LES EFFETS EXTERNES DE LA DELOCALISATION OU SES EXTERNALITES

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Les théories néoclassiques du libre-échange

Comme on a dit auparavant, les théories néoclassiques du libre-échange constituent essentiellement une extension des théories classiques du libre-échange en apportant des changements à ces dernières. Même si beaucoup sont les théoriciens néoclassiques, il convient de distinguer Eli HECKSCHER et Bertil OHLIN. En effet, partant sur la question suivante, ils ont pu élaborer la théorie sur les dotations factorielles : d’où viennent les avantages comparatifs ?

La théorie de dotation factorielle de HECKSCHER et OHLIN

On dit souvent que les théories néoclassiques constituent un changement dans la continuité des théories smithiennes et ricardienne en matière d’économie internationale. Si pour D. RICARDO les avantages comparatifs proviennent des qualités différentes de facteur de production terre, des degrés de développement différents de l’industrie manufacturière, et aussi de la différence de coût d’opportunité qui caractérisent les pays, selon HECKSCHER et OHLIN, les avantages comparatifs sont le produit de la différence entre la dotation factorielle des pays. En effet, on entend par dotation factorielle les facteurs de production existant dans une économie, dans un pays. Selon leur théorie, l’abondance de facteurs de production nécessaire pour la fabrication d’un type de bien dans un pays est la source de son avantage comparatif dans la production de ce bien. Ainsi, en guise d’exemple, lorsqu’un pays détient une quantité élevée de mains d’œuvre, il aura un avantage comparatif dans la production de bien qui nécessite de la mains d’œuvre comme les produits textiles. Par contre, un pays qui a beaucoup de facteur capital trouve son avantage comparatif dans la production de bien qui nécessite plus le facteur capital que le facteur travail comme les produits issus des industries automobiles.
Il convient ici de remarquer que cette théorie sur les dotations factorielles est aussi connue sous l’appellation « théorie d’HECKSCHER-OHLIN-SAMUELSON » (théorie HOS) ou de « théorie d’HECKSCHER-OHLIN-VANEK » (théorie HOV) en raison des apports de ces derniers économistes dans sa formalisation la plus stricte.
En outre, HECKSCHER (1919) est le premier à avoir élaboré une approche théorique pertinente de l’effet du commerce international sur la répartition des revenus. Démontrant que le commerce international aboutit à une égalisation de la rareté relative des facteurs de production entre pays, chaque pays exportant, à travers ses produits, ses facteurs relativement abondants, il conclut que le commerce international doit finalement égaliser les rémunérations des facteurs entre les pays. OHLIN (1933) continue à argumenter dans ce sens5.
Ainsi, HECKSCHER et OHLIN ont pu conclure que les avantages comparatifs émanent de la différence entre les dotations factorielles de chaque pays et que le commerce international permet d’égaliser la rareté relative des facteurs de production entre les pays. Mais des économistes néoclassiques ont apporté aussi une extension à leur théorie comme Paul SAMUELSON.

Le théorème d’égalisation du prix des facteurs de Paul SAMUELSON

Ce théorème est le résultat de la théorie néoclassique sur le libre-échange. Ceci est comme on a déjà dit auparavant une extension de la théorie de HECKSCHER et OHLIN sur les dotations factorielles. Le raisonnement économique est comme suit :
Les échanges de produits sont en quelque sorte des substituts aux échanges des facteurs eux-mêmes. Plus un produit intensif en facteur abondant est exporté, plus ce facteur sera moins disponible pour le marché national et plus son prix aura tendance à augmenter. Par contre, l’importation du produit intensif en facteur rare aura pour conséquence d’augmenter l’abondance de ce facteur à travers la croissance de l’offre de ce produit et par là même diminuer sa rareté et son prix. Ainsi donc, l’échange tend à égaliser le prix de chacun des facteurs de production entre les pays.
Prenons un exemple pour mieux expliquer ceci. Nous savons bien que les Etats-Unis ont beaucoup de facteur capital tandis que la Philippine dispose beaucoup de mains d’œuvre. Considérons deux biens : X dans le secteur automobile et le bien Y dans le secteur textile. En raisonnant sur les avantages comparatifs et la théorie HOS, les Américains doivent produire le bien X qui nécessite beaucoup de capital que du travail dans sa production tandis que les Philippins doivent fabriquer le bien Y qui par contre nécessite plus de facteur travail que du capital. Lorsque les deux pays vont s’échanger ces deux biens, le facteur capital va devenir rare aux Etats-Unis à cause de leur augmentation de production automobile après la spécialisation du pays en la production de X. Il en est de même pour la Philippine en matière de mains d’œuvre lorsqu’elle se spécialise en la production de Y. Ainsi, il y aura une augmentation du prix de capital aux Etats-Unis, ce qui le ramène à s’égaliser au prix de ce facteur à la Philippine selon P. SAMUELSON. Il en sera de même pour le facteur travail pour les Philippins.
HECKSCHER et OHLIN, à travers leur théorème sur les dotations factorielles ont conclu que les avantages comparatifs des pays proviennent de leurs dotations factorielles. Un pays doit se spécialiser dans la production d’un bien dont le facteur principalement nécessaire à sa fabrication est abondant chez lui. Appuyée par SAMUELSON, cette théorie conduit à la constatation de ce dernier que lorsque les pays qui se sont spécialisés dans la production de leurs biens respectifs en tenant compte de leurs avantages comparatifs s’échangent entre eux, les prix des facteurs de production entre ces pays tendent à s’égaliser.

