Les effets de l’investissement direct étranger sur l’économie du pays hôte

Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études

Les modèles de la croissance économique

Un modèle est une représentation simplifiée de la réalité. Un modèle est formalisé par un variable expliqué et des variables explicatives. Dans cette étude, les modèles qui nous intéressants et qui nous sont utiles sont le modèle de Solow et le modèle de Romer.

Le modèle de croissance exogène : modèle de Solow

Robert Solow est né en 1924 et gagna le prix Nobel de l’économie en 1987. Il s’est illustré par son ouvrage « A Contribution to the Théorie of Economic Growth » publié en1956.

Le modèle de base

Le modèle de Solow est un modèle simple qui a pour hypothèse13 :
 Les pays produisent et consomment un seul bien homogène (le produit Y).
 La production se fait en concurrence parfaite.
 La technologie est exogène.
 La technologie peut être représentée par une fonction de production de type néo-classique 14basée sur des facteurs substituables : le capital (K) et le travail (L).

Statistique comparative

La statistique comparative permet d’étudier l’évolution du capital/tête à partir d’un état stationnaire et suite à un choc qui provient d’un changement dans l’environnement économique :
 L’augmentation du taux d’épargne se traduit par une augmentation du taux d’investissement dans l’économie. La situation du nouvel état stationnaire est meilleure que l’état stationnaire initial.  L’augmentation du taux de croissance démographique impose une pression plus forte sur l’accumulation du capital en augmentant le dénominateur du capital/tête. La situation du nouvel état stationnaire est moins meilleure que l’état stationnaire initial.
 Un pays doit avoir un taux d’épargne élevé pour se développer.
 L’accroissement de la population entraine une baisse du revenu moyenne.

Croissance économique dans le modèle simple

Dans ce modèle simple, les variables per capita sont constantes à l’état stationnaire et les variables absolues croissent au même rythme que la population.
A long terme, le modèle engendre une variation entre les PIB/tête entre les pays ; un ratio capita-produit (K/Y) constant16 ; le rendement du capital ou la productivité marginal de k est constant. Dans ce modèle, la croissance de l’économie est possible à court terme mais pas à long terme. Et l’économie tend toujours vers l’état stationnaire.

Le paradoxe de la productivité

« Sans la productivité technique, l’accumulation du capital finit par subir les rendements décroissants. Le progrès technique implique une amélioration continue de la technologie qui permet d’éliminer l’effet des rendements décroissants en renforçant la productivité du travail. Cela conduit alors à une croissance per capita dans le modèle avec PT » d’après l’interprétation de Murat Y. du travail de Solow dans son ouvrage « technical Change and the Aggregate Production Function », Review of Economics and Statistics, 39, 312-320.
Ce qui différencie un modèle de croissance exogène d’un modèle de croissance endogène est le rôle joué par la technologie dans le modèle. Dans le modèle de Solow, la technologie est exogène tandis qu’elle est endogène dans le modèle endogène. Paul Romer a étudié le modèle de croissance endogène en deux temps : les modèles de première génération (modèle de 1986) et les modèles de deuxième génération (modèle de 1990). Pour mieux comprendre le modèle de Romer, il est tout d’abord primordial de poser les concepts clés.

Les concepts clés : innovations, idées et connaissances

Paul Romer a introduit la notion d’idée pour mieux appréhender la réalité complexe et hétérogène du progrès technologique. L’idée est considérée comme un bien économique très différent des biens publics et des biens privés.

Fonction de production et innovation technologique

La technologie peut être définie comme la manière dont les inputs sont transformés en output pendant le processus de production. Ainsi la fonction de production généralement utilisé est de la forme Où la technologie est décrite par la forme de la fonction n. Dans la fonction de Cobb-Douglas, , A représente le niveau technologique du pays.
Le changement technologique peut prendre au moins trois formes différentes comme la modification du procédé de production et/ou la modification des spécificités de bien produit (Y) et/ou la modification des spécificités de capital (K) ou de travail (L).
Le rôle des idées est de promouvoir le processus d’innovation. L’innovation peut être définie comme une nouvelle combinaison des facteurs dans la fonction de production. Les innovations technologiques sont complexes et très hétérogènes. Elles se manifestent par l’élargissement et l’amélioration de la gamme des biens et des services disponibles18.

les modèles de première génération ou modèles d’AK

Une économie de marchés parfaitement concurrentiels peut produire de manière endogène et auto entretenue de nouvelles idées. Paul Romer a mis en exergue une dynamique endogène d’accumulation de connaissances et de croissance de revenu tête. L’accumulation des connaissances est liée aux activités d’investissements ou de production.

Fonction de production et apprentissage par la pratique

Dans ce modèle, l’accumulation endogène de connaissances est le fruit d’une externalité par le biais de l’apprentissage par la pratique. Ce modèle décrit une société d’individus types qui consomment, produisent et épargnent pour accumuler du capital sous l’hypothèse selon laquelle le travail (L) est fixé, le bien produit (Y) est homogène, le marché est parfaitement concurrentiel et le nombre de firme est m.

Les modèles de deuxième génération ou modèles néo-schumpétérienne

Les modèles de deuxième génération se distinguent de la première par le fait que ces modèles sont des modèles désagrégés et des modèles avec coût fixes et concurrence imparfaite. Ce sont des modèles désagrégés car ils prennent en compte des biens divers produits dans l’économie. Ce sont des modèles avec coût fixe et concurrence imparfaite parce que le secteur de recherche et développement qui est source d’innovation est présenté comme des activités économiques à part entière mais distinctes des activités de production de biens et services. Par conséquent, les firmes prennent en compte les activités de recherche et développement dans le processus d’optimalisation de leurs productions. Et le stock de connaissance vient des activités de recherche et développement des firmes. Le marché doit être en concurrence imparfait pour justifier les coûts fixes en recherche et développement.
Les modèles de deuxième génération sont composés de deux grandes catégories : les modèles d’innovation de variété et les modèles d’innovation de qualité. Paul Romer a traité les modèles d’innovation de variété. Dans ces modèles, la gamme des biens finaux disponibles dans l’économie a tendance à s’accroitre, les processus de production deviennent de plus en plus complexes et les tâches sont spécialisées. La source de la croissance est dans l’augmentation de la division sociale du travail par l’accroissement du nombre d’inputs de production différents et spécialisés. L’augmentation de la spécialisation des tâches est le fruit de l’activité de recherche et développement.

Les impacts des Investissements Direct Etrangers sur la croissance

L’IDE est souvent réputé comme un ingrédient essentiel à une croissance économique solide et au développement. En effet, le principe du développement réside dans le transfert rapide et efficace et l’adoption des meilleures pratiques d’un pays à l’autre. L’IDE est bien adapté à ce transfert et à sa transformation en croissance globale.
Les effets de l’IDE sur la croissance économique peuvent se manifester sous divers aspects. Tout d’abord, l’IDE est une source d’accumulation des capitaux physique et humains. Ils entrainent la croissance et participent à créer des emplois. Ainsi, ils augmentent le revenu national du pays d’accueil. Ensuite les revenus apportés par l’IDE peuvent servir à financer des infrastructures et services liés à la croissance économique. Les gains de ces revenus sont directs comme les impôts sur les sociétés versés à l’Etat par les firmