LES ELEMENTS D’IDENTITE NATIONALE A MADAGASCAR ET CONTRIBUTION POUR L’ENTRETIEN DE CETTE IDENTITE

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L’EDUCATION APRES L’INDEPENDANCE

L’EDUCATION A MADAGASCAR PENDANT LA PREMIERE REPUBLIQUE

On parle de l’identité malgache, « modifiée » lors de l’implantation européenne à Madagascar. Elle est « perdue » pendant la colonisation. Ainsi, nos jeunes ont oublié leur vraie identité et ne font qu’admirer ceux qui sont de l’extérieur, en particulier, Français, et de les imiter. C’est ainsi que, même jusqu’aujourd’hui, les Malgaches ne font que suivre aveuglement et de copier bêtement ceux qu’ils ont vus à l’extérieur et ce qu’ils font, sans avoir un esprit critique et/ou d’analyse. Les Malgaches n’ont plus leur prop re identité. Effectivement, leur identité est à retrouver.
Le système éducatif de la première République estéritéh du système français . L’Etat malgache nouvellement instauré, pour avoir l’aide de l’ancienne métropole a dû accepter les conditions imposées par la France. Ainsi, en 1960, la République Malgache conclut avec la République Française des accords de coopération touchant plusieurs domaines : économique, social et culturel.

Les accords de coopération franco-malgache

Dans le cadre de l’enseignement et de la culture, la République Malgache et la République Française ont conclu une convention sur l’aide à la coopération entre les deux pays. On parle de la « Convention sur l’aide et la coopération entre la République française et la République malgache dans le domaine de l’enseignement et de la culture »40. Jetons un coup d’œil sur les grandes lignes de cette convention :
La République Française s’engage à mettre à la disp osition de la République Malgache le personnel qualifié dont Madagascar peut avoir besoin, en matière d’enseignement, de culture, de jeunesse et de sports.
Si le gouvernement français parle de « personnel qu alifié dont Madagascar peut avoir besoin », cela veut dire dans un premier temps que Madagascar n’a pas encore suffisamment de personnes qualifiées pour les postes de responsabilités et deuxièmement,suite logique du premier, on est obligé d’accepter l’offre que nous le voulions ou non. On nous offre notre indépendance pourtant, on n’a pas encore de personnes qualifiées pour gouverner, on est, par conséquent, obligé d’appeler les Français pour nous aider. Et étant donné que la formation offerte auxindigènes pendant la colonisation est pour les postes subalternes, les Malgaches n’accèdent qu’aux postes subalternes. Donc, les postes clés sont entre les mains des Français qui ne font que continuer, indir ectement, la politique coloniale.
Le gouvernement de la République Malgache promet deconsulter le gouvernement de la République Française sur toutes les questions relatives à l’harmonisation des programmes d’études, en ce qui concerne les cycles conduisant à l’obtention des diplômes, brevets et titres de qualification valabl es dans toute l’étendue de la Communauté.
C’est toujours la France qui chapote la politique éducative à Madagascar. Cela explique la copie du programme français à Madagascar. Cela veut dire qu’ on ne forme pas un citoyen malgache mais français. Donc, c’est seulement la couleur de sa pe au qui est malgache mais sa langue, sa culture, son mode de vie, sa façon de vivre, son comportement, s a pensée et sa valeur sont français.
D’un commun accord, les deux Etats pouvaient librement entretenir et développer, chacun sur le territoire de l’autre des établissements d’enseignements de tout degré, des instituts de recherche, des bibliothèques et des centres culturels ; et les ressortissants de chacune des deux parties contractantes pouvaient aussi créer dans le territoire de l’autre des établissements d’enseignement privé.
Il est vrai que les Malgaches n’ont pas de moyens pour ouvrir des établissements en France. Ce sont les Français qui ont la possibilité d’implanter des établissements scolaires privés à Madagascar. Donc si le discours est réciproque, la possibilité est nilatéraleu.
C’est clair que pendant la Première République, Madagascar vit dans le néocolonialisme. Il est encore sous contrôle français. Effectivement , si on espère retrouver notre indépendance, notre identité, la réalité est que Madagascar, les Malgaches vivent toujours sous l’ombre coloniale. Il n’y a pas d’identité nationale sans souveraineté nationale. Donc, si Madagascar vit le néocolonialisme pendant la première République, il n’a pas, ou plusprécisément ne retrouve pas encore, sa propre identité.

