L’ORGANISATION GENERALE DE LA FILIERE AVICOLE AU SENEGAL
Plusieurs tentatives d’organisation de la filière avicole ont échoué. Or, tant que la filière n’a pas une interprofession solide, puissante et combative, les problèmes auxquels elle est confrontée ne seront jamais totalement pris en charge par les pouvoirs publics. L’aviculture semi-industrielle a démarré dans les années 60 et pour impulser cette activité, les autorités de l’époque avaient créé le Centre National d’Aviculture (CNA) en 1962. Actuellement, la filière avicole semi-industrielle compte deux grandes associations que sont la Fédération des Acteurs de la Filière Avicole (FAFA) créée en 2002 et l’Union Nationale des Acteurs de la Filière Avicole (UNAFA) créée en 2004. La FAFA renferme des associations internes qui sont l’Association des Aviculteurs de Dakar, l’Association des Commerçants de Produits Avicoles (ASCOPA), l’Association des Femmes Productrices de l’Aviculture (AFPA), l’Association des Aviculteurs de Saint-Louis (AASL) et l’Association des Aviculteurs de Touba Peykouk (AATP). L’UNAFA quant à elle, renferme l’Association des Avicultrices de Dakar (AVIDAK). En 1998, on assiste à la création du Collectif des Techniciens de l’Aviculture (COTAVI) aussitôt après la dissolution de la MDA (Maison Des Aviculteurs) (DIAGNE, 2008).
LES CONTRAINTES DE L’AVICULTURE VILLAGEOISE
L’aviculture traditionnelle représente 60 à 70 % de l’offre de la filière avicole au Sénégal. La part appréciable de ce sous-secteur de l’élevage dans l’approvisionnement du marché intérieur masque néanmoins beaucoup de contraintes liées à la production, dont les plus importantes sont d’ordre sanitaire (GUEYE et al., 2004).
Les contraintes pathologiques Pour la filière rurale, le premier problème est la prise en charge effective des problèmes de pathologies (TRAORE, 2006). Les pertes pour l’élevage sont considérables, avec une mortalité de 60 % en moyenne, taux que l’on trouve dans d’autres pays africains. La maladie de Newcastle est généralement désignée comme étant la pathologie majeure en zone rurale (GUEYE et al., 2004), elle entraîne des pertes de 75 à 100 % des élevages villageois (CMAAOC, 2005).
Les contraintes liées à la conduite d’élevage Elles sont liées à la précarité des conditions du bâtiment d’élevage (bâtiments en banco utilisés à de fortes densités) et d’hygiène. La mauvaise conduite des élevages en aviculture traditionnelle entraîne des pertes importantes (retards de croissance des jeunes, abandon des nids par les couveuses) d’une part et d’autre part, exacerbent les mortalités d’origine pathologique.
Les contraintes techniques Ces contraintes sont caractérisées par l’insuffisance de l’aliment tant en quantité qu’en qualité ; l’insuffisance de la formation, de l’information et de la sensibilisation des producteurs, l’inexistence ou l’inadaptation de matériels d’élevage (mangeoires, éleveuses) (CMAAOC, 2005).
