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Méthodologie de recherche
La réalisation de ce travail d’étude et de recherche s’effectuera en trois phases : d’abord la recherche documentaire ensuite les enquêtes sur le terrain et les entretiens et enfin le traitement des données obtenues lors des enquêtes.
La recherche documentaire
La première partie de la recherche documentaire se fait d’abord à la Bibliothèque centrale de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) afin de consulter les ouvrages de géographie et les documents ayant un rapport avec notre sujet de recherche et des thèses qui ont eu à traiter une problématique similaire à la notre pour mieux comprendre et aborder notre thème. Elle se fera aussi à la salle de documentation du département de géographie et du département de sociologie pour consulter des mémoires dans le but de mieux maitriser la méthodologie de la rédaction d’un mémoire de recherche mais aussi exploiter ceux dont le thème se rapproche du notre .
Ensuite nous avons consulté la documentation du G.E.R.A.D (Groupe d’Etude et de Recherche en Appui au Développement), la salle de documentation de l’ANSD (Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie), à la salle de documentation du CRDI (Centre de Recherche pour le Développement International), à la bibliothèque d’Enda Tiers-monde, à la bibliothèque de l’IFAN (Institut Fondamental d’Afrique Noire). Cette recherche se fait dans le but d’obtenir des données récentes et sures qui pourront nous permettre de rédiger un mémoire de recherche avec des informations fiables.
Enfin nous nous sommes rendu au MCL (Ministère des Collectivités Locales), à l’AMD (Agence Municipale de Développement), à la DAT (Direction de l’Aménagement du Territoire) qui est logée à la DTGC (Direction des Travaux Géographique et Cartographique et à l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement). Cette partie de notre recherche nous a permis d’avoir des données sur les villes en général et sur la ville de Méckhé en particulier.
La collecte des données
La collecte des informations s’est faite à travers une série de questionnaires de guide d’entretien. Les questionnaires sont destinés aux chefs de ménages, aux commerçants et acheteurs du marché et du louma de Méckhé, aux malades du centre de santé.
Les guides d’entretien sont destinés aux responsables des services administratifs locaux (Mairie, Gendarmerie), aux chefs d’établissement scolaires (préscolaires, élémentaires, CEM, Lycée) et sanitaires (Centre de santé) et aux personnes ressources. Nous avons également consulté le registre de consultation générale du centre de santé de Méckhé pour mieux saisir l’importance des flux sanitaires au niveau de la zone. Au niveau du lycée, nous nous sommes procurés de la liste d’orientation des élèves en seconde pour voir leur localité d’origine, afin de connaitre la polarisation du Lycée.
Les enquêtes de terrain
Les enquêtes ménages : elles nous permettent au-delà de l’identification des personnes enquêtées, de connaitre les différentes activités et le niveau de vie des populations. Mais également la vie de relation qui existe entre la ville et les villages environnants.
La ville de Méckhé est divisée en huit quartiers. Ainsi, pour une bonne représentativité spatiale, nous avons travaillé à l’échelle de tous les quartiers.
La ville dans sa région :
Position stratégique de la ville :
Crée vers le XVe siècle, Méckhé occupait un site stratégique, carrefour entre le Baol et le Ndiambour. Il devient le pôle de convergence du bassin arachidier bénéficiant des lignes ferroviaires Thiès/Saint-Louis. Le 22 juin 1911, par un arrêté du Gouverneur Général William Ponty, Méckhé est érigée en commune sous la dénomination de « Escale de Méckhé ».
La ville de Méckhé, située à une soixantaine de kilomètres de Thiès, dans le département de Tivaouane à 28 km au nord de cette localité, sur la route de Saint-Louis, à 22 km de la mer (Diogo) est ouverte sur Baba Garage, Bambey et Fatick, véritable carrefour entre Dakar et le reste du pays, mais aussi entre les villes religieuses de Tivaouane, Darou Mousty et Touba. Méckhé, situé aussi à quelques kilomètres de Mboul, ancienne capitale du Cayor et de Lambaye (capitale du Baol) et à quelques encablures de Thilmakha et de Dékheulé (où est enterré Lat Dior Ngoné Latyr Diop). Elle est limitée au nord est par la commune de Mérina Ndakhar, au sud est par la commune de Koul, à l’ouest par la commune de Méouane et à l’est par le département de Kébémer.
