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Saisie des données au lit du patient
Le dossier patient électronique offre l’opportunité d’une saisie des données cliniques au lit du patient grâce à la mobilité des Interfaces Hommes-Machines (IHM). Ce type de dossier offre une interface d’accès aux professionnels de la santé pour consulter et renseigner les éléments au dossier en temps réel, durant la visite médicale et au chevet du malade [Degoulet 1998]. Les professionnels de la santé, dans un contexte organisationnel utilisant les TI, ont différents niveaux de responsabilité par rapport au dossier électronique. Ils sont :
• légalement responsables de la qualité du dossier.
• responsables de la saisie des données.
• responsables de la délégation des transcriptions.
Les risques d’erreurs augmentent toutes les fois où la responsabilité d’introduire des données dans le dossier patient est déléguée ou retardée. Pour pallier à ces problèmes, le dossier patient électronique offre différents types d’IHM pour la saisie des données au lit du patient. Ces IHM permettent d’améliorer la qualité des données médicales introduites dans le dossier et de mieux vérifier la qualité des données saisies. Ces technologies de collecte des données cliniques incluent : les ordinateurs portables, les assistants numériques (Personal Digital Assistant PDA), les écrans tactiles, les outils de reconnaissance vocale et de l’écriture, et la standardisation de la collecte automatisée des données à partir des moniteurs médicaux.
Cependant, il faut noter que la collecte standardisée à partir des moniteurs médicaux n’est pas une tâche simple dans la mesure où les différents appareils utilisent des protocoles de communication différents et des connections physiques différentes, ce qui rend la connexion entre les équipements biomédicaux et le dossier patient électronique délicate et complexe.
La figure 1.2 ci-dessous présente des professionnels de la santé qui interagissent avec le dossier patient électronique à partir d’un ordinateur portable à l’HEGP.
Le système d’information clinique hybride
Le système d’information clinique (SIC) hybride est un système dans lequel cohabitent deux systèmes à savoir le système papier et le système électronique. C’est un système «mixte» dans lequel l’information clinique peut être sous forme papier pour certains processus cliniques et sous forme électronique pour d’autres processus cliniques. Le niveau d’informatisation des processus et des macros processus de prise en charge du patient, dans ce type d’organisation, est évalué à travers une cartographie des processus de flux d’information clinique. La cartographie en SI s’inscrit dans un schéma d’urbanisation soutenu par un schéma directeur informatique dans lequel il est possible d’identifier le niveau de pénétration des TI dans les processus cliniques cibles. Jha et al ont permis de dresser un portrait du niveau d’adoption des TI dans les hôpitaux aux États-Unis [Jha 2009]. La classification adoptée dans leur étude pour comparer les structures de santé entre elles permet de différencier les hôpitaux selon leurs niveaux d’informatisation des processus cliniques clés. Le tableau 5.13 dans le chapitre 5 montre la classification suivant laquelle les auteurs ont articulé leur analyse de l’adoption des TI dans les systèmes de santé aux États-Unis. Leur démarche met l’accent sur la typologie des SI, qui tient compte du niveau d’informatisation des processus cliniques et des acteurs inscrits dans ces processus de prise en charge du patient.
L’acceptabilité d’un système d’information
Les études sociologiques sont les premières à se questionner sur les notions d’acceptation et de résistance au changement dans une organisation ou un système social [Ajzen 1980]. Elles décrivent l’acceptabilité comme le degré d’acceptation d’un système d’information par les utilisateurs. La résistance à la mise en œuvre d’un SI est le phénomène opposé. L’acceptation est un comportement favorable au SI [Davis 1989]. Markus considère la résistance comme un comportement visant à faire obstacle à la mise en œuvre ou à l’utilisation d’un SI [Markus 1983]. Les deux phénomènes se présentent comme deux comportements aux finalités antagonistes et divergentes. Les théories et modèles présentés dans l’état des connaissances abordent en effet la question de l’acceptabilité d’un SI sous l’angle du comportement. Ces modèles offrent des cadres d’analyse valides pour analyser l’acceptabilité d’une technologie ou d’une innovation. Ils montrent que l’acceptabilité d’un SI dépend de sa finalité et des facteurs ou attributs qui font que le SI sera adopté dans un contexte organisationnel donné. Par conséquent, évaluer les facteurs d’acceptabilité d’un SI revient à évaluer les facteurs ou attributs explicatifs de l’acceptation d’un SI [Rogers 1995].
Selon Nielsen, l’analyse de l’acceptabilité d’un SIC doit permettre de savoir si le SIC répond aux besoins et aux exigences des professionnels de la santé [Nielsen 1993]. Pour cet auteur, l’acceptabilité au sens large se divise en acceptabilité pratique et sociale (figure 1.3).
L’acceptabilité sociale couvre les dimensions suivantes: la croyance comportementale, l’évaluation des conséquences, les croyances normatives et la motivation à se soumettre.
