Les exigences de la didactique moderne

Une entreprise qui n’est pas nouvelle aussi bien dans le monde qu’à Madagascar

L’échelle mondiale

Aujourd’hui l’éducation reste encore un droit inaccessible pour des millions d’enfants dans le monde. Beaucoup d’enfants en âge de suivre l’école primaire ne sont pas scolarisés et plus de 759 millions d’adultes sont analphabètes et n’ont pas les connaissances nécessaires pour améliorer leurs conditions de vie et celles de leurs enfants. Tant dans les pays en développement que dans les pays développés, des enfants n’ont pas accès à l’enseignement de base, en raison d’inégalités fondées sur le sexe, la santé et l’identité culturelle (l’origine ethnique, la langue, la religion).

Ces enfants se retrouvent alors en marge du système éducatif et ne bénéficient pas de l’apprentissage essentiel à leur développement intellectuel et social. D’autres facteurs liés à la pauvreté tels que le chômage, la maladie et l’analphabétisme des parents multiplient par deux les risques de non scolarisation ou de déscolarisation d’un enfant  . En effet, beaucoup d’enfants issus des milieux défavorisés sont obligés d’abandonner l’école prématurément pour travailler et subvenir aux besoins de leur famille ou encore en raison des problèmes de santé liées à la malnutrition.

L’enseignement primaire universel constitue un enjeu majeur et un problème de taille pour de nombreux Etats. Beaucoup de pays en développement ne disposent pas suffisamment de ressources financières pour créer des écoles, fournir du matériel scolaire, recruter et former des enseignants. Les fonds octroyés par la communauté internationale sont généralement insuffisants pour permettre à ces pays d’établir un système éducatif pour tous les enfants. Le manque de ressources financières affecte également la qualité de l’enseignement. Les enseignants ne bénéficient pas de formations pédagogiques essentielles, et les écoles, en nombre insuffisant, ont des classes surchargées. Ce sureffectif oblige ces écoles à créer des classes où plusieurs niveaux scolaires se chevauchent, et ce qui ne permet pas à chaque enfant de bénéficier d’un enseignement adapté à ses besoins et à ses capacités . Par conséquent, dans ces pays, le taux d’abandon et d’échec scolaire restent encore très élevé. La pauvreté et la marginalisation ont pour conséquence la non scolarisation de plus d’enfants dans le monde actuellement.

En effet, l’Afrique subsaharienne est la région la plus touchée avec plus de 32 millions d’enfants non scolarisés en école primaire. L’Asie centrale et de l’Est, ainsi que le Pacifique sont également très touchés par ce problème avec plus de 27 millions d’enfants non scolarisés. Dans un monde idéal, l’enseignement primaire serait universel et financé sur les deniers publics et les enfants seraient scolarisés, que leurs parents en aient ou non les moyens ou la volonté. La raison en est simple : lorsqu’un enfant n’acquiert pas les compétences élémentaires permettant d’agir comme un membre responsable et productif de la société, ce n’est pas seulement l’enfant qui est perdant, mais le corps social tout entier. En fait, le coût résultant du défaut d’éducation des enfants est beaucoup plus important que le coût de leur éducation. Un adulte qui n’a pas les compétences de base a beaucoup plus de mal a trouver un emploi bien rémunéré et donc a échapper à la pauvreté. La scolarisation des filles a des avantages sociaux particulièrement notables : les femmes éduquées ont un niveau de revenu plus élevé et des taux de mortalité maternelle et infantile inférieurs. Elles jouissent en outre d’une plus grande liberté de choix . Malgré les progrès considérables accomplis au cours des deux dernières décennies, la scolarisation dans les pays les plus pauvres est loin d’être universelle. Selon le Programme des Nations Unies pour le développement, environ 113 millions d’enfants n’étaient pas scolarisés à la fin de 2003. Comme l’éducation de base est un droit reconnu et que l’éducation des enfants est bénéfique pour la société tout entière, c’est l’Etat qui doit la prendre en charge, et notamment supporter le coût de l’éducation des enfants pauvres. Pourtant, dans de nombreux pays pauvres, l’Etat n’assume pas cette obligation. Il ne possède pas avoir les ressources nécessaires pour assurer la gratuité de l’éducation pour tous, soit parce qu’une partie importante de son économie est informelle, donc non soumise à l’impôt et que, de ce fait, l’assiette fiscale est réduite, soit parce que l’administration fiscale et la perception des impôts sont déficientes. Dans de nombreux pays pauvres, l’Etat utilise mal ses ressources. Les fonds sont mal gérés et l’inefficacité, voire la corruption, peut empêcher les écoles de recevoir les ressources qui leur sont destinées. Par ailleurs, la volonté politique d’assurer l’éducation universelle peut faire défaut dans des sociétés non démocratiques, lorsque les élites craignent que leur population, une fois éduquée, soit mieux armée pour remettre en cause leur suprématie. Il est certes prioritaire de s’attacher à corriger ces déficiences, mais cela prendra du temps. Que peut-on faire en attendant pour assurer l’éducation des enfants des pays pauvres ?

Une étude récente de la Banque mondiale montre que le financement, au moins partiel de l’éducation de base par les parents, est une pratique largement répandue dans 77 des 79 pays en voie de développement étudiés. Ces contributions peuvent prendre différentes formes . Des frais de scolarité peuvent couvrir les salaires des enseignants et des administrateurs, le coût du matériel pédagogique : crayons et livres de classe, par exemple, ainsi que de l’entretien des écoles. Les parents peuvent également être appelés à faire des contributions en nature : nourriture des enseignants, assistance dans les classes, ou travail physique pour la construction ou l’entretien des écoles.

