LES ENJEUX CONCEPTUELS ET THEORIQUES DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE

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L’itinéraire thérapeutique conditionné par le système d’assurance sociale mis en place

Les systèmes d’assurance maladie sont d’une grande importance pour garantir l’accessibilité financière potentielle des individus aux soins de santé. Ces systèmes peuvent, dans leur fonctionnement conditionner le comportement des individus à l’intérieur du système de soins. Cette section présente l’itinéraire thérapeutique des individus dans les systèmes de soins reconnus universels avant de présenter le cas des pays en développement.

Le National Health Service ou le choix du prestataire contraint

Le National Health Service (NHS) britannique est un système basé sur la philosophie de Beveridge où les principes d’universalité, d’unité et d’uniformité d’accès aux soins universel y sont de rigueur. C’est un système public où l’adhésion à la couverture maladie est obligatoire et où tout citoyen ou résident bénéficie des soins gratuits sauf pour les médicaments, les soins dentaires et les tests d’acuité visuelle qui restent entièrement à leur charges.
Le NHS n’offre pas une liberté de choix de prestataires aux patients. Leur parcours dans le système de soins est préétabli et connu de tous. Toute personne souhaitant utiliser les services du NHS doit être inscrite auprès d’un médecin généraliste ou General Practitionner (GP) de son choix qui est par conséquent la porte d’entrée dans le système de soins de santé. Ce dernier constitue donc le premier recours pour les individus qui choisissent le NHS. Les médecins généralistes assurent également la continuité des soins pour ceux qui ont commencé à s’automédicamenter et jouent le rôle de « gatekeeper » pour ceux qui ont besoin de soins après les avoir rencontrés. En tant que tel, ils filtrent et régulent l’accès et le recours aux autres professionnels de santé (Or et al., 2009). Les patients doivent de ce fait le consulter pour accéder à la médecine spécialisée ou à l’hospitalisation (sauf en cas d’urgences).
Le NHS est complété dans ses fonctions par l’assurance privée qui se limite surtout aux soins hospitaliers aigus non urgents et aux consultations privées des spécialistes (Laplace et al., 2002). Le secteur privé des prestataires de soins, bien que limité, compense les faiblesses du NHS. En effet, Le NHS souffre d’un problème de liste d’attente pour les soins spécialisés. Les individus sont libres de choisir entre attendre pour ne pas payer dans le NHS ou payer dans le privé pour ne pas attendre. Ainsi, un individu peut choisir de commencer par le secteur privé et revenir dans le NHS si son revenu ne lui permet pas de continuer ou encore s’il se rend compte que son prix de réserve est devenu inférieur au prix pratiqué par le prestataire privé. D’un autre côté, un individu peut commencer par le NHS et se diriger par la suite vers le privé parce que son état de santé l’oblige. D’autres individus, notamment les individus ayant des revenus élevés, font tous leur parcours de soins dans le secteur privé.