L’acceptabilité pratique repose sur les catégories : acceptabilité juridique, acceptabilité économique, fiabilité, compatibilité et utilité pratique du système.
Dans la perspective de Nielsen, l’acceptabilité sociale devrait analyser les attitudes, les contraintes sociales et les normes pouvant amener le professionnel de la santé à utiliser le SIC. L’origine théorique de certaines dimensions de l’acceptabilité pratique et sociale, sera présentée dans la revue des théories et modèles. Ces modèles ont été empiriquement éprouvés dans des recherches antérieures en système d’information.
L’acceptabilité des systèmes d’information en santé
On retrouve le concept de l’acceptabilité en santé, dans le domaine de la reproduction. Les chercheurs en planification familiale le définissaient alors comme « a quality which makes an object, person, event, or idea attractive, satisfactory, pleasing or welcome » [Marshall 1977]. Depuis, le débat autour de ce concept en santé n’a cessé de grandir pour s’étendre à d’autres techniques en santé [Cordero 1993]. Pour les chercheurs en santé, les technologies reproductives devaient être perçues comme un ensemble d’attributs, dont chacun d’entre eux pouvaient influencer l’acceptabilité de l’innovation auprès des utilisateurs potentiels [Marshall 1977; Cordero 1993]. L’idée autour de ce raisonnement était que l’acceptabilité d’une innovation devait s’inscrire dans un système d’interactions entre l’utilisateur et l’innovation. Par conséquent, la qualité de ce système d’interaction déterminera la décision des utilisateurs à accepter ou à refuser l’innovation. Dans notre revue des théories et modèles nous présentons les modèles de l’acceptation et du succès d’un SI, qui ont inspiré notre réflexion sur le modèle d’acceptabilité d’un SIC. Selon le paradigme de l’acceptation des SI, les recherches ont montrés et consolidés les relations causales du processus d’acceptabilité d’un SI, présentées dans la figure 1.4.
La différence entre la pré-adoption et la post-adoption d’un SI
Nous avons montré que le système d’acceptabilité est un processus dynamique contextualisé qui évolue dans le temps. Le point de départ du processus d’acceptabilité individuelle commence dans la phase de la pré-adoption (ou pré-implantation) d’un SI, pour ensuite évoluer dans le continuum du processus d’adoption. La différence entre la pré-adoption et la post-adoption réside dans son positionnement temporel d’une part et d’autre part dans l’origine de la formation des croyances. En pré-adoption les croyances sont formées à partir d’expériences indirectes alors qu’en post-adoption les croyances sont formulées à partir de l’utilisation ou de l’expérience d’interaction entre les utilisateurs et le SI [Karahanna 1999].
La pré-adoption ou la post-adoption servent à positionner le chercheur en SI dans le temps et dans la démarche de recherche. Nous considérons qu’un SI, dans une organisation donnée, est en pré-adoption lorsque le système est au tout début du processus d’implantation, ce sont les premiers instants du projet au niveau individuel (utilisateurs finaux). De ce fait, le SI n’est pas encore installé, mais l’idée d’implanter le SI est présente et partagée par l’organisation au niveau des instances dirigeantes (adoption organisationnelle) comme au niveau individuel. Les individus appelés à utiliser le SI sont identifiés comme utilisateurs potentiels ou finaux.
Comme le souligne Zaltman le processus d’adoption d’une innovation en milieu organisationnel se fait à deux étapes: l’adoption primaire et l’adoption secondaire [Zaltman 1973]. L’adoption primaire consiste à une décision au niveau organisationnel d’adopter l’innovation disponible (les responsables hiérarchiques ou autorités) et l’adoption secondaire consiste à l’implantation dans l’organisation.
L’adoption primaire de l’innovation dans l’organisation couvre l’ensemble des étapes où les dirigeants de l’organisation ont analysés et décidés d’introduire une innovation technologique dans l’organisation. Ensuite, l’adoption secondaire de l’innovation correspond à l’adoption par les utilisateurs finaux dans l’organisation. Le processus d’adoption individuelle de l’innovation décrit la prise de connaissance sur l’innovation, la persuasion et la décision d’adopter. C’est un processus par lequel est déjà passé chaque acteur de la sphère décisionnelle de l’organisation au moment de l’adoption primaire. Une fois que l’innovation est introduite dans l’organisation dans le but de sa mise en œuvre pour soutenir les processus cliniques identifiés, c’est en ce moment alors que commence le processus d’adoption individuelle de l’innovation.
