Les étapes des politiques roumaines dans la migration contrôlée pour ses citoyens

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Le contexte de la Roumanie après son entrée dans l’Union Européenne

Le contexte de la Roumanie comme membre de l’Union Européenne, engendre des transformations importantes d’ordre politique avec les pays voisins. La principale exigence pendant le processus d’adhésion et après l’entrée, est représentée par l’application des lois européennes en matière de justice, de sécurité des frontières et du contrôle de la migration.
La coopération avec l’Union Européenne à travers le Système Informatique Schengen et le Code des frontières Schengen sur les règles communes de circulation des personnes et la consultation permanente sur le régime de délivrance des visas aux citoyens des pays extracommunautaires, sont les principales stratégies adoptées par les Roumains pour la future adhésion à l’espace Schengen. Mais, dans ce panorama fragilisé par la crise économique qui couvre l’Europe entière, la Roumanie doit faire de grands efforts pour remplir les conditions de tous ces accords.
En janvier 2009, la Roumanie finit sa période transitoire imposée par certains pays sur le libre accès des travailleurs roumains aux marchés européens. La décision de supprimer les restrictions pour travailler à tout citoyen européen appartient aux états suivants: l’Espagne, la Grèce, le Portugal, l’Estonie, la Finlande, la Pologne, la Slovaquie, la République Chèque, Chypre, la Suède, la Slovénie, la Lettonie, la Lituanie, la Bulgarie. Le Danemark n’a pas imposé de restrictions et la Hongrie ouvre son marché à toutes les qualifications. Les autres états membres européens maintiennent les restrictions sur leur marché de l’emploi sans annoncer de date pour leur suppression.

La situation de la Roumanie : nouveau membre de l’UE et ses voisins extracommunautaires

L’élargissement de l’Union Européenne à l’Est implique des transformations que la Roumanie doit imposer aux extracommunautaires, ce qui crée certaines tensions diplomatiques avec la Moldavie. L’entrée de la Roumanie dans l’Union Européenne a conduit à une politique nouvelle de migration, à plusieurs réformes concernant les types de permis de travail pour les étrangers, même si l’augmentation des flux migratoires reste assez modeste en comparaison avec l’émigration des Roumains en Europe.
Dans ce contexte, en 2006 le nombre total des étrangers installés en Roumanie avec un permis de travail avait augmenté de 8% 43 par rapport à l’année antérieure. L’année 2007 est marquée par la création d’un Office roumain pour l’immigration dont le rôle est de prendre en compte toutes les démarches administratives concernant les migrations en Roumanie. Selon les données 2009 de cette institution, les principaux pays d’origine des résidents réguliers sont : la Moldavie (28%), la Turquie (17%) et la Chine (14%) et les départements qui ont délivré les permis de travail sont Bucarest, Iaşi, Cluj et Constanţa.

Les étapes des politiques roumaines dans la migration contrôlée pour ses citoyens

Pour comprendre les politiques étatiques roumaines sur l’émigration de travail, un panorama rétrospectif s’impose pour marquer les étapes de ces politiques. Comment ont-elles influencé l’émigration de la main d’œuvre dans les deux décennies qui ont suivi la chute du communisme en Roumanie ? Il est intéressant de prendre des épisodes clés pour mieux suivre le parcours de la Roumanie vers le statut de membre de l’Union Européenne et ses implications dans les migrations roumaines de travail.
La Roumanie représente l’un des pays membres qui a la plus nombreuse population émigrée même s’il est difficile de l’estimer par la statistique du pays d’origine. La raison essentielle de ce déficit d’information s’explique par le fait que la majorité des personnes actuellement engagées dans un projet migratoire privé n’ont pas déclaré leur changement de domicile à l’Etranger et figurent donc encore comme résidentes dans la statistique roumaine. Voici un exemple concret qui montre la grande différence entre plusieurs sources statistiques : l’Institut National de la Statistique de la Roumanie avait pour l’année 2006 comptabilisé 14 197 émigrés roumains alors que l’Institut National de Statistique espagnol en avait enregistré 393 152 pour la même année. Selon les données de Sopemi49 en 2006, « 68 000 personnes ont émigré de Roumanie avec un contrat d’emploi, 53 000 par l’intermédiaire de l’Office des migrations des travailleurs et 15 000 par celui de bureaux de placement privés ».