La valeur énergétique
Le maïs est la céréale de choix pour l’alimentation des oiseaux domestiques. Comparé aux autres céréales, le maïs a la valeur énergétique la plus élevée et la plus stable au cours de l’année (LARBIER et LECLERCQ, 1992). Cela se justifie, entre autres, par la bonne digestibilité de sa matière organique avec un TDN (éléments digestifs totaux) estimé à 80,75 % et par sa valeur énergétique élevée (environ 3 432 kcal / kg) (FERRANDO, 1969 cité par LOUL, 1998). Or, une analyse de la composition centésimale, de l’énergie brute et de la viscosité utile réelle réalisée sur 37 échantillons de maïs grain en France sur des coqs adultes a montré que la valeur d’énergie métabolisable du maïs varie dans de grandes proportions (LESSIRE et al., 2003). Cette variabilité est due en grande partie à une grande variation des teneurs en lipides totaux: 2,67 à 8,37 %. Cet auteur a obtenu des valeurs de l’énergie métabolisable comprises entre 3 635 à 4 093 kcal/kg de matière sèche. Aussi, de nombreux articles ont traité des facteurs de variation de sa composition centésimale et de sa valeur nutritionnelle, surtout de sa teneur en énergie métabolisable (EM) chez les oiseaux domestiques. Selon ces auteurs, les valeurs de l’énergie métabolisable varient de moins de 3 500 kcal / kg à plus de 3 940 kcal/kg de produit sec, voire à plus de 4 000 kcal pour des maïs riches en huile (DALE et WHITTLE, 1991 ; RAND et al., 1997) cités par LESSIRE et al. (2003).
Les facteurs antinutritionnels
Les tanins permettent à la graine de résister aux moisissures. Mais, les tanins diminuent la digestibilité des protéines et du fer en se liant à ces derniers pour former des complexes indigestibles. Par ailleurs, en colorant les farines et semoules, ils les rendent inacceptables ou moins acceptables pour les consommateurs (FAVIER, 1989). Le gros problème des sorghos réside dans la variabilité de leur teneur en tanins qui est un facteur antinutritionnel. Ce sont des composés phénoliques d’origine végétale, à l’état libre ou estérifié, présents principalement dans le péricarpe qu’il protège grâce à leur forte activité antimicrobienne et antifongique. Les tanins sont les composés les plus antinutritionnels parmi les composés phénoliques. On distingue des tanins condensés plus ou moins polymérisés et les tanins hydrolysables constitués d’acides phénoliques et d’oses. La propriété principale des tanins est de précipiter les protéines (matières premières, enzymes digestives) réduisant ainsi la digestibilité des protéines. En effet, les tanins se lient aux protéines et deviennent donc indigestes. Ils peuvent rendre indisponibles toutes les protéines du grain de sorgho (LARBIER et LECLERCQ, 1992). Chez le bétail, ils peuvent réduire l’efficacité alimentaire (de 5 à 10 % en comparaison avec les sorghos sans tanin), mais tout dépend de l’animal et du traitement du grain (SANON, 2009). De nombreux travaux pour étudier la valeur alimentaire du sorgho ont montré l’effet négatif de la teneur en tanins sur la valeur énergétique du sorgho chez les animaux monogastriques que ce soit chez les porcs ou chez les volailles. Conscients des problèmes rencontrés en alimentation animale, les sélectionneurs ont engagé des efforts importants de recherche dans les années 80 pour réduire les teneurs en tanins dans les graines. Ce critère est depuis pris en compte pour l’inscription des nouvelles variétés (< 0,3 %) et aujourd’hui, les variétés cultivées en France ont toutes des teneurs très faibles en tanins (< 0,2 %). En pratique, la teneur des tanins est comprise entre 0,2 pour les meilleures variétés et 2% pour les plus mauvaises (LARBIER et LECLERCQ, 1992). Aujourd’hui, les taux d’incorporation ont bien augmenté par rapport au passé. Or, on sait que chez le porc charcutier, le porcelet et le poulet de chair, le sorgho à faible teneur en tanins permet les mêmes performances que le maïs grain. Les Espagnols l’ont bien compris, puisqu’ils incorporent de 30 à 50 % de sorgho dans les formules pour les porcs (GAUTIER, 2008). En dehors de certains cahiers de charges de volailles plafonnant l’incorporation à 2%, on incorpore de 5 à 10 % et on peut aller jusqu’à 15 % pour les porcs. Le sorgho, par contre, n’a pas de pigment. Pour l’œuf ou pour la chair du poulet (poulet jaune), le maïs fait la différence (LE JOURNAL DU SORGHO, 2010).
