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Les interprétations «conjoncturelles » ou «pragmatiques » (keynésienne)
Si le chômage structurel est un chômage à long term e (sur plusieurs années), tandis que le chômage conjoncturel est quant à lui un chôm age de courte durée c’est une dégradation passagère du marché du travail (lié à l’évocation ed la conjoncture ). ce chômage se développe lorsque la croissance se ralentit ou lorsque la production diminue comme dans le cas de la récession.
Tout d’abord, il faut prendre en compte les délais provoqués par les changements de poste, la recherche d’un premier emploi. Il est rare de passer immédiatement d’une situation à une autre ou de découvrir son premier travail dès al fin d’une formation. L’addition de ces délais explique l’existence d’un «stock » incompressible de personnes au chômage. C’est ce qu’on appelle le taux de chômage «naturel » d’une é conomie. C’est ainsi, que le plein emploi n’a pas pour corollaire un taux de chômage nul. Sui vant les économies, on considère qu’un taux de chômage inférieur ou égal à 5% correspond au plein emploi. On qualifie parfois ce chômage de frictionnel.
Par ailleurs, le progrès technique peut être la cause – provisoire (même s’il dure plusieurs années) d’un-chômage plus élevé que le taux de chômage naturel, sans que les structures mêmes de l’économie soientsujettes à caution. Les économistes considèrent, dans leur majorité, qu’au bout du compte, le progrès techniquecrée davantage d’emplois qu’il n’en supprime. On peut ci ter, ainsi, le développement de l’information qui, dans un premier temps, a supprimé des postes avant que l’activité informatique ne crée elle-même des emplois, directement (construction, réparation, entretien, utilisation, programmation…) ou indirectement.
Tout est évidemment question de formulation, mais on peut considérer que ce type de chômage provoqué par des évolutions techniques devient structurel dès lors que le système de formation n’est pas capable de «fournir » une main- d’œuvre formée aux nouvelles technologies.
L’un des éléments déterminants est la relation ou’absencel de relation, entre chômage et croissance économique. En effet, les commentaires sur le niveau du chômage attribuent parfois la situation du marché du travail au faible contenue en emplois de la croissance. On observait ainsi une certaine imperméabilité du niveau de chômage aux variations des évolutions de la richesse nationale- ou plus précisément à l’élévation du PIB. En dépit de la croissance économique, le chômage continue en effet de s’élever. L’interprétation souvent avancée est que l’activité économique nécessite moins de main-d’œuvre à volume constant, notamment en raison du progrès technique qui entraîne une élévation de la productivité. Ainsi une étude récente, le Bureau International du Travail (BIT) notait que le taux de croissance de l’emploi n’avait pratiquement pas varié entre 1960 et 1995, ce qui compte tenu de la déclaration de la croissance dans les années soixante-dix et quatre-vingt, aboutit à une intensification en emplois de la croissance. Le BITajoute que : «Avant le premier choc pétrolier, il fallait un taux de croissance annuelle de 2% aux Etats-Unis et de 4.3% en Europe pour que des emplois se créent, alors qu’il suffit en 1995 de taux atteignant respectivement 0.6% et 2% ». L’accroissement marqué et continu du chômage est imputable, selon le BIT, au fait que l’emploi a augmenté moins «riche » en emplois, elle demeure, en revanche, insuffisante relativement à l’évolution de la population active- ce qui, d’une certaine façon, revient au même.
La relation entre croissance et emploi est complexe. Ainsi, suivant l’OCDE, «les liens entre le chômage et la croissance de la production ne sont pas clairs car l’emploi et le chômage résultent d’un système complexe faisant intervenir un grand nombre de facteurs liés entre eux. La politique et la situation structurelle, les coutumes, les institutions et l’histoire même sont autant d’éléments qui déterminent la siatuion du marché du travail et qui interagissent avec des facteurs macroéconomiques tels que les chocs affectant les termes de l’échange, la désinflation et plus généralement lespolitiques macroéconomiques »
Entre autres causes extérieures «exogènes », disentles économistes, on peut également citer les variations de la population active. Ainsi, l’évolution des mentalités a-t-elle amené plus massivement les femmes sur le marché du travail (quand bien même l’accroissement de la population active daterait du début des années soixante). De même, certains mouvements migratoires (par exemple le retour en 1962 des rapatriés d’Algérie en France) ou démographiques (l’arrivée à l’âge actif de la génération du baby-boom) peuvent faire augmenter la population active.