A partir du moment où les utilisateurs potentiels sont informés du projet SI, ils commencent à évoluer dans la phase de la pré-adoption. Cette phase débute avec un duel mental entre acceptation et résistance. Une fois les utilisateurs inscrits dans le processus ce sont les différents mécanismes de gestion et de support du projet qui influenceront l’évolution du phénomène d’acceptation ou de résistance à l’intérieur du continuum. La figure 1.6 montre les différents points de départ du phénomène d’adoption dans le processus d’acceptabilité. L’adoption ou le refus initial d’un SI est lié aux caractéristiques organisationnelles et aux caractéristiques individuelles. Pour illustrer notre raisonnement, nous montrons dans la figure 1.6 comment la courbe du phénomène d’adoption peut évoluer selon la nature des contextes N°1 à 3. Chaque contexte est une forme organisationnelle caractérisée par ses ressources et sa stratégie de gestion des TI en santé. La diversité et la complexité des stratégies d’implantation des TI en santé, par contexte, peuvent expliquer les points de départ possible du phénomène. Un contexte favorable avec une stratégie adaptée à ses profils utilisateurs (médecins et infirmières) en pré-adoption (contexte N°3, figure 1.6) peut voir le phénomène débuté dans la zone d’acceptation un moment pour ensuite évoluer dans la zone de refus. Les moments de passage (point d’inversion de la dynamique du processus) d’une zone à l’autre sont importants à identifier et à analyser en recherche évaluative en SIC. Dépendamment du contexte, et pour plusieurs raisons (faible niveau de contrôle et de gestion des stratégies et des facteurs d’acceptabilité), un phénomène d’adoption organisationnelle et individuelle peut évoluer uniquement dans la zone de résistance pour une TI donnée. Par conséquent, le passage d’une zone à l’autre (contexte N°2 et 3, figure 1.6), ou le maintien dans une zone (contexte N°1, figure 1.6), dépend des mécanismes de gestion des facteurs et des plans d’action mis en place pour répondre aux attentes des utilisateurs.
Dans certains contextes organisationnels, la phase de pré-adoption couvre la phase de développement de test d’utilisabilité auprès des utilisateurs puis de réception du produit. La transition entre les deux phases pré versus post-adoption se situe dans les périodes suivant les séances de formation et d’accompagnement à la prise en main du SI par les utilisateurs.
Une longue période d’interaction et une expérience d’utilisation suffisante avec le SI consolident le positionnement des utilisateurs dans la phase de la post-adoption. Autrement dit, les utilisateurs sont en post-adoption dans un contexte organisationnel où ils ont une connaissance poussée du système, ils sont formés à l’utilisation optimale au quotidien du système et bénéficient d’un support et d’un accompagnement technique. Après une année de routine clinique avec un SIC électronique, on peut considérer que les utilisateurs sont positionnés en post-adoption. L’utilisation des TI devient un comportement organisationnel adopté et les services de support aux utilisateurs, une fonction du schéma organisationnel [Degoulet 1998].
La post-adoption individuelle a lieu dans une organisation se situant au moins en pré-adoption organisationnelle. L’adoption organisationnelle a lieu avant le processus d’adoption individuelle. L’adoption organisationnelle est le terreau favorable, essentiel et nécessaire à l’adoption individuelle.
D’une certaine façon, l’adoption individuelle est une concrétisation de l’adoption organisationnelle. L’HEGP à Paris (France) a ouvert ses portes en juillet 2000 avec comme ambition d’opter pour l’usage des TI pour supporter les processus cliniques. L’organisation a d’abord adopté l’idée au niveau stratégique (direction hospitalière, direction de la tutelle), ensuite l’a concrétisée à l’ouverture et continue à promouvoir l’idée et l’usage de la TI auprès des professionnels de la santé. L’HEGP est à sa neuvième année d’utilisation du dossier patient électronique.
Les instances dirigeantes au CHUS à Sherbrooke (Québec) ont optée pour l’usage des TI pour supporter les pratiques médicales en 1989. L’adoption organisationnelle des TI a modifié la nature des pratiques et fortement influencé le processus de production de soins au CHUS. Cela fait plus de vingt ans que le CHUS a inscrit les TI à l’agenda de ses priorités organisationnelles. Le dossier clinique informatisé est devenu, pour ses professionnels de la santé, une composante majeure et indispensable pour assurer la continuité et la qualité de l’activité médicale au CHUS.
Au-delà des différences de couverture applicative et fonctionnelle, l’HEGP et le CHUS sont deux contextes organisationnels positionnés en post-adoption. Ils disposent d’un SIC informatisé et d’une volonté organisationnelle sans cesse renouvelée. Ils constituent ainsi des sites propices pour l’étude des comportements en post-adoption.
La prise en charge médicale
Le processus de prise en charge médicale est au centre de l’activité de production de soins, il représente l’activité clinique en général, indépendamment du mode d’hospitalisation du patient. Les acteurs principaux de l’unité de soins sont le personnel médical et soignant. Les activités principales déclenchées dans la prise en charge médicale sont l’examen clinique, la recherche diagnostique, l’observation du patient, l’administration des soins et médicaments (figure 2.4). La vision transversale du SIC électronique offre un caractère transverse à ce processus qui met en relation la pharmacie pour la fourniture de médicaments et les unités médico-techniques pour la production d’actes à finalité diagnostique et thérapeutique avec le personnel médical et soignant. Les fonctionnalités du SIC utilisées dans ce processus sont : les prescriptions médicales, les saisies de comptes rendus et d’observations et l’utilisation des aides et connaissances en ligne.
