Les effets nocifs du lait de vache, évolution pathologique

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Les différents départements de la ferme :

Il y a trois départements au sein de FSP :
· Le département de l’élevage
· Le département de l’agriculture
· Le département de la provenderie
Le département de l’élevage :
Dans ce département, les différents types d’élevag pratiqués sont : l’élevage bovin, la porciculture, l’aviculture, la pisciculture, l’apic ulture et en fin la sériciculture.
Le département de l’agriculture :
Dans ce département, les différents types de travaux agricoles pratiqués sont : la culture fourragère, la riziculture, la culture maraîchère,la culture vivrière, la culture des muriers et aussi l’arboriculture etc.
Le département de la provenderie
Dans ce département s’effectuent le broyage des matières premières de gros volume et les mélanges de différentes matières broyées afin d’obtenir de la provende.

Activités du centre 

Les activités sont basées surtout à l’éducation desanciens malades de l’A.M. et de leur famille. La FSP forme aussi des jeunes handicapés à entrer dans le domaine du travail. La formation théorique et pratique à une durée de 10mois. Des formations de 4 mois ont été créées pour les paysans dans le but d’améliorer laproduction animale et agricole.
Les jeunes formés sont pris en charge par la FSP etont bénéficié d’un fond de démarrage pour leurs projets d’élevage.
Modalité de formation :
La formation se base surtout pour la partie pratique d’une durée de deux heures de temps par semaine ,ainsi que pour la théorie.

Suivie de la lactation 

Le rationnement est en fonction des stades de lactation.

Période de tarissement 

Sur cette période de repos physiologique, il faut chercher à maintenir un niveau d’ingestion des fourrages élevés pour favoriser uneforte rumination (régime riche en cellulose, foin ou paille).
Une période de tarissement dure 60 jours. Pendant cette période la vache doit reprendre son poids normal en apportant : 7 à 8 UFL, 900 à 1 000 g de PDI, 10 à 120 g de calcium, 40 à 50 g de phosphore.
Mais il faut adapter ce rationnement à chaque cas. La vache doit vêler en état, mais non grasse.

Préparation à la lactation 

C’est essentiellement une phase d’adaptation au régime alimentaire. Elle peut être de 30 jours pour les génisses, alors que 15 jours suffisent pour les vaches.
Avant de vêler, les vaches recevront une ration fourragère identique à celle des laitières, avec une quantité de concentrés qui pourra atteindr de 03 à 04 kg par jour pour les vaches à haute potentialité. Aux vaches prédisposées aux fièvres de lait, il estrecommandé de réduire, voire supprimer, les apports complémentaires de calcium par le minéral.

Début de lactation 

Période cruciale pour les vaches laitières, et tout particulièrement pour les hautes productrices, c’est pendant cette phase que se dessine l’ensemble de la lactation : chaque kilogramme de lait gagné au pic de lactation correspond à 200 kg de lait en plus sur l’ensemble de la lactation est déterminant pour l’extériorisation du potentiel de production.
L’accroissement du niveau de production s’accompagn e d’un accroissement des besoins en énergie, en azote et en minéraux, besoins qui nepeuvent être couverts que si la capacité d’ingestion augmente.
Or, la faible capacité d’ingestion des vaches immédiatement après le vêlage entraîne une sous-nutrition énergétique et azotée. Avec les fortes productrices, ce déficit nutritionnel entraîne une perte de poids considérable et des risques dus à une mobilisation importante de des réserves : perte de lait, réduction de la fertilité, maladies métabolique. Il faut donc accroitre rapidement, après le vêlage, le niveau d’ingestionde ces vaches hautes productrices pour réduire l’importance et la durée du déficit alimentaire.
De nombreux facteurs influencent le niveau d’ingestion en début de lactation : la conduite alimentaire durant le tarissement, la préparation au vêlage, l’équilibre de la ration, le taux azoté de la ration, la qualité des fourrages, leur présentation (longueur des fibres), le pH des ensilages, leur mode de destruction, la présence ounon substance tampon, etc.

