Les espèces productrices de pollens susceptibles d’etre a l’origine des pollinoses

La pollinose est l’ensemble des manifestations allergiques dues aux pollens qui se présentent sous forme de rhinite, conjonctivite, et asthme… Elles se reconnaissent surtout par leur manifestation saisonnière. Ce type d’allergie est lié à la concentration pollinique dans l’air (BRUCE et al., 1977 ; HILL et al.,. 1979 ; PETERSEN et SANDEBERG 1981 ; KARINE et al., 1997).

Au contact des muqueuses, les pollens libèrent des allergènes de nature protéinique (KNOX, et al., 1971, et KNOX 1984) qui se fixent sur les anticorps IgE ou Immunoglobuline E. Ces derniers stimulent les mastocytes à produire des médiateurs chimiques telles les histamines responsables des réactions allergiques. Ces réactions peuvent se manifester 15 minutes après le contact avec les allergènes (COMBS, 1963).

La pollinose affecte actuellement 10 à 30% de la population mondiale (AUBIER 1998) ; elle est fréquente dans les grandes villes et autour des zones industrielles (ISHIZAKI et al., 1987).

L’étude de la pollinose a récemment connu une évolution rapide grâce au progrès de différentes disciplines scientifiques telles que l’aéropalynologie permettant d’établir des calendriers polliniques (DURHAM, 1946 ; HIRST, 1952 ; COUR, 1974) et l’’immunochimie qui permet d’identifier et de répertorier les allergènes des pollens (PELTRE, et al.,. 1987 ; DEMEULASTER, et al.,. 1987 ; GUERIN et al.,. 1992).

De nombreuses études ont montré que la concentration pollinique dans l’air est sous la dépendance des phénomènes météorologiques tels que la température, la pluviométrie et le vent (TRIAT, 1967 ; GABRIEL LE JOLY, 1978 ; FRANCISCA et al., 2000 ; VICTORIA et al., 2002). En outre, l’abondance de l’espèce, sa capacité de produire un grand nombre de pollens et son caractère anémophile jouent un rôle prépondérant (DRIESEN et al., 1988).

Milieu physique

Climat

La région d’Antananarivo est caractérisée par un climat tropical semi – humide (AUBREVILLE, 1949) ou tropical d’altitude avec des saisons sèches bien marquées de 5 à 6 mois.

Les données météorologiques telles que la température, la pluviométrie, l’humidité, et le vent sur 5 ans (1999 à 2003) utilisées dans ce travail ont été collectées au Service météorologique d’Ampandrianomby . La température moyenne annuelle est de 19°5 C. Janvier est le mois plus chaud avec une température moyenne maximale de 22°35C tandis que le mois de juillet est le plus frais avec une température minimale de 15°7C .

La pluviométrie moyenne annuelle est de 1386,3 mm répartie sur 110 à 165 jours (OLDEMAN, 1988). La région d’Antananarivo présente deux saisons distinctes : une saison pluvieuse de Novembre à Mars, où le mois de janvier est le plus arrosé avec une moyenne pluviométrique de 337,36mm et une saison sèche d’Avril à Octobre avec une pluviométrie moyenne de 5,26 mm (DONQUE, 1968) .

L’humidité varie très peu. L’humidité moyenne minimale enregistrée en Octobre est de 66.8%. La moyenne maximale (80.5%) est enregistrée au mois de février . L’humidité relative est maximale le matin, minimale à midi.

Géomorphologie, hydrologie, géologie, et pédologie

La région d’Antananarivo se trouve au cœur des Hautes terres qui présentent un relief très accidenté (LA PLAINE, 1953), formé par des collines, des plateaux, des plaines inondables, et des marécages. Les collines sont souvent attaquées par l’érosion donnant naissance à des « lavaka ». Le socle est constitué principalement par des roches cristallines datant du précambrien et des formations volcaniques du tertiaire et du quaternaire (BATTISTINI, 1972 ; BRENON, 1972).

Notre zone d’étude est traversée par l’Ikopa et ses affluents, les plus importants sont :
• Andromba et Sisaony à l’ouest,
• Ampasimbe et Ivovoka à l’est.

Les roches sont constituées par des migmatites granitoïdes, des gneiss et des roches de granitisation (BOURGEAT, 1968 ; DELUBAC et al, 1963).

Les sols des Hautes Terres sont caractérisés par des sols ferralitiques rouges (RIQUIER et al., 1956 ; ROEDERER, 1971), dégradés et érodés, peu fertiles, très durs, et presque imperméables.