La prise en charge diététique
La prise en compte des contraintes diététiques liées aux caractéristiques médicales et sociales du patient est documentée dans le dossier patient électronique. Ces informations contenues dans le dossier diététique doivent permettre la gestion des repas des patients. A partir du SIC, les diététiciens doivent pouvoir réaliser les tâches suivantes indispensables au bon suivi médical du patient :
• Accéder au dossier du patient.
• Connaître les mouvements des patients.
• Faire un examen diététique.
• Élaborer un programme nutritionnel.
• Gérer les repas des patients.
• Gérer les menus.
• Contrôler les commandes de repas de patients.
• Transmettre à la cuisine diététique les commandes de préparations spécifiques.
La gestion au quotidien du service diététique à travers le SIC électronique doit offrir des interfaces fiables et performantes pour assurer: les commandes aux magasins hôteliers, à la pharmacie, à l’extérieur, élaborer des statistiques et des enquêtes alimentaires, et dispenser une éducation aux patients (figure 2.5).
Le sous processus d’hospitalisation aux urgences
Le service des urgences est une unité de soins à part entière, multi fonctionnelle, reprenant un certain nombre de fonctions standards des autres unités de soins, mais avec une orientation spécifique liée à l’urgence vitale. Les informations cliniques issues de ce processus documentent le dossier patient. Le caractère intégrateur du SIC électronique doit permettre aux services d’urgence d’optimiser l’exécution des processus principaux et secondaires indispensables à une prise en charge d’urgence du patient. Le caractère urgent des processus de ce secteur ajoute une contrainte supplémentaire à la nécessité d’avoir un SIC électronique fiable et compatible avec les urgences médicales (figure 2.9).
Le processus de production d’examens de laboratoire
Ce processus s’intègre dans les actes médico-techniques. Le processus réalise la production d’analyses de laboratoire à la suite d’une prescription et d’une demande de la part d’une unité de soins. Le SIC électronique permet de renseigner la gestion de stock et procéder à l’administration des livraisons de produits de santé qui touche la logistique médicale (livraisons de médicaments, de produits sanguins, ou de prélèvements pour analyse par les laboratoires). Le SIC permet la traçabilité des informations au sein de l’hôpital (figure 2.11).
Les fonctionnalités mises en œuvre dans le SIC pour cette activité sont: l’analyse de la prescription et le choix de la solution qui consiste à réaliser un choix sur le mode d’analyse le plus adapté pour mettre en œuvre les techniques nécessaires.
• Analyse d’étude – recherche : analyses spécifiées où sont réalisés des actes biologiques à forte valeur ajoutée (secteur de recherche et développement).
• Analyse spécifique : analyses innovantes ou semi-automatisées et non-robotisables et spécifiques.
• Analyse standard : analyses de chimie et de biochimie et les techniques d’immuno-analyse, d’hématologie et d’hémostase dont les technologies relèvent aujourd’hui de l’automatisation voire de la robotisation selon le volume d’activités traitées. La robotisation permet le traitement de la phase pré-analytique (tri, étiquetage, centrifugation, «aliquotage») et le traitement analytique pour le chargement d’échantillons sur des appareils automatisés avec connexion sur la chaîne robotique et le dossier patient électronique.
• Validation des résultats d’analyse : l’activité consiste en un contrôle qualité et une validation des résultats produits avec les commentaires et observations dans le SIC qui découlent des observations réalisées.
La théorie de l’action raisonnée (TAR)
La TAR représentée dans la figure 3.1 est un modèle général qui explique et prédit les intentions comportementales d’un acteur [Fishbein 1975; Azjen 1980]. Cette théorie est basée sur la supposition que les acteurs prennent des décisions rationnelles à la lumière de l’information disponible. Selon ces auteurs, le comportement d’un individu est dicté par son intention d’exécuter le comportement, et l’intention est influencée conjointement par l’attitude et la norme subjective. Les trois composantes de la TAR sont l’intention comportementale – l’attitude – et la norme subjective. L’attitude envers un comportement est décidée en fonction des croyances sur les conséquences du comportement et l’évaluation affective de ces conséquences. En d’autres termes l’attitude décrit les sensations négatives ou positives d’un individu à manifester un comportement cible. L’évaluation affective est une réponse évaluative implicite à la conséquence. Les croyances sont définies comme la probabilité subjective de l’individu à exécuter un comportement donné qui aboutira à une conséquence déterminée. La TAR est un modèle général qui est conçu pour expliquer et prédire l’adoption d’un comportement individuel.
