LES ENJEUX ECONOMIQUES D’UNE SOCIETE INDUSTRIELLE AGRICOLE

LES SERVICES CENTRAUX

                 Les services centraux sont en staff de la Direction Générale tandis que le personnel des plantations est rattaché à la Direction Technique. La Direction Générale détermine les stratégies et politiques générales de la société conformément aux directives du Conseil d’Administration. En outre, elle s’occupe des politiques commerciales et des relations avec les clients, ce qui ne laisse au département commercial que la fonction d’administration des ventes. La Direction Administrative et Financière s’occupent des fonctions administratives et financières tandis que la Direction Technique s’occupe du contrôle des activités de production. Le Département des Ressources Humaines assure la service administratif et service paie, ensuite le département financier s’occupe la service de comptabilité générale et le service de comptabilité analytique, puis le département commercial exerce la service vente et la service d’approvisionnement et en fin le département médical assure la service médicale. Tous ces départements sont rattachés à la Direction Administrative et Financière. Il y a l’atelier bois et l’atelier mécanique aux services centraux et qui sont rattachés à la Direction Technique.

DEVELOPPEMENT DE LA FEUILLE

           Il s’écoule près de 5 ans depuis l’ébauche foliaire jusqu’à la mort naturelle de la feuille. Au cours de ces années, la feuille passe par trois stades de durée :
• Une phase juvénile, d’environ 2 ans. Elle ne sera encore qu’un organe d’une dizaine de centimètres de long.
• Une phase d’élongation rapide qui dure entre 4 et 8 mois selon l’époque de l’année. elle passe de 10 cm à plusieurs mètres.
• Une phase adulte durant laquelle la croissance s’achève, d’abord celle du limbe puis celle du pétiole. Cette phase dure de 24 à 30 mois.
Un arbre adulte possède donc à peu près autant de feuilles non ouvertes (20 à 30) que de feuilles ouvertes.

DENSITE DE PLANTATION

               Les densités de plantation varient beaucoup d’un pays à l’autre. D’une manière générale, les densités varient suivant les variétés des cocotiers ;
• Pour les variétés grandes sont : espacement de 9 m pour 140 à 150 cocotiers à l’hectare.
• Pour les variétés naines sont : espacement de 6,5 m pour 210 à 230 cocotiers à l’hectare.
• Pour les variétés hybrides sont : espacement de 8,5 m pour 160 cocotiers à l’hectare.

LE PERCHAGE DES NOIX PAR GROUPE REGIMES

But de l’opération : Les régimes présentent deux ou trois noix sèches sont considérées comme mûrs, le reste des noix étant en train de brunir. Le travail de perchage consiste donc à couper tous les régimes présentant deux ou trois noix sèches de façon à : Avoir une meilleure régularité dans les tours de récolte et dans l’approvisionnement des ventes de noix et des fours à coprah. Avoir une moindre dispersion des noix au sol ou une réduction du nombre de noix perdues, masquées par la végétation ou les irrégularités du terrain. Eviter les processus de germination au champ suite à des ramassages mal contrôlés et le risque d’abaissement de la teneur en coprah qui pourrait en résulter.
1) L’outillage : L’outillage est constitué par une faucille émanché sur une perche. La perche est faite de bois, léger, bambou ou rachis de raphia (baobao). La fixation de la faucille à la perche se fait avec des bandes de caoutchouc récupérés sur des vielles chambres à air de pneu de véhicules pour permettre auxperchistes de détacher facilement la faucille et l’aiguiser tous les jours à l’aide d’une pierre à aiguiser.
N.B : Il est très important d’avoir des perches bien adaptées à la taille des arbres car de celles-ci dépend la qualité de la récolte.
2) Le rendement des perchistes : Le rendement des perchistes n’est pas chiffré dans les conditions actuelles. Ce rendement est en fonction de la productivité des arbres et de leur taille, ainsi que de la période de récolte (le premier trimestre étant la période de basse production, de faible récolte et le troisième trimestre la période de pointe de production, à fort rendement à la récolte). Pour éviter la dispersion des noix et leur perte, il est recommandé à ce que les groupeurs suivent immédiatement les perchistes pour ramasser les noix tombées et les grouper dans les ronds, sous les cocotiers. Ainsi pour que le rendement de la main d’œuvre affectée à la récolte soit de 1000 noix par homme par jour, il faut que les perchistes fassent tomber au moins 2500 noix par homme par jour.