Suivant l’origine du sol, leur position topographique, et la végétation, le sol peut être :
• des lithosols ou sols bruts d’érosion localisés sur les reliefs élevés
• des sols ferralitiques rencontrés sur les collines riches en matières organiques et pauvres en éléments minéraux (Institut de Recherche Agronomique, 1969)
• des sols hydromorphes et des sols alluviaux caractérisant les plaines d’Antananarivo (PNUD, 1991 ; MINAGRI, 2001).

Milieu biotique

Végétation

Savanes
Sur les Hauts plateaux, les savanes, les plus abondantes, se dégradent en pseudo steppe et en savane steppique ou « Tanety » (BOSSER, 1969). Cette formation est caractérisée par sa pauvreté floristique, par sa faible endémicité (21%), et par l’absence des formes d’adaptation (RAKOTOARIMANANA, 2002).

BOSSER (1969) a reparti les savanes suivant les types de sol :

• sur sols dégradés, elles sont caractérisées par Aristida rufescens associée à d’autres POACEAE comme Ctenium concinum, Elionerus tristis, Panicum.
• sur sols peu dégradés, le genre Aristida est remplacé par des espèces de la tribu des Andropogonnae telles que Hyparrhenia rufa, Heteropogon contortus ou Imperata cylindrica.

Ces espèces caractéristiques sont associées à quelques rares espèces de Dicotylédones avec une aire minimale très faible variant entre 64m² à 128m² (RAKOTOVAO, 1999).

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Table des matières

INTRODUCTION
MILIEU D’ETUDE
I – Localisation géographique
II – Milieu physique
II.1 – Climat
II.2 – Géomorphologie, hydrologie, géologie, et pédologie
III – Milieu biotique
III.1 – Végétation
IV – Milieu social
IV.1 – L’homme et ses activités
IV.3 – Industrie et artisanat
IV. 4 – Infrastructures sanitaires
IV.5 – Pollution
METHODOLOGIE
A – SUIVI PHENOLOGIQUE
B- ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE DES SYMPTÔMES D’ALLERGIE
I – Méthode d’enquête épidémiologique
I.1 – Choix des centres de santé
I.2 – Collecte des données
II – Analyse des données épidémiologiques
D – ETUDES BOTANIQUES
I – Description morphologique
II – Etude palynologique
II.1 – Méthode de récolte de pollens
II.2 – Confection des lames de références
II.3 -Description pollinique
E- DEGRE D’ALLERGENICITE DES ESPECES ETUDIEES
A -CALENDRIER DE FLORAISON DES ESPECES DOMINANTES DE LA REGION D’ANTANANARIVO
B – RESULTATS DES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES
I – Les centres de santé prospectés dans la région d’Antananarivo
II – Les manifestations cliniques étudiées
III – Prévalence des symptômes d’allergie
IV- Répartition des symptômes allergiques selon le sexe et les classes d’âge
V -Prévalence des différents symptômes
V.1 – Taux de prévalence des différents symptômes d’allergie
V.2 – Variation des fréquences moyennes mensuelles de l’ensemble des symptômes de 2001 à 2003
V. 3 -Variation interannuelle de l’ensemble des symptômes de 2001 à 2003
V.4 – Variation mensuelle et interannuelle des différents symptômes d’allergie
C – RELATIONS ENTRE LES RESULTATS EPIDEMIOLOGIQUES ET LA PHENOLOGIE DES ESPECES SUSCEPTIBLES D’ETRE A L’ORIGINE DES POLLINOSES
D – DESCRIPTION MORPHOLOGIQUE, PALYNOLOGIQUE DES ESPECES CIBLEES ET DEGRE D’ALLERGENICITE DES ESPECES (PLANCHES IV A XX)
I – POACEAE
II – CUPRESSACEAE
III – OLEACEAE
IV – FABACEAE, sous famille des MIMOSOIDAE
V – ASTERACEAE
VI – MYRTACEAE
VII – ULMACEAE
DISCUSSION GENERALE
I -La répartition des symptômes cliniques
II- Influences des facteurs climatiques sur la phénologie des plantes et les manifestations allergiques
III – Pollution atmosphérique et environnement
IV – Comparaison des résultats obtenus dans la région d’Antananarivo avec ceux d’Ambatondrazaka (RAKOTOVAO et RAKOTOARISOA, 2005) et d’Antsirabe (RAVELOMANANTSOA, 2006)
CONCLUSION GENERALE
Références bibliographiques
Résumé

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