Dans le même esprit, on peut évoquer la mondialisation des échanges économiques et les nouvelles conditions de la concurrence qui en résulte. L’apparition, sur le marché mondial, de pays producteurs à bas salaires (pour des produi ts identiques) a conduit mécaniquement à une élévation du niveau relatif des salaires (c’est-à-dire par rapport aux pays à bas salaires) dans les pays développés sans que- pour certains d’entre eux les conditions salariales qui prévalaient jusqu’alors aient posé problème.
En effet, les conditions de production dans ces Nouveaux pays industrialisés(NPI) en particulier le niveau des salires- leur ont permis de vendre des produits à des prix défiant toute concurrence sur les marchés des pays développés. Deux conséquences découlent de cette modification des conditions de la concurrence. D’une part, il devient moins coûteux pour les entreprises de «délocaliser » leur production dans ces pays d’origine de l’entreprise qui délocalise. D’autre part, la substitution de produits importés aux produits nationaux pénalise la production locale.
Là encore, on peut s’attendre à ce que les économie s développées confrontées à une modification des conditions de la concurrence- modifient leur offre de produits. Sans entrer dans des développements qui relèveraient de la théorie économique de l’échange international, la réaction des pays développés doitconsister à se positionner sur une offre de produits ou de services incorporant de la formation et du savoir-faire, tout en délaissant les activités reposant sur l’utilisation d’une main-d’œ uvre abondante peu ou pas formée. On assiste à cette évolution dans les NPI les plus anciens (Taiwan, Corée du sud, Hong Kong, Singapour…) dont le succès économique a conduit à l ’élévation du niveau de vie et des salaires domestiques. En effet, ces anciens NPI sont désormais confrontés à la concurrence des nouveaux NPI fondée sur de bas coûts de production ; ils changent, par conséquent, leur positionnement commercial et modifient leur offre productive.
Autre cause exogène de chômage : l’élévation soudaine et marquée du prix d’une matière première. Le premier exemple qui vient à l’esprit est l’augmentation du prix du pétrole en 1973 et en1979, lors des chocs pétroliers. En l’absence de toute tension salariale, l’alourdissement des charges des entreprises réduit la rentabilité escomptée de la production et- s’ajoutant à l’élévation du niveau des prix conduit à une hausse du chômage. Là encore, si la crise ne révèle pas nécessairement des problèmesstructurels sur le marché du travail, c’est seulement à la condition que les conséquences d’un tel «choc d’offre » soient temporaires.
LES THEORIES ECONOMIQUES
Comment explique-t-on le chômage ?
Dés lors que l’on se penche sur le phénomène du chômage, la première question qui se pose est «pourquoi ? ». Les économistes se la sont posées. Toutefois, la véritable alternative introduite dans la théorie économique est venue del’apport keynésien, opposé aux approches dominantes, néoclassique, jusqu’alors et qui a poséles bases théoriques de la prise en compte et de l’instrumentalisation de la lutte contre le chômage.
Les nombreuses analyses, souvent contradictoires, parfois complémentaires, qui tentent d’apporter une explication au phénomène duchômage. Ces analyses se regroupent au sein de deux courants principaux :
– Ceux qui voient que le chômage est le résultat d’un dysfonctionnement du marché du travail.
– Ceux qui entendent l’analyse du chômage au fonction nement du circuit économique dans son ensemble.
Afin de saisir les enjeux des différentes composantes du chômage, il convient de présenter les explications qu’en proposent les théoriciens néoclassiques, d’une part, et les keynésiens d’autre part.
LES EXPLICATIONS DES NEOCLASSIQUES (un dysfonctionnement du marché du travail)
Pour les néoclassiques, le travail est un bien comme un autre qui s’échange sur un marché et, par-là, en subit les conséquences et lescontraintes. Ainsi quand il est abondant son prix baisse ; lorsqu’il est rare son prix augmente. C’est le cas des biens courants, dont le prix varie suivant leur abondance, mais aussi du travail.