METHODE A PRENDRE POUR LA FABRICATION DE COPRAH

                   Dans cette opération de fabrication de coprah, on veillera à ce que les noix soient bien propre, indemnes de moisissure, débris végétaux, grains de sable ou autres matières poussiéreuses. On enlèvera obligatoirement l’haustorium (suçoir) trouvé dans les noix en germination, car celui-ci risque d’entraver la dessiccation de l’albumen. Un soin particulier doit être apporté au passage des noix afin d’éviter toute contamination des amandes par des corps étranger (sable, boue…) Le cassage se fera sur des aires cimentées convenablement nettoyées soit sur des feuilles de cocotiers sèches préparées pour l’occasion. On veillera également à ne pas monter des noix fraîches sur les claies1 de séchage la veille d’un week-end ou dans autres fêtes nationales prolongées, ceci afin d’éviter les risques de moisissures dans les amandes fraîches en cas de non mise en feu, mais aussi les risques d’incendies en cas d’allumage des feux de séchage. En effet, la mise à feu au cours des jours fériés est souvent mal surveillé et augmente le risque d’incendie donc à ne pas conseiller. Toutefois, si la mise à feu s’avère obligatoire (c’est le cas lors des montages des noix sur les claies durant les jours fériés prolongés), les responsables prendront toutes les dispositions nécessaires pour que le feu soit bien conduit et bien surveillé. Au moment de la préparation des mèches, il faut éviter de mettre celles ci contre les murs pour que le crépissage ne soit surchauffé et ne s’effrite. Les coques de noix prévues pour les feux des soirs doivent être préparés par les chauffeurs dès le matin, le reste des coques doivent être éliminées ou conservées pour d’autres utilisations. Les coques doivent être bien emboîtées les unes et les autres afin d’éviter le vide qui risque d’éteindre le feu ou raviver les flammes pour ne pas provoquer l’incendie.
N.B : n’oubliez jamais de placer des bacs de sables à proximité des fours pour pouvoir lutter contre l’incendie.

REVENDEURS DES PRODUITS

               Sur les récoltés, 40% sont destinés pour les noix de bouche et 10% pour les noix de second triage. Les noix de bouche sont directement vendus aux marchés locales et aux marchés extérieurs surtout îles voisines (Comores, Mayotte, la Réunion et au Maurice). Ce sont les clients de la Société SOAVOANIO qui pratiquent ce genre d’activités donc ils sont revendeurs des produits de la Société. A part, des noix de bouche, certains produits comme l’huile sont aussi revendus au marché car plusieurs personnes trouvent des débouchés à ces produits. Pour les noix de second triage, on utilise dans la fabrication de l’huile coco artisanale. Là, aussi beaucoup des personnes profitent de ce genre de travail car on a besoin de quelque individu pour réaliser ce tache.

Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE DE L’ENTREPRISE
Section 1 : LA GENERALITE SUR L’ENTREPRISE
§1 LOCALISATION
§2 RAISON DU PROJET ET CHOIX DE LA ZONE DE REALISATION
A – RAISON DU PROJET
1/ OBJECTIFS QUANTITATIFS
2/ OBJECTIFS QUALITATIFS
B – CHOIX DE LA ZONE DE REALISATION
1/ DONNEES CLIMATIQUES TRES FAVORABLES
2/ DONNEES PEDOLOGIQUES CONVENABLES
3/ FACTEURS HUMAINS PROPICES
4/ POSSIBILITES DE DEVELOPPEMENT ULTERIEUR
§.3. HISTORIQUE
A/ PROJET OPERATION COCOTIER SAMBAVA
B – SOCIETE D’ETAT « SAMBAVA VOANIO »
1/ CAPITAL INITIAL DE Ar 40.000.000
2/ LES ORGANES DIRIGEANTS DE LA SOCIETE D’ETAT « SAMBAVA VOANIO »
3/ AUGMENTATION DE CAPITAL A Ar 300.000.000
4/ SOCIETE ANONYME SOAVOANIO
5/ STATUT JURIDIQUE ET ORGANE D’ADMINISTRATION
§.4. CHRONOLOGIE
Section 2 : SYSTEME D’ORGANISATION AU SEIN DE L’ENTREPRISE 
§.1. LES SERVICES CENTRAUX
§.2. ORGANISTION DES STRUCTURES DANS LES ZONES DE PLANTATION
§.4. L’ORGANIGRAMME DE L’ENTREPRISE
A – DEFINITION
B – ORGANIGRAMME de la Société « SOAVANIO S.A »
CHAPITRE II : LA PLANTATION DE COCOTIER 
Section 1 : ASPECTS TECHNIQUES
§.1. DONNEES AGRONOMIQUES DE PLANTATION D’UN COCOTIER
A – CLIMAT
B – LE SOL
§.2. CARACTERISTIQUE BOTANIQUE D’UN COCOTIER
A – LE SYSTEME RADICULAIRE
1/ LE BULBE RADICULAIRE
2/ LES RACINES
B – LE TRONC OU STIPE
C – LES FEUILLES
1/ PHYLLOTAXIE
2/ DEVELOPPEMENT DE LA FEUILLE
D– LES INFLORESCENCES
E – LE FRUIT
1/ DEVELOPPEMENT DES REGIMES FRUCTIFERES
2/ LE NOIX DE COCO
3/ LE DEVELOPPEMENT DU FRUIT
Section 2 : LES DIFFERENTES VARIETES ET LA SYLVICULTURE DU COCOTIER
§.1. LES DIFFERENTES VARIETES DE COCOTIER
A – LES VARIETES GRANDS
B – LES VARIETES NAINS
C – LES VARIETES HYBRIDES
§.2. LA SYLVICULTURE DU COCOTIER
A – TRAVAUX PREPATOIRES A LA PLANTATION
1/ LA GERMINATION DE LA NOIX DE COCO
a) EN PEPINIERE
b) TRANSPORT
2/ PLANTATION
3/ DENSITE DE PLANTATION
4/ RENDEMENT DES COCOTERAIES
B – ENTRETIEN DE LA PLANTATION
1/ ELAGAGE OU RANGEMENT DES PALMES SECHES
a) PRATIQUE DE L’OPERATION
b) IMPORTANCE D’ELAGAGE
2/ SARCLAGE DES RONDS
a) PRATIQUE DE SARCLAGE
a.1) LE SARCLAGE A LA MACHETTE
a.2) LE SARCLAGE AU SARCLOIR
b) IMPORTANCE DE SARCLAGE
3/ L’EPANDAGE DES ENGRAIS
a) PROCEDURE D’EXECUTION
b) EPOQUE DE FUMURE
4/ ENLEVEMENT DES RECRUS FORSTIERS ET ABATTAGE DES ARBRES MORTS
5/ TRAITEMENT PHYTOSANITAIRE
6/ DEFENSE DE CULTURE
CHAPITRE III : LES ACTIVITES DE LA SOCIETE 
Section 1 : PRODUCTION
§.1. COCOTERAIE INDUSTRIELLE DE LA SOCIETE SOAVOANIO
A – LE QUATRE ZONES DE PLANTANTIONS INDUSTRIELLES
B – LE JARDIN GRAINIER
§.2. LES PRODUCTIONS DES PLANTATIONS INDUSTRIELLES
A – PRODUCTION DE NOIX
1/ RECOLTE DE NOIX
a) LE PERCHAGE DES NOIX PAR GROUPE REGIMES
a.1) L’outillage
a.2) Le rendement des perchistes
b) LE GROUPAGE DES NOIX
c) RAMASSAGE, TRANSPORT ET COMPTABILISATION DES NOIX
2/ PERIODE DE RECOLTE
3/ LES POTENTIELLES DES PRODUCTIONS DES NOIX DE LA SOAVOANIO
B – LA PRODUCTION DE COPRAH
1/ MATERIEL DE FABRICATION DE COPRAH
2/ PROCESSUS DE PRODUCTION
a) METHODE A PRENDRE POUR LA FABRICATION DE COPRAH
b) MODE DE SECHAGE