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE I : LA SITUATION DE L’AVICULTURE SENEGALAISE
1.1. LES GENERALITES
1.2. L’ORGANISATION GENERALE DE LA FILIERE AVICOLE AU SENEGAL
1.3. LES DIFFERENTS TYPES D’ELEVAGE
1.3.1. L’ELEVAGE TRADITIONNEL
1.3.1.1. Les caractéristiques
1.3.1.2. Les effectifs
1.3.2. L’AVICULTURE MODERNE
1.3.2.1. Les caractéristiques
1.3.2.2. Les acteurs de l’aviculture moderne et circuit de commercialisation
1.3.2.2.1. Les fournisseurs d’intrants
1.3.2.2.2. Les provendiers
1.3.2.2.3. Les accouveurs
1.3.2.3. Les effectifs
1.3.2.4. L’évolution de la production
1.4. LES CONTRAINTES MAJEURES DE L’AVICULTURE SENEGALAISE
1.4.1. LES CONTRAINTES DE L’AVICULTURE VILLAGEOISE
1.4.1.1. Les contraintes pathologiques
1.4.1.2. Les contraintes liées à la conduite d’élevage
1.4.1.3. Les contraintes techniques
1.4.2. LES CONTRAINTES DE L’AVICULTURE MODERNE
1.4.2.1. Les contraintes alimentaires
1.4.2.2. Les contraintes sanitaires
1.4.2.3. Les contraintes financières
1.4.2.4. Les contraintes institutionnelles
CHAPITRE II : LES CEREALES EN ALIMENTATION AVICOLE
2.1.LES GENERALITES SUR LES CEREALES
2.2. LA STRUCTURE DE LA GRAINE DES CEREALES
2.2.1. LES COUCHES EXTERNES
2.2.2. LA COUCHE D’ALEURONE
2.2.3. LE GERME
2.2.4. L’ALBUMEN
2.3. LES PRINCIPALES CEREALES UTILISEES EN ALIMENTATION AVICOLE
2.3.1. LE MAÏS
2.3.1.1. La composition chimique
1.3.1.2. La digestibilité
1.3.1.3 La valeur énergétique
1.3.1.4.1. La valeur protéique
1.3.1.5. Les minéraux et les vitamines
1.3.1.6. Les facteurs antinutritionnels
1.3.2. LE SORGHO
1.3.2.1. Les généralités sur le sorgho
1.3.2.2. La composition chimique
1.3.2.3. La digestibilité
1.3.2.4. La valeur énergétique
1.3.2.5. La valeur protéique
1.3.2.6. Les minéraux et vitamines
1.3.2.7. Les facteurs antinutritionnels
1.3.3. LE MIL
1.3.3.1. La composition chimique
1.3.3.2. La digestibilité
1.3.3.3. La valeur énergétique
1.3.3.4. La valeur protéique
1.3.3.5. Les minéraux et vitamines
1.3.3.6. Les facteurs antinutritionnels7
CHAPITRE III : TAILLE PARTICULAIRE DES ALIMENTS ET LES METHODES DE DISTRIBUTION DES CEREALES ENTIERES
3.1. LE COMPORTEMENT ALIMENTAIRE DES OISEAUX
3.2. LA PARTICULAIRE ALIMENTAIRE
3.2.1. LA DEFINITION
3.2.2. L’IMPORTANCE
3.3. LES AUTRES FACTEURS MODIFICATEURS DU CHOIX ALIMENTAIRE DES OISEAUX
3.4. LA GRANULOMETRIE
3.4.1. LA DEFINITION
3.4.2. LES EFFETS DE LA GRANULOMETRIE SUR LE PROCESSUS DIGESTIF
3.4.3. LES EFFETS DE LA GRANULOMETRIE SUR LES PERFORMANCES DU POULET DE CHAIR
3.4.4. LES EFFETS DE LA GRANULOMETRIE SUR L’INGESTION ALIMENTAIRE ET L’INDICE DE CONSOMMATION
