionne chaque année d’importants dégâts : des brèches dans les canaux, la destruction des diguettes et partant de graves problèmes d’ensablement dans les rizières et les infrastructures d’irrigation.
Par ailleurs, les bassins versants des sept affluents principaux de la basse Betsiboka, à savoir l’Andranolava (Besaonjo), l’Andoharano, la B ekara, la Karambo, la Marovoay, l’Ambatomainty (Amboavoha) et la Milahazomaty convergent vers le périmètre rizicole. Ils connaissent tous de graves problèmes d’érosion qui nourrit les cours d’eau d’une charge considérable d’éléments sableux provoquant l’ensablement de la plaine.

Une faible couverture végétale

La végétation joue un rôle prépondérant dans la protection des sols. Aussi, son évolution constitue un bon indicateur pour détermin les risques de dégradation du sol.
La régression de la forêt (68,70% du bassin versanten 1986 contre 63,90% en 1996) et des raphières qui jouent un rôle primordial dans la lutte contre l’érosion induit une augmentation des phénomènes d’érosion.
En revanche, la savane a augmenté en terme de superficie: de 25% du bassin versant en 1986, elle est passée à 28,90% en 1996. Or, elle protège mal le sol du fait de l’espacement des touffes. En effet, si le taux de recouvrement atteint 100% à l’optimum du développement végétatif, il est beaucoup plus iblefa à la base, l’emprise au sol ne dépassant guère 20% (RIOU, 1995).
Enfin, la proportion des terres mises en culture a quasiment doublé: de 4% en 1986, elle atteint 7,20% en 1996. Il faut cependant signaler que le caractère diffus des parcelles de culture dans l’espace multiplie les discontinuités de transfert et les possibilités de freinage des écoulements.

Des facteurs anthropiques favorables

Par ses diverses pratiques, que ce soit au niveau du Plateau d’Ankarafantsika ou dans la plaine de Marovoay, l’homme reste au centre de la dégradation du milieu. En effet, défrichement pour une mise en culture, prélèvementde bois (bois d’énergie: charbon, bois d’oeuvre et bois rond pour la construction), feux de savanes (étendus aux forêts) à des fins pastorales essentiellement, techniques culturales, contribuent dans une large mesure à la détérioration de l’environnement même’ils ne sont pas du même ordre de gravité, en particulier dans leur relation avec les phénomènes érosifs. (cf. Planche photographique 3)

La déforestation

La recherche de nouvelles terres cultivables et de zones d’habitat ainsi que l’augmentation de la demande en nourriture, en bois divers (bois d’énergie, bois d’œuvre, bois de construction)…conduisent à un ac croissement exponentiel de la déforestation. Bien souvent, cela s’effectue de manière illégale malgré les lois en vigueur en la matière2.

Les feux

Ils touchent aussi bien les domaines forestiers que ceux des savanes et sont d’origine multiple : de pâturage, de défrichement, de nettoiement, de carbonisation pour la récolte de massiba ou de miel et de protestation (BLOESCH, 1997). Les effets néfastes du feu ne sont plus à démontrer et ont fait l’objet d’études approfondies que ce soit dans la région ou dans d’autres parties de Madagascar (POMEL S. et SALOMON J.N., 1998). Les feux tardifs c’est à dire en fin de saison sèch e sont notamment nuisibles car à cette période, la couverture végétale est faible rendantle sol particulièrement sensible à l’érosion.

Le bétail

En circulant dans les bassins versants, le bétail déclenche des processus d’érosion par piétinement. En outre, les feux de pâturage en fin de saison sèche augmentent la sensibilité des terres à l’érosion en début de la aison des pluies.

Les pistes

L’inexistence d’acteur local responsable de l’entre tien, de la réhabilitation et de l’application des règlements fait que de nombreuses pistes sont crées les unes à côté des autres sans prévoir les impacts à long terme. En effet, celles inutilisables constituent de véritables canaux d’écoulement durant la saison despluies et favorisent l’érosion.

