Soutenance mémoire
La firme a été, pendant longtemps et jusqu’au début des années 40, considérée par les théoriciens néoclassiques comme étant une boite noir, un simple lieu de transformation. Seuls le marché et la fixation des prix faisaient l’objet d’analyses économiques. Les économistes de l’époque percevaient l’ensemble des phénomènes économiques, notamment sur la production, comme des transactions coordonnées par les prix. Telles était l’image de la firme par l’économie néoclassique, jusqu’au jour où Ronald Coase étudie l’entreprise non comme un simple agent mais comme une entité complexe, composée d’élément divers capable de mettre en œuvre les mécanismes de coordinations différents de ceux d’un marché. C’est là qu’est apparu « les nouvelles théories de la firme », une idée développée par Coase en 1937 à travers son article « la nature de la firme ». Ses idées ont suscités l’intérêt de plusieurs économistes à partir de 1970 et devenant ainsi un véritable point de départ pour les théories contemporaines de l’entreprise y compris les mécanismes de gouvernance d’entreprise.
Aujourd’hui, face au bouleversement économique, social et environnemental dans le monde, toute entité en interaction avec le monde de la finance se trouve dans une difficulté. Elles se doivent donc de trouver le moyen de perfectionner leurs performances pour pouvoir continuer à subsister face à une concurrence impitoyable. Elles ont intérêt à suivre de près la mutation perpétuelle de son environnement globale et améliorer sa situation en faisant appel à des techniques de gestion et de gouvernance efficace afin d’améliorer sa capacité d’adaptation. Or le système économique est devenu si complexe qu’il est imprévisible donc difficilement gouvernable.
Plusieurs analystes et experts du domaine de la finance ont évoqués des sujets différents pour améliorer la performance d’une entreprise. Certains ont analysé sous une optique de gestion que ce soit de l’entreprise en générale ou du personnel, certains sur le marketing et d’autres sur la macro et microéconomie… mais il faut savoir que si l’année 1990 a connu de nombreuses défaillance de plusieurs grandes entreprise et que cela ne s’est jamais arrêté depuis des années malgré les différent recherche sur le moyen de stabiliser la situation. Le mécanisme de gouvernance est l’un des principaux facteurs de ces déclins. Les plus cité de tous sont la fameuse société d’ENRON et de vivendi. C’est pour cela que, Dans notre ouvrage, nous allons faire une approche sur la gouvernance de l’entreprise et tout ce qui y sont rattaché.
Matériels
Présentation des entreprises de référence
Présentation de la société AUXIMAD
« AUXIMAD » ou « Auxiliaire Maritime de Madagascar » est une société anonyme prestataire de service dont le siège social se trouve à Antsahavola, en plein centre-ville, dont le capital sociale s’élève à 222.000.000 AR. il est présent dans les grands ports de Madagascar, ainsi que dans les villes industrialisées à travers ses agences telles que: Toamasina, Antananarivo, Antsirabe, Mahajanga, Manakara, Mananjary, Toliara, Antsiranana, Nosy-Be et Taolagnaro.
Historique
AUXIMAD ou Auxiliaire Maritime de Madagascar a été créée en 1953 à partir d’une autre société dénommée WHARF de Tamatave, qui a été fondée en 1902. Au début, son activité principale était seulement la consignation. Mais vers 1970, elle avait commencé à travailler dans le domaine de transit. C’est seulement à partir de 1991, qu’AUXIMAD avait entrepris d’autres activités secondaires.
Activités principales
La consignation et le transit ont été les premières activités d’AUXIMAD dès sa première constitution. Ils demeurent actuellement ses activités principales. La consignation maritime : L’activité consignation concerne les navires. Il s’agit de représenter l’armateur, c’est-à-dire le propriétaire du navire. L’armateur en effet, ne peut pas avoir des antennes dans tous les ports touchés par ses navires. Il confie ainsi ses intérêts à des consignataires qui représentent plusieurs armements et possèdent sur place des équipes compétentes et bien structurées capables d’effectuer tous les services nécessités par l’escale d’un navire.
Le transit maritime et aérien : Le transit est l’action de faire traverser des marchandises d’un pays, au cours d’un voyage ou d’un transport vers d’autres pays. De même, le transitaire est le commissionnaire en marchandises qui s’occupe de leur importation et de leur exportation. Dans la pratique, l’entrée ou la sortie des marchandises en provenance ou à destination de l’étranger exige diverses formalités administratives que l’usager n’est pas toujours à même de remplir personnellement. De telles opérations nécessitent l’intervention d’un intermédiaire spécialisé, c’est à dire un transitaire. Outres les activités principales citées ci-dessus, AUXIMAD exerce aussi d’autres activités secondaires afin d’élargir sa clientèle et par conséquent d’améliorer son chiffre d’affaire. Ce sont donc des activités annexes : le transport terrestre, la manutention et le camionnage, l’assurance, le magasinage, l’empotage et dépotage container, le groupage et dégroupage et autres activités.
Transport terrestre : il concerne surtout le déplacement d’un équipage d’un navire vers une destination quelconque. Ceci est donc suite à une consignation maritime, où l’équipage du navire demande une visite du pays.