c) FONCTIONNEMENT DES FOURS
d) CHRONOLOGIE DES OPERATIONS
e) REGLE GENERALE
3/ POTENTIEL DE PRODUCTION DE COPRAH
C – LA PRODUCTION D’HUILE ET DE TOURTEAUX
1/ POTENTIEL DE PRODUCTION
D – PRODUCTION DE NOIX DE SEMENCE ET PLANTS
1/ PROCESSUS DE PRODUCTION DE NOIX SEMENCE ET PLANT
a) ENTAILLAGE DES NOIX
b) INSTALLATION DU GERMOIR
2/ POTENTIEL DE PRODUCTION
§.3. LA DESTINATION DE PRODUCTION DE NOIX
Section 2 : COMMERCIALISATION 
§.1. LA POLITIQUE COMMERCIALE DE LA SOCIETE SOAVOANIO
A – LES PRODUITS PRINCIPAUX
B – LES PRODUITS DERIVES.
§.2. LES MODALITES DES DISTRIBUTIONS
§.3. DEBOUCHES
§.4. CONCURRENCE
Chapitre I: LES IMPACTS SOCIO-ECONOMIQUES DE LA SOCIETE
Section 1 : AU NIVEAU REGIONAL
§.1. INFLUENCE SOCIALE
§.2. INCIDENCE SUR L’EMPLOI
A – AU NIVEAU DU PERSONNEL
B –SUR LES AUTRES BRANCHES D’ACTIVITES
1/ SOUS TRAITANCE DES PRODUITS
2/ REVENDEURS DES PRODUITS
3/ TRANSPORT DES PRODUITS
§.3. REPERCUSSION SUR LES REVENUS
A – DISTRIBUTION DES REVENUS AU PERSONNEL
B – DISTRBUTION DES REVENUS AUX AGENTS ECONOMIQUES
§.4. IMPORTANCE SUR LA RECETTTE FISCALE POUR LES COLLECTIVITES DECENTRALISES
Section 2 : AU NIVEAU NATIONAL 
§.1. AMELIORATION DE LA BALANCE COMMERCIALE
A – DEFINITION DE LA BALANCE COMMERCIALE
1/ SUR L’EXPORTATION
2/ SUR L’IMPORTATION
§.2. APPORTS SUR LES MATIERES PREMIERES
A – FOURNIR DES MATIERES PREMIERES AUX INDUSTRIES
B – FOURNIR DES MATIERES PREMIERES AUX ARTISANS
§.3. FAVORISER LE BUDGET DE L’ETAT
A – DEFINITION DE BUDGET DE L’ETAT
B – CONTRIBUTION DE LA RECETTE FISCALE DE L’ETAT
CHAPITRE II : LES PROBLEMES RENCONTRES PAR LA SOAVOANIO S.A 
Section 1 : SUR LE PLAN SOCIO-ECONOMIQUE
§.1. EFFONDREMENT DU PRIX DE LA VANILLE
§.2. RECRUDESCENCE DU VOL DE NOIX
§.3. PROBLEME RELATIF AUX PISTES D’ACCES AUX ZONES DE PLANTATIONS
§.4. INFLATION
A – DEFINITION
B – SITUATION DE L’INFLATION A MADAGASCAR
§.5. DIFFICULTE D’ACHEMINEMENT DES PRODUITS PAR LES CLIENTS
Section 2 : PROBLEMES LIES À L’EXPLOITATION
§.1. PROBLEME CYCLONIQUE
§.2. PROBLEME FONCIER
§.3. VIEILLISSEMENT DES COCOTIERS
§.4. PROBLEME DE DIVAGATION DE BOVIDE
§.5. ABSENCE DE FINANCEMENT
CHAPITRE III : LES PERSPECTIVES D’AVENIR DE L’ENTREPRISE 
Section 1 : PROPOSITIONS A COURT ET A MOYEN TERMES 
§.1. IMMATRICULATION DES TERRAINS
§.2. LE PARTENARIAT
§.3. REPLANTATION
§.4. LES DIVERSIFICATIONS DES PRODUITS
A – LES SOUS PRODUITS
B – L’ACTIVITE APICOLE
§.5. CONSTRUCTION DES ROUTES SUR LES ZONES DES PLANTATIONS
Section 2 : PROPOSITIONS A LONG TERME
§.1. UNE METHODE DE TRAVAIL POUR REDUIRE LES CHARGES
A – LE MODE TRADITIONNEL DE RECOLTE ET TRAITEMENT DES NOIX
B – LE DEBOURRAGE AUX CHAMPS
C – LES AVANTAGES DU DEBOURRAGE AUX CHAMPS
1/ ECONOMIE DE MAIN D’ŒUVRE
2/ ECONOMIE D’ENGRAIS .
3/ MEILLEUR ENTRETIEN DE LA PLANTATION
4/ ECONOMIE DE TRANSPORT
§.2. UNE ACTIVITE DE TRANSFORAMATION PLUS INDUSTRIEUSE
§.3. UN RENOUVELLEMENT DES MATERIELS DE PRODUCTION
§.4. AUGMENTATION DU CAPITAL
CONCLUSION
ANNEXES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES GRAPHIQUES
BIBLIOGRAHIE

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