Certains auteurs ont démontré que les attitudes envers un SI influencent les intentions et le comportement envers ce SI, et par conséquent son usage [Fishbein 1975]. Et d’autres auteurs ont trouvé que l’intention comportementale d’utiliser le système est significativement corrélée avec son usage, et que cette intention comportementale est un déterminant majeur du comportement de l’utilisateur, pendant que d’autres facteurs influencent le comportement de l’utilisateur indirectement via l’intention comportementale [Davis 1989].
Le modèle de l’acceptation des technologies (TAM)
Le but du TAM est d’expliquer et de prédire l’acceptabilité du système d’information par ses utilisateurs en phase pré-adoption [Davis 1989]. Le modèle proposé par Davis est une adaptation de la théorie de l’action raisonnée de [Fishbein 1975]. L’objectif du TAM est de prédire l’acceptation d’une TI au niveau individuel. Le TAM prévoit que l’acceptation de n’importe quelle technologie est déterminée par deux croyances pertinentes (salient beliefs) : l’utilité perçue et la facilité d’utilisation perçue. Davis a défini l’utilité perçue comme « le degré auquel une personne croit qu’utiliser un système particulier rehausserait sa performance du travail » [Davis 1989].
La facilité perçue, par contre, fait référence au « degré auquel une personne croit que d’utiliser un système particulier serait libre d’effort » [Davis 1989]. Le TAM s’appuie sur l’hypothèse que le comportement d’utilisation d’une TI est déterminé par l’intention du comportement d’utilisation de cette technologie. L’intention est influencée par l’attitude et par l’utilité perçue. L’attitude est influencée par l’utilité perçue et la facilité d’utilisation perçue. La facilité d’utilisation est un construit qui permet de diagnostiquer les problèmes d’utilisabilité d’un SI [Davis 1989,1992a,b,1993a,b,1996; Adams 1992]. Le TAM a été très largement testé et accepté, comme un modèle ancré dans la théorie avec une bonne validité prédictive. L’utilisation du TAM est d’actualité et a suscité un énorme intérêt parmi les chercheurs en TI en santé (figure 3.3).
La théorie de la confirmation des attentes (TCA) – Modèle post-adoption
La théorie de la confirmation des attentes d’Oliver est largement utilisée en marketing pour étudier et analyser la satisfaction et le comportement d’un client [Oliver 1980, 1981, 1989,1993]. Dans cette théorie, l’intention de racheter (repurchase) un produit ou un service, suite à une première expérience d’achat, est un processus qui met en jeu d’une part, les attentes initiales avant le premier achat et d’autre part, les performances réalisées du produit ou service. La satisfaction est déterminée par l’écart ou la divergence entre les attentes initiales et la performance perçue du produit ou service [Oliver,1980,1993]. A la lumière de cette théorie, Bhattacherjee propose un modèle sur la confirmation des attentes à continuer l’utilisation d’une SI en post-adoption, basé sur la congruence entre l’intention de continuer l’utilisation et la décision de refaire un achat [Bhattacherjee 2001a]. Selon son modèle post-acceptation proposé, l’intention de continuer l’utilisation d’une TI est déterminée par la satisfaction et par l’utilité perçue (attentes post-adoption) du TAM de Davis [Davis 1989]. Les antécédents de la satisfaction sont l’utilité perçue et la confirmation des attentes. Les attentes en post-adoption peuvent influencer directement l’intention à continuer l’utilisation ou indirectement en passant par la satisfaction. La confirmation des attentes influence l’utilité perçue (figure 3.5).
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Table des matières
CHAPITRE 1 INTRODUCTION ET PROBLEMATIQUE GENERALE
1.1 PREAMBULE
1.2 LE SYSTEME D’INFORMATION
1.3 LE SYSTEME D’INFORMATION CLINIQUE
1.3.1 Le système d’information clinique papier
1.3.1.1 Le dossier patient papier
1.3.2 Le système d’information clinique électronique
1.3.2.1. Le dossier patient électronique
1.3.2.2 Saisie des données au lit du patient
1.3.3 Le système d’information clinique hybride
1.4 L’ACCEPTABILITE D’UN SYSTEME D’INFORMATION
1.4.1 L’acceptabilité des systèmes d’information en santé
1.4.2 La différence entre la pré-adoption et la post-adoption d’un SI
1.5 POSITION DU PROBLEME DE RECHERCHE ET PERTINENCE DE L’ETUDE
1.6 OBJECTIFS ET STRUCTURE DE LA THESE
CHAPITRE 2 MODELISATION DES PROCESSUS CLINIQUES
2.1 INTRODUCTION
2.2 LE PROCESSUS D’ADMISSION
2.3 LE PROCESSUS DE PRODUCTION DE SOINS
2.3.1 La prise en charge médicale
2.3.2 La prise en charge diététique
2.3.3 La prise en charge sociale
2.3.4 La prise en charge paramédicale
2.3.5 Les sous processus de production de soins
2.3.5.1 Le sous processus de consultation externe
2.3.5.2 Le sous processus d’hospitalisation aux urgences
2.3.5.3 Le sous-processus de soins intensifs ou réanimation
2.4 LE PROCESSUS DE PRODUCTION D’EXAMENS DE LABORATOIRE
2.5 LE PROCESSUS DE PRODUCTION DE L’IMAGERIE MEDICALE
2.6 LE PROCESSUS DE GESTION DU BLOC OPERATOIRE
2.7 LE PROCESSUS DE FOURNITURE DE MEDICAMENTS
2.8 LE PROCESSUS DE SORTIE
2.9 LES PROCESSUS SUPPORT
2.10 RESUME ET CONCLUSIONS
CHAPITRE 3 ETAT DES CONNAISSANCES
3.1 INTRODUCTION
3.2 REVUE DES THEORIES ET MODELES
3.2.1 La théorie de l’action raisonnée (TAR)
3.2.2 La théorie du comportement planifié (TCP)
3.2.3 Le modèle de l’acceptation des technologies (TAM)
3.2.4 La théorie de la confirmation des attentes (TCA) – Modèle post-adoption
3.2.5 La théorie de la diffusion de l’innovation (TDI)
3.2.6 La théorie sociale cognitive (TSC)
3.2.7 Le modèle de l’adéquation entre la tâche et la technologie (ATT)
3.2.8 Modèle de succès d’un SI
3.2.9 Résumé et conclusions
3.3 LES FACTEURS DE LA POST-ADOPTION D’UN SI
3.3.1 Les extensions apportées au TAM de Davis
3.3.2 Les modèles intégrés en SI
3.3.3 Les déterminants de l’intention à continuer l’utilisation d’un SI
3.3.4 Les études sur l’adoption des TI en santé
3.3.4.1 Le TAM appliqué en santé
3.3.4.1.1 Les déterminants de l’utilité perçue (UP) d’une TI en santé
3.3.4.1.2 Les déterminants de la facilité d’utilisation perçue (FUP) d’une TI en santé
3.3.4.1.3 Les déterminants de l’intention d’utilisation d’une TI en santé
3.4 RESUME ET CONCLUSIONS
CHAPITRE 4 CONTEXTE GENERAL DE L’ETUDE : COMPARAISON FRANCE (HEGP) – QUEBEC (CHUS)