Du point de vue statistique, il est donc assez difficile de dénombrer les migrations roumaines de travail. Le plus intéressant est de voir comment l’Etat Roumain a aidé ses citoyens dans cette migration. Quelles stratégies de régularisation, d’organisation et de contrôle de ses émigrations a-t-il adoptées ?
Dans les politiques d’émigration imposées par l’Etat roumain, on observe deux lignes d’action qui à certains moments vont de pair. Tout d’abord, il s’agit des mesures prises en ce qui concerne la circulation des Roumains dans l’espace Schengen et les itinéraires privés ou personnels.
Ensuite, l’Etat roumain intervient dans la migration légale pour le travail par contingent et avec un contrat de travail obtenu par l’intermédiaire du Ministère Roumain du Travail et les accords bilatéraux avec différents pays membres.

Panorama récapitulatif sur la libre circulation des Roumains dans l’espace Schengen

Le regard rétrospectif sur le droit de circulation des Roumains dans les pays membres de l’espace Schengen souligne les étapes progressives concernant les libertés et les restrictions pour y accéder. Actuellement les Roumains peuvent bénéficier de ce droit depuis le 1er janvier 2002 ; même si l’on rappelle cette date clé, il faut aussi ajouter que la vraie libre circulation commence le 1er janvier 2007 quand la Roumanie devient membre de l’Union Européenne.
Les cinq années qui ont suivi la suppression des visas Schengen et jusqu’en 2007, ont connu une série de mesures visant à surveiller les frontières contre « la migration individuelle pour le travail, le passage clandestin de la frontière (l’organisation des réseaux) et contre d’autres formes d’infraction transfrontalière »50. Il y eut plusieurs conditions imposées aux ressortissants roumains après la suppression du visa Schengen : le temps de séjour ne pouvait pas excéder trois mois dans un délai de six mois51. Une exception était accordée aux personnes en possession du permis de résidence et de travail d’un pays membre ou à celles qui avaient la possibilité d’accéder à la législation du pays d’accueil et d’acquérir un titre de séjour. Une autre condition était de voyager avec un billet aller-retour en ayant une assurance médicale pour la durée du séjour. Une somme d’argent pour la période du voyage était exigée (un montant de 100 euros/jour pour l’Union Européenne) dont la valeur totale devait au minimum correspondre à cinq jours de voyage. Divers moyens permettaient de remplacer l’argent par exemple: une carte de garantie de la personne qui résidait à l’étranger ou des réservations à l’hôtel.

Trajectoires des migrations roumaines après la chute du régime communiste
Quel était le contexte des migrations pour les populations de l’Est européen avant la chute du Mur de Berlin ? Quelle était l’image des frontières et quelles stratégies les familles mettaient-elles en œuvre pour les franchir ? Pourquoi les Roumains manifestaient-ils une aspiration à migrer plus forte que les autres populations de l’Europe de l’Est ? Quelle était la situation concernant les sorties du pays pour les Roumains pendant la dictature ? Quelles trajectoires migratoires les Roumains ont-ils mis en place à partir de 1989 ?
Pour plus de compréhension, dans un premier temps, nous proposons un bref panorama de la situation de cette partie de l’Europe avant la chute du Mur avec les accords existants et les stratégies employées par les populations de ce territoire pour franchir les frontières. Le petit commerce transfrontalier était une pratique commune pour les populations de l’Est européen. Dans le cas particulier des Roumains, le régime dictatorial entraînait un type de migration politique possible par des fuites clandestines mais toujours très risquées. Les politiques d’émigration presque inexistantes fonctionnaient selon des conditions spéciales et seulement dans le cas des Aussiedlers55 et des Juifs ou encore grâce des accords avec des pays arabes ou avec l’URSS pour y envoyer des travailleurs roumains.
Après la chute du régime communiste en Roumanie, les conditions de la migration évolue. Au début la curiosité pour le mythe de l’Occident l’emporte puis la migration devient une solution de survie dans le contexte d’une économie roumaine très fragile. Les premiers trajets migratoires sont réalisés à proximité des frontières comme en Turquie ou dans les pays de l’ex-Yougoslavie.