Le Managed care aux Etats Unis ou liberté de choix du patient

Aux Etats Unis, la santé est considérée comme relevant de la responsabilité individuelle et de l’assurance privée. La couverture maladie est facultative, souscrite de façon individuelle ou collective (par l’intermédiaire de l’employeur) auprès des organismes d’assurances privées. Le choix de l’assurance privée est complètement libre mais une fois l’assurance choisie, l’individu est tenu de suivre le parcours de soins prévu par le fonctionnement de ladite assurance. Trois systèmes d’assurance coexistent aux Etats Unis : les assurances privées auprès desquels s’inscrivent la majorité des jeunes américains actifs le plus souvent par l’intermédiaire de leurs employeurs et par contrats collectifs, les programmes de solidarité publics, Medicare et Mediaid, qui couvrent les personnes âgées de plus de 65 ans , les handicapés et les indigents et les systèmes du Managed care (Majnoni d’Intignano et Ulmann, 2001).
Le Managed Care compte plusieurs types d’organisations avec des modèles de prises en charge différents ou Managed Care Plan (MCP): d’un côté, Les Health Maintenance Organizations (HMO) et les Preferred Providers Organizations (PPO) qui sont les plus usuels et de l’autre, les Point of Service (POS) qui combinent les caractéristiques des deux premiers mais qui ne sont pas très souvent rencontrés.
Les HMO sont considérés comme une formule moderne du libéralisme. Ils cumulent les rôles d’assureur et de soignant. Il existe plusieurs modèles de HMO : Les modèles intégrés (Staff model) qui embauchent leur propres médecins et possèdent leur propres hôpitaux et les modèles de médecine individuelle (Individual Practice Association) qui s’organisent autour de médecins de famille et sous-traitent les soins spécialisés. Et entre les deux le modèle du réseau (Group Network) offre une médecine de groupe et sous-traite les hospitalisations (Majnoni d’Intignano et Ulmann, 2001). Le trait commun à ces trois modèles est que, lorsqu’un individu souscrit à l’un des modèles, il doit recevoir tous ses soins (généralistes et spécialistes) de santé sinon la plupart dans un réseau de prestataires ; le fait que le patient doit s’adresser aux prestataires de soins désignés par le HMO auquel il a souscrit fait que ce dernier perd partiellement sa liberté de choix et est « contraint » de suivre un itinéraire de soins prédéfini.
Un individu qui souscrit à un HMO doit nécessairement choisir un médecin de soins primaire, un « Primary Care Physician (PCP)» qui est responsable de gérer et de coordonner tous ses soins de santé. Son PCP va lui servir de médecin personnel pour apporter tous les services de soins de santé de base dont il a besoin. Les PCPs comprennent les médecins de famille, les médecins de médecine interne et dans certains HMOs on a des médecins de certaines spécialités tels que les gynécologues et les cardiologues qui fournissent aux femmes et aux malades cardiaques certains soins de santé de base bien que spécialisés. Pour les enfants, les individus peuvent choisir un pédiatre ou un médecin familial comme PCP. C’est le PCP, en cas de besoin qui fournit à l’individu une référence au médecin spécialiste appartenant au même réseau que lui ou à un service de diagnostic tel que les tests de laboratoire. Si l’individu ne possède pas une référence ou choisit de voir un docteur en dehors de son réseau de HMO, il est plus susceptible de supporter tout ou presque les coûts relatifs à ces soins.
Contrairement aux HMOs, les Preferred Providers Organizations (PPO) offrent au patient une relation moins étroite avec les professionnels de santé et donc, il subsiste une liberté de choix pour le patient monnayant une prime plus élevée. Les PPOs ont des contrats avec un réseau de fournisseurs dits « préférés » parmi lesquels l’individu peut opérer un choix. L’individu n’a pas besoin de choisir un PCP ou d’avoir une référence pour voir d’autres prestataires dans le réseau. Il peut alors avoir accès directement au médecin spécialiste s’il le désire. La seule contrainte qui pèse sur l’individu c’est que son choix doit se faire à l’intérieur du réseau préférentiel. A l’inverse des HMOs, le PPO couvre la recherche des soins à l’extérieur du réseau. Si l’individu rencontre un docteur ou va dans un hôpital en dehors du réseau, il devra payer directement chez le médecin/hôpital et ensuite il pourra déposer une réclamation pour remboursement auprès du PPO. Cependant l’argent que le PPO va lui rembourser ne couvrira qu’une partie de la facture. L’individu est considéré comme responsable de tout frais que le PPO n’aura pas remboursé.