Le prix du travail (le salaire ) est fonction de la demande de travail (besoin en main d’œuvre des entreprises) et de l’offre (nombre de t ravailleurs qui proposent leurs services)
C’est la confrontation entre la demande de travail (les offres d’emploi ) et l’offre (le nombre de demandeur d’emploi) qui détermine le prix du travail, ce qui veut dire le salaire réel. La variation du salaire (prix du travail) est fonction des variations de l’offre et de la demande de travail :
– Si l’offre et la demande varient dans le même senset dans la même proportion ou ne varie pas, le niveau des salaires reste inchangé;
– Di l’offre est supérieure à la demande (il y a de nombreux chômeur pour peu de propositions d’emploi), le niveau de salaire baisse . En effet le «bien » travail est abondant, son prix (salaire) diminue donc ;
– Si demande est supérieur à l’offre il y aura beaucoup de proposition d’emploi et peu de demandeurs d’emploi, alors le niveau de salaire monte. Dans ce cas de figure, le bien travail est rare, son prix augmente.
Un dysfonctionnement du circuit économique : analyse keynésienne et analyse marxiste
L’explication keynésienne
L’approche keynésienne, à l’inverse des analyses néoclassique, considère qu’il est illusoire de penser que les salaires nominaux peuvent baisser et, surtout, le déterminant fondamental du niveau de l’emploi n’est pas le coût du travail, mais la demande de bien et de produit adressé aux entreprises, plus précisément la «demande effective ».
Si les entreprises ont des commandes à satisfaire. D’où elles embaucheront pour atteindre le niveau de production requis pour y répondre, quel que soit le niveau du salaire. A l’inverse, si elles ont des perspectives de vente non conformes à leurs attentes, elles n’embaucheront pas même si le niveau des salaires diminue.
En poussant plus loin l’analyse, la baisse de salaire qui est une solution considérée par les néoclassique comme étant la solution pour le retour à l’équilibre du marché de travail. Celle ci est conduit dans le modèle keynésien, à unamoindrissement de la demande solvable et, donc, à une aggravation du chômage. Les travail leurs disposant de revenu inférieur, ils consomment moins et cette situation entraînera une baisse des commandes adressées aux entreprises.
La rupture qu’a apportée Keynes avec la vision néoclassique vient donc de ce qu’il lie le marché du travail à celui des biens et qu’il fonde son explication du phénomène sur l’analyse du circuit économique global, alors que – rappelons-le – les néoclassiques limitaient leurs investigations au seul marché du travail. En effet, c’est le niveau de la production (qui dépend lui-même du niveau de la demande solvable) uiq détermine les revenus. Il existe donc un cercle vicieux contre lequel il faut lutter : le chômage tarit les revenus ; la demande adressée aux entreprises faiblit ; les entreprises adaptent leur production à cette demande atone ; elles distribuent moins de revenus, etc.….
C’est la raison pour laquelle l’analyse keynésienne se démarque du modèle néoclassique en voyant dans le chômage un phénomène éminemment involontaire : les néoclassiques ne connaissant que deux motifs de chômage : le chômage volontaire et le chômage transitoire Dans l’interprétation keynésienne, le chômage est, en revanche, déterminé fondamentalement par le niveau de la demande effective, sur lequel les salariés ont peu de prise.
La persistance du chômage en Angleterre dans les an nées vingt et, surtout, la crise de 1929, qui ont inspiré les travaux de Keynes, soulignent, pour ce dernier, les limites de l’analyse néoclassique. En effet, les premières réactions d’inspiration classique des autorités économiques américaines pendant la crise économiquede 1929 n’ont fait qu’aggraver le chômage, avant que la politique dite de NEW DEAL me née par la nouvelle équipe au pouvoir aux Etats-Unis, prenne le contre-pied de la précédente, relance l’économie et, par-là, parvienne à inverser la courbe d’évolution du chôma ge.