LA POLITIQUE EDUCATIVE À MADAGASCAR PENDANT LA DEUX IEME REPUBLIQUE

Madagascar recherche encore son identité nationale . Jusqu’en 1967, les programmes d’enseignement appliqués à Madagascar étaient dans l’ensemble copiés à ceux appliqués en France. Les détenteurs du pouvoir n’osaient pas prendre des dispositions éducatives . C’est pourquoi les étudiants malgaches qui aspiraient à un enseignement adapté aux réalités malgaches se sont manifestés. Cette manifestation a entraînéles mouvements populaires du mois de Mai 1972. Les revendications des étudiants emmènent à la création d’une commission qui est chargée de procéder à l’évaluation du système éducatif et ’end déduire les stratégies possibles pour une réforme complète, basée sur la politique générale dgouvernement. La nécessité d’adapter les programmes et les méthodes d’éducation aux réalitésmalgaches demandait l’instauration d’un nouveau cadre pour élaborer les programmes scolaire. C’est ainsi que le Bureau d’Etude des Programmes (BEP), l’Organisation Technique d’Elabor ation des Programmes (OTEP) et la Commission Nationale d’Etude des Programmes (CNEP) ont été institués, mais les programmes scolaires demeuraient en grandes parties inchangés .
La rupture des accords de coopération en 1973 entraînait la substitution des chefs d’établissement, majoritairement étrangers, par desMalgaches. Elle est marquée par le départ des professeurs et des assistants techniques français. Pour soutenir les écoles publiques, le Général Ramanantsoa Gabriel fait appel à la contribution des parents d’élèves. Malgré l’effort pour le changement, le gouvernement malgache est en face de problèmes d’équipement, de matériel et d’adaptation. On a dumal à l’application du nouveau système. En fait, les changements de système éducatif n’étaientpas effectifs. C’était une période de flottement à la recherche d’un système adapté aux réalités malgaches.
Finalement la grève estudiantine de 1972 finit par faire mettre sur pied, quatre années plus tard, un autre aspect du système éducatif, officialisé par la loi 78-040 du 15 juillet 1978 : Décentralisation, malgachisation et démocratisation sont les trois mots d’ordre du programme éducatif.
La démocratisation de l’enseignement consiste à donner la chance à tous les citoyens malgaches, aussi bien en ville qu’à la campagne, de recevoir un enseignement de base, de s’instruire et de se former selon leurs aptitudes.
Décentralisation de l’enseignement signifiait séparation à travers la division territoriale malgache de l’époque les écoles publiques : une université par faritany, un lycée par fivondronana, un Sekoly Ambaratonga Faharoa Fototra (SAFF) ou CEG par firaisam-pokontany et un Sekoly Fanabeazana Fototra (SFF) ou EPP par fokontany.
Malgachisation de l’enseignement consistait avant toute adaptation du programme au contexte national dans le but de créer une sociétéjuste et harmonieuse dans un Etat socialiste et authentiquement malgache. Mais c’est l’utilisation de la langue malgache comme langue d’enseignement que la mémoire commune a retenue de cette époque.
L’objectif était l’harmonisation du système d’éducation et de formation avec les impératifs de la Révolution, c’est-à-dire la création d’un homme nouveau, débarrassée de toute contrainte et de tout préjugé, prêt à lutter pour’instaurationl d’une véritable justice sociale à Madagascar45. Pour l’école primaire nouvellement dénommée « Sekoly Fanabeazana Fototra », l’arrête n°0389-EN du 18 Février 1976 , mit définitivement fin aux précédents programmes. Désormais un programme fortement emprunté d’idéologie marxiste est appliqué. C’est le point de départ d’une série de changement pour les classes upérieures jusqu’aux Terminales. L’usage de la langue malgache dans l’enseignement, engouement du début, semble plus tard être la pomme de discorde entre autorités. C’est ainsi qu’en 1990, une décision du ministère de l’enseignement réglemente l’usage des langues dans les établissements scolaires du niveau I ; II ; III47. Dorénavant le bilinguisme est officiellement instauré. De fil en aiguille, les remaniements du programme aboutissent à la promulgation de la nouve lle loi d’orientation du système éducatif et de formation à Madagascar. Un nouveau programme est apparu à partir de l’année scolaire 1995-199648.
Finalement, on a constaté que la démocratisation, al décentralisation et la malgachisation (nées d’un esprit anticolonialiste) de l’enseignement sans la vraie mesure d’accompagnement n’engendrent que des défaillances du système éducatif de la RDM.
L’école va devenir un lieu d’endoctrinement idéologique parce que de 1976 à 1986, les programmes d’histoire présentent sans ambiguïté lechoix et la valeur de l’idéologie socialiste . Le recours au Service National Hors Forces Armées ne fait qu’empirer la situation à cause de l’issuffisance des formations adéquates dans le domaine éducatif. La nouvelle politique éducative n’aboutit pas, en effet, à la redécouverte de l’identité nationale à Madagascar malgré l’effort à l’adaptation aux réalités malgaches et l’ambition au départ.