Le système de couverture maladie dans les pays en développement

Bien qu’en théorie l’assurance maladie sociale, telle qu’appliquée dans les pays développés, soit la plus à même de réaliser la couverture universelle, elle est, en pratique, difficile à mettre en place dans les pays en développement et particulièrement en Afrique Subsaharienne. Le fait que l’adhésion soit obligatoire et que les primes soient relativement élevées comptent parmi les principales causes (Letourmy et Pavy-Letourmy, 2005). Ainsi, l’assurance maladie privée reste embryonnaire dans ces pays. Elle ne couvre que la tranche de la population ayant les revenus les plus élevés. On assiste alors à l’émergence de l’assurance maladie communautaire dont la forme la plus rencontrée est la mutuelle de santé. L’essor des mutuelles a été récemment démontré par les conclusions de l’Inventaire réalisé en 2004 dans onze pays d’Afrique Centrale et de l’Ouest par la Concertation entre les acteurs du développement des mutuelles de santé en Afrique21. Selon cet inventaire, la dynamique mutualiste n’est pas uniforme dans tous les pays enquêtés. Certains pays sont en avance dans la formulation de politiques (Côte d’Ivoire, Sénégal, Mali); D’autres le sont dans la taille des systèmes (Mali); D’autres dans le nombre et la diversité des formes (Sénégal, Burkina Faso, Guinée), tandis que d’autres observent un développement assez lent (Niger, Tchad, Togo, Mauritanie, Cameroun) (La Concertation, 2004).
Les mutuelles de santé offrent généralement des services complémentaires aux services fournis par les gouvernements mais la prise en charge des dépenses de soins des patients est le plus souvent partielle. La plupart des mutuelles de santé imposent un co-paiement défini par un ticket modérateur. Pour certaines prestations, il peut exister des plafonds de prises en charge et plus rarement des franchises. Les tickets sont situés le plus fréquemment entre 30 à 39% pour les soins ambulatoires et dans des cas plus rares à plus de 50% pour les soins chirurgicaux (Dussault et al., 2006). Les adhérents continuent à devoir payer de leurs poches (dans une majorité de mutuelle) plus de 40% de leurs frais de santé. Ainsi, faute de protection sociale ou de couverture intégrale de dépenses de soins, les personnes à faible revenus se voient vivre sous la menace continuelle des dépenses catastrophiques pour leur budget surtout si l’on tient compte de l’incidence du poids de la maladie (Drechsler et Jütting, 2005). Elles ont donc tendance à se tourner en premier lieu vers l’offre de soins informelle moins chère telle que les tradipraticiens, les vendeurs de rue, les groupes religieux etc… et auront recours à la biomédecine, plus efficace, si ces derniers n’ont pas pu les soigner. Pourtant, de nombreuses études ont montré que les membres d’une mutuelle de santé sont plus susceptibles de recourir à un centre de santé moderne lorsque cela s’avère nécessaire pour leur santé (Schneider et Diop, 2001; Waelkens et Criel, 2004), et même d’effectuer tout leur parcours de soins dans les centres biomédicaux (De Allegri et al., 2006).

Analyse descriptive des recours et des choix thérapeutiques des individus

Pour dégager une connaissance plus précise de l’itinéraire thérapeutique des individus au Cameroun, il est important de donner un cliché descriptif de leur comportement en matière de soins. L’analyse statistique de ce dernier permet de suivre la trajectoire de soins des individus depuis la déclaration de la morbidité. La trajectoire des individus comprend deux étapes qui correspondent chacune à un recours aux soins. L’analyse des choix thérapeutiques faits durant chaque recours passe par la présentation de la méthode à implémenter (1.1.) et des résultats qui en découlent (1.2.)

Profil des choix thérapeutiques au premier et au second recours

Les réponses données par les individus quant aux choix thérapeutiques lors de leur parcours de soins se répartissent entre l’automédication, la biomédecine et la médecine traditionnelle. L’automédication renvoie au fait que les individus se soient soignés seuls, soit à l’aide de médicaments achetés à la pharmacie, chez les vendeurs de la rue ou encore à l’aide de médicaments disponibles à la maison. L’individu qui a choisi la biomédecine a consulté une formation sanitaire publique ou privée. Et celui dont le choix a porté sur la médecine traditionnelle a, soit consulté un tradipraticien ou un guérisseur, soit il s’est soigné seul en utilisant des médicaments traditionnels. Les individus qui se sont orientés vers des docteurs religieux sont également classés dans cette catégorie en référence à la classification faite par Commeyras et al. (2006).
La figure (2.1) présente les décisions et les choix thérapeutiques des individus à la première et à la seconde étape de l’itinéraire de soins. Il ressort qu’après avoir constaté qu’ils étaient malades, plus de 9 individus sur 10 ont cherché à se faire soigner soient 93,65%. Une grande proportion d’entre eux s’est tournée vers l’automédication (47,59%) faisant d’elle le recours le plus fréquent en première intention de soins. Cette proportion d’individus se décompose comme suit : 25,08% se sont orientés vers les vendeurs de la rue, 15,39% vers une pharmacie, 4,9% vers la pharmacie familiale ou médicaments disponibles à la maison et 2,22% vers d’autres options d’automédication. Ce constat apparaît moins surprenant en tenant compte du constat fait dans le chapitre précédent sur le fait que les vendeurs de médicaments bénéficient de la proximité d’avec les malades surtout pour des concessions éloignées des structures sanitaires et qu’ils proposent une vente au détail souple et accessible à toutes les couches de la société.
La biomédecine est la seconde alternative la plus utilisée en première intention de soins par les individus après l’automédication. En effet, 42,15% d’individus y ont eu recours dont 27,67% dans le secteur public et 14,48% dans le secteur privé.
Enfin, la médecine traditionnelle est le recours moins répandu avec seulement 10,26% de recours. Parmi ces individus, 8,09% ont consommé des plantes médicinales et le reste des individus se répartissent entre un guérisseur ou religieux (0,94%) et d’autres options (1,23%).