Elle constitue un carrefour de rencontre et d’échange entre les différents peuples du pays dont les principaux points sont constitués par les marchés hebdomadaires. Elle constitue l’une des trois grandes villes du département, elle couvre une superficie de 5.5 km2.
La ville par rapport aux voies de communications
Le statut de la ville lui a permis de se doter de services et équipement capable de suppléer ceux localisés au niveau du chef lieu de département. Classé au rang de centre intermédiaire et retenu dans le cadre du programme de promotion de villes secondaires stratégiques, Méckhé concentre, en effet, une gamme de service, équipements et infrastructures lui permettant d’exercer des fonctions de soutien et de stimulation de l’activité productive en milieu rural.
Située sur la RN2, la ville constitue un point de rabattement important pour le transport de personnes et biens de l’hinterland qui veulent se rendre à Dakar, à Saint Louis, à Touba ou dans n’importe qu’elle autre localité du pays. La ville est le carrefour de plusieurs voies de communication dont les plus importantes sont constituées par les axes :
Méckhé – Saint-Louis (route bitumée)
Méckhé – Dakar (route bitumée)
Méckhé – Touba (route bitumée)
Méckhé – Baba-Garage (piste aménagée)
Méckhé – Fass-Boye (piste aménagée)
Méckhé – Saint-Louis (voie ferrée)
Méckhé – Dakar (voie ferrée)
En tant que centre intermédiaire, la ville de Méckhé se comporte comme un véritable pôle de croissance pour son arrière pays. En effet, sa position de ville carrefour, et la présence d’un grand marché quotidien et hebdomadaire lui confèrent la capacité de soutenir le milieu rural et de fournir des avantages urbains aux populations localisés dans les villages environnants. Le potentiel de croissance de la ville est, plus que par le passé, fondé sur la diversité des ressources de revenus pour les habitants et l’accroissement relatif du marché local de consommation. Pour ce qui concerne le secteur de l’emploi, il faut souligner que bien qu’encore modeste, il se prête à un avenir prometteur.
Organisation spatiale
Le périmètre communal
La commune de Méckhé est créée par un arrêté du gouverneur général William Ponty le 22 Juin 1911 dans le cadre de l’approfondissement de la politique de décentralisation et de régionalisation. Par cet arrêté cité ci-dessus, les limites territoriales de la commune de Méckhé sont ainsi définies :
A partir du croisement de la RN2 avec la voie principale de la ville (D703) qui mène à Touba :
Vers le Nord 1500m soit 1.5 km
Vers le Sud 1300m soit 1.3 km
Vers l’Ouest 1000m soit 1 km
Vers l’Est 1500m soit 1.5 km
Le périmètre communal n’est pas très vaste. Il couvre une superficie de 5.5 km2 dont seulement 65% occupés soit 3.575 km2. Mais la ville ne dispose plus d’une zone d’extension car elle est entourée des communes.
Découpage en quartiers
La commune est découpée en huit (8) quartiers officiels, illustrés par la carte ci-dessous, que sont Mbambara1, Mbambara2, HLM, Ngaye Diagne Ngaye Djitté, Ndiop, Lébou Ouest, Lébou Est Le découpage a maintenu les quartiers traditionnels qui existaient. Les quartiers HLM et Ndiop sont emprisonnés entre les quartiers Ngaye Diagne et Ngaye Djitté. Leur extension ne peut se faire que vers l’Ouest qui constitue la seule zone d’extension de la ville.
Structure urbaine
La ville de Méckhé présente une structure urbaine déséquilibrée.
Le centre ville est marqué par la présence d’un marché central. A l’exception du marché se développe des rues commerçantes. Elles sont constituées le long de la voie principale qui mène vers la gare routière de Pékesse où on note, à partir du croisement avec la RN2 jusqu’à la gare routière centrale, une présence massive de boutiques et de services (cybers, photocopieuses, papeterie…). Constitué par le quartier Mbambara et une frange de Lébou, le centre ville est mieux équipé que les autres quartiers de la ville. Les équipements d’envergure y sont localisés. Cette partie de la ville concentre la quasi-totalité des équipements, infrastructures et services (marché central, centre de santé bureau de poste le CMS, la mairie, la boutique Orange, le dépôt de pharmacie…).
Cependant il n’existe pas de pôle administratif et les équipements sont éparpillés dans la ville.