Les théories contemporaines du libre-échange

Partant de la théorie d’A. SMITH sur la DIT et les avantages absolus, nous avons passé sur la théorie des avantages comparatifs de D. RICARDO, qui quant à elle a connu des extensions à l’image de HECKSCHER et OHLIN mais aussi de SAMUELSON. Maintenant, nous allons aborder les théories contemporaines du libre-échange en traitant la théorie des cycles de vie de VERNON et la Théorie de la concurrence imparfaite et politique Commerciale Stratégique (PCS).

La théorie des cycles de vie de VERNON6 (1913-1999) :

VERNON (1996) s’est intéressé au cycle qu’un produit suit dès son élaboration jusqu’à ce qu’il soit substitué par d’autre produit meilleur que lui. Ainsi, selon cet économiste américain, le cycle de vie d’un produit suit quatre phases à savoir : la naissance, la croissance, la maturité et le déclin.
La naissance correspond en effet au lancement du produit au sein du pays où l’entreprise qui le produit réside. En guise d’exemple, prenons le cas d’un véhicule fabriqué par une entreprise américaine. La naissance de ce produit correspond en effet à sa mise en vente, pour la première fois, seulement dans le marché local. Le prix du produit est dans cette phase élevé puisque c’est un produit nouveau.
La deuxième phase appelée la croissance du produit correspond à une baisse du prix du produit accompagné de la standardisation du produit, c’est-à-dire des nouvelles firmes locales vont aussi produire le même produit. En outre, le produit est vendu à l’étranger à des clients à revenu élevé. Si nous reprenons notre exemple sur la voiture américaine, dans cette phase, à part le fait que le prix de cette voiture baisse, les Américains vont commencer à l’exporter vers des pays où des clients potentiels résident.
La phase de maturité quant à elle correspond à l’apparition des concurrents étrangers qui obligent ainsi les firmes locales à aller produire à l’étranger afin de percevoir des avantages face à leurs concurrents en matière de coûts de production.
Le déclin du produit est la phase durant laquelle les firmes locales vont cesser leur production locale c’est-à-dire transférer leur production à l’étranger et ne compter que sur les importations du produit que leur filiale à l’étranger produit pour satisfaire les demandes locales et étrangères de son produit. Ceci est bien sûr dans une perspective de subsister face à la diminution de la demande locale mais aussi à l’augmentation de la concurrence au niveau mondial.
Cette théorie de VERNON est une des théories qui expliquent les motivations à la délocalisation pour les entreprises. Par ailleurs, la théorie de la concurrence imparfaite de Paul KRUGMAN est aussi une des théories contemporaines du commerce international.

La théorie de la concurrence imparfaite de Paul KRUGMAN et la Politique Commerciale Stratégique (PCS)