Mise en évidence des déterminants des choix thérapeutiques des individus à chaque recours du parcours de soins

Dans le souci d’exploiter pleinement les informations fournies par les individus sur la demande de santé qu’ils expriment, les études antérieures ont utilisé une variété de spécifications empiriques. Les modèles économétriques sont alors fonctions de l’objet de l’étude. Les modèles dichotomiques (Logit/Probit) sont utilisés pour modéliser la décision d’un individu de déclarer ou pas un état morbide ou la décision de rechercher ou pas des soins de santé une fois malade (Ali et Noman, 2013). Les modèles polytomiques ou multinomiaux, quant à eux, sont essentiellement utilisés pour modéliser le choix du prestataire de santé une fois la décision de recours aux soins prise. Ceux-ci comprennent entre autres le Logit multinomial, le Probit multinomial et le Logit emboité. Cependant, certaines études considèrent que les individus n’expriment une demande de santé que lorsqu’ils reportent être malades. Or reporter un état morbide peut être lié à la sensibilité des individus et à la nature même de la maladie. Elles relèvent donc un problème de biais de sélection qu’elles corrigent en utilisant des méthodes d’estimation en deux étapes où la première étape estime la probabilité de reporter un état morbide, et la seconde estime les déterminants du choix du prestataire de santé (Gurmu et Tesfu, 2012; Pokhrel et al., 2010; Coulibaly et al., 2008).
L’analyse de l’itinéraire de soins des individus s’inscrit dans la continuité des études précédentes en ce sens qu’elle prend en compte la dynamique en s’effectuant en deux étapes : Les déterminants des choix thérapeutiques au premier recours (2.2) et les déterminants de l’existence du second recours (2.3). Mais il convient au préalable de rappeler le cadre méthodologique qui sous-tend ces analyses (2.1).

Cadre méthodologique de l’analyse économétrique

Le cadre méthodologique sur lequel s’appuie ce travail est présenté en deux temps. Dans un premier temps, une formalisation du modèle néoclassique de la demande de soins de santé qui sera estimé est présentée alors que dans un second temps, les différentes variables utilisées dans les différentes estimations sont discutées.

Le modèle théorique : le modèle de Gertler et al. (1987)