4.1 LE CONTEXTE DE L’HOPITAL EUROPEEN GEORGES POMPIDOU (HEGP)
4.1.1 La présentation générale de l’HEGP
4.1.2 Ressources humaines et volumétrie de l’activité clinique à l’HEGP
4.1.3 Le schéma organisationnel par pôle de l’HEGP
4.1.4 Description du système d’information clinique (SIC) de l’HEGP
4.1.4.1 Description des composants et des applications du SIC à l’HEGP
4.1.4.2 Le dossier patient commun à l’HEGP
4.1.5 Les processus transversaux à l’HEGP
4.1.5.1 Le processus de prescription médicale et de planification des rendez-vous
4.1.5.1.1 Le sous-processus de prescription des demandes d’actes d’imagerie
4.1.5.1.2 Le sous-processus de prescription connectée du médicament
4.1.5.1.2.1 Le circuit du médicament
4.1.5.2 Le processus de planification d’un rendez-vous pour une consultation
4.1.6 La cartographie du SIC à l’HEGP
4.2 LE CONTEXTE DU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE SHERBROOKE (CHUS)
4.2.1 Présentation générale du CHUS
4.2.2 Ressources humaines et volumétrie de l’activité clinique au CHUS
4.2.3 Le schéma organisationnel par programme clientèle au CHUS
4.2.4 Description du système d’information clinique du CHUS
4.2.4.1 Contexte d’implantation du système ARIANE au CHUS
4.2.4.2 Le dossier patient commun au CHUS
4.2.5 Les processus transversaux au CHUS
4.2.5.1 Le processus de prescription médicale et de planification du rendez-vous
4.2.5.1.1 Le sous-processus de prescription des demandes d’actes d’imagerie
4.2.5.1.2 Le sous-processus de prescription du médicament
4.2.5.1.2.1 La triade pharmaceutique
4.2.5.2 Le processus de planification d’un rendez-vous pour une consultation
4.2.6 La cartographie du SIC au CHUS
4.3 RESUME ET CONCLUSIONS
CHAPITRE 5 MATERIELS ET METHODES
5.1 MODELE THEORIQUE ET HYPOTHESES DE RECHERCHE
5.1.1 Construction du modèle théorique d’acceptabilité du SIC
5.1.2 Les dimensions du modèle d’acceptabilité du SIC
5.1.2.1 Les caractéristiques individuelles
5.1.2.2 Compatibilité du SIC
5.1.2.3 Support aux utilisateurs du SIC
5.1.2.4 Confirmation des attentes sur l’usage du SIC
5.1.2.5 Utilité perçue du SIC
5.1.2.6 Facilité perçue du SIC
5.1.2.7 Satisfaction
5.1.2.8 Intention de continuer l’utilisation d’un SIC
5.1.3 Les hypothèses de recherche.
5.2 METHODOLOGIE
5.2.1 La stratégie de recherche
5.2.2 Population de l’étude
5.2.2.1 Critères d’inclusions
5.2.2.2 Taille de l’échantillon
5.2.2.2.1 Taille d’échantillon pour la méthode de la régression multiple.
5.2.2.2.1 Taille de l’échantillon pour la méthode des équations structurelles
5.2.3 Opérationnalisation des dimensions du modèle d’acceptabilité du SIC
5.2.4 Sélection des items par dimensions du modèle d’acceptabilité du SIC
5.2.4.1 Caractéristiques individuelles
5.2.4.2 Compatibilité du SIC (COMPAT)
5.2.4.3 Support aux utilisateurs du SIC (SUPPORT)
5.2.4.4 Confirmation des attentes des utilisateurs du SIC (ATTENTE)
5.2.4.5 Utilité perçue du SIC (UTILITE)
5.2.4.6 Facilité d’utilisation du SIC (FACILITE)
5.2.4.7 Satisfaction des utilisateurs du SIC (SATISFAC)
5.2.4.8 Intention de continuer l’utilisation d’un SIC (INTENT)