LA POLITIQUE EDUCATIVE À MADAGASCAR PENDANT LA PREM IERE ET LA DEUXIEME PERIODE DE LA TROISIEME REPUBLIQUE

Le comportement des parents durant les années 1980 et au début des années 1990 traduit bien l’échec du système éducatif de la RDM. Ces derniers préfèrent envoyer leurs enfants dans des écoles privées qui se démarquent peu à peu du ystème et ont continué à utiliser le français comme langue d’enseignement et su maintenir un bon niveau de français. On assiste à une explosion de la demande d’éducation. La société malgache s’est mise à vouloir de l’éducation. Il ne s’agit pas dans cette demande généralisée d’un ésird de connaissance à acquérir mais du désir de niveau. A partir de 1986, on reprend les anciens principes de la première République. Ce fait est lié aux visées politiques qui tendent vers unelibéralisation et une ouverture à l’étranger. On procède alors à un réajustement de l’enseignement aux réalités nationales. C’est ainsi que le MINESEB, avec l’appui de la Banque Mondiale et à tr avers la politique d’ajustement structurel, établit un programme d’amélioration de la qualité edl’enseignement. En réalité, la politique de réajustement structurel n’est qu’une politique économique : le retour au libéralisme et le contrôle occidental. L’application de cette nouvelle politique n’a rien à voir avec la construction de l’identité nationale à Madagascar. Elle marque par contre l’intrusion de cultures et civilisations étrangères.
Toutes les instances nationales et internationales proclament à l’envie qu’il faut aider chacun à se former. A cause ou grâce au libéralisme appliqué dans le domaine éducatif, les Malgaches font la queue pour inscrire leurs enfants dans les établissements français ou américain, notamment ceux qui ont les moyens financiers. Ils font tout, mêmeceux qui n’ont pas assez de moyens, pour que leurs enfants aillent dans ces écoles parce que pour eux, ce sont les meilleures. Ils ont oublié que cela ne fait qu’effacer l’identité malgache chez leurs enfants. Par contre, une autre identité se trace sur leur front et coule de plus en plus dans leur veine. Finalement, ce sont ces derniers, qui ne sont autres que Malgaches en leur peau qui vont effacer leur propre identité et implantent celle des autres. Cette situation est aggravée par la mondialisation et peut être l’utilisation de l’anglais comme troisième langue officielle appliquée à Madagascar depuis 2007, à part le malgache et le français.
On sous-estime ce fait mais n’oublions pas que ces enfants et/ou jeunes actuels, vont devenir des adultes de demain, et le futur citoyen malgache. On imagine et on se pose de questions sur l’impact de tout cela. Une chose est sûre, on constate un grand changement à Madagascar depuis le début des années 1990. On sedemande pourquoi cette mentalité et cette « intrusion » gagnent nos terres et prennent fortement racines à Madagascar ? Pour sauvegarder l’identité nationale à Madagascar et pour garder l’identité malgache, l’Etat doit intervenir. On ne cesse pas de répéter que l’école est l’un des moyens très importants, un des domaines très efficaces pour cela.