Le modèle théorique présenté est inspiré de Gertler et al. (1987) où la décision du choix du prestataire à rencontrer est prise de manière rationnelle et autonome par l’individu lui-même ou par un membre du ménage qui l’accompagne. Peu importe celui qui prend la décision, il est supposé faire ses choix en situation d’information complète en vue de la maximisation de la fonction d’utilité de la personne qui a besoin de soins. Formellement, la fonction de l’utilité de l’individu malade s’écrit : Uij U(Hij ,Cij ) (2.3)
Où : Uij représente l’utilité attendue par l’individu i conditionnellement au choix de la j-ième alternative de soins.
H ij représente l’état de santé espéré par l’individu i après avoir choisi l’option j pour le traitement de sa maladie.
Cij représente la consommation des biens autres que les biens médicaux (alimentation, logement, loisir..) de l’individu i après avoir fait face aux coûts médicaux du prestataire j. L’équation (2.3) montre que la satisfaction de l’individu est entièrement conditionnée par l’option j qu’il choisit. Chaque individu consommera donc l’option qui maximisera son utilité.
L’état de santé espéré, pour un coût donné, s’exprime comme suit : Hij H(Zij , Xi , Mi ) (2.4)
L’état de santé espéré, Hij , dépend des caractéristiques de l’option j choisie par l’individu i notés Zij . Ces caractéristiques comprennent entre autres la disponibilité des médicaments, les prix pratiqués ou encore la qualité du personnel. L’état de santé espéré dépend également des caractéristiques de l’individu i au moment de la maladie, X i , tels que le sexe, l’âge l’éducation, le statut professionnel, etc. et des caractéristiques propres au ménage auquel l’individu i appartient, M i , comme la taille ou encore les caractéristiques du chef du ménage.
Il est à souligner que l’individu maximise son utilité conditionnellement à sa contrainte budgétaire qui s’exprime comme suit : Ri CijWij (2.5)
Où le revenu de l’individu i, Ri , est reparti entre d’une part les soins dont les coûts sont représentés par Wij . Ces coûts comprennent les coûts directs, Pij , qui sont les coûts monétaires induits par le traitement en soi et les coûts indirects, Aij , ou coûts non monétaires tels que le temps d’attente ou encore le temps de transport. D’autre part, le revenu de l’individu finance les biens non médicaux, Cij , que le ménage peut consommer après avoir payé les soins recommandés par l’option j.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : FONDEMENTS THEORIQUES DE L’ETUDE ET ETAT DES LIEUX DU SYSTEME DE FORMATION PROFESSIONNELLE AU SENEGAL
CHAPITRE 1 : LES ENJEUX CONCEPTUELS ET THEORIQUES DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
1.1. LE CADRE CONCEPTUEL
1.2. LA FORMATION PROFESSIONNELLE DANS LE MONDE, DE L’ANALYSE THEORIQUE A LA CONCEPTION DE L’ACTION PUBLIQUE
1.2.1. ETUDES EMPIRIQUES ET PERSPECTIVE INTERNATIONALE
1.2.2. LES TENDANCES OBSERVEES AU NIVEAU SECONDAIRE ET TERTIAIRE EN FORMATION GENERALE, PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE
1.2.3. FORMATION PROFESSIONNELLE ET IMPACT ECONOMIQUE : LES NIVEAUX D’EFFICACITE
1.3. MISE EN ŒUVRE DU MANAGEMENT DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE AU NIVEAU EUROPEEN : LES LOIS DE SUCCES
1.3.1. UNE DYNAMIQUE COMMUNAUTAIRE
1.3.2. DES LOIS DE SUCCES
CHAPITRE 2 : ETAT DES LIEUX DU SYSTEME DE FORMATION PROFESSIONNELLE AU SENEGAL
