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Description technique de la pomme de terre
Historique
Au début, la pomme de terre était une plante sauvage et il semblerait que la variété choisie pour la culture était moins amère. 1000ansavant Jésus Christ, les habitants des Andes de la Bolivie et du Pérou la cultivaient. Appelée ussia papa (Pappus), elle constituait la nourriture de base des sociétés andines.
La pomme de terre a été introduite à Madagascar auXIXème siècle, certainement par des missionnaires français. D’après Hervé RAKOTO, Technicien de la FIFAMANOR, elle fut cultivée pour la première fois à Mantasoa (prèsde Manjakandriana) avant de s’étendre dans la région d’Antananarivo et surtout du Vakinankaratra.
Actuellement la pomme de terre se place en quatrième position au niveau national en termes de tonnage produit, derrière le riz, le manioc et la patate douce.
Variétés
La pomme de terre pousse sur une plante vivace cultivée qui comporte une partie aérienne constituée de tige atteignant parfois 1 mde haut. Ces tiges sont ornées de feuilles oblongues. Seules les tubercules, partie ronflée etenfouie sous la terre sont comestibles. Leur chair blanchâtre ou jaunâtre est recouverte d’une p eau de couleur rougeâtre, brunâtre, jaunâtre, verdâtre ou bleu violacé. Plus ou moins r ondes, allongées et lisses, les tubercules sont ornés de petits yeux.
Il existe 3 000 variétés de pomme de terre dont seulement une centaine sont destinées à la consommation humaine. Ces variétés se différencient par la forme, la couleur, la grosseur mais également par la saveur et le contenu de l’amidon. En voici quelques exemples
Usage
Usage alimentaire
La pomme de terre est une légume à racine énergétique, nourrissante et très digeste dans sa forme la plus simple. Elle est riche en glucide et contient des protéines, des minéraux (en particulier du potassium, du calcium, du magnésium et manganèse), de vitamines (B1, B2, B3, B6, C). Elle est peu calorique et présente un ndice glycémique élevé (57 à 86) qui peut favoriser la prise de poids.
Usage médicinal
La pomme de terre a la faculté de reminéraliser l’organisme et constitue un apport précieux pour les personnes convalescentes. Elle a des propriétés diurétiques. Pour les diabétiques, elle peut très bien remplacer le painpour leur régime.
Usage industriel
La fécule de pomme de terre ou amidon a de nombreuses utilisations. Dans l’alimentation, elle peut remplacer la farine, être employée comme épaississant dans les sauces et elle est aussi utilisée dans la pâtisserie industrielle et la confection de biscottes.
Etude de la filière de pomme de terre
Culture
Pour avoir de résultats satisfaisants sur la culture de pomme de terre, elle demande une bonne qualité de semence, c’est le facteur principal pour l’obtention d’une bonne production.
Voici quelques caractéristiques de semences de qualité :
Etat sanitaire
Pureté variétale Etat physiologique
A Madagascar, FIFAMANOR est le fournisseur de semences de qualité et certifiées si les agriculteurs ne veulent pas importer. Notre Coopérative va choisir FIFAMANOR comme fournisseur de semence, non seulement pour réduirele coût d’approvisionnement mais surtout pour que la qualité de la semence utilisée soit sûre.
La Production
Le rendement en pomme de terre varie selon la saison de culture, de la qualité de la semence utilisée, des traitements phytosanitaires et des engrais utilisés. Il dépend aussi de la qualité pédologique du milieu de culture. La technique culturale envisagée est déjà mentionnée ci-dessus. Le tableau suivant montre le rendement en pomme de terre dans le District de Faratsiho.
Ce tableau permet de constater que la culture de saison est plus bénéfique tandis que la culture intermédiaire est moins avantageuse.
Transformation
La transformation en fécule désigne l’amidon extraide la pomme de terre. Pour la fabriquer, on utilise des pommes de terre féculières : lavées, râpées, broyées. On en tire alors un lait de fécule dont l’eau est enlevée par essorage et séchage. La fécule ainsi obtenue est une poudre blanche qui ressemble à de la farine appelée « fécule de pomme de terre ».
Généralités sur la Coopérative
Définition
En partant de la définition donnée par l’Alliance des coopératives, on peut définir la coopérative comme étant une association autonome des personnes volontairement réunies pour satisfaire leur aspiration et besoin économique, social et culturel commun au moyen d’une entreprise dans la propriété est collective t/e ou le pouvoir est exercé démocratiquement.
Il n’y a pas de secteur coopératif unique dans le sens économique, mais l’application pour toutes les entreprises coopératives, quelques soient leur taille ou leur secteur d’activité, d’un certain nombre de règles communes :
liberté d’adhésion et de retrait (porte ouverte) ;
gestion démocratique (un homme une voix) ;
distribution des excédents au prorata des opérations ;
impartageabilité des réserves.
La coopérative est une collaboration organisée pourexécuter une activité économique déterminée. Aussi doit elle à la fois viser à la plus grande efficacité économique et servir au mieux les intérêts des membres.