L’existence des barrières ainsi que les rendements croissants ou les surprofits liés des entreprises en situation de monopole constituent ce qu’on appelle la concurrence imparfaite7. Une entreprise qui atteint la taille optimale avant les autres bénéficient des avantages liés à l’économie d’échelle. En effet, cette dernière va lui permettre de différentier ses gammes de production mais aussi lui donne la possibilité d’amortir les coûts correspondant à la recherche de développement de l’entreprise. En outre, dans un concept de rationalité des agents économiques, surtout les consommateurs, cette situation va lui permettre de pratiquer de bas prix, ce qui va éliminer indirectement les autres entreprises. Ainsi, les pays où les firmes ne sont pas compétitives dans la production d’un produit seront amenés à importer ce produit. C’est pour cela que les entreprises font tout afin de faire perdurer leurs avantages ou bien pour conquérir cet avantage que procure l’économie d’échelle.
La PCS consiste donc à chercher à éliminer son concurrent afin de récupérer ses débouchés et renforcer son pouvoir de monopole. Un autre exemple de protection est lié aux externalités d’apprentissage.
L’ouverture internationale peut amener un pays, précisément les firmes dans ce pays, à se spécialiser dans des secteurs où leurs productivités sont supérieures par rapport à ceux des firmes d’autre pays. Mais cette efficacité peut être de court terme et ne pas tenir compte de l’efficacité dynamique. En d’autre terme, l’efficacité dynamique prend en compte les externalités d’apprentissage qui est source de croissance à long terme (KRUGMAN P., 1995). Une fois donc qu’un pays se spécialise, il connaîtra une faible croissance. Pour que cela n’arrive pas, ou bien afin que les conséquences de la spécialisation ne soient toutes négatives, le pays doit se spécialiser dans le bon secteur et se mettre à l’abri de la concurrence en appliquant une politique de subventions en faveur des entreprises locales. Ceci étant, cette justification de la protection fait l’objet de diverses critiques : comment distinguer les bons et mauvais secteurs ; si la demande dépend de la qualité et non du prix, la protection peut se révéler moins efficace ; enfin, si tous les pays choisissent le même secteur, le commerce s’effondre8.
Le fondement théorique de la délocalisation correspond aux différents théories sur le libre-échange. Trois courant de pensées se sont distingués dans cette voie à savoir les classiques, les néoclassiques et les économistes contemporains.
Les classiques sont représentés notamment par A. Smith considéré comme le père de l’économie politique et D. Ricardo, l’apôtre du libre-échange. A. Smith, à partir de sa théorie sur la division de travail, conduit à la naissance du terme « avantages absolus ». Par ailleurs, c’est cette notion d’avantages absolus que D. Ricardo tire son analyse en prenant conséquence à la possibilité qu’un pays soit en désavantage absolu pour tout type de bien. Ainsi, l’apôtre du libre-échange a apporté une précision à la théorie des avantages absolus de A. Smith en élaborant la théorie des avantages comparatifs.
Les néoclassiques sont représentés quant à eux par Elie HEKSCHER et Bertil OHLIN et aussi Paul Samuelson. Si les deux premiers ont apporté une réponse à la question de savoir d’où viennent les avantages comparatifs avec leur théorème sur la dotation factorielle, P. Samuelson quant à lui a eu comme apport en matière de libre-échange le théorème d’égalisation du prix des facteurs. En effet, selon ce dernier, l’échange entre deux pays les conduit au fait que les prix des facteurs entre dans ces deux pays soient les même.
Les théoriciens contemporains du libre-échange sont symbolisés par P. Krugman et R. Vernon. Le premier considère qu’il y a une relation entre la concurrence imparfaite et la politique stratégique des entreprises. En effet, les entreprises qui sont en avance face à d’autres entreprises vont tout faire pour préserver leurs avances et simultanément, ces dernières vont essayer de les rattraper. Le second théoricien quant à lui considère que durant le cycle de vie d’un produit, il y a quatre phase et l’une de ces phases amène les entreprises à délocaliser leurs productions.
Ayant fini avec les cadres théoriques où se situent la délocalisation, procédons maintenant au traitement du chapitre II où l’on va essayer de définir la délocalisation.

Essaie de définition de la délocalisation

Les cadres théoriques que nous avons vu auparavant nous ont permis de connaître les fondements théoriques de la délocalisation, le présent chapitre se chargera d’essayer de la définir.
Dans son rapport Délocalisations : vers un néo-colbertisme européen, François GRIGNON débutait par les quelques termes qui suivent : « Définir les délocalisations soulève de grandes difficultés tant cette notion est polymorphe. A une notion relativement circonscrite s’est substituée aujourd’hui, dans le débat public, une acception beaucoup plus étendue qui en dénature parfois la compréhension. ». Ce qu’il veut expliquer dans ce propos est que donner une définition exacte de la délocalisation, une seule définition propre à ce terme est quasiment impossible. Beaucoup sont les définitions associées à ce terme. C’est pourquoi les deux points suivant seront traités dans ce chapitre :
• Diverses définitions de la délocalisation
• Définitions dérivées : externalisation, internalisation, les investissements directs étrangers, et la multinationalisation.

Les diverses définitions que l’on peut donner à la délocalisation

Intuitivement, on définit la délocalisation comme le transfert de la production vers un autre lieu. Mais il s’avère que nulle part dans la littérature on ne trouve une définition précise de cette notion. De plus, nombreux sont les auteurs qui la définissent. C’est en tenant compte de ces contextes que la délocalisation sera définie dans cette section dans son sens strict mais aussi dans son sens large.