2.1. L’EVOLUTION DES POLITIQUES DE FORMATION PROFESSIONNELLE AU SENEGAL
2.2. PRESENTATION DU SYSTEME DE FORMATION PROFESSIONNELLE STRICTO SENSU
2.3. LA PROBLEMATIQUE DE L’EFFICACITE INTERNE ET EXTERNE
2.3.1. L’EFFICACITE INTERNE EN QUESTION
2.3.1.1. ANALYSE DE L’EFFICACITE A TRAVERS LES FLUX D’ENTREE
a. Les flux d’entrée « humains »
b. Les flux d’entrée « matériels »
c. Les flux d’entrée ont-ils réellement une valeur opératoire pour mesurer l’efficacité ?
2.3.1.2. ANALYSE DE L’EFFICACITE INTERNE A TRAVERS LES FLUX DE SORTIE
a. Les niveaux de connaissance des apprenants
b. Les niveaux des acquisitions scolaires
c. Quelles conclusions tirer de tout cela ?
d. Les résultats scolaires
e. Les indicateurs synthétiques
2.3.2. L’EFFICACITE EXTERNE DU SYSTEME SENEGALAIS DE FORMATION EN
QUESTION
2.3.2.1. ANALYSE COMPARATIVE DE L’OFFRE DE FORMATION ET DES BESOINS DU
SYSTEME PRODUCTIF
a. Analyse des déséquilibres caractérisant l’offre de formation
b. Prépondérance des formations littéraires au détriment des formations scientifiques
c. Offre sélective de formation issue d’une pratique coloniale
d. Faible renouvellement de l’offre de formation
2.3.2.2. CONSEQUENCES DES DESEQUILIBRES CARACTERISANT L’OFFRE DE FORMATION AU NIVEAU DES ORGANISATIONS INDUSTRIELLES SENEGALAISES
a. Conséquences des déséquilibres caractérisant l’offre de formation au niveau du secteur industriel
b. Conséquences des déséquilibres caractérisant l’offre de formation au niveau de l’ensemble du domaine productif
c. Caractéristiques globales de l’insertion professionnelle et du chômage au Sénégal
2.3.2.3. INSERTION PROFESSIONNELLE ET CHOMAGE DES DIPLOMES
L’insertion des diplômés selon les niveaux de scolarisation
L’insertion des diplômés selon les types d’enseignement
L’insertion des diplômés selon les spécialités
Les déterminants de l’insertion professionnelle des diplômés externes au système de formation
2.3.2.4. LA QUESTION DE L’ADEQUATION FORMATION /EMPLOI D’UNE MANIERE GENERALE
a. La correspondance entre la formation et l’emploi
b. La qualité des compétences fournies par le système d’éducation et de formation
c. Méthode globale
d. Analyse à travers quelques études de cas
2.4. LA PROBLEMATIQUE DU FINANCEMENT DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE AU SENEGAL
2.4.1. LES MECANISMES ET INSTRUMENTS DE FINANCEMENT
2.4.1.1. LE ROLE FONDAMENTAL DES POUVOIRS PUBLICS DANS LE FINANCEMENT DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
2.4.1.2. LE FINANCEMENT DE L’APPRENTISSAGE TEL QUE DEFINI DANS LES PAYS DEVELOPPES NE S’APPLIQUE PAS AU SENEGAL.
2.4.1.3. CONCERNANT LE FINANCEMENT DE LA FORMATION CONTINUE DES ACTIFS
2.4.1.4. CONCERNANT LE FINANCEMENT DE LA FORMATION CONTINUE DES DEMANDEURS D’EMPLOI AU SENEGAL
2.4.2. EVALUATION ET ANALYSE DES SYSTEMES
2.4.2.1. EVALUATION
2.4.2.2. STRUCTURE DES SYSTEMES
DEUXIEME PARTIE : METHODOLOGIE DE RECHERCHE, PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS
CHAPITRE 3 : METHODOLOGIE DE RECHERCHE ET PROCESSUS DE TRAITEMENT DE DONNEES
3.1. METHODOLOGIE DE RECHERCHE
3.1.1. MODELE DE RECHERCHE
3.1.2. L’INVESTIGATION DOCUMENTAIRE
3.1.3. POPULATION DE L’ETUDE
3.1.3.1. ÉLABORATION DES QUESTIONNAIRES
3.1.3.2. QUESTIONNAIRE S’ADRESSANT AUX ENTREPRISES (CF. ANNEXE 1)
3.1.3.3. QUESTIONNAIRE S’ADRESSANT AUX CENTRES DE FORMATION PROFESSIONNELLE (CF. ANNEXE 2)