3.5. LES PRINCIPALES METHODES DE DISTRIBUTION DES CEREALES ENTIERES
3.5.1. L’ALIMENTATION MELANGEE
3.5.1.1. Les avantages
3.5.1.2. Les inconvénients
3.5.2. L’ALIMENTATION SEPAREE DANS L’ESPACE
3.5.2.1. Les avantages
3.5.2.2. Les inconvénients
3.5.3. L’ALIMENTATION SEQUENTIELLE
3.5.3.1. Les avantages
3.5.3.2. Les inconvénients
3.6. LES DONNÉES SUR LES PERFORMANCES ZOOTECHNIQUES OBTENUES AVEC L’UTILISATION DES CEREALES ENTIERES EN ALIMENTATION SEQUENTIELLE CHEZ LE POULET DE CHAIR
3.6.1. L’INGESTION ALIMENTAIRE
3.6.2. LES PERFORMANCES DE CROISSANCE ET D’ENGRAISSEMENT
3.6.3. L’INDICE DE CONSOMMATION
3.6.4. LE RENDEMENT DE LA CARCASSE
PARTIE II : L’EVALUATION DES EFFETS DU MAÏS GRAIN ENTIER ET BROYE EN ALIMENTATION SEQUENTIELLE ET MELANGEE CHEZ LE POULET DE CHAIR
CHAPITRE I : LE MATERIEL ET METHODES
1.1. LE MATERIEL
1.1.1. LA PERIODE ET LE LIEU DE L’ETUDE
1.1.2. LE CHEPTEL EXPERIMENTAL
1.1.3. LE MATERIEL D’ELEVAGE ET DE CONTROLE DE PERFORMANCES
1.2. LES METHODES
1.2.1. LA CONDUITE DE L’ELEVAGE
1.2.1.1. La préparation du bâtiment d’élevage
1.2.1.2. L’arrivée des poussins
1.2.1.3. L’identification et mise en lots des poussins
1.2.1.4. La prophylaxie
1.2.1.5. L’éclairage du bâtiment
1.2.1.6. Les aliments et alimentation des animaux
1.2.2. LES PARAMETRES ETUDIES
1.2.2.1. Les paramètres d’ambiance
1.2.2.2. Les paramètres sanitaires
1.2.2.3. Les performances zootechniques
1.2.2.3.1. La consommation alimentaire
1.2.2.3.2. Le poids vifs
1.2.2.3.3. Le gain moyen quotidien (GMQ)
1.2.2.3.4. L’indice de consommation
1.2.2.3.5. Le rendement carcasse (RC)
1.2.3. L’EVALUATION ECONOMIQUE
1.2.4. L’ANALYSE STATISTIQUE DES DONNEES
CHAPITRE II : LES RESULTATS
2.1. L’EVOLUTION DES PARAMETRES D’AMBIANCE
2.2. LES EFFETS DU MAÏS GRAIN ENTIER ET BROYE EN ALIMENTATION SEQUENTIELLE ET MELANGEE SUR LES PERFORMANCES DE CROISSANCE DES POULETS DE CHAIR
2.2.1. L’EVOLUTION DU POIDS VIF
2.2.2. L’EVOLUTION DU GAIN MOYEN QUOTIDIEN
2.3. LES EFFETS DU MAÏS GRAIN ENTIER ET BROYE EN ALIMENTATION SEQUENTIELLE ET MELANGEE SUR LA CONSOMMATION ALIMENTAIRE ET L’INDICE DE CONSOMMATION DES POULETS DE CHAIR
2.3.1. L’EVOLUTION DE LA CONSOMMATION ALIMENTAIRE
2.3.2. L’EVOLUTION DE L’INDICE DE CONSOMMATION
2.4. LES EFFETS DU MAÏS GRAIN ENTIER ET BROYE EN ALIMENTATION SEQUENTIELLE ET MELANGEE SUR LES CARACTERISTIQUES DE CARCASSES DES POULETS DE CHAIR
2.5. LES EFFETS DU MAÏS GRAIN ENTIER ET BROYE EN ALIMENTATION SEQUENTIELLE ET MELANGEE SUR LES MORTALITES CHEZ LES POULETS DE CHAIR