Une brève présentation des tendances migratoires de l’Europe Centrale et de l’Est avant et après la chute du Mur de Berlin
La situation de l’Europe Centrale et de l’Europe de l’Est après la deuxième Guerre Mondiale avec la construction du Mur de Berlin crée une frontière impossible à traverser. Le cloisonnement des citoyens des différents Pays de l’Est est total jusqu’à 1989. Les seules migrations susceptibles d’être développées sont d’ordre interne entre les pays du bloc communiste. Les mobilités à l’étranger sont réduites au minimum. Pour remarquer les faibles tendances migratoires de ces territoires dans cette période il faut rappeler les différentes étapes par lesquelles sont passés leurs peuples. En accord avec les recherches de Marek Okolski56 il est possible de définir quelques caractéristiques des régimes totalitaires des pays de cette partie de l’Europe.
Avec la séparation de l’Europe en deux, les pays des parties centrale et orientales ont souffert la mise en place d’économies planifiées, les cloisonnements des frontières et les interdictions de sorties à l’étranger, surtout vers l’Europe de l’Ouest. La situation économique basée sur un système protectionniste avait pour principe d’offrir un emploi à tous les citoyens en état de travailler et un salaire stable. À l’heure de la chute du communisme et de l’ouverture des frontières, les économies de ces pays se sont déstabilisées et elles sont entrées dans une période de transition donnant aux habitants la possibilité d’émigrer comme une grande ressource à la survie.
Concernant les possibilités de mobilité, on peut noter quelques différences entre les peuples du centre de l’Europe et ceux de l’est. Le degré de restrictions s’accentue en allant vers l’est. L’exemple des Polonais ou des Hongrois est significatif.
Dans les années soixante « dès que les obstacles majeurs à la mobilité entre les pays du Pacte de Varsovie ont été surmontés »57 les habitants ont pu organiser un petit commerce transfrontalier avec l’Allemagne de l’Est (RDA).
Dans ce contexte, les frontières prennent un aspect dual, à la fois obstacle et ressource. Se développe alors « un tourisme » d’achats réservés surtout aux produits de consommation courante, revendus parfois aux ressortissants des autres pays socialistes plus l’est. C’est aussi le cas de la Roumanie autour de la frontière avec la Hongrie et l’actuelle Serbie. Cette « libre circulation est-européenne»58 peut être considérée comme la seule possibilité de mobilité développée dans un territoire dirigé par des régimes restrictifs. Elle prend la forme d’une petite économie de bazar59 la vente des marchandises se faisant sur les trottoirs proches des gares ou devant des magasins fermés.
Après la chute du Mur de Berlin, quand les frontières ont été ouvertes, le panorama des migrations est-ouest s’est amplifié et les modalités de mobilités se sont diversifiées : des circulations transfrontalières à but commercial, des voyages touristiques organisés vers l’occident si attractif, des migrations temporaires de travail etc. Les craintes des pays occidentaux d’une migration massive de l’est européen n’étaient pas justifiées: « déjà dans les années 1992-1993 la migration a commencé à diminuer »60 et la migration définitive s’est transformée en migration temporaire grâce aux facilités de circulation.
En fonction de l’adaptation et de l’adoption de la politique de transition, des changements économiques et sociaux pour chaque pays situé à l’est du Mur de Berlin on observe des situations différentes dans le domaine des migrations. Dans l’ensemble les mouvements de populations de l’est vers l’ouest se diversifient. Par exemple, les Polonais émigraient en Autriche, Allemagne, Belgique, Italie et dans le même temps, leur pays recevait des immigrants d’Ukraine, de Russie. Pendant la période de transition entre 1988 et 199861, les pays changent de profil migratoire. C’est le cas de la République Tchèque et de la Hongrie qui deviennent des pays d’immigration, par contre, la Slovaquie garde un équilibre entre les arrivées et les sorties.
De « Gast Arbeiter » au réfugié ou travailleur saisonnier : un cliché des Roumains en Allemagne
En rappelant brièvement le cas des Roumains qui se sont dirigés après 1989 vers l’Allemagne, on peut constater que les Saxons de Transylvanie, émigrés déjà pendant le régime de Ceauşescu, ont joué un rôle très important dans les orientations migratoires roumaines vers ce pays.