Les carrières

Un certain nombre de carrières de prélèvement de terre existent autour de la ville de Marovoay pour le remblai ou la production de briques. Dans ce cadre, la mise à nu de versants entiers représente un risque d’ensablement important pour les rizières en aval pendant la saison des pluies. En effet, la réglementation en vigueur – sur l’ouverture des carrières – obligeant l’entrepreneur à réhabiliter les sites d’emprunt n’est pas souvent respectée.
2 Durant le deuxième trimestre de l’année 1996, le Service des Eaux et Forêts de Marovoay a dressé 35 procès-verbaux, saisi 150 bois de palissandre et compté 41,5 ha de superficie illégalement défrichée.

Les facteurs déterminant la sensibilité de l’exploitation à l’érosion

Les facteurs déterminant la sensibilité de l’exploitation à l’érosion/ensablement dont l’analyse s’est basée sur l’enquête approfondie sont de deux sortes: ceux du ménage et ceux des parcelles..

Les caractéristiques socio-démographiques etéconomiques des ménages

Au niveau du ménage, trois types de facteurs ont ét étudiés
– les facteurs démographiques: taille du ménage, âgeet sexe du chef de ménage
– les facteurs sociaux: situation de résidence, ethnie, niveau de scolarisation du chef de ménage
– les facteurs économiques. ressources en terres, ressources en main d’oeuvre et revenus extra-agricoles du ménage

Les caractéristiques démographiques

– Structure de la famille
Parmi les différents critères étudiés au niveau duménage (taille et composition, âge et sexe du chef de ménage), ceux qui présentent une différence entre les trois groupes sont la taille moyenne du ménage, l’âge moyen du chef de ménage et le sexe du chef de ménage (cf. Tableau 5).
– la taille moyenne du ménage
Les ménages « avec problème de dégradation » sont detaille légèrement supérieure à ceux « sans problème de dégradation »: 6,05 pour les »ménages avec érosion » et 4,67 pour les « ménages avec ensablement » contre 4,47 pour les « sans problème ». La taille la plus élevée se rencontre au niveau du « ménage avecérosion ». Cette situation s’explique par le fait que plus la taille du ménage augmente et par conséquent ses charges, plus ce dernier a tendance à travailler les tanety qui sont plus sensibles à l’érosion.
– l’âge moyen du chef de ménage
Les résultats ont montré que les chefs de « ménageans problème » sont plus âgés que ceux « avec problème ». En effet pour les premiers, leur âge moyen est de 42 ans tandis que pour les seconds, les chefs de « ménage avec érosion » sont âgés en moyenne de 40 ans et ceux « avec ensablement » de 37 ans. On peut d’une part supposer que l’expérience s’acquiert avec l’âge (ANIM, 1999) et que par conséquent les plus âgés, donc les plus
expérimentés, s’adaptent mieux. D’autre part, lesadetsc ont plus de problèmes que les aînés étant donné qu’ils ont moins de rizières (dufait du morcellement à chaque génération) et sont obligés de travailler les tanety et qu’au niveau même des rizières, ils ne bénéficient pas des meilleures terres.
– le sexe du chef de ménage
D’emblée, il apparaît que les ménages dont les chefs sont des femmes ont des problèmes de dégradation: parmi les ménages avec ensablement,16,67% sont dirigés par des femmes. Deux hypothèses complémentaires peuvent être avancées pour expliquer cette réalité: (i) les femmes font partie des groupes défavorisés au sein de la société et à ce titre ne bénéficient pas des meilleures terres; (ii) à cela s’ajoute leur faible niveau de scolarisation qui contribue en partie à leur manque de capacité à mieux gérer leurs terres