Cette collaboration se fonde :
Dans la solidarité, sur la participation à l’activité de la société et sur la participation aux décisions et la prise de la responsabilité qui en découlent. (Démocratie coopérative).
Sur la reconnaissance d’entraide mutuelle et la jouissance de droits égaux pour les membres.
La satisfaction des besoins des associés et usagersde la coopérative doit tenir compte des exigences de l’intérêt général.
Les enjeux et les perspectives des Entreprises Coopératives
Il n’est pas sans savoir que la méconnaissance de la véritable nature des coopératives est attribuable à de nombreux facteurs. Cette équivoque émane entre autres de la transition rapide d’une économie centralisée vers une économiede marché, de la mentalité persistante héritée de l’ère socialiste ainsi que de la corruption au sein du secteur des coopératives et au-delà. Les coopératives peuvent contribuer à dissipe r la confusion sur leur statut en donnant une formation à leurs membres ainsi qu’en exerçant des pressions sur les autres coopératives et leurs propres organisations pour qu’elles respectent les principes coopératifs internationaux. Toutefois, nombre de ces enjeux touchent l’ensemble du secteur, et il est donc nécessaire d’instaurer un cadre de politique, voire une culture des coopératives.
Un grand nombre de dirigeants de coopératives et de formateurs dans ce domaine semblent méconnaître l’apport social et le potentiel des coopératives ou bien en négliger l’importance. Il importe de souligner que les principes de l’Alliance coopérative internationale ne sont pas toujours bien compris ou appliqués. Certaines décisions ne respectent pas le principe « un membre, un vote » et des revenus tirés de l’investissement financier d’un membre plutôt que de son utilisation des services de la coopérative font partie des problèmes. La capacité et le rôle des coopératives permettent de lutter sérieusement contre les abus comme la corruption et de les prévenir, car elles jouent un rôle de leadership dans un processus décisionnel démocratique et dans l’emploide pratique d’affaires loyales. Aussi, le droit de regard des membres peut leur donner le pouvoir d’insister sur des pratiques éthiques et transparentes autant dans leur propre organisation que dans l’ensemble des coopératives.
La dégradation de l’environnement menace les ressources des collectivités. Les coopératives peuvent donner aux habitants locaux les moyens d’utiliser les ressources tout en assurant leur pérennité. Puisque les coopératives onts géographiquement et socialement ancrées dans les collectivités, leurs membres ont nu intérêt marqué pour l’utilisation durable des ressources.
Principes des coopératives
Les principes coopératifs constituent les lignes directrices qui permettent aux coopératives de prendre en charge et de responsabiliser leurs membres, de partager, de mettre en œuvre la démocratie, l’égalité, l’équité et deenforcer la solidarité entre ses membres et ses personnels.
Il existe sept principes régissant les coopérativesqui permettent de garantir ses objectifs tant sociaux qu’économiques :
1 – Adhésion volontaire et ouverte à tous
Cette règle correspond à l’un des principes essenti els de la tradition coopérative : nul n’est tenu d’entrer, chacun est libre de sortir. Le s coopératives sont des organisations fondées sur le volontariat et ouvertes à toutes les personn es aptes à utiliser leurs services et s’engagent à prendre leurs responsabilités en tant que membres. Les coopératives laissent les travailleurs libres de rester de simples salariés, dont le contrat de travail est régi selon les droits communs du code de travail, ou de devenir des associés, sociétaires de la coopérative, c’est-à-dire détenant une partie de son capital et participant à son fonctionnement. La société coopérative est donc à capital variable, selon les flux de ce q ui entrent ou qui sortent.
2 – Pouvoir démocratique exercé par les membres
L’idéal démocratique voudrait que tout salarié soit en même temps associé, de façon à ce qu’il y ait adéquation parfaite pour chaque employeur entre son rôle d’employé et celui d’employeur. Entre autres, l’adhésion est libre mais l’admission se fait par une voie élective, la coopérative est une réunion de personnes. Le contrôle de son activité est démocratique. Chaque membre dispose d’une voix et ne peut se faire représenter par un tiers lors du vote. Les coopératives sont dirigées par leurs membres qui participent activement à l’établissement des politiques et de la prise de décision.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I – IDENTIFICATION, THEORIES ET CONCEPTS DU PROJET
Chapitre I –IDENTIFICATION DU PROJET
Section I – Présentation du projet
1 – Intérêt et objet du projet
2 – Choix de la région
3 – Activités du projet
4 – Contexte régional : District de Faratsiho
2.1 – Délimitation et Superficie
2.2 – Milieu naturel
2.2.1 – Relief
2.2.2 – Hydrographie
2.2.3 – Climatologie
2.3 – Situation Démographique