LES DONNEES HUMAINES
La ville de Méckhé a été tout le temps marquée par d’importantes dynamiques démographiques. Les mouvements migratoires ont contribué, par le passé et continuent encore de nos jours, au renforcement de son poids démographique. Le croit démographique (2.6%) de la ville assez élevé est confronté d’avantage par une part non moins importante de populations déplacées des villages environnants.
La ville est ainsi marquée par une diversité ethnique et culturelle de sa population. Cette diversité ethnico-culturelle est déterminante dans les relations qu’entretiennent les différentes couches de la population.
Dynamique démographie d’une ville secondaire
Historique du peuplement de la ville de Méckhé
La légende la plus répandue renseigne que c’est Socé Ndjamé Djitté qui arriva le premier pour y découvrir cette belle forêt qui lui fournissait tout ce dont il avait besoin. Des fruits sauvages, de la viande et des points d’eau pour se désaltérer. Il fut le premier à tuer une de ces biches et son esprit ne fit qu’un tour pour donner un nom à son nouvel endroit : « Ngaay » (comme pour dire : que de biches !). Cependant, certains avancent qu’un certain homme du nom de Diagne y fut le premier occupant et pour d’autres, ce serait un Sérère qui y arriva pour inviter les populations dans sa langue : « Gari-Méckhé » (venez ici).
L’évolution démographique
En 1961, la ville de Méckhé comptait 6576 âmes. Au recensement général de 1976 la population de la ville s’élevait à 10417 habitants et à 12109 habitants à celui de 1988 (ANSD). Ce qui permet, selon cette source, d’établir les taux d’accroissement de 3.89% par an entre 1961 et 1976 et 1.35% l’an entre 1976 et 1988. Alors qu’au niveau national, entre 1976/1988 et 1988/2002, les taux d’accroissement sont respectivement de 2.7 et 2.5% par an.
Cependant, ces taux de croissance élevés au niveau de la ville peuvent-être expliqués par des phénomènes migratoires qui ont affecté la zone au cours de cette période. Aussi les deux taux de croissance enregistrés à Méckhé durant cette période, sont plutôt le reflet de flux migratoires, que d’un taux de natalité de (35‰) relativement peu important par rapport à celui de l’ensemble du Sénégal (46‰).
Ainsi entre 1988 et 2002 la population de la Commune est passée de12109 hbts à 17034 hbts, soit un taux d’accroissement moyen annuel de 2.9%. Si l’on considère les taux d’accroissements intercensitaires du Sénégal entre 1976/1988 (2.7%) et 1988/2002 (2.5), ce taux de 2.9% semble raisonnable. Et il est probable que cette tendance va se maintenir, voire s’accélérer au cours des prochaines années. Tout simplement la ville attire les populations des zones rurales du fait des activités marchandes, le développement de l’artisanat et de sa situation par rapport à la route. Ainsi, les taux d’accroissement intercensitaires enregistrés au niveau national sont utilisés par l’ANSD pour établir les estimations de la population urbaine de Méckhé entre 2010-2015. La projection de la population future de la ville a été faite à partir des chiffres fournis par le RGPH de 2002.
Répartition de la population
La population de la ville de Méckhé est estimée, aujourd’hui à 21684 Habitants. Au dernier recensement de la population et de l’habitat en 2002, la population s’élevait à 17034 habitants, soit un taux d’accroissement annuel de l’ordre de 2.6%. Ce dynamisme démographique est lié à une forte fécondité. Celui-ci montre, en effet, que la tranche d’âge représentant les moins de cinq ans s’élève à 17% ; les moins de dix ans constitue le tiers (33%) de la population totale. 76% de la population de la ville ont moins de trente ans. Par ailleurs, Méckhé s’est agrandi grâce à l’apport massif de villages environnants qui se sont venus installés de manière définitive dans la ville. D’après plusieurs témoignages, l’accès à l’eau a été le principal facteur ayant motivé l’installation de ces villages.
Migrations
La mobilité sociale est caractéristique du milieu urbain, et les jeunes gens sont les plus touchés par ce fléau. La raison est liée à des considérations économiques. La migration intérieure est plus importante et concerne l’essentiel des ménages. Les départs qui ont été dénombrés concernent essentiellement les jeunes en particulier des hommes. Dans plus de 87% des carrés on compte en moyenne 2 migrants. Dakar qui polarise 75% des flux est la destination privilégiée.