Les fourrages 

Les fourrages les plus riches sont à réserver aux vaches laitières en début de lactation. Le maximum d’ingestion d’énergie est atteint, selon Huber, quand la ration est constituée pour 10 à 45 % de fourrages de haute qualité et que le reste est apporté par le concentré.
La présentation physique du fourrage est très importante. Il faut veiller à un apport suffisant de cellulose structurée. Pour un fonctionnement correct du rumen, un taux de 17 % de cellulose dans la ration totale est nécessaire. Certaines observations (université de l’Illinois) tendent à monter que le niveau d’ingestion de l’ens ilage du maïs à une valeur supérieure quand la quantité de brins de plus de 2,5 cm de longueurdans la ration journalière augmente.
L’alimentation azotée joue un rôle tout à fait part iculier sur le niveau d’ingestion pendant les premières semaines de lactation. [9]

Quelques définitions de la ration 

Ration de base : l’éleveur doit préciser la nature de cette ration c’est-à-dire pâturage naturel, culture fourragère… Si l’infrastructure le permet, il est intéressant de connaitre la valeur nutritive de cette ration, mais cela nécessite uneanalyse chimique des fourrages, réalisé dans de laboratoires spécialisés (organismes d’Etat). La quantité de matière sèche par kilo doit aussi être évaluée, ainsi que le rendement de matière sèche par hectare.
Ration complémentaire: il est composé de sous-produits de culture, d’aliments concentrés spécialisé. Il est important d’en connaitre la valeur nutritive. [7]

Fabrication de provende 

Il y a deux types de provendes : l’une achetée et l’autre fabriquée. Le choix dépend des besoins de la vache.
Voici les matières premières devant participer à l’élaboration d’une provende pour 100 kg :
· Maïs environ 45 kg
· Tourteaux, poudre de poisson, soja : environ 15 kg
· Poudre d’os, coquillage : environ 45 kg
· CMV : 200 g
· Sel : 02 kg
· Manioc : négligeable

Reproduction et alimentation 

L’alimentation est responsable d’un pourcentage non négligeable d’infécondité. Son rôle est difficile à cerner car les erreurs nutritionnel les peuvent avoir sur la fécondité des répercutions à long terme.
Un plan de rationnement et une technique d’alimentation (préparation au vêlage, forte distribution de concentrés en début de lactation) ermettentp d’éviter les erreurs grossières d’alimentation.
Savoir que :
· Les erreurs alimentaires ont d’autant plus d’import ance qu’elles sont proches de l’insémination ;
· Les carences tout autant que les excès sont préjudiciables à un bon fonctionnement hormonal et génital ;
· Les infertilités d’origine nutritionnelle affectent généralement le cycle reproductif aux premiers stades de son développement. Les troublesobservés plus tardivement (avortements) sont rarement d’origine alimentaire.
Se souvenir que :
· Les aliments concentrés apportent des minéraux.
· 200 g de minéral couvrent environ 1/3 des besoins vitaminiques. quand on fait le bilan alimentaire, ne pas oublier ces apports vitaminiques, ni que les fortes laitières ont des besoins supérieurs (jusqu’à 180 000 UI de vitamine A par jour) ;
· Il existe une période critique, qui va d’une semaine avant l’insémination à 15 jours après, où tout changement alimentaire a des conséquences néfastes en perturbant l’embryon et sa nidation. [9]

Alimentation et pathologie 

La pathologie est un facteur limitant la production laitière. En élevage intensif, elle doit être contrôlée le mieux possible. Les chutes de production entraînées par différents troubles peuvent être importantes. Des enquêtes faites en pays tempérés montrent que, dans les élevages laitiers à haute production, la moitié des modifications pathologiques apparaissent au cours du premier mois de lactation. L’alimentation est à l’o rigine d’une grande partie de ces troubles, du fait du déséquilibre des rations. Les principaux troubles consécutifs à des déséquilibres alimentaires affectent l’appareil digestif, l’appareil reproducteur et certains métabolismes. Lorsque trop de concentrés riches en énergie sont distribués, il y a une baisse de pH durumen, ce qui entraîne une forte production d’acide lactique. Cette acidose se traduit par une baisse de la rumination, une kératinisation de la paroi du rumen, éventuellement des troubles nerveux et des affections des pieds. Il convient de bien répartir la distribution de concentré et derééquilibrer la ration en énergie. Il faut également maintenir une portion adéquate de fourrage dans la ration pour assurer le fonctionnement du rumen : pour les vaches, il faut au minimum 40% de foins ou 55% d’ensilage de maïs. Les excès d’énergie doivent être évités en fin de lactation et de gestation pour limiter l’engraissement, qui a des conséquences sur la reproduction et sur l’appareil reproducteur.