3.1.3.4. QUESTIONNAIRE S’ADRESSANT AUX APPRENANTS (CF. ANNEXE 3)
3.1.4. ECHANTILLONNAGE
3.1.4.1. ENTREPRISES ET CENTRES DE FORMATION
3.1.4.2. LES APPRENANTS
3.2. PROCESSUS DE TRAITEMENT DES DONNEES
3.2.1. CONTROLE D’EXHAUSTIVITE ET DE QUALITE DES DONNEES
3.2.2. STABILISATION DES DONNEES
CHAPITRE 4 : PRESENTATION, EXPLOITATION DES DONNEES ET PRINCIPALES PROPOSITIONS ISSUES DES CARACTERISTIQUES OBSERVEES ET DE L’ANALYSE DOCUMENTAIRE
4.1. PRESENTATION ET ANALYSE EXPLORATOIRE DES DONNEES
4.1.1. ANALYSE DESCRIPTIVE
4.1.1.1. PRESENTATION DES RESULTATS POUR LES CENTRES DE FORMATION
4.1.1.1.1. PARTENARIAT AVEC LES ENTREPRISES
4.1.1.1.2. ANALYSE DU TYPE DE PARTENARIAT
4.1.1.2. PRESENTATION DES RESULTATS POUR LES ENTREPRISES
4.1.1.2.1. ANALYSES DE REPONSES CONCERNANT LA PREMIERE RUBRIQUE  IDENTIFICATION DE L’ENTREPRISE
4.1.1.2.2. ANALYSE DE L’EFFECTIF DES EMPLOYES
4.1.1.2.3. ANALYSE DES BESOINS EN FORMATIONS DES ENTREPRISES : CONNAISSANCE DU FONDEF
4.1.1.2.4. ANALYSE DE LA PERSONNE EN CHARGE DES FORMATIONS
4.1.1.2.5. ANALYSE DE LA CAPACITE DE L’ENTREPRISE A LIBERER UN EMPLOYE EN CAS DE FORMATION VOLONTAIRE
4.1.1.2.6. ANALYSE DU TAUX DES SYSTEMES D’EVALUATIONS DES ENTREPRISES
4.1.1.2.7. ANALYSE DE REPONSES CONCERNANT LA MISE A NIVEAU DES QUALIFICATIONS PROFESSIONNELLES FACE AUX ENJEUX ECONOMIQUES
4.1.2. ANALYSE BI-VARIEE
NOTION DE KHI-DEUX
NOTION V DE CRAMER
4.1.2.1. TABLEAUX DES RESULTATS OBTENUS A PARTIR DES TESTS DE KHIDEUX
4.1.2.2. VERIFICATION DES HYPOTHESES
4.1.2.2.1. INADAPTATION FORMATION PROFESSIONNELLE ET INSERTION PROFESSIONNELLE DES JEUNES
4.1.2.2.2. ANALYSE DE LA CONTRIBUTION INSUFFISANTE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE DANS LE DEVELOPPEMENT SOCIOECONOMIQUE
4.1.2.2.3. ANALYSE DE L’ADEQUATION DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET EMPLOI
4.1.3. ANALYSE MULTI-VARIEE
4.1.3.1. REGRESSION LOGISTIQUE
4.1.3.2. CAS PRATIQUE
4.2. PROPOSITIONS ISSUES DE L’ANALYSE DES CARACTERISTIQUES OBSERVEES ET DE L’ANALYSE DOCUMENTAIRE
4.2.1. FORMATION PROFESSIONNELLE ET EMPLOYABILITE : UN DUO A CONSOLIDER
4.2.1.1. L’EMPLOI, PRINCIPALE FINALITE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE : UNE PRIORITE TOUJOURS AFFIRMEE
4.2.1.1.1. UN RECENTRAGE DU SYSTEME DE FORMATION PROFESSIONNELLE SUR LES OBJECTIFS DE LA POLITIQUE DE L’EMPLOI
4.2.1.1.2. RAPPROCHER LA FORMATION DE L’EMPLOI : LA CREATION DES DISPOSITIFS D’ALTERNANCE ET DE L’APPRENTISSAGE
4.2.1.2. DES CARENCES QUI PERSISTENT : LA CAPACITE DU SYSTEME DE FORMATION A REPONDRE AUX BESOINS DES JEUNES ET DE L’EMPLOI EN QUESTION
4.2.1.2.1. UN SYSTEME DE FORMATION PROFESSIONNELLE INITIALE DECONNECTE DES BESOINS DE L’EMPLOI ?
4.2.1.2.2. L’OBJECTIF D’ELEVATION DU NIVEAU GENERAL DES FORMATIONS FACE A SES LIMITES
4.2.1.3. DES FRONTIERES ENCORE ETANCHES ENTRE FORMATION INITIALE ET CONTINUE : DEUX UNIVERS AUX LOGIQUES SEPAREES
4.2.1.3.1. DES VOIES DE «RATTRAPAGE» LIMITEES
4.2.1.3.2. DES SITUATIONS INITIALES FIGEES ?
4.2.1.3.3. LA VALIDATION DES ACQUIS DE L’EXPERIENCE : UN OUTIL INEXISTANT
4.2.2. L’APPAREIL DE FORMATION : LES RIGIDITÉS D’UN MARCHÉ MAL ADMINISTRE
4.2.3. LE FINANCEMENT : INSUFFISANCES, CLOISONNEMENTS ET COMPLEXITÉ
4.2.4. GOUVERNANCE DU SYSTEME DE FORMATION PROFESSIONNELLE
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE

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