L’échelle nationale :
De nos jours, il existe plusieurs facteurs qui permettent le développement d’un pays ou d’une localité, l’éducation en fait partie . Elle est fondamentale et favorise l’innovation. En plus, l’éducation est indispensable et conditionne l’avenir d’un individu ainsi que ses comportements vis-à-vis de ses semblables. L’éducation permet à chacun de lutter contre les comportements anti sociaux et facilite l’accès de tout un chacun au monde professionnel. Pour la réinsertion, elle présente l’avantage de mieux réduire le taux d’abandon scolaire et la pauvreté intellectuelle. En outre, vu la place très importante qu’occupe l’éducation, nous pouvons dire que : « L’éducation est un levier du développement, car elle représente une étape nécessaire au changement social et à l’éradication de la pauvreté ». Cela n’empêche cependant que, dans toutes les sociétés actuelles, l’éducation devient un problème puisqu’elle ne se limite pas seulement dans le cadre intellectuel, mais,elle nécessite aussi une base matérielle sur quoi elle devra s’appuyer pour remplir un rôle déterminant dans la société. Madagascar est engagé depuis une dizaine d’années dans un processus de libéralisation politique et économique, qui a succédé à une décennie de socialisme orthodoxe et d’économie dirigée des années soixante dix et à la fin des années quatre-vingts. Le retrait de l’Etat du secteur productif se poursuit actuellement, mais aussi des associations ou des groupements, prennent-ils le relais. Mais, en même temps l’Etat abandonne certaines de ses fonctions essentielles dans le domaine social (santé, éducation). Avec la liberté d’association retrouvée, la société civile se mobilise et on assiste à une véritable explosion des associations travaillant sous l’appellation d’ONG. La crise économique que traverse le pays depuis plusieurs années incite nombre de ces organisations à s’investir dans l’action sociale. Publiques ou privées, elles mènent une action au profit des enfants qui en ont le plus besoin . Ainsi, aurons – nous l’occasion de voir à l’œuvre quatre associations citées parmi tant d’autres : les « akanin-jaza », les associations caritatives à la charge des communautés religieuses, les orphelinats de la police nationale et de la gendarmerie nationale.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : UNE ENTREPRISE PAS NOUVELLE MAIS SE FIXANT UN OBJECTIF NOBLE
Chapitre I : Une entreprise qui n’est pas nouvelle aussi bien dans le monde qu’à Madagascar
I .A L’echelle mondiale
II. A L’echelle nationale
A- « L’akanin-jaza » ou la crèche d’enfants
B- Les associations caritatives
C- L’orphelinat de la police nationale
D- L’orphelinat de la gendarmerie
Chapitre II : Sos Village d’enfants, une entreprise du même genre qui se fixe un objectif noble
I. Le type d’organisme et ses objectifs
A- La nature de l’organisme
1. Présentation générale de Sos Village d’enfants
2.Contexte général
B. Sos village d’enfants d’Ivohitra Antsirabe
C. Ses objectifs
D. La politique générale de Sos Village d’enfants
1-Ensemble pour un million d’enfants : la protection de l’enfance
2. La sécurité des enfants : une affaire de tous
II. La population cible:
A.Notion de « enfants démunis et enfants défavorisés »
B.Choix et critères de sélection
1.Les internes
2.Les enfants externes
3.Organigramme
4-Les infrastructures existantes
5-Le financement disponible
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
DEUXIEME PARTIE : UNE STRATEGIE QUI RESPECTE LES EXIGENCES DE LA DIDACTIQUE MODERNE
Chapitre I : Les exigences de la didactique moderne
I. Technique d’éducation des enfants selon les catégories d’âge
A-Les enfants de 0-2 ans
B-Les enfants de 3-6 ans
C- Les enfants de 5-6 ans
D-Les enfants de 7-11 ans
E- Les enfants de 11 ans et plus
II. L a psychopédagogie de PIAGET
A- Jusqu’à 2ans
B- Entre 2 et 7ans
C- Entre 7 et 11ans
D- A partir de 12ans
III.La didactique à suivre
IV.La spécificité de la profession enseignante
A-Les enseignants
B.La méthode active
C. Les méthodes de travail des enseignants
Chapitre II : Les stratégies utilisées par Sos village
I.Les différents appuis à l’éducation:
A-Pour les internes « enfants du village »
B-Pour les externes
II. Le procéde à la martinière (PLM)
III. Le travail de groupe ou le travail par paire
Chapitre II : Les résultats obtenus, pas décevants mais l’opération non à l’abri des problèmes
I. Les examens de passage
II Les examens officiels
Chapitre III: Les problèmes rencontrés et les solutions préconisées
I.Les problèmes rencontrés
A. Les problèmes au niveau du Sos village
1.Sur le plan financier et culturel
2. Sur le plan culturel et social
3. Problème de la capacité intellectuelle des enfants
B. Les problèmes au niveau des apprenants
1.La vie au village :une routine
2 .Les effets négatifs de la présence du village
C. Le problème au niveau des parents
1. Le quotidien des parents
2. La non scolarisation des enfants
D.Les autres problèmes
1.Les problèmes relevants de l’enfant
2. Les problèmes indépendants de l’enfant
Chapitre IV : Les mesures à prendre pour le développement de l’association
I.Quelques mesures à prendre
A.L’initiative du gouvernement
1.Etat « gendarme »
2. Assurer la stabilité politique
3.L’amélioration du système de communication
4- Amélioration du système éducatif
5.Recherche d’autres organismes humanitaires
6.Concrétiser le système de « l’Education Pour Tous »
B. L’amélioration du système d’organisation
1. Amélioration du système d’organisation
2. Renforcement du système financier
3. La recherche d’autres partenariats
4.La volonté des enfants
6. L’assainissement d’un environnement socio culturel des enfants en difficulté
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
CONCLUSION GENERALE

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