Les pertes dues à l’érosion/ensablement

Appauvrissement du sol

Les dégâts sur site de l’érosion se manifestent essentiellement par une diminution des qualités physique et chimique du sol (RAZAFINDRANDIMBY, 1996 et RAVALISON, 2002).
Concernant la diminution de la qualité physique dusol:
– l’entraînement physique du profil cultural pouvant aller jusqu’à la semelle de labour (l’horizon sous-jacent dur et infertile rendu par conséquent en surface devient inapte à toute végétation ou nécessite un labour plus profond);
– la perte de matière organique diminuant la capacitéde rétention d’eau du sol (la matière organique du sol peut emmagasiner beaucoup plus d’eau que les fractions inorganiques);
– la perte en microorganismes entraînant la réduction de la décomposition et de la minéralisation de la matière organique sont les principaux dégâts.
Quant à la diminution de la qualité chimique:
– la perte en éléments chimiques qui peuvent se déplacer longitudinalement avec les mottes de terre par le ruissellement ou verticalement par le phénomène de lessivage
– – l’augmentation de l’acidité
– ainsi que l’augmentation du risque de toxicité en aluminium sont les inconvénients majeurs.
Hors site, les particules transportées par le ruissellement se déposent dans les canaux d’irrigation le long des bas de pente en endommagent ces derniers par l’envasement. Durant les grandes pluies occasionnant les crues dans la région, ces canaux deviennent des rivières de sable qui inondent les rizières. D’ailleurs, pour certains auteurs et par rapport au risque d’érosion, les bas-fonds sont également qualifiés de sols à classe d’érosion faible où les risques d’érosion sont pratiquement nuls alors que le risque d’ensablement par les pertes en terre en amont est grand. (RAMINOSOA, 1996)
Les analyses du premier horizon des trois types de sol (témoin, érodé, ensablé) confirment cette diminution de la qualité physiqueet chimique du sol et ont fait ressortir que les deux derniers sont plus pauvres en élémentsminéraux que le premier. (cf. tableau 22)
La plus grande variation concerne l’azote où la perte la plus élevée est enregistrée au niveau du sol ensablé avec un écart de 0.26 pointspar rapport au témoin contre 0.06 points pour le sol érodé. Pour le phosphore (P2O5), un écart de 0.03 points existe entre le sol témoin et les sols érodé et ensablé.
Quant au potassium (K2O), le sol ensablé est légèrement plus déficient que le sol témoin ou érodé.

Arachide

L’arachide est cultivée sur les baiboho qui de par leur situation risquent un phénomène d’ensablement. Mais dans la mesure où cette plante rustique s’adapte aux sols sableux, l’ensablement n’a donc pas été signalé comme étantun facteur de diminution du rendement. D’ailleurs- bien souvent- quand les parcelles sont ensablées, les paysans y cultivent de l’arachide.

Réduction des revenus du ménage

En ne retenant que les pertes significatives et en rapportant à la superficie totale affectée par l’érosion/ensablement pour chaque type de culture, les pertes sont estimées à 23.452.400 fmg pour le fokontany de Bevovoka et à 9 6.191.400 fmg pour celui d’Anorombato.
Réparties sur le nombre de ménages rencontrant des problèmes d’érosion ou d’ensablement dans chaque fokontany, les pertes annuelles s’élèvent à 330.315 fmg/ménage à Bevovoka et à 1.145.135 fmg à Anoromba to soit en moyenne 737.725 fmg.
Ces pertes sont relativement faibles si l’on considère que l’ensablement seul des rizières entraîne pour un ménage dans la région de l’Alaotraune perte moyenne de 618.800 fmg. (SOLONITOMPOARINONY, 2001). Néanmoins, elles sont très élevées comparées au seuil de pauvreté qui était de 736.000 fmg en 1999.
Néanmoins, des réserves sont émises quant à la validité de ces estimations dans la mesure où:
– des pertes sur des superficies assez importantes n’ont pas été prises en compte suite à l’absence de perte sur la productivité selon les calculs statistiques.
– les pertes dues au problème d’irrigation lié luimême- à l’ensablement des canaux n’ont pu être estimées alors qu’elles concernent 24,05 haàBevovoka et 96 ha à Anorombato.