Section II – Description technique de la pomme de terre
1 – Historique
2 – Classification
3 – Variétés
4 – Usage
4.1 – Usage alimentaire
4.2 – Usage médicinal
4.3 – Usage industriel
Section III – Etude de la filière de pomme de terre
1 – Culture
2 – La Production
3 – Transformation
Chapitre II – NOTION DE COOPERATIVE
Section I – Généralités sur la Coopérative
1 – Définition
2 – Les enjeux et les perspectives des Entreprises Coopératives
Section II – Principes des coopératives
1 – Adhésion volontaire et ouverte à tous
2 – Pouvoir démocratique exercé par les membres
3 – Participation Economique des membres
4 – Autonomie et indépendance
5 – Education, formation et information
6 – Coopération entre les coopératives
7 – Engagement envers la communauté
Section III – Objectifs, rôles et fonctionnements des coopératives
1 – Historique des coopératives
2 – La raison d’être d’une Coopérative
3 – Rôles
4 – Fonctionnement de la Coopérative
Chapitre III – THEORIE ECONOMIQUE SUR lES INVESTISSEMENTS ET sur lE DEVELLOPEMENT LOCAL
Section 1 – Définition et Approche théorique
1 – Le développement et la croissance
1.1 – Le Développement
1.2 – La croissance
2 – Le développement local
2.1- Définitions
2.2 – Origine du concept
2.3 – Les dimensions du développement local
2.4 – Les objectifs du développement local
Section II – Définition et approche théorique du système Investissement
1 – Définition de l’investissement
2 – Différents types d’investissement
3 – Les modalités de financement de l’investissement
4 – Les facteurs déterminants l’investissement direct étranger
4.1 – Les facteurs déterminants politiques
4.2 – Les facteurs Déterminants économiques
4.3 – Le capital humain
Chapitre IV – ETUDE DE MARCHE
Section I – Description du marché cible
1 – Approche Méthodologique
1.1 – Mode de tirage
1.2 – Traitement des données
1.3 – Les résultats
2 – Documentation
3 – Concurrence
3.1 – Les concurrents directs
3.2 – Les concurrents indirects
Section II – Analyse de la demande
1 – Situation de la demande
2-Comportement de la clientèle
Section III – Analyse de l’offre
1 – Etude de l’environnement
2 – Caractéristiques de l’offre
Section IV – Stratégies et politiques marketing
1. Stratégies marketing adoptées
1.1 – Stratégie PULL
1.2 – Stratégie PUSH
2 – Mode de commercialisation
2.1 – Produits
2.2 – Prix
2.3 – Place de distribution
2.4 – Publicité
PARTIE II – ETUDE DE LA FAISABILITE TECHNIQUE, FINANCIERE ET IMPACT DU PROJET
Chapitre I –ETUDE DE LA FAISABILITE technique DU PROJET
Section I– Etude organisationnelle
1-Organigramme choisi
2 – Création de la coopérative
Différents processus peuvent suivre quand on crée la coopérative, comme :
4–Structure de l’organisation (fonctions)
Section II – Implantation de la coopérative et de l’unité de production
1 – Etape de la mise en place de projet coopératif
2 – Critères de choix de l’emplacement
3 – Localisation administrative
4 -Infrastructures
5- Ressources nécessaires á mettre en place
5.1-Ressources financières
5.2-Ressources matérielles
5.3-Ressources humaines
Section III -Ingénierie et technologie
1 – Processus de fabrication
2 – La Capacité de production envisagée
2.1 – Les différentes charges
2.1.1 – matières premières
2.1.2- Emballage
2.2 – Autres charges
2.3 – Quantité de produits envisagés
2.3.1–Les quantités de produits envisagés pour les quatre (4) années suivantes durant l’exploitation
2.3.2- Prévision de vente en quantité sur cinq (5) ans
2.3.3 – Contrôle qualité
2.3.4- Prix de vente
1.2 – Critères d’évaluation de stock à choisir
4 – Chronogramme d’activité
1.4 – Extension du projet
Chapitre II –ETUDE DE FAISABILITE FINANCIERE DU PROJET
Section I – Coûts des investissements et charges d’exploitations
1-Investissements
2 – Coûts des amortissements
3 – Charge d’exploitation
3.1 – Charges prévisionnelles d’exploitation
3.1.1- Matières premières
3.1.2- Evaluation des autres approvisionnements et achats non stockés (En valeur)
3.1.3 – Entretien
3.2 – Charges Personnels
3.3 – Charges externes
Section II – Produit d’exploitation ou recettes prévisionnelles
1 – Coût de projet et plan de financement
1.1 – Fonds de roulement initial (FRI)
1.2 – Coût du projet
1.3 – Plan de financement
2 –Résultats d’exploitation pluriannuelle
3 – Budget de trésorerie
Chapitre III – Evaluation du projet
Section I – Evaluation du projet
1 – VAN (Valeur actuelle nette)
2 – TRI (Taux de rentabilité interne)
3 – IP (indice de profitabilité)
4 – DRCI (durée de remboursement du capital investi)
5–Récapitulation
Section II – Critères d’évaluation
1-Pertinence
2-Efficacité du projet
3-Efficience du projet
4-Durée de vie du projet
Section III – Cadre Logique du projet
Chapitre IV – Impact du projet
Section 1 – Impact économique
Section 2 – Impacts sociaux
1 – Cause de la pauvreté et solution
2 – Amélioration de la riziculture
CONCLUSION
TABLE DES MATIERES
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
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