Manutention et camionnage : Il s’agit surtout d’un transport de marchandises du port vers un lieu d’entreposage ou bien d’un lieu d’entreposage vers le port. Les marchandises seront donc transportées par des camions, l’AUXIMAD s’occupe aussi donc de la manutention. La société utilise des tracteurs, d’élévateur, des remorques afin de faciliter la manipulation des marchandises.
Assurances : Dans la plupart des cas, l’assurance concerne les dommages, c’est-à-dire l’assurance des marchandises ; qui est plus conforme aux activités exercées. Mais, toutes les activités en matière d’assurance existent au sein de l’agence générale. C’est une activité en relation avec l’activité de transitaire. Afin d’offrir une produit de qualité, AUXIMAD travaille en collaboration étroite avec la compagnie d’assurance et de réassurance ARO.
Magasinage : C’est une activité de location d’un magasin d’entreposage afin de mieux faciliter son activité de transitaire et d’aider ses clients pour le dépôt de ses marchandises.
Empotage et dépotage container : C’est un service qu’offre la société afin d’assurer et de satisfaire le client.
Groupage et dégroupage : concerne les activités d’exportation, dans le cas où il y a un regroupement des marchandises de plusieurs clients afin de remplir un container au nom d’un seul client en vue d’exportation. Au contraire, le dégroupage concerne les activités d’importation, où les marchandises de plusieurs clients sont groupées dans un seul container. La société offre donc un service de répartir ses marchandises à chaque client.
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Table des matières
INTRODUCTION
CHAPITRE 1 : MATERIELS ET METHODES
SECTION1 : Matériels
1.1 – présentation des entreprises de référence
1.1.1. Présentation de la société AUXIMAD
1.1.1.1.Les actionnaires
1.1.1.2.Historique
1.1.1.3. Activités principales
1.1.2 – Présentation de PHILEOL MADAGASCAR
1.1.2.1.Actionnaires figure
1.1.2.2.Tableau n° 2 : Identité de l’entreprise
1.1.3 – Présentation de la société colis Madagascar
1.1.3.1- Historique
1.1.4- présentation de STAR Madagascar
1.1.5 – Présentation de l’entreprise MERALY
1.2 – Cadre théoriques
1.2.1 – Le système d’intéressement des entreprises
1.2.2 – les différentes formes d’intéressement
1.2.3 – mesure de performance financière
1.2.3.1- les critères de performance financière
1.2.3.2- les indicateurs de la performance financière
1.2.3.2.1- la rentabilité
1.2.3.2.2- la profitabilité
1.2.3.2.3- l’autofinancement
1.3 – Les documents utilisés
1.3.1. Les bases de données
1.3.1.1. les états financiers
1.3.2- l’internet
1.3.3- Les livres et ouvrages
1.4- Les différents outils utilisés
1.4.1- outils théorique
1.4.2- Outils d’exploitation de traitement de données
SECTION 2 : Méthode de collecte et de traitement d’informations
2.1- Méthodes de collecte de données
2.1.1- l’enquête et entretien semi directif
2.1.2- recherche bibliographique et sur web
2.2- méthode de traitement
2.3 – méthode d’analyse des données
2.3.1- les ratios de mesure de performance
2.3.2- mesure de performance par Le modèle d’évaluation d’ALTMAN
2.3.3- la régression et corrélation
2.3.4 – la droite de régression par la méthode des moindres carrés
SECTION 3 : Les limites et difficultés rencontrés
3.1- limites
3.2- difficultés rencontrés
CHAPITRE II : RESULTATS
SECTION 1 : Mesure de performance financière d’entreprise
1.1 – Présentation des résultats d’évaluation
1.1.1 – les indicateurs d’équilibre financier
1.1.2 – Les ratios de rentabilités
1.2 – L’analyse de la structure financière
1.3 – Evaluation de la performance financière à partir de modèle
1.3.1 – application du modèle d’ALTMAN
Section 2 : l’analyse statistique de corrélation
2.1- les droites de régression
2.1.1 – calcul du droite de régression y en x
2.1.2 – calcul de droite de régression x en y
2.1.3 – Représentation graphique
2.2- calcul du coefficient de corrélation « r »
2.3- calcul des droites de régression et de coefficient de corrélation
2.3.1- tableau de calcul des droites de régression
2.3.2- représentation graphique du résultat
2.3.3- corrélation par la méthode de moindres carrés
CHAPITRE III- DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
Section 1- discussions du résultat
1.1 – Analyse des résultats de performance
1.1.1 – Analyse de performance financière par rapport au critère de rentabilité
1.1.2 – Analyse de résultat par rapport aux indicateurs financiers
1.1.3 – Discussion des scores par rapport au modèle d’ALTMAN
1.2 – Analyse de relation entre système d’intéressement et de performance financière
Section 2 : recommandations
2.1 – Amélioration de performance financière
2.1.1 – minimisation du BFR et Gestion optimale de la disponibilité financière
2.1.2 – Amélioration des ratios de rentabilité
2.1.3 – réduction des charges financières
2.1.4 – Amélioration du score de performance globale à partir du modèle d’évaluation d’ALTMAN
2.2 – renforcement du système d’intéressement des dirigeants et employés
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
ANNEXES