LA TROISIEME PERIODE DE LA TROISIEME REPUBLIQUE

La durée moyenne de scolarisation des adultes est de 4,4 ans en 200151, une très faible qualification. Le ministère de tutelle a pensé quele système d’enseignement primaire court (5 ans) accentuait les disparités sociales car les plus pauvres ont peu de chance d’accéder au collège . Une continuation des efforts déjà déployés depuis 0032 est constatée dans le cadre du programme
« Education Pour Tous ». Par rapport à cette situat ion, le MENRS a pris une décision d’étendre le primaire à 7 années.
Les réformes reposent sur l’allègement du programmegénéral dans l’éducation de base à travers l’intégration de la langue maternelle, des sciences sociales et technologiques dans les disciplines pour une approche plus pragmatique. Après la rallonge de la durée de l’enseignement primaire, un autre point important étoffe la réforme de l’éducation. L’enseignement sera dispensé en malgache durant les cinq premières années d’étude. L’enseignement en français ne sera pratiqué que vers la sixième année. Il est vrai que parler une langue nesignifie pas uniquement transcrire un mot53. Elle véhicule une idée, un principe, une conception. Certains esprits pointilleux ont décelé un « décalage intellectuel » entre l’ambition et la réalité . Cette décision est très importante, très délicate même, car ceci nécessite une améliorationtotale de tous les domaines éducatifs : infrastructure, personnel enseignant, outils didactiques, (…) et de la politique générale de l’Etat. Est-ce que l’Etat malgache est déjà prêt pour ça ouc’est une ambition déplacée ?
Le but est d’améliorer l’enseignement et augmenter le taux d’efficacité du système d’enseignement. Cela veut dire qu’on est encore en face d’une iden tité à retrouver. Le problème est que certaines entités ne veulent pas, pour l’instant, appliquer la nouvelle politique à l’instar d es Catholiques et certains grands établissements privés.

LES PROGRAMMES ET L’ESPRIT DU PROGRAMME

LES PROGRAMMES SCOLAIRES D’HISTOIRE

A Madagascar, c’est l’État qui organise le système éducatif. Les programmes sont nationaux, et les manuels scolaires doivent être approuvés parle ministère de l’Éducation avant de pouvoir être utilisés. Cependant, chaque école peut s’organiser comme elle le souhaite dans la plupart des domaines : organisation des cours, activités extrascolaires, etc.

LES OBJECTIFS DE L’ENSEIGNEMENT DE L’HISTOIRE AU LY CEE

L’admission dans les lycées se fait par voie de concours, concours d’entrée en Seconde. La formation dans les lycées se répartit sur troisans : classe de seconde, classe de première et classe de terminale. La première année au lycée, estc’-à-dire la classe de seconde, est une année de base servant de tronc commun. Le lycée prépare l’acès aux études supérieures et/ou à une formation professionnelle ; et l’acquisition du diplôme baccalauréat marque la fin du cursus.

COMMENT FAIRE POUR ATTEINDRE LES OBJECTIFS ?