La migration à destination de l’étranger est encore timide, mais elle constitue l’objectif majeur des jeunes pour qui Dakar constitue une étape dans le processus de leur trajectoire migratoire. Au paravent l’Italie, la France et l’Espagne constituaient les principales destinations. Mais, aujourd’hui, la tendance a tourné vers certains pays de l’Amérique Latine tels que le Brésil, l’Argentine etc.
Les migrants contribuent à améliorer le revenu des ménages. Dans 39% de cas, les chefs de ménage déclarent recevoir un revenu issu de la migration en moyenne 300.000 à 500.000f/an.
LA DIVERSITE DES EQUIPEMENTS
Les équipements jouent un rôle déterminant dans le développement des territoires. Ils constituent des facteurs de redynamisation et de structuration des terroirs et des relations ville-campagne au niveau des centres urbains secondaires. D’où leur importance dans l’animation du territoire. La diversité des équipements structurants au niveau des centres intermédiaires permet à ces derniers d’être des pôles d’équilibre entre les campagnes et les grands centres urbains.
Du point de vue administratif la ville de Méckhé a beaucoup évolué. Mais les infrastructures et équipements n’ont pas suivi. Néanmoins, le patrimoine communal s’emble s’améliorer. La ville dispose d’une large gamme d’équipements structurants et de services administratifs et techniques qui constituent des facteurs de développement urbain et de stimulation de l’activité productive en milieu rural environnant.
La lecture de la carte des équipements montre que les services et équipements sont inégalement répartis au niveau de la ville. Mbambara concentre l’essentiel des équipements et demeure le quartier le mieux équipé de la commune. Les quartiers Ngaye Diagne et Ngaye Djitté présente un niveau d’équipement moyen. Tandis qu’à l’exception du poste de santé et la radio, Lébou est le quartier de la ville le moins doté en équipements et services sociaux de base.
Malgré cette diversité, ne faudrait-il pas s’attarder sur la qualité des services rendus ?
Equipement et services sociaux culturels :
Equipements scolaires :
Les équipements scolaires sont divers et variés. Mais vue la demande croissante, ils ont du mal à répondre aux aspirations des populations. La commune compte deux (02) écoles de la petite enfance dont une privée. L’enseignement élémentaire est assuré par onze (11) écoles. Il n’existe pas d’écoles privées élémentaires qui enseignent le Français, mais il existe des écoles privées Arabe. La ville dispose également d’un lycée, de trois Collèges d’Enseignement Moyen (CEM) et de trois collèges privés d’enseignement moyen et secondaire.
Le préscolaire :
L’enseignement préscolaire au niveau de la commune est dispensé par une école maternelle publique. De taille encore très modeste, l’enseignement préscolaire privé est dispensé par une école privée située au quartier Mbambara. La ville ne dispose pas d’une case des tout-petits. Les effectifs et l’âge moyen par section sont représentés dans le tableau récapitulatif ci-dessous.
Créée en 1990, l’école maternelle publique de la commune compte trois (03) classes de différents niveaux.
Le mur de clôture est en bon état. Mais l’école manque de Bloc sanitaire, de matériels bureautiques et didactiques, et des jeux éducatifs.
L’élémentaire :
L’enseignement est dispensé au niveau de la commune par onze (11) écoles publiques. La polarisation de ces écoles élémentaires est à l’échelle communale. Les élèves qui fréquentent ces écoles viennent essentiellement des différents quartiers de la ville.
Les écoles élémentaires de la ville sont confrontées au déficit de salles de classe. Les abris provisoires sont partout visibles. Les effectifs par classes sont très élevés. Les maigres ressources financières des établissements sont constituées essentiellement par les frais d’inscriptions des élèves et les fonds de dotation. Ces fonds de l’Etat qui traversent par les Collectivités Locales (Mairie) sont octroyés aux écoles en biens matériels (fournitures scolaires).
Au début du cycle élémentaire, il n’apparait pas une différence significative entre les deux genres. Mais vers la fin du cycle, la part des garçons commence à prendre des proportions très importantes. Les filles sont plus enclines à l’abandon à cause de certains facteurs sociaux culturels.
Face à la demande grandissante en matière d’éducation, les écoles élémentaires de la ville voient leur capacité d’accueil dépassée. L’effectif moyen par classe de plus de 58 élèves dépasse la moyenne nationale qui est de 51 élèves par classe. L’effectif par genre au niveau des onze (11) écoles élémentaires publiques de la ville évolue en faveur des garçons. Mais cette différence n’est pas trop importante.