Sur le plan métabolique, les principaux troubles sont la fièvre vitulaire, la tétanie d’herbage et la cétose. Ces affections ont pour origine des carences minérales ou des déséquilibres minéraux, énergétiques ou azotés.esEllse déclarent le plus souvent en début de lactation, lorsque les vaches ont un changement durable de métabolisme (fièvre vitulaire), ou lors d’un changement brutal de régime (tétanie d’herbage. Il convient donc de préparer les animaux aux modifications de production et de régime par une alimentation équilibrée et un rationnement qui tiennent compte de l’état psychologique.

Lait de vache 

Le lait produit sert pour l’alimentation du veau. Le lait de vache est également récolté par les humains qui le consomment en abondance, 25 grammes par jour en moyenne. Plus ou moins transformé, le lait de vache est la principale matière première de l’Industrie laitière. La densité du lait de vache est comprise entre 1,030 et 1,034.
Le lait est généralement considéré comme un alimenttrès complet du point de vue nutritionnel. Il est équilibré en nutriments, richeen minéraux et contient presque toutes les vitamines (à l’exception notable de la vitamine C). Les matières grasses laitières sont toutefois riches en acides gras saturés et contiennent des acides gras Trans.

Contrairement aux idées reçues, le lait de vache ne contient qu’environ 120 mg de calcium pour 100 g.
Il peut être considéré comme l’aliment idéal de petitela enfance, en particulier s’il est modifié pour diminuer la teneur en protéines peu digestes. Le minéral manquant le plus significatif est le fer qui doit faire l’objet d’uncomplément.
Certains courants de pensée considèrent le lait devache comme un aliment nocif pour l’être humain, sans qu’aucune étude scientifique nevienne formellement supporter cette hypothèse. Dans le même ordre d’idée, la caséine dulait, son calcium ainsi que certaines hormones qu’il contient pourraient en fait contribuer à l’émergence de certaines maladies graves (diabète de type I chez l’enfant, sclérose en plaque, cancers et même l’ostéoporose que le lait est censé prévenir).
Ces hypothèses restent du domaine du conditionnel.
Selon eux, les protéines et le calcium du lait seraient difficilement assimilés par l’espèce humaine, car adaptés au veau seulement. De plus, environ 70% de la population mondiale adulte est intolérante au lactose .

L’apport nutritionnel 

L’alimentation des animaux domestiqués doit être tisfaisante tant qu’en qualité et qu’en quantité. Les fourrages verts, la provende et l’eau ont été prioritairement envisagés et distribués dans des heures fixes aux animaux.
Provende et fourrage :
La formule de provende distribuée reste inchangée epuisd l’ouverture de la ferme.
A propos du fourrage, la qualité a été modifiée aucours du stage. Avant ,la ferme utilisait du fourrage substitué et composé ; actuellement sesont les plantes fourragères simples qui sont les plus utilisées (voir Tableau 9)
· Au cours du mois de Novembre 2009, les vaches avaient une ration alimentaire à base de fourrages complémentés de la provende.
· Pendant le mois de Décembre 2009 et Janvier 2010, esl vaches ont été rationnées à base de trois différents fourrages présentés dans ce tableau ci-dessous
Quelques fourrages composés dans la FSP :
· Desmodium composé avec de l’avoine et du foin
· Kisozi composé avec du foin
· Maïs composé avec du fourrage naturel

L’eau 

La FSP a une réserve d’eau qui est toujours disponible aux animaux. L’eau a été approvisionnée aux animaux de la ferme pour toute al journée : deux fois par jour, vers 07 heures et vers 14 h30 mn.
L’eau donnée aux vaches en question est d’origine pluviale retenue en grande quantité. Après l’épuisement de cette eau, l’approvisionnement en eau dans la ferme est assuré par l’eau de puits.
Les troupeaux avaient aussi la possibilité de boireà volonté pendant toute la journée. Une vache peut boire 50 à 80 litres par jour, et cela v arie suivant leur état de production et de la condition climatique. L’eau a été en discrétion dans leurs abreuvoirs.

