GENERALITES SUR LE RIZ
Le riz est une céréale annuelle des régions chaudes de la famille des Graminées qui appartient à l’ordre des Graminales. Il a pour genre Oryza et les espèces se caractérisent en fonction de leurs origines dont sativa d’origine Asiatique et glaberrima d’origine de l’Afrique de l’Ouest. Il y a deux manières de cultiver le riz. La première consiste à semer les graines de riz directement dans la rizière sous 10 à 20cm d’eau. La seconde consiste à élever les jeunes plants en pépinière et à les planter en rizière plus tard. Le riz est planté vers la fin du mois d’avril ou au début du mois de novembre selon les endroits. Le riz évapore énormément d’eau, et a besoin d’être cultivé dans des rizières immergées, ou bien dans des régions très pluvieuses recevant au moins 1500mm d’eau au cours de la croissance. Il nécessite également une forte insolation mais il se développe sur une large gamme de sols. (Encyclopédie Encarta, 2007).
Les espèces animales
Les crabes Ils coupent les tiges. Leur attaque se manifeste sur les pépinières et sur la rizière.
Les poissons Depuis quelques années, il y a une prolifération importante de poissons herbivores sur toutes les rizières irriguées des zones côtières de Madagascar. C’est en particulier le Tilapia melanopleura dont le régime est strictement herbivore. Ces poissons s’attaquent au riz qui vient d’être repiqué et les dégâts peuvent être si importants, jusqu’au début du tallage, que la rizière doit être repiquée une seconde fois. (DOBELMANN.J.P, 1976).
Les rats L’espèce Rattus rattus est considérée comme l’un des principaux rongeurs nuisibles à Madagascar. Ils consomment les plants de riz, mais leurs ravages sont plus graves après l’initiation paniculaire, lorsqu’ils dévorent les jeunes panicules ou sectionnent le chaume pour ronger les grains. Des indices de parties rongées à la base des plantes permettent de distinguer les attaques causées par les rats de celles entraînées par les foreurs. Les rats se déplacent dans les champs du riz et peuvent complètement détruire un champ, à l’exception des bordures. Si les dégâts sont causés sur des plants jeunes,les plantes atteintes peuvent produire de nouveaux talles, et les champs présentent alors de panicules jeunes dans leurs régions centrales et des panicules mûres sur leurs bordures. Les plantes ne peuvent pas surmonter des dégâts survenant tardivement. (Fiche Technique de la Protection des Cultures N° 39 / 1993).
Les oiseaux Ils agissent par écrasement des plants en se posant sur la rizière qui vient d’être repiquée. Ce sont en particulier les ibis : Dimorpha garzetta (kobabe), Ardea ardesiaca (oiseau photographe) et les sarcelles : Dendrocygna viduata. (DOBELMANN.J.P, 1976).
Les insectes : Borbo borbonica est un lépidoptère, sur jeune plantation. Il peut commettre de sérieux dégâts sur les feuilles qui sont rongées par les chenilles. Ces dernières ayant 1 à 2cm de longueur. Les chenilles enrouleuses des feuilles s’enroulent dans les feuilles en accolant les deux extrémités. La nuit, elles rongent les feuilles et les coupent. (Direction de la Protection des Végétaux, 1997). Nymphula depunctalis (fonovilona) : la larve est capable de nager et de grimper, en entraînant son fourreau sur les plants du riz. Le cycle biologique dure de 3 semaines à 1 mois. La chenille est de couleur vert clair, translucide, et mesure environ 15 mm de long. Les larves coupent les feuilles, s’y enroulent et vivent à l’intérieur (fourreaux). L’attaque se manifeste surtout en pépinière et après repiquage. (Direction de la Protection des Végétaux, 1997).
Les maladies dues aux excès en éléments minéraux
Toxicité en fer : Les symptômes sont des petits points bruns sur les feuilles les plus basses, à partir de leurs extrémités. Ensuite, la feuille vire entièrement au brun, au pourpre, au jaune ou à l’orange. Dans le cas de toxicité sévère, les feuilles brunissement et les plus basses meurent. La croissance et le tallage sont réduits et le système radiculaire est grossier, peu abondant et brun foncé. La toxicité en fer est induite par une forte teneur en fer des sols inondés acides. Elle limite les rendements dans les oxisols, les ultisols, certains histosols et les sols sulfatés acides. (Institut International de Recherche sur le Riz, 1985).