Pour offrir de meilleures conditions de travail aux élèves et aux enseignants il faut renforcer le niveau d’équipement de ces établissements. La clôture de certaines écoles s’impose pour garantir la sécurité de ceux qui s’y meuvent. La construction de salles de classe dans certains établissements permettrait de rabaisser l’effectif moyen par classe.
Le moyen / secondaire :
L’enseignement moyen secondaire est dispensé au niveau de la commune par trois Collèges d’Enseignement Moyen (CEM), trois écoles privés (moyen et secondaire) et un lycée qui polarise plusieurs CEM.
Equipements sanitaires :
Sur le plan sanitaire la commune dispose d’un centre de santé, de trois postes de santé dont les deux sont déjà fonctionnels et de deux dépôts de pharmacie situé l’un au quartier ngaye Djitté et l’autre au quartier Mbambara.
Situé au quartier Mbambara, le centre de santé a été réhabilité en 2005 avec l’appui des coopérations. Le centre est devenu un centre principal polarisant dix postes de santé et plus d’une vingtaine de cases de santé.
Le centre de santé est dirigé par un médecin chef secondé un major, un infirmier chargé de la sensibilisation, deux sages-femmes d’Etat et une infirmière. Le personnel administratif et soignant est composé de neuf (09) agents étatiques et une dizaine d’agents communautaires.
Le centre de santé compte six (06) bâtiments et d’une case pour le gardien.
Le bâtiment pavillon comporte une salle de consultation du MCD, le bureau secrétariat du district, une salle de consultation de l’ICP, une salle d’injection et de soins, un dépôt de pharmacie du centre, une salle de mise en observation équipée de quatre (04) lits, d’une toilette et d’une salle d’attente.
Le deuxième bâtiment est équipé d’un mini labo et d’une salle de stockage des vaccins.
La maternité comporte une salle de consultation des sages-femmes d’Etat, une salle d’accouchement, une salle de mise en observation équipée de huit (08) lits, un dépôt de pharmacie du district et d’une chambre de garde pour les matrones.
En ce qui concerne la maternité, le nombre d’accouchement est important. Ainsi depuis le début de son fonctionnement le nombre de patientes ne cesse d’augmenter en raison sans doute des prix abordables. L’accouchement est payé à 8000f et l’hospitalisation 2000 ou 3000f par jour selon la catégorie. A ce niveau, le suivi médical est bien assuré selon la sage femme avec au moins 4 consultations durant la grossesse.
A côté de la maternité se situe le bureau du gestionnaire et de l’aide social, d’une salle de réunion et d’une chambre de garde pour les chauffeurs (ambulanciers).
Le logement des sages-femmes qui est au nombre de un (01).
Le nouveau bâtiment en phase de finition doit abriter les nouvelles salles d’hospitalisation.
Les ressources financières du centre de santé proviennent essentiellement des recettes de vente des tickets et de médicaments et des fonds de dotation alloués par l’Etat. L’établissement sanitaire noue également des partenariats avec certains ONG et OCB de la commune.
Sa fréquentation est beaucoup plus importante entre Mai et Novembre du fait de l’hivernage avec un pic enregistré au mois d’Octobre coïncidant avec la fin de cette saison et la prépondérance du paludisme. En outre, les maladies digestives, celle de l’appareil respiratoire ou de la peau, l’hypertension artérielle figurent aussi parmi les affections les plus fréquentes. De même les MST et le Sida sont aussi présents et représentent si l’on en croit le Major 10% des malades. Cette forte présence des MST se justifie par la position de carrefour de Méckhé qui accueille les diverses populations.
Cependant dans l’ensemble des efforts de sensibilisation et d’éducation des populations en faveur de l’hygiène collective et de la prévention doivent être faits par l’équipe médicale en sollicitant l’appui des associations populaires. L’implication des populations dans la gestion administrative et financière du centre hospitalier est nécessaire et pourra pallier le manque de budget. Celle-ci est d’autant plus utile que la santé des populations revient dans les prérogatives de la commune dans le cadre de la régionalisation.
Equipement de culte :
Les équipements de culte sont constitués de mosquées, de cimetières et d’une église située au quartier Ngaye Djitté.