Pour parvenir aux objectifs fixés et mesurer l’impact des efforts investis, des instructions doivent être suivies, des évaluations doivent êtrefournies à chaque niveau.
Instructions : En seconde, dans leur ensemble les questions abordées s’étendent sur une longue durée et sont situées dans un espace changeant. Il convient ainsi d’introduire l’Histoire en classe de seconde par un rappel de la notion et l’identification des caractères d’une civilisation. Chaque chapitre doit s’ouvrir par une chronologie et une carte. La participation des élèves doit être active durant les cours : analyse de textes oude documents historiques, le travail en groupe ou en équipe, préparation et présentation d’un exposé.
Le programme d’histoire de classe de 1 ère est consacré à l’étude de la première moitié du 20è siècle. Les épisodes de la Première Guerre mondiale, de la crise de 1929, de la collectivisation en URSS, des fascismes et de la Seconde Guerre mondiale ont marqué cette période et se présentent comme des éléments d’explication de la econdes moitié du 20è siècle, objet du programme des classes Terminales
Pour une bonne compréhension et une bonne réalisation du programme, il est vivement recommandé de faire une lecture horizontale. L’enseignement doit toujours se référer aux objectifs définis par le programme. Il est conseillé aux enseignants d’établir dès le début de l’année scolaire une répartition des activités avecun tableau des objectifs à atteindre et une grille d’évaluation. Chaque chapitre doit s’ouvrir par une chronologie et, éventuellement être éclairci par une carte de localisation.
L’enseignant a le libre choix de la démarche pédagogique : cours expositifs, travaux individuels, ou en groupe, exposé suivi de débat. Il peut envisager la pédagogie différenciée lorsque la classe est d’un niveau hétérogène.
Le programme des classes Terminales, sans distinction de série, couvre l’intégralité des relations internationales et de la vie socio-économique du monde depuis la Deuxième Guerre mondiale. Des objectifs bien déterminés sont définis de manière à centrer les apprentissages sur les points essentiels. A chaque objectif correspond un contenu largement détaillé. La colonne observations porte des consignes de méthodes, de moyens et d’évaluation. Elles ne sont pas contraignantes, l’enseignant peut en choisir d’autr es chaque fois qu’il le juge nécessaire

Evaluations : Rôle de l’évaluation

L’évaluation est un instrument au service de la réussite des élèves. Elle permet de mettre en valeur les forces et les faiblesses de l’élève. Elle permet également de mesurer le rendement de l’apprentissage, d’ajuster son prolongement et de d évelopper des méthodes de travail. L’évaluation est strictement liée aux objectifs définis dans le programme. Tous les objectifs sont susceptibles d’être évalués. Elle doit être faiterogressivementp. Elle doit être perçue par l’apprenant non comme un moyen de sanction mais comme une étape normale du processus de l’éducation
Elle peut se faire avant, pendant et après un chapitre ou une leçon pour : tester le pré requis ; mesurer l’apprentissage des élèves en regard des objectifs poursuivis et des critères établis ; détecter les difficultés et apporter uneaide éventuelle
Les différentes formes d’évaluation
· L’évaluation prospective : elle peut se faire avant l’année scolaire, au début d’un chapitre ou même avant une leçon pour tester les pré-requiset orienter l’apprentissage.
· L’évaluation formative : elle mesure l’apprentissage d’un élève en regard des objectifs poursuivis et des critères établis. Elle permet de vérifier la maîtrise de chaque comportement individuel décrit par les objectifs spécifiques ou opérationnels dans le but d’attendre un objectif général. L’enseignant aura al possibilité de suivre le cheminement de l’apprentissage de chaque élève, de détecter lesdifficultés de celui-Ci dans la poursuite d’un objectif et d’apporter un e aide immédiate s’il y a lieu. Eléments essentiels de processus d’apprentissage, cette forme d’évaluation doit être continuellement utilisée en classe.
· L’évaluation sommative : elle vérifie l’atteinte d’un ensemble d’objectifs du programme à fin d’une séquence d’apprentissage plus ou moins longue. Elle permet de prendre des décisions qui peuvent porter sur la certification, la promotion, les prédictions de succès. Les résultats de cette évaluation se trouvent en relation avec la qualité de l’évaluation formative effective en cours d’apprentissage En général, une évaluation nécessite une grille d’évaluation pour l’enseignant : un support de l’évaluation et un questionnaire d’évaluation. Lesinstruments de contrôle doivent porter sur : la restitution des connaissances acquises durant les séquences ; la rédaction sur un thème précis ; l’élaboration, l’exploitation de documents ou de textes ; l’exposé individuel ou en groupe
En classe de terminale, l’évaluation formative consiste à : vérifier le degré d’atteinte des objectifs et à procéder à des pratiques de remédiation pour les élèves qui n’ont pas atteint les objectifs ; diversifier les outils utilisés pour motiver les élèves ; initier les élèves à faire des croquis, des cartes simples à chaque fois que l’occ asion s’y prête. L’évaluation formative doit être faite le plus souvent possible.
Quant à l’évaluation sommative, elle permet de vérifier si les objectifs d’une séquence, d’un chapitre ou l’ensemble du programme sont atteints. L’élève doit alors être capable de : répondre à des questions courtes en un temps donné. Chaque question est évidemment en relation avec un objectif bien déterminé du programme ; rédiger un evoird d’une manière correcte et logique sur un objectif ou sur l’ensemble des objectifs du programme.
Le devoir peut être : une dissertation sur un domaine précis ou sur un domaine de synthèse ; un commentaire de documents ou un ensemble de documents (carte, graphique, caricature, photo, texte). Les documents peuvent être accompagnés de uestionsq qui guident l’élève sur le commentaire.
Critère de notation pour une évaluation formative :les petites questions au nombre de 4 seront notées sur 20 ; le devoir de dissertation ou de commentaire sera noté sur 40.
Ainsi, à la sortie du lycée, l’élève doit être capble de :
– Comprendre le monde d’aujourd’hui dans sa diversité et dans son unité ;
– Identifier les relations de cause à effet de l’hist oire ;
– Sélectionner les informations ;
– Distinguer fait et opinion en histoire ;
– S’informer pour développer l’esprit critique.