2.6. LES EFFETS DU MAÏS GRAIN ENTIER ET BROYE EN ALIMENTATION SEQUENTIELLE ET MELANGEE SUR LA RENTABILITE ECONOMIQUE
CHAPITRE III: DISCUSSION
3.1. LES EFFETS DU MAÏS GRAIN ENTIER ET BROYE EN ALIMENTATION SEQUENTIELLE ET MELANGEE SUR LES PERFORMANCES DE CROISSANCE DES POULETS DE CHAIR
3.1.1. LES EFFETS SUR LE POIDS VIF ET GAIN MOYEN QUOTIDIEN
3.1.1.1. Les effets de l’alimentation mélangée sur le poids et le GMQ
3.1.1.2. Les effets de l’alimentation séquentielle sur le poids et le GMQ
3.1.1.3. Les effets comparés de l’alimentation séquentielle et l’alimentation mélangée sur le poids et le GMQ
3.2. LES EFFETS DU MAÏS GRAIN ENTIER ET BROYE EN ALIMENTATIONS SEQUENTIELLE ET MELANGEE SUR LA CONSOMMATION ALIMENTAIRE ET L’INDICE DE CONSOMMATION DES POULETS DE CHAIR
3.2.1. LES EFFETS SUR LA CONSOMMTION ALIMENTAIRE
3.2.1.1. Les effets de l’alimentation mélangée sur la consommation alimentaire
3.2.1.2. Les effets de l’alimentation séquentielle sur la consommation alimentaire
3.2.1.3. Les effets comparés de l’alimentation séquentielle et l’alimentation mélangée sur la consommation alimentaire
3.2.2. LES EFFETS SUR L’INDICE DE CONSOMMATION
3.2.2.1. Les effets de l’alimentation mélangée sur l’indice de consommation
3.2.2.2. Les effets de l’alimentation séquentielle sur l’indice de consommation
3.2.2.3. Les effets comparés de l’alimentation séquentielle et l’alimentation mélangée sur l’indice de consommation
3.3. LES EFFETS DE L’UTILISATION DU MAÏS GRAIN ENTIER ET BROYE EN ALIMENTATION SEQUENTIELLE ET MELANGEE SUR LES CARACTERISTIQUES DE CARCASSE DU POULET DE CHAIR
3.3.1. LES EFFETS SUR LES POIDS ET RENDEMENT CARCASSES
3.3.1.1. Les effets de l’alimentation mélangée sur les caractéristiques de carcasses
3.3.1.2. Les effets de l’alimentation séquentielle sur les caractéristiques de carcasses
3.3.1.3. Les effets comparés de l’alimentation séquentielle et l’alimentation mélangée sur les caractéristiques de carcasses
3.4. LES EFFETS DE L’UTILISATION DU MAÏS GRAIN ENTIER ET BROYE EN ALIMENTATION SEQUENTIELLE ET MELANGEE SUR LA MORTALITE CHEZ LE POULET DE CHAIR
3.5. LES EFFETS DE L’UTILISATION DU MAÏS GRAIN ENTIER ET BROYE EN ALIMENTATION SEQUENTIELLE ET MELANGEE SUR LA RENTABILITE ECONOMIQUE CHEZ DES POULETS DE CHAIR
3.6. RECOMMANDATIONS ET PERSPECTIVES
3.6.1. PERSPECTIVES DE RECHERCHE
3.6.2. RECOMMANDATION A L’ENDROIT DES AVICULTEURS ET DES AGRICULTEURS
3.6.3. RECOMMANDATION A L’ENDROIT DES FABRICANTS D’ALIMENTS
3.6.4. RECOMMANDATION A L’ENDROIT DE L’ETAT
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
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