La ville dispose de quatre (04) grandes mosquées pour les prières du vendredi et plus d’une dizaine de petites mosquées de quartier ou de « cogne ». La Grande Mosquée 1, la première de la ville, se situe au quartier Mbambara non loin du marché. La deuxième Grande Mosquée, est localisée au quartier Ngaye Djitté près de la route nationale. La troisième se trouve au quartier Ngaye Diagne près de la Gendarmerie. Et enfin la quatrième Grande Mosquée se situe au quartier Ndiop près du cimetière musulman de Pall.
Les cimetières sont au nombre de sept (07). Six cimetières musulmans et un cimetière chrétien. Les cimetières se sont répartis entre les différents quartiers de la ville. Tous les cimetières de la ville sont clôturés.
Equipement et services marchands
Equipements marchands
Les infrastructures marchandes sont assez variées hormis les boutiques de quartiers.
Mais leur niveau d’équipement est encore très faible.
La gare routière située au quartier Ngaye Djitté est équipée d’un hangar avec des toitures en terrasse. Les cantines sont en nombre insuffisant. Le trafic est important à cause de sa proximité à la route nationale2.
Le marché permanent de la ville, situé au quartier Mbambara, a été réhabilité dans les années 2000. Il compte cent (100) cantines. Il est équipé de deux hangars. Le hangar central destiné au petit commerce de légumes et fruits est constitué d’une toiture en zinc. Il est abandonné par les vendeurs au profit des tables et étals. Le deuxième hangar sert de lieu de vente de poissons. Plus grand que le précédent, il est couvert d’une toiture en taules. Il est en bon état. Le marché n’est pas clôturé.
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Table des matières
Introduction générale
I. Problématique
1. Contexte et justification du sujet
2. Objectifs et hypothèses
2.1Objectif général
2.1.1Objectifs spécifiques :
2.2Hypothèses
3. Analyse conceptuelle
4. Etat de l’art
II. Méthodologie de recherche
II.1 La recherche documentaire
II.2 La collecte des données
II.3 Les enquêtes de terrain
II.4 Le traitement des données et la rédaction
Première partie : les caractéristiques territoriales d’une ville secondaire
CHAPITRE I : CADRE GEOGRAPHIQUE ET L’ORGANISATION SPATIALE
I. Cadre géographique
I.1. La ville dans son site
I.2. La ville dans sa région
II. Organisation spatiale
II.1. Le périmètre communal
II.2. Découpage en quartiers
II.3. Structure urbaine
CHAPITRE II : LES DONNEES HUMAINES
I. Dynamique démographie d’une ville secondaire
I.1. Historique du peuplement de la ville de Méckhé
I.2. L’évolution démographique
I.3. Répartition de la population
I.4. Migrations
II. La composition de la population
II.1. La composition ethnique
II.2. La composition religieuse
II.3. Composition par sexe
II.4. Composition par âge:
II.5. Composition socioprofessionnelle
Deuxième Partie : Niveau d’équipement et activités urbaines
CHAPITRE I : LA DIVERSITE DES EQUIPEMENTS
I. Equipement et services sociaux culturels
I.1. Equipements scolaires
II. Equipements sanitaires
III. Equipement de culte
IV. Equipement et services marchands
IV.1. Equipements marchands
IV.2. Services marchands
V. Equipements de services administratifs :
V.1. L’Hôtel de ville
V.2. La Gendarmerie
VI. La gare routière
VII. Equipement socio-collectifs et sportifs
VII.1 Equipements socio-collectifs
VII.2 Equipement sportifs
CHAPITRE II : LA DIVERSITE DES INFRASTRUCTURES
I. Voirie et assainissement
I.1. Voirie urbaine
I.2. Assainissement
I.3 Le réseau électrique
I.4 Le réseau adduction d’eau
Chapitre III. Les activités économiques
I. L’agriculture
II. L’élevage
III. L’artisanat
IV. Le transport
V. Le commerce
Troisième Partie : Les effets structurants du carrefour et les enjeux pour Méckhé
Chapitre I : LES EFFETS STRUCTURANTS DU CARREFOUR
I. Le carrefour de la structuration de l’espace
II. Le carrefour de Méckhé
II.1. Un nœud de communication
II.2. Une intersection fortement intégrée dans le transport
II.3. Facilité de transport
II.4. Un espace habité
II.5. Modalités d’extension
CHAPITRE II : CONSEQUENCES DE LA VIE DE CARREFOUR
I. Les aspects démographiques
II. Les flux structurants
II.1. Les flux scolaires
II.2. Flux sanitaires
II.2.2. La fréquentation du district
III. Les flux de service
IV. Les flux marchands
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
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