Selon l’explication keynésienne, l’économie peut fonctionner en sous-emploi, le fondement du capitalisme étant la production et la vente de biens, non l’octroi au plus grand nombre d’un travail. Par conséquent, l’économie d’un pays peut fonctionner «naturellement » avec un niveau élevé de chômeurs. Pour résorber lechômage involontaire, il convient donc de mener une politique volontariste de stimulation de la demande.
Sans entrer dans les détails d’une politique dite de «relance » de l’économie, précisions toutefois qu’une telle politique a recours schématiquement à trois instruments ; l’élévation des revenus, la diminution des impôts et les dépenses d’infrastructures de l’Etat (ponts, routes, grands chantiers… ). Selon les préc eptes keynésiens, la modalité de relance de ‘économie la plus efficace est la dépense publique. En effet, Keynes souligne que le revenu des ménages a deux finalités/ la consommation et l’épargne. Seule la partie consommée du revenu a une influence sur le niveau de la demande (la partie du revenu épargnée n’a aucun effet sur la demande adressée aux entreprises). C’est la raison, pour laquelle l’impact d’une politique de relance qui passe par le filtre du revenu des ménages (augmentation du revenu ou baisse de l’imposition) est amorti par la part de leur revenu que les ménages épargneront (la «propension à épargner », selon Keynes), alors que les dépense publique ira intégralement dans le circuit économique productif.
Toutefois, la relance de la demande peut également passer par un accroissement de l’investissement privé et/ou par une politique tournée vers l’amélioration de l’investissement économique des entreprises (législation du travail,modalité de recours au marché des fonds prêtables, règles comptables…)
Les développements des analyses «globales »
De même que pour l’analyse néoclassique, l’analyse du chômage fondée sur l’appréhension globale du circuit économique a connu plusieurs développements.
La coexistence de plusieurs formes de chômages :
La théorie du déséquilibre
Contrairement à la vision néoclassique du marché, où les quantités sont fixées et où les prix seuls varient pour opérer l’ajustement entre l’offre et la demande(en l’occurrence, de travail), la théorie du déséquilibre postule la fitéx du prix et l’ajustement par les quantités. Appliquée au marché du travail, elle explique le passage d’une vision néoclassique à une vision où le prix (le niveau des salaires) est fixe et où se sont les quantités (l’offre et de la demande de travail) qui varient. C’est cette situation qui conduit à l’existence d e déséquilibre sur le marché du travail ou, plutôt, à un déséquilibre sur les marchés du travail.
Edmond Malinvaud opère ainsi une forme de synthèseen soulignant la possibilité de coexistence de plusieurs formes de chômages au sein d’une même économie, dans la mesure où l’on observe la présence de plusieurs types de marchés du travail aux caractéristiques distinctes. Par voie de conséquence, il découle dece constat l’impossibilité de traiter ce phénomène à l’aide d’une solution unique : chaque type de chômage appelant des remèdes propres.
Aussi tenter de remédier à un chômage keynésien (insuffisance de la demande) par une plus grande flexibilité du marché du travail nerésoudrait rien (tant que les entreprises n’ont pas de commandes, elles n’embauchent pas quel que soit le niveau du salaire) De même, une relance de la demande n’aurait aucun effet sur un chômage de type classique (coût du travail trop élevé qui nuit à la rentabilité desinvestissements). Il faut donc adapter les remèdes aux types de chômages. Cette démarche – évidente dans son énoncé – implique toutefois secteurs d’activité, ce qui, dans la pratique, se révèle délicat.
Essaie de définition de la pauvreté
La pauvreté est un état d’une personne qui n’a passuffisamment d’argent ou de moyens matériels pour subvenir à ses besoins 1. Cette définition fait référence à des termes particulièrement ambigus et subjectifs. En fait les économistes et sociologues retiennent plusieurs approches pour définir la pauvreté. Alors voici quelques exemples proposer par M. Glaude en 1998 où il distingue : une approche en terme de revenu nominal de celle de revenu réel
Une approche en terme de revenu nominal
Elle peut être aussi une approche monétaire selon esl statisticiens. D’après cette approche, toute personne dont le revenu se situe à la moitié du revenu médian est considérée comme pauvre.Le coefficient de 50 % est quant à lui arbitraire. Mais ceci varie suivant le pays.