LES PROGRAMMES

En classe de seconde,
L’Etat malgache compte enseigner aux élèves les thèmes suivants :
– La notion de civilisation (l’élève doit être capable de comprendre les éléments constitutifs d’une civilisation et son évolution).
– Les fondements et l’évolution de la civilisation du monde occidental (l’élève doit être capable de comprendre les caractères de la civilisation du monde occidental à travers les longs siècles d’héritages et de traditions).
– Les fondements de la civilisation musulmane (l’élève doit être capable de comprendre les fondements et l’évolution de la civilisation musulmane dès sa naissance jusqu’au 19è siècle).
– Madagascar et les étrangers du 15è au 19è siècle ’élève(l doit être capable de comprendre l’impact de la pénétration étrangère à Madagascar depuis le 15è siècle).
En classe de première,
On enseigne les thèmes suivants :
– Madagascar, colonie française (l’élève doit être capable de comprendre l’impact du système colonial sur la société et l’économie àMadagascar, les fondements et aboutissants des mouvements de résistance et d’opposition au régime colonial).
– Le monde au seuil du 20è siècle et la première Guerre mondiale (l’élève doit être capable de : -Savoir qu’à la veille de la Première Guerre mondiale, l’Europe domine le monde grâce à sa puissance économique et ses immenses empires coloniaux ; -Montrer que cette domination européenne est menacée par l’émergence de nouvelles puissances et par les rivalités internes qui rendent la paix de plus en plus précaire ; -Comprendre les origines et les conséquences de la Première Guerre mondiale).
– Le monde-entre-deux guerres (l’élève doit être capable de/d’ :-Comprendre les grands faits historiques, économiques d’entre-deux guerres ; -Etre sensibilisé aux différents épisodes de l’histoire de l’entre-deux guerres dans le monde
– La Deuxième Guerre mondiale (1939-1945) : L’élève oitd être capable de /d’ : – Comprendre les causes et les différentes phases de la Deuxième Guerre mondiale ; -Appréhender l’impact des actions du nazisme pendant la Deuxième Guerre mondiale
En classe de terminale,
L’Etat malgache propose d’enseigner à nos jeunes :
– Les relations internationales de 1945 à nos jours ( l’élève doit être capable de comprendre les conséquences de la deuxième Guerre mondiale et l’évolution des relations internationales durant la deuxième moitiédu 20è siècle).
– La décolonisation depuis 1945 et l’émergence du Tiers Monde (l’élève doit être capable d’expliquer les causes, les modalités, les étapes et les conséquences de la décolonisation).
– Madagascar depuis 1945 : décolonisation et recherche d’une voie de
développement (l’élève doit être capable de comprendre : -Le processus de la décolonisation de Madagascar ; -Les institutions des différentes formes de République depuis 1960 ; -La difficulté d’un choix de développement économique depuis l’indépendance).