La traite 

Dans la FSP, la traite du lait a été effectuée manuellement deux fois par jour : tous les 6 heures et tous les 14 h 30 mn.
Les mamelles ont été nettoyées à base d’eau tiède,puis ont été essuyées et bien massées pour une production qualitative et quantitative.

Problèmes rencontrés dans la ferme

Pour la santé des vaches de la ferme, la majeure partie des vaches ont été confrontées à des problèmes d’eau, de litière, et des maladies.
Maladies rencontrées dans la ferme :
Pendant le stage, deux maladies ont été enregistréedans la ferme :
· La mammite : cette maladie a été observée chez une vache auroisièmet jour de vêlage ; Elle diminue la production journalière de la vache jusqu’à 20 litres par jour contre 35 litres pendant le pic de lactation.
Mode de traitement :
Pour traiter cette maladie, dans la ferme, des multivacs comme médicaments ont été utilisés pour le traitement.
Mode : application dans un trayon de la vache,
· Maladie parasitaire : celle-ci a été localisée dans la peau des vaches.L’agent pathogène est les Tiques.
Mode de traitement :
Un retard de déparasitage interne, externe et un détiquage diminue la production.
Mode : utilisation de milbitraz dans l’eau de boisson (2 ml /1 litre d’eau).
Problème d’eau et litière :
L’eau distribuée aux animaux n’a pas toujours été otable,p et souvent, elle était insuffisante.
La litière est male entretenue ; elle est souvent humide. D’où les vaches sont exposées aux différentes maladies.

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Table des matières

ABSTRACT
INTRODUCTION
Première partie : PRESENTATION GENERALE
I .1- Présentation du site de stage
I.1.1- Organigramme
I.1.2 -Historique
I.1.3- Description du site de stage
I.1.4- Les différents départements de la ferme
I.1.5- Activités du centre
I.2 -Rappels bibliographiques
I.2.1- Classification zoologique des bovins
I.2.2- Extérieur de la vache
I.2.3- Les races laitières introduites à Madagascar sont
I.2.4- L’appareil digestif des vaches
I.2.5 -Habitat
I.2.6 – Paramètres de reproduction
I.2.7- Amélioration de la production de la race malgache
I.2.8- Gestation
I.2.9- Suivie de la lactation
I.2.9-1Période de tarissement
I.2.9.2- Préparation à la lactation
I.2.9.3- Début de lactation
I.2.10- Les fourrages
I.2.11- Quelques définitions de la ration
I.2.12- Quantité de fourrage et de l’eau donnée à chaque catégorie de groupe
I.2.13- Fabrication de provende
I.2.14- Reproduction et alimentation
I.2.15 – Alimentation et pathologie
I.2.16- Lait de vache
I.2.16.1- Composition du lait de vache
I.16.2- Le cholestérol et le lait
I.2.16.3 – Les effets nocifs du lait de vache, évolution pathologique
II.1- Matériels
II.2- Méthodes
II.2.1- Inspection des animaux dans la ferme
II.2.2- Sélection des vaches
II.2.3- L’apport nutritionnel
II.2.4- Les fourrages
II.2.5- Apport alimentaire des fourrages
II.2.6 – La provende
II.2.7- L’eau
II.2.8- La traite
II-2-9- Problèmes rencontrés dans la ferme
II.2.10- Analyse économique de la production
Troisième partie : RESULTATS
III.1- Production laitière
Quatrième partie : DISCUSSIONS ET SUGGESTIONS
IV.1 DISCUSSIONS
IV.1.1- Comparaison des résultats
IV.1.1.1- La Kisozi plus provende
IV.1.1.2- Le maïs (Zea mays)
IV.1.1.3- Les fourrages composés
IV.1.1.4- Etude de l’impact environnemental
IV.2 SUGGESTIONS
CONCLUSION
ANNEXES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE

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