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Table des matières

INTRODUCTION
Partie I- CONSIDERATION GENERALE DE LA DELOCALISATION
Chapitre I- Cadre théorique dans lequel s’inscrit la délocalisation
Section I- Les théories classiques du libre-échange
1.1 Adam SMITH : la division internationale du travail et les avantages absolus
1.2 David RICARDO : les avantages comparatifs
Section II- Les théories néoclassiques du libre-échange
2.1 La théorie de dotation factorielle de HECKSCHER et OHLIN
2.2 Le théorème d’égalisation du prix des facteurs de Paul SAMUELSON
Section III- Les théories contemporaines du libre-échange
3.1 La théorie des cycles de vie de VERNON (1913-1999)
3.2 La théorie de la concurrence imparfaite de Paul KRUGMAN et la Politique Commerciale Stratégique (PCS)
Chapitre II : Essaie de définition de la délocalisation
Section I- Les diverses définitions que l’on peut donner à la délocalisation
1.1 La délocalisation vue sous son sens strict
1.2 La délocalisation vue dans son sens large
1.3 Synthèse de ces définitions
1.3.a La délocalisation avec arrêt de l’activité
1.3.b La délocalisation avec expansion de l’activité
1.3.c La délocalisation avec diversification de l’activité
1.4 Les types de délocalisation
1.4.a Les délocalisations horizontales
1.4.b Les délocalisations verticales
Section II- Les concepts dérivés à la délocalisation
2.1 L’externalisation et l’internalisation
2.2 Le concept de multinationalisation
2.3 Les investissements directs à l’étranger ou IDE
Les modalités des IDE
Chapitre III Les motivations à la délocalisation
Section I- La relation causale qui existe entre la délocalisation et la mondialisation
1.1 Définition de la mondialisation
1.2 Différence entre la mondialisation et la globalisation
1.3 Les effets de la mondialisation au niveau du commerce mondial et au niveau des entreprises dans les pays qui y participant
Section II- Les facteurs endogènes à une entreprise qui la pousse à délocaliser ses activités
2.1 La recherche d’avantage comparatif et compétitif
2.1.a La diminution des coûts
a.1 Le coût de la mains d’oeuvre
a.2 L’économie des coûts de transport
a.3 Les matières premières comme cause de la délocalisation
2.1.b Les caractéristiques des pays qui attirent les IDE
b.1 La flexibilité du droit de travail
b.2 Mesures étatiques incitatives
b.3 Un marché en développement
b.4 L’avancée technologique
2.2 Les facteurs liés à la présence sur des marchés étrangers
2.2.a L’élargissement du marché
2.2.b La conquête de nouveaux marchés
Partie II- LES EFFETS EXTERNES DE LA DELOCALISATION OU SES EXTERNALITES
Chapitre I- Les conséquences des délocalisations pour les pays d’origine
Section I- La délocalisation et emploi dans les pays industrialisés
1.1 Théoriquement, les délocalisations ne provoquent pas des diminutions d’emplois
1.2 Statistiquement aussi, les délocalisations ne provoquent pas des diminutions d’emplois
1.2.a La délocalisation est un phénomène mal mesuré
1.2.b Les vraies causes de la réduction d’effectifs employés
Section II- Réalité des gains de la délocalisation
2.1 Une gamme de profits économiques
2.2 Elargissement des marchés
Chapitre II- Les conséquences des délocalisations pour les pays d’accueil
Section I- Les externalités positives engendrées par les délocalisations pour les pays hôtes
1.1 Une opportunité pour les PME locales d’augmenter leur chiffre d’affaires
1.2 Les apports des IDE dans la croissance et l’activité
1.3 Les pays émergeants à la conquête des marchés mondiaux
1.4 Des effets positifs sur les salaires
Section II La délocalisation vue comme source de vulnérabilité des PME et des TPE
2.1 Du fait des réalités économiques différentes
2.1.a Différence au niveau de l’environnement des affaires
2.1.b Différence au niveau des acteurs en présence
2.2 La délocalisation comme source de dépendance des PME vis à vis des Grandes Entreprises (GE)
2.2.a Du point de vue de la traçabilité des produits
2.2.b Du point des ressources humaines à mobiliser
2.2.c Du point de vue des défis techniques à relever
2.3 La délocalisation comme externalisation des risques professionnels vers les PME
Chapitre III- Madagasikara face à la délocalisation
Section I- Survol de la situation économique de Madagasikara
1.1 Les indicateurs économiques
1.2 Relation avec les institutions monétaires internationales
1.3 Madagasikara au niveau des blocs économiques
Section II- Les caractéristiques de la délocalisation à Madagasikara et leurs implications
2.1 Les IDE à Madagasikara
2.1.a Évolutions des Investissements Directs Etrangers durant la période allant de 2005 à 2009
2.1.b Présence étrangère dans l’économie malagasy selon les IDE
2.1.c Exemple du projet Ambatovy
Sa contribution dans l’économie
Les apports du projet Ambatovy en chiffre en 2014
2.2 Les Zones Franches Industrielles à Madagasikara
2.2.a Place des ZFI dans l’économie malagasy
2.2.b Evolution des ZFI à Madagasikara
CONCLUSION
Bibliographies
Ouvrages
Articles
Cours et supports de cours
Rapports et enquêtes
Sites web
Annexes

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