Le problème dans ce genre d’approche est la décision fondamentale à prendre qui consiste à déterminer quelle fraction du revenu global moyen ou médian constitue une situation de pauvreté. La moitié? Le ers?ti Une autre proportion?
Une approche en terme de revenu réel
Ce que les statisticiens nomment la pauvreté absolue : est pauvre toute personne qui ne peut pas
consommer faute de moyens des certains nombres de biens qui pourront satisfaire leurs besoins vitaux.
Dans ce genre d’approche, le problème consiste à po ser un nombre beaucoup plus grand de jugements individuels pour établir un seuil de pauvreté. Avant de calculer le revenu nécessaire à l’achat des «nécessités » de la vie, il faut d’abord décider de ce qui est une «nécessité » en matière de nourriture, d’habillement et de logement et d’une multitude d’autres achats allant des déplacements au matériel de lecture.
Une approche en termes de satisfaction
D’après les statisticiens c’est l’approche subjective. Etre pauvre est toute personne qui estime que son revenu donne un niveau de satisfaction inférieur auminimum qu’il juge nécessaire pour vivre. D’aprèsla dénomination proposer par les statisticiens son problème est d’être subjectifs c’est à dire variable à tout être humain.
Une approche administrative
Peut être définit comme pauvre toute personne bénéficiant d’une aide dont l’objectif est de lutter contre la pauvreté. En prenant les huit minima sociaux suivants : minimum vieillesse, invalidité, allocationaux handicapés, allocation de parent isolé, allocationde solidarité spécifique allocation d’insertion, allocation de veuvage et revenu minimum d’insertion dans le cas des pays développés.
Opinion de la Banque Mondiale
Par-dessus le problème de la définition de la pauvreté certains organisations ont souhaité faire une catégorie statistique qui désigne à la fois groupede pays (exemple pays pauvre par mis les quels se trouvent les pays en voie de développement et les pays les moinsavancées) et une partie de la population (population pauvre) ne disposant pas d’un revenu considéré comme un seuil-plancher. En insistant sur le fait que «pauvretén’est pas inégalité… alors que la pauvreté situe dans l’absolu le niveau de vie d’une partie de la société, – les pauvres-, l’inégalité exprime les différences de niveau au sein de la société ». Le comble de l’inégalité est atteint lorsqu’une seule personne possède tous et naturellement, dans ce stade, la pauvreté est élevée. Par contre un minimum d’inégalité est atteint avec zéro pauvreté(où personne n’est pauvre) ou bien un maximum de pauvreté (où tout le monde est pauvre).
Dans ce point de vue, on peut dire que l’inégalitésociale ne décerne pas forcément la pauvreté. Sur ceux, la banque mondiale a défini deux seuils de pauvreté qui est en fonction du revenu par habitant : 370 dollars américains pour la pauvretéen général et 275 dollars américains pour «l’extrêm pauvreté ». Pour plusieurs pays dans la misère ce euils de pauvreté représente pour eux une somme assez considérable voir une richesse. En d’autre terme la banque mondiale mesure la pauvreté d’un pays selon son PIB par habitant c’est une approche en terme de revenu réel.
Le chômage cause de la pauvreté :
Un important débat s’est développé sur les causes edla pauvreté. Certains analystes mettent l’accent sur les causes des macroéconomiques, en particulier surla mondialisation et la libéralisation des économies. Cette situation est exacerbée par la stagnation économique que connaisse la plus part des pays en développement en particulier en Afrique subsaharienne où l’on a enregistré, ces 20 dernières années, une croissance,rèst limitée des investissements productifs et de l’emploi plus spécifiquement, les programmes d’ajustement structurel mises en œuvre dans de nombreux pays en développement app araissent comme l’une des causes principales de la croissance de la pauvreté Ils expliquent l’émergenc du nouveau pauvre, par opposition du pauvre chronique, comme conséquence des pertes d’emplois liées à la mise en œuvre des programmes d’ajustement structurel .