5.3 DEMARCHE DE QUANTIFICATION DE L’UTILISATION DU SIC
5.3.1 Les catégories dans la dimension utilisation d’un SIC
5.3.1.1 La catégorie : Non-Utilisation
5.3.1.2 La catégorie : Utilisation
5.3.1.2.1 Mesure de l’utilisation du SIC
5.3.1.2.2 Les différences dans les libellés des items de mesure de l’utilisation du SIC
5.3.1.2.3 Prétraitement des données dans la dimension utilisation du SIC
5.3.1.2.4 Démarche d’identification des fonctionnalités les plus utilisées.
5.3.1.2.5 La modélisation des processus cliniques
5.3.2 Utilisation globale
5.3.3 Utilisation métier
5.3.4 Proposition d’un cadran de profil d’utilisation
5.3.4.1 Occasionnelle Étendue
5.3.4.2 Occasionnelle Sélective
5.3.4.3 Globale Intensive
5.3.4.4 Intensive Sélective
5.3.5 Cadre pour la classification des SIC
5.3.5.1 Système d’Information Clinique Complet
5.3.5.2 Système d’Information Clinique Basic avec Notes Cliniques
5.3.5.3 Système d’Information Clinique Basic sans Notes Cliniques
5.4 PRE-TEST DU QUESTIONNAIRE
5.5 VALIDITE DE L’INSTRUMENT DE MESURE
5.6 STRATEGIE DE COLLECTE DE DONNEES
5.7 ASPECTS ETHIQUES
5.8 METHODE D’ANALYSE DES QUESTIONS FERMEES
5.8.1 Analyses et test d’hypothèses
5.8.1.1 Les Analyses descriptives
5.8.1.2. Les analyses de variances (ANOVA)
5.8.1.3 La méthode de régressions multiples
5.8.1.4 La méthode des équations structurelles
5.8.1.4.1 Construction du modèle d’acceptabilité du SIC
5.8.1.4.2 Spécification du modèle d’acceptabilité du SIC
5.8.1.4.3 Estimation du modèle d’acceptabilité du SIC
5.8.1.4.3.1 Les critères d’ajustement du modèle d’acceptabilité du SIC
5.8.1.4.3.2 Evaluation des critères d’ajustement du modèle d’acceptabilité du SIC
5.9 METHODE D’ANALYSE DES QUESTIONS OUVERTES
5.9.1 Nature des données brutes
5.9.2 La qualité des données brutes
5.9.3 Transcription des données brutes
5.9.4 Codage des données brutes
5.9.5 Traitement des données codées
5.10 CADRE DE COMPARAISON DES SIC : VUE APPLICATIVE
5.11 RESUME ET CONCLUSIONS
CHAPITRE 6 RESULTATS : COMPARAISON FRANCE (HEGP) – QUEBEC (CHUS)
6.1 CARACTERISTIQUES DES REPONDANTS ENTRE LA FRANCE (HEGP) ET LE QUEBEC (CHUS)
6.2 ANALYSE DE L’UTILISATION DU SIC
6.2.1 Quantification de l’utilisation du SIC
6.2.1.1 Utilisation globale
6.2.1.1.1. Médecins
6.2.1.1.1.1 Patient Management (PM)
6.2.1.1.1.2. Electronic Health Record (EHR)
6.2.1.1.1.3 Computer Provider Order Entry (CPOE)
6.2.1.1.1.4 Appointment and Patient Scheduling (APS)
6.2.1.1.2 Infirmières
6.2.1.1.2.1 Patient Management (PM)
6.2.1.1.2.2 Electronic Health Record (EHR)
6.2.1.1.2.3 Computer Provider Order Entry (CPOE)
6.2.1.1.2.4 Appointment and Patient Scheduling (APS)
6.2.1.1.3 Comparaison des moyennes des index composites de l’utilisation globale
6.2.1.1.3.1 Patient Management (PM)
6.2.1.1.3.2 Electronic Health Record (EHR)
6.2.1.1.3.3 Computer Provider Order Entry (CPOE)
6.2.1.1.3.4 Appointment and Patient Scheduling (APS)
6.2.1.2. Le phénomème de délégation dans les établissements positionnés en post-adoption
6.2.1.3 Utilisation métier
6.2.1.3.1 Médecins
6.2.1.3.2 Infirmières
6.2.1.3.3 Comparaison des index composites de l’utilisation métier