L’ESPRIT DU PROGRAMME EN VIGUEUR

La loi n° 94-33 du 13 mars 1995, portant Orientatio n générale du système d’éducation et de formation à Madagascar, publiée par le « Journal Officiel de la République de Madagascar », n°23 79 du 21 Août 1995, pages 1684 à 1699, définit la politique générale de l’éducation nationale. On y mentionne les grands textes régissant la politique éducative appliquée à Madagascar dont quelques éléments dans les trois titres attirent particulièrement notre attention :
– Titre premier : Principes fondamentaux,
– Titre II : Système d’organisation de l’éducation etde la formation,
– Titre III : Dispositions diverses et transitoires.

PRINCIPES FONDAMENTAUX

Reconnaître à toute personne – enfant, adolescent o u adulte – le droit à l’éducation et à la formation.
Favoriser l’épanouissement physique, intellectuel, moral et artistique de la personnalité de l’individu, dans la pleine jouissance de sa liberté.
Préparer l’individu à une vie active, intégrée dansle développement social, économique et culturel du pays.
Protéger l’éducation et la formation contre tout risque de dérives, notamment contre leur confiscation par un group social, politique, religieux ou autre.
Il est mis en place un plan national de nationalisation de l’administration et de gestion du personnel, des revalorisations pédagogiques, scientifiques et statuaire des différents corps du système d’éducation et de formation.
Ce plan national doit notamment viser :
– L’amélioration de la formation et des conditions de travail,
– La révision des statuts,
– La répartition équitable du personnel enseignant,
– La reconnaissance du droit des enseignants d’être consultés et de prendre part à l’élaboration des politiques d’éducation et de formation, et en particulier à la formation, à la mise en œuvre et à l’évaluation des innovations.

SYSTEME D’ORGANISATION DE L’EDUCATION ET DE LA FORM ATION

Des partenaires variés, publics et privés, participent activement à la planification, à la gestion et à l’évaluation des multiples formes que revêtent l’éducation et la formation. Des buts et objectifs terminaux déterminent l’organisation des enseignements et/ou des formations dans les différents niveaux et types d’éducation et de formation.
La place de chaque langue étrangère sera déterminéepar rapport et à partir de la langue maternelle, de façon à instaurer une complémentarit é fonctionnelle aussi efficace que possible. La politique linguistique nationale doit en priorité tendre à la satisfaction des besoins correspondant aux trois fonctions primordiales de l’apprentissage linguistique :
– Fonction d’épanouissement de la personnalité et dedéveloppement intellectuel,
– Fonction d’outil d’accès aux divers ordres de connaissances,
– Fonction d’ouverture impliquant l’acquisition de la ngues d’envergure internationale et/ou régionale.
L’éducation non formelle est constituée de toute activité éducative en dehors du système éducatif formel. Elle est destinée à offrir des possibilitésd’apprentissage à tous ceux qui n’ont pu tirer profit du système éducatif formel pour leur préparation à la vie active. L’éducation non formelle fait partie intégrante du système éducatif globalterelève du (des) ministère(s) de l’éducation et de la formation.
La formation à la vie familiale et sociale tend à c ompléter et à parfaire la formation civique, ainsi qu’à préparer les adultes à leur responsabilité de parents et de citoyens éclairés, ouverts et actifs.