Pendant les années consécutives à la chute du communisme en Roumanie, les relations des « Aussiedlers » avec la famille, les amis, les voisins restés en Roumanie (qui pouvaient maintenant retourner en Allemagne pendant les vacances) incitaient ces derniers à partir vers l’Allemagne: chaque séjour en Roumanie provoque à leur retour en Allemagne une série d’invitations l’adresse de leurs amis roumains, leurs voisins, leurs obligés, etc.»76. Grâce à ces invitations les Roumains pouvaient entrer en possession des visas Schengen. Dans la plupart des cas les destinations finales n’étaient même pas l’Allemagne. Le nombre de visas de court séjour (en général pour rendre des visites seulement) délivrés par les consulats allemands augmente. Si, au début des années 1990, les Roumains arrivés en Allemagne demandaient l’asile politique, à partir de 1994, quand l’Etat roumain a signé la Convention de Genève, les possesseurs d’un visa allemand se sont réorientés vers des destinations plus accessibles.
D’un autre point de vue, le profil des migrants roumains en Allemagne se modifie. Il s’agit alors de personnes non-allemandes qui ont acheté un visa pour ce pays afin de transiter dans l’espace Schengen vers un autre pays. Dans d’autres cas, ils ont pu accéder au marché du travail allemand comme travailleurs saisonniers grâce à un contrat correspondant à l’accord bilatéral entre les deux pays. Par contre, on observe une évolution dans le champ migratoire entre la Roumanie et l’Allemagne. Au début, le principal motif pour sortir était le tourisme (le rêve de l’Occident) à travers des réseaux ethniques. Ensuite, les connexions se développent dans une migration circulatoire à but économique, comme une rampe d’accès aux autres pays occidentaux.
Les « Aussiedlers » ont joué un rôle fondamental dans la construction du capital de mobilité pour les Roumains émigrés mais aussi dans l’adoption des différentes stratégies de migration pour leurs proches en conformité avec les lois communautaires.
La Turquie : itinéraires de proximité éphémères
La chute du communisme, avec l’ouverture des frontières et l’acquisition d’un passeport, représente le premier élément qui favorise la mobilité des Roumains. La diffusion des informations sur la possibilité de partir provoque la construction de stratégies migratoires parallèles à celles déjà existantes en Allemagne.
Ainsi, dans une première période après 1989 se multiplient des mouvements de tâtonnement »77 en particulier à proximité des frontières. Il s’agit d’un petit commerce transfrontalier à destination de la Hongrie, la Yougoslavie, la Pologne ou la Turquie. Ces circulations migratoires s’expliquent plutôt par le négoce des produits achetés à l’étranger et revendus au pays. Si la partie occidentale de la Roumanie était déjà habituée, de manière très discrète depuis la dictature communiste, à ce petit trafic transfrontalier avec les pays limitrophes, la nouvelle orientation vers la Turquie, représente une action pionnière. Ce mouvement est entrepris par les habitants du sud et du sud-est de la Roumanie à cause de la proximité géographique. Il débute sous forme de troc entre les produits roumains anciens considérés comme appartenant au folklore et des produits nouveaux d’origine turque (vêtements en cuir, savons, sucreries).
La période 1992-1994 connaît l’apogée de ce « commerce à la valise »78 réalisé en grande partie par les femmes roumaines qui possédaient déjà assez d’informations et qui les complétaient pendant le voyage en bus ou en train. Ces femmes développaient des réseaux de commerce en partageant des informations sur les marchandises les plus recherchées, sur les bazars les moins chers etc. Le moyen de transport majoritairement utilisé était le bus, plus rentable du point de vue économique et relationnel même si la difficulté à passer les douanes était plus grande que par le train. Ce moyen de transport était une source d’information importante pour la mise en œuvre des stratégies de mobilité.
Ce type de circulation était l’apanage des femmes qui participaient aux excursions à Istanbul dans un but commercial. Elles voyageaient en groupe de deux ou trois amies. Une fois arrivées à destination, elles se dirigeaient vers les bazars connus, se procuraient la marchandise souhaitée et retournaient le même jour en Roumanie.