Toxicité en bore : Les symptômes correspondent à l’apparition d’une décoloration jaune des extrémités des feuilles, qui s’étend ensuite le long des bords des feuilles. De grandes taches elliptiques brunes apparaissent le long des bords des feuilles. Les régions atteintes virent au brun et se dessèchent. La croissance n’est pas ralentie, à moins que la toxicité soit sévère. La toxicité en bore se produit dans les sols proches des côtes, ceux des régions arides, ceux irrigués avec de l’eau à forte teneur en bore et dans les régions géothermiques. (Institut International de Recherche sur le Riz, 1985).
Toxicité aluminique : Les symptômes sont des taches blanches ou jaunes entre les nervures des feuilles. Les feuilles s’assèchent et meurent. Les racines sont courtes et peu nombreuses. Les plantes sont rabougries. Cette toxicité est provoquée par un excès d’aluminium soluble et échangeable. Elle limite la croissance du riz irrigué dans les sols sulfatés acides et du riz pluvial dans les sols fortement acides. (Institut International de Recherche sur le Riz, 1985).
Toxicité en manganèse : Les symptômes sont des taches brunes sur les feuilles âgées, un dessèchement des extrémités des feuilles et une forte stérilité. La croissance n’est pas sensiblement ralentie. Elle se produit en culture pluviale sur des sols acides. (Institut International de Recherche sur le Riz, 1985).
Helminthosporiose du riz: Helminthosporium oryzae
Le champignon qui provoque la maladie des taches brunes est susceptible de s’attaquer à presque tous les organes du riz et ceci à tous les stades végétatifs. En pépinière, les coléoptiles se recouvrent de petites taches circulaires à ovales de couleur brune qui, en s’agrandissant, peuvent mener à un flétrissement de la partie aérienne. Sur les feuilles, la maladie débute par l’apparition de très petites taches circulaires qui deviennent rapidement ovales et allongées entre les nervures. Les glumes infectées présentent de petites taches noires ou brun foncée. Lorsque les conditions sont favorables au développement du champignon, des organes de fructification apparaissent sur ces taches et leur donnent un aspect duveteux. (Fiche technique de la protection des cultures. Fiche N°3 / 1990).
La lutte génétique
Cette forme de lutte, étape relativement récente dans les progrès de l’entomologie agricole, implique l’utilisation de ravageurs diminués génétiquement, afin de limiter la reproduction et la survie de leur propre espèce au sein de populations naturelles. Ces ravageurs font l’objet d’un élevage en masse au laboratoire et sont ensuite lâchés, en plein champ, parmi les populations sauvages, de sorte que leur accouplement avec des insectes normaux est stérile ou n’engendre que des descendants diminués (stérilité, incapacité à s’adapter correctement à l’environnement etc.). (KUMAR.R, 1991).
|
Table des matières
– Dédicace
– Remerciements
– Glossaires
– Liste des abréviations
– Liste des illustrations
– Résumé et mots clés
– Abstract
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LE RIZ
DEUXIEME PARTIE : MATERIELS ET METHODES
2-1- Matériels
2-2- Méthodes
TROISIEME PARTIE : RESULTATS
3-1- Les ennemis de la culture
3-1-1- Les ennemis du premier âge
a)- Les espèces animales
b)- La maladie virale : le virus
3-1-2- Les ennemis de la plante adulte
a)- Les principaux insectes ravageurs du riz
b)- Les Némathelminthes ravageurs du riz
3-1-3- Les ennemis de la floraison à la mâturité
a)- Les insectes : les punaises
b)- Les oiseaux
c)- Les principales maladies du riz
• Les maladies physiologiques
Les maladies de carences en éléments minéraux
Les maladies dues aux excès en éléments minéraux
Les maladies dues à la réaction des sols
• Les maladies parasitaires
Les maladies dues aux champignons ou Fongiques
Les maladies dues aux bactéries ou bactériennes
3-1-4- Les ennemis des graines stockées
a)- Les rats
b)- Les charançons
c)- Les microorganismes
3-2- Les méthodes de luttes
3.2.1)- La lutte physique
3.2.2)- La lutte biologique
3.2.3)- La lutte génétique
3.2.4)- La lutte biotechnologique
3.2.5)- La lutte chimique
QUATRIEME PARTIE : DISCUSSIONS
4-1- Le degré des dégâts causés par les ennemis
4-2- Les conséquences de l’usage des insecticides
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
Télécharger le rapport complet