Les réactions/stratégies du ménage face à l’érosion

Les enquêtes ont révélé que dans l’ensemble les ménages n’entreprennent aucune action pour lutter contre la dégradation du sol puisque 88% des parcelles ne font l’objet d’aucune défense ou restauration de sols.
Sur les parcelles faisant l’objet d’action de DRS, les moyens de lutte sont des plus divers allant des moyens préventifs (canal et plantation anti-érosifs) aux moyens curatifs (enlèvement de sable, disposition d’obstacles en amont ou en aval de la parcelle…) et dont l’efficacité n’est pas du même ordre par rapport à la dégradation du sol (cf. Planche photographique 4).
Le tableau 31 souligne deux faits :
¨ Les techniques les plus utilisées sont la mise en place de plantes anti-érosives (9 parcelles /30 soit 30%) telles le vetiver, le tephrosia…. et les autres moyens confondus (30% également) comme les diguettes…. La présence du PLAE qui privilégie les mesures CES/DRS aux mesures mécaniques explique le recours assez fréquent des ménages au premier système. L’enlèvement de sable est rarement effectué (3% soit 1 parcelle/243) compte tenu de la difficulté liée à l’opération (le sable n’est pas concentré en un point mais se répand sur la parcelle).
¨ La culture la plus protégée est le riz asara: sur esl trente parcelles protégées, plus de la moitié (19) concernent cette spéculation. On remarque également que tous les moyens de lutte se rencontrent au niveau des parcelles de riz asara. Ceci démontre l’importance de la riziculture et reflète les difficultés qu’éprouvent les ménages dans la prévention de l’ensablement. En effet, une seule parcelle de riz atriatry est protégée et aucune parcelle de riz jeby ne l’est alors que l’ensablement constitue leur principal problème en matière de dégradation ed sol.
En comparant les deux sites, il apparaît que les ménages de Bevovoka sont plus enclins que ceux d’Anorombato à adopter des techniques de l utte anti-érosive : 15% des parcelles font l’objet de DRS dans le premier site contre 9% dans le second (cf. Tableau 32). Cette différence est due en partie à la présence du PLAE. En effet, ce dernier est présent à Bevovoka depuis 1998 alors qu’il n’est intervenu à Anorombato que depuis l’année 2001.

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Table des matières

INTRODUCTION
I. PROBLEMATIQUE, OBJECTIFS ET METHODOLOGIE
1.1. Problématique
1.2. Hypothèse, objectifs et résultats attendus
1.2.1. Hypothèses
1.2.2. Objectifs
1.2.3. Résultats attendus
1.3. Méthodologie
1.3.1. Cadre conceptuel
1.3.1.1. L’approche systémique
1.3.1.2. L’approche par changement de productivité
1.3.2. Cadre opératoire
1.3.2.1. Choix des sites d’étude
1.3.2.2. Enquêtes
1.3.2.3. Analyse de sol
II. ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
2.1. La situation de l’érosion/ensablement
2.1.1. La situation de l’érosion/ensablement dans l’espace
2.1.2. La situation de l’érosion/ensablement dans le temps
2.2. Les facteurs conditionnels de l’érosion
2.2.1. Des facteurs physiques sensibles
2.2.1.1. Des caractéristiques géologiques et pédologiques hétérogènes
2.2.1.3. Un réseau hydrographique puissant
2.2.1.4. Une faible couverture végétale
2.2.2. Des facteurs anthropiques favorables
2.2.2.1. La déforestation
2.2.2.2. Les feux
2.2.2.3. Le bétail
2.2.2.4. Les pistes
2.2.2.5. Les carrières
2.3. Les facteurs déterminant la sensibilité de l’exploitation à l’érosion
2.3.1. Les caractéristiques socio-démographiques et économiques des ménages
2.3.1.1. Les caractéristiques démographiques
2.3.1.2. Les caractéristiques sociales
2.3.1.3. Les caractéristiques économiques
2.3.2. Les caractéristiques des parcelles
2.3.2.1. Les caractéristiques physiques de la parcelle
2.3.2.2. Les relations « ménage – parcelle »
2.4. Les pertes dues à l’érosion/ensablement
2.4.1. Appauvrissement du sol
2.4.2 Diminution de la productivité des cultures
2.4.2.1. Riz
2.4.2.2. Maïs
2.4.2.3. Manioc
2.4.2.4. Arachide
2.4.3. Réduction des revenus du ménage
2.4.4. Détérioration des ressources en eau
2.5. Les réactions/stratégies du ménage face à l’érosion
III. ATOUTS ET LIMITES DE L’ETUDE
3.1. Atout de l’étude: une méthodologie reproductible
3.2. Limites de l’étude
CONCLUSION
LISTE BIBLIOGRAPHIQUE
ANNEXES

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