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Table des matières

INTRODUCTION
Première partie : ASPECT CONCEPTUEL ET POLITIQUE EDUCATIVE
Chap. I- ASPECT CONCEPTUEL
I. L’IDENTITE
1. L’IDENTITE
2. PERSONNELLE
3. SPECIFICITES DE L’IDENTITE
II. L’IDENTITE NATIONALE
Chap. II- L’IDENTITE NATIONALE ET POLITIQUE EDUCATIVE
I. L’INTERETDEL’HISTOIRE SCOLAIRE
II. L’EDUCATION A MADAGASCAR
1. L’EDUCATIONAVANTL’INDEPENDANCE
2. L’EDUCATIONAPRESL’INDEPENDANCE
III. LES PROGRAMMES ET L’ESPRIT DU PROGRAMME
1. LESPROGRAMMESSCOLAIRESENHISTOIRE
2. L’ESPRITDUPROGRAMMEENVIGUEUR
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
Deuxième partie : ETUDE DU PROGRAMME D’HISTOIRE EN VIGUEUR DANS LES LYCEES
Chap 1- LES HEURES CONSACREES ET LES NOTIONS D’IDENTITE NATIONALE DANS CHAQUE CHAPITRE
I. DUREE CONSACREE AUX CHAPITRES
1. CLASSE DE SECONDE
2. CLASSE DE PREMIERE
3. CLASSE DE TERMINALE
II. NOTION D’IDENTITE NATIONALE PAR CHAPITRE
1. CLASSE DE SECONDE
2. CLASSE DE PREMIERE
3. CLASSE DE TERMINALE
Chap 2- ETUDE DES PAYS
I. LES PAYS (OU GROUPE DE PAYS) ETUDIES DANS LE PROGRAMME
1. CLASSE DE SECONDE
2. CLASSE DE PREMIERE
3. CLASSE DE TERMINALE
II. ETUDES DE MADAGASCAR DANS LES PROGRAMMES
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
Troisième partie : LES ELEMENTS D’IDENTITE NATIONALE A MADAGASCAR ET CONTRIBUTION POUR L’ENTRETIEN DE CETTE IDENTITE
Chap. I- LES ELEMENTS ESSENTIELS CONSTITUANT L’IDENTITE NATIONALE A MADAGASCAR
I. MADAGASCAR ET IDENTITE NATIONALE
1. RAPPORT ENTRE MADAGASCAR ET MALAGASY
2. MADAGASCAR ET IDENTITE NATIONALE
II. DES ELEMENTS ESSENTIELS CONSTITUANT L’IDENTITE NATIONALE
1. LES TROIS ELEMENTS ESSENTIELS
2. LES AUTRES ELEMENTS
Chap. II- LES IDENTITES A MADAGASCAR ET RESULTATS DES ENQUETES
I. LES IDENTITES A MADAGASCAR
1. THEORIES
2. CONSTAT
II. IDENTITE REGIONALE PLUTOT QUE NATIONALE
1. LES IDENTITES REGIONALES
2. LA NOTION DE TSENA, UNE IDENTITE MERINA
III. LES RESULTATS DES ENQUETES
1. POINTS DE VUE DES ENSEIGNANTS-CHERCHEURS ET DES PROFESSEURS D’HISTOIRE-GEOGRAPHIE (questionnaire)
2. POINTS DE VUE DES PROFESSEURS D’HISTOIRE-GEOGRAPHIE DES LYCEES (programme)
3. POINTS DE VUE DES ENSEIGNANTS-CHERCHEURS (rapport entre programmes et identité nationale)
Chap. III- CONTRIBUTION POUR L’ENTRETIEN DE L’IDENTITE NATIONALE
I. LE MONDE EDUCATIF
1. LA CONTRIBUTION DU PROGRAMME D’HISTOIRE
2. APPORT DE L’ETUDE DE L’HISTOIRE
3. ROLE DE L’ENSEIGNEMENT
II. ROLE DE L’ETAT ET DE CHAQUE CITOYEN
1. L’ETAT
2. CITOYEN
III. SUGGESTIONS POUR LE PROGRAMME FUTUR
CONCLUSION DE LA TROISIEME PARTIE
CONCLUSION GENERALE

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