Parfois les candidates à ces mobilités avaient en plus, dans le pays, un autre travail qu’elles devaient rendre compatible avec le commerce en Turquie. Cet emploi représentait aussi une sorte de « marché » où elles pouvaient vendre les marchandises.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
L’APPROCHE METHODOLOGIQUE
UNE STRATEGIE D’IMMERSION DANS LES FAMILLES ROUMAINES A CASTELLON DE LA PLANA
LE TRAITEMENT DES DONNEES ISSUES DES SONDAGES ET ENQUETES
LA CARTOGRAPHIE: UNE APPROCHE INDISPENSABLE POUR LA DIMENSION GEOGRAPHIQUE DES
PROBLEMATIQUES SOCIALES
CONCLUSION
PREMIERE PARTIE
1. LES MIGRATIONS ROUMAINES AU FIL DES DIRECTIVES EUROPEENNES
1.1. LES POLITIQUES ACTUELLES DE MIGRATIONS EUROPEENNES ET LA SITUATION DES ROUMAINS MIGRANTS
1.1.1. Le contexte européen actuel
1.1.2. Le contexte de la Roumanie après son entrée dans l’Union Européenne
1.1.3. La situation de la Roumanie : nouveau membre de l’UE et ses voisins extracommunautaires
1.1.4. Les étapes des politiques roumaines dans la migration contrôlée pour ses citoyens
1.1.4.1. Panorama récapitulatif sur la libre circulation des Roumains dans l’espace Schengen44
1.1.4.2. Retour sur la migration roumaine de travail contrôlée
1.2. TRAJECTOIRES DES MIGRATIONS ROUMAINES APRES LA CHUTE DU REGIME COMMUNISTE
1.2.1. Une brève présentation des tendances migratoires de l’Europe Centrale et de l’Est avant et après la chute du Mur de Berlin
1.2.2. Quelques itinéraires de mobilités roumaines après 1989
1.2.2.1. De « Gast Arbeiter » au réfugié ou travailleur saisonnier : un cliché des Roumains en Allemagne
1.2.2.2. La Turquie : itinéraires de proximité éphémères
1.2.2.3. Une migration très contrôlée : le cas d’Israël
1.2.2.4. Les migrations roumaines vers le Canada : un champ migratoire « espécialisé »
1.2.2.5. La France : entre les élites roumaines de l’époque et les trajectoires roumaines après 1989
1.2.2.6. La réorientation de réseaux vers les pays du Sud de l’Europe : l’exemple de l’Italie
CONCLUSION
1.3. UNE DECENNIE DE MIGRATION ROUMAINE EN ESPAGNE
1.3.1. La transition politico-économique de la Roumanie, principale cause de la migration roumaine en Espagne
1.3.2. La situation économique florissante de l’Espagne : un facteur décisif pour la migration roumaine dans ce pays
1.3.3. La carte des migrations roumaines en Espagne
1.3.4. Présence roumaine en 2008 : faits marquants
1.3.5. La dynamique des réseaux migratoires roumains sur le territoire espagnol
CONCLUSION
1.4. UNE SURPRENANTE VISIBILITE DE LA POPULATION ROUMAINE A CASTELLON DE LA PLANA
1.4.1. Le contexte favorable de la Province de Castellón
1.4.2. Lieux symboliques de la présence roumaine à Castellón de la Plana
1.4.2.1. Le lieu du « premier pas » à Castellón de la Plana pour la majorité des Roumains
1.4.2.2. Stratégies circulatoires dans un contexte instable
1.4.3. Le premier contact à Castellón de la Plana
1.4.3.1. Savoir gérer ses ressources et utiliser le meilleur service
1.4.4. Espaces publics de Castellón de la Plana : sources d’informations pour les Roumains
1.4.4.1. L’esprit entrepreneurial des enfants dans l’espace public de la ville de Castellón
1.4.5. Les associations roumaines à Castellón de la Plana: un pont entre les cultures
1.4.5.1. Espace de rencontre et source de renseignements
1.4.6. Les lieux de culte : autres espaces de rencontre
1.4.7. Les indispensables commerces roumains
1.4.8. Les institutions roumaines de Castellón de la Plana: indispensables aux besoins immédiats
CONCLUSION
CONCLUSION
DE LA ROUMANIE VERS CASTELLON DE LA PLANA DEUXIEME PARTIE
2. NOUVELLES CONFIGURATIONS TERRITORIALES DES MIGRANTS ROUMAINS A CASTELLON DE LA PLANA
INTRODUCTION
2.1. LES RESEAUX COMME STRATEGIES DE MOBILITE
2.1.1. Les réseaux religieux : à l’origine de l’arrivée des Roumains
2.1.2. Les familles et les amis sur le chemin des réseaux religieux
2.1.3. L’évolution territoriale de la migration roumaine
2.1.3.1. Chronologie de la présence roumaine dans la Province de Castellón
2.1.3.2. Évolution territoriale de la présence roumaine dans la Province de Castellón
2.1.4. La population roumaine installée dans la Province de Castellón en fonction de la population totale et de la population étrangère