6.2.1.3.3.1 Patient Management (PM)
6.2.1.3.3.2 Electronic Health Record (EHR)
6.2.1.3.3.3 Computer Provider Order Entry (CPOE)
6.2.1.4 Les fonctionnalités du SIC les plus utilisées à l’HEGP et au CHUS
6.2.2 Les coefficients d’interaction avec le SIC
6.2.3 Résumé et conclusions
6.3 LES DIMENSIONS DU MODELE D’ACCEPTABILITE DU SIC
6.3.1 Compatibilité du SIC
6.3.2 Support aux utilisateurs
6.3.3 Confirmation des attentes
6.3.4 Utilité perçue du SIC
6.3.5 Facilité d’utilisation perçue
6.3.6 La satisfaction des utilisateurs du SIC
6.3.7 L’intention de continuer l’utilisation du SIC
6.3.8 Le potentiel de décrochage technologique par profession et par site
6.3.8.1 Potentiel de décrochage technologique à l’HEGP
6.3.8.2 Potentiel de décrochage technologique au CHUS
6.3.9 Résumé et conclusions
6.4 EVALUATION DU MODELE D’ACCEPTABILITE DU SIC PAR ETABLISSEMENT DE SANTE
6.4.1 Régressions multiples
6.4.1.1 Modèle d’acceptabilité du SIC de l’HEGP: Régressions multiples
6.4.1.2 Modèle d’acceptabilité du SIC du CHUS: Régressions multiples
6.4.2 Modélisation par équations structurelles
6.4.2.1 La qualité de l’ajustement du modèle d’acceptabilité du SIC
6.4.2.2 Contribution factorielle et variance expliquée des variables du modèle
6.4.2.3 Les équations structurelles du modèle d’acceptabilité du SIC de l’HEGP
6.4.2.3 Les équations structurelles du modèle d’acceptabilité du SIC du CHUS
6.4.3. Comparaison régression et modélisation par équations structurelles.
6.4.4 Résumé et conclusions
6.5 ANALYSE DES QUESTIONS OUVERTES
6.5.1 Démarche adoptée
6.5.2 Analyse des questions ouvertes de l’HEGP
6.5.2.1 Les attentes et priorités de développement pour le SIC
6.5.2.1.1 Médecins
6.5.2.1.2 Infirmières
6.5.2.2 Les axes d’amélioration à prioriser dans le SIC
6.5.2.2.1 Médecins
6.5.2.2.2 Infirmières
6.5.2.3 Les points à améliorer au service informatique
6.5.2.3.1 Médecins
6.5.2.3.2 Infirmières
6.5.3 Analyse des questions ouvertes du CHUS
6.5.3.1 Les attentes et priorités de développement pour le SIC
6.5.3.1.1 Médecins
6.5.3.1.2 Infirmières
6.5.3.2 Les axes d’amélioration à prioriser dans le SIC
6.5.3.2.1 Médecins
6.5.3.2.2 Infirmières
6.5.3.3.1 Médecins
6.5.3.3.2 Infirmières
6.5.4 Résumé et conclusions
6.6. CLASSIFICATION DES SIC ENTRE LA FRANCE (HEGP) ET LE QUEBEC (CHUS)
CHAPITRE 7 DISCUSSION ET CONCLUSIONS
7.1 LES PRINCIPAUX RESULTATS ET CONSTATS DE LA RECHERCHE
7.1.1 Utilisation du SIC
7.1.2 Les dimensions du modèle d’acceptabilité du SIC
7.2 LES FORCES ET FAIBLESSES DE LA RECHERCHE
7.3 LES IMPLICATIONS THEORIQUES
7.4 LES IMPLICATIONS PRATIQUES
7.4.2.1 Hôpital Européen Georges Pompidou (HEGP)
7.4.2.1.1 Les axes d’interventions pour le SIC de l’HEGP
7.4.2.1.2 Plan d’action pour l’Hôpital Européen Georges Pompidou
7.4.2.2 Centre Hospitalier Universitaire de Sherbrooke (CHUS)
7.4.2.2.1 Les axes d’interventions pour le SIC au CHUS
7.4.2.2.2 Plan d’action pour le Centre Hospitalier Universitaire de Sherbrooke
7.5 CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
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