Toute fois il faut souligner que les causes macroéconomiques ne permet pas d’identifier la série complexe de facteur expliquant l’appauvrissement des individus, des familles ou groupe sociaux d’un pays. Certains individus deviennent pauvres parce qu’ils ont perdu leur source de revenu ou parce que leur pouvoir d’achat a été réduit tout ceci sont due au chômage. Dans d’autre, cas, la pauvreté est associée à un facteur particulier du cycle familial, comme dans le cas des enfants des rues. Pour beaucoup, la pauvreté est le résultat d’un choc brutal comme la disparition d’un chef de famille, la confiscation des marchandises des vendeurs de rue, comme dans le cas des vendeurs sur l’avenue nationale d’Analakely, du fait de leur activité illégale. Il y a aussi le casde la démolition des habitations installer sur un terrain illégal ou leur destruction causée par unecatastrophe naturelle. De même dans le cas d’un traitement médical pour un membre de la famille qui a un coût très élevé. Enfin, la guerre civile a aussi entraîné une pauvreté considérable en particulier dans certains pays d’Afrique 3.
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Table des matières
INTRODUCTION
I-PARTIE THEORIQUE
.I. Le chômage
.I.1. Définition, mesure et forme de chômage
.I.1.A. Définition du chômage
.1 – Marché du travail
2-Qu’est ce que le chômage ?
.I.1.B. Mesure du chômage
.1 – Définition de la population active
.2 – Population inactive
.3 – Le chômeur
.4 – Le taux de chômage
.I.1.C. Formes de chômage
.1 – Le chômage structurel ou chômage classique
.2 – Les interprétations «conjoncturelles » ou «pragmatiques » (keynésienne)
.I.2. LES THEORIES ECONOMIQUES
.I.2.A. LES EXPLICATIONS DES NEOCLASSIQUES (un dysfonctionnement du marché du travail)
.I.2.B. Un dysfonctionnement du circuit économique : analyse keynésienne et analyse marxiste
.1 – L’explication keynésienne
.2 – L’analyse Marxiste
.I.2.C. Les développements des analyses «globales »
.1 – La théorie du déséquilibre
.II. La pauvreté
.II.1. La définition et mesure de la pauvreté
.II.2. Essaie de définition de la pauvreté
.II.2.A. Une approche en terme de revenu nominal
.II.2.B. Une approche en terme de revenu réel
.II.2.C. Une approche en termes de satisfaction
.II.2.D. Une approche administrative
.II.3. Opinion de la Banque Mondiale
.II.4. Relation entre la pauvreté et le chômage
.II.4.A. Le chômage cause de la pauvreté :
.II.5. Le problème des deux contextes
CAS PRATIQUE
.I. Description des sujets
.I.1. Cas des pays en voie de développement
.I.1.A. La pauvreté dans les pays en voie de développement
.I.1.B. Le chômage dans les pays en voie de développement
.I.2. Cas de Madagascar
.I.2.A. La pauvreté a Madagascar
.I.2.B. Le chômage à Madagascar
.1 – Taux d’activité
.II. Les solUtions envisagées
.II.1. Politique de lutte contre le chômage
.II.1.A. Les politiques passives
.II.1.B. Les politiques actives
.II.1.C. Analyse de l’OCDE
.II.2. Le secteur informel
.II.2.A. Cas des pays en voie de développement
.1 – Cause de l’existence du secteur informel
.2 – Type d’activité dans le secteur informel
.II.2.B. Le secteur informel à Madagascar
.II.2.C. Le secteur informel est-t-il une solution ?
.II.3. Politique de lutte contre la pauvreté à Madagascar (DSRP)
.II.4. Promotion de l’emploi
.II.4.A. Programme Microstart (PNUD)
.1 – Stratégie globale
.2 – Résultats attendus
.3 – Les réalisations
.II.4.B. Programme Réduction de la Pauvreté et Promotion des Modes d’Existence Durable (RPPMED / PNUD)
.1 – Objectif de développement
.2 – Modalités d’exécution du volet Micro finance
.3 – Impact du volet Micro-Finance
Conclusion
BIBLIOGRAPHIE
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