2.1.5. Hommes et de femmes d’origine roumaine dans la province de Castellón
2.1.6. Le miroir économique roumain: les envois de fonds des Roumains installés à Castellón
2.1.6.1. De Castellón en Roumanie…où ?
2.1.6.2. Quelles sont les modalités d’envoi des fonds ?
2.1.6.3. Qui envoie de l’argent ? Avec quelle fréquence ?
2.1.6.4. Les quantités de fonds en transit vers la Roumanie
TYPOLOGIE DES SITUATIONS A CASTELLON DE LA PLANA
2.2.1. Les espaces parcourus par les Roumains arrivant à Castellón de la Plana
2.2.2. Échecs migratoires parmi les Roumains installés à Castellón de la Plana
2.2.3. Les profils des populations roumaines installées à Castellón de la Plana
2.2.3.1. Le profil professionnel des Roumains installés à Castellón de la Plana
2.3.1. Stratégies d’insertion sur le marché du travail des familles roumaines
2.3.1.1. Les processus de régularisation: le moyen pour vivre et travailler légalement
2.3.1.2. L’année 2007: restrictions et stratégies pour les nouveaux communautaires
2.3.2. Diversité des initiatives entrepreneuriales des Roumains à Castellón de la Plana
2.3.2.1. Le service domestique indépendant : une stratégie pour les femmes roumaines
2.3.2.2. Les entreprises roumaines de construction: une affaire prospère avant la crise immobilière
2.3.2.3. Les entreprises roumaines installées à Castellón de la Plana
2.3.3. La crise économique et les perspectives des Roumains installés à Castellón de la Plana
2.3.3.1. Le chômage un facteur décisif pour le retour
2.3.3.2. Les stratégies individuelles devant la crise
2.3.3.3. La position des entrepreneurs roumains et espagnols devant la crise
2.3.3.4. Les mesures anti-crise prises par les autorités roumaines pour ses citoyens en Espagne
CONCLUSION
CONCLUSION
LES NOUVELLES CONFIGURATIONS TERRITORIALES DES ROUMAINS A CASTELLON DE LA PLANA ENTRE PROSPERITE ET CRISE ECONOMIQUE
TROISIEME PARTIE
3. NOUVELLES INTERPRETATIONS DES TERRITOIRES ROUMAINS EN
ESPAGNE
3.1. APPROCHE THEORIQUE DES NOTIONS DANS L’ETUDE DES MIGRATIONS INTERNATIONALES
3.1.1. De la migration à la circulation : la construction des champs migratoires
3.1.2. La logique des réseaux migratoires et leurs échelles de fonctionnalité
3.1.3. Nouvelles notions du champ des migrations internationales appliquées à l’exemple des populations roumaines installées à Castellón
CONCLUSION
3.2. DE NOUVELLES CATEGORIES POUR MIEUX RENDRE COMPTE DE LA RELATION AU TERRITOIRE ESPAGNOL DANS LE CAS DES POPULATIONS ROUMAINES
3.2.1. L’invention de modèles d’espaces de vie comme forme d’habiter
3.2.2. L’esprit entrepreneurial dans le vécu quotidien
3.2.3. Les logiques affectives: des liens forts entre territoire d’accueil et territoire d’origine
3.3. COMMENT PEUT-ON DEFINIR LA PRESENCE ROUMAINE EN ESPAGNE ?
3.3.1. Le passage d’immigré à citoyen communautaire
3.3.2. Les mutations dans la mentalité des Roumains de l’Espagne
3.3.3. L’image controversée sur les populations roumaines d’Espagne : débat social, économique et politique
CONCLUSION
NOUVELLES INTERPRETATIONS SUR LA PRESENCE ROUMAINE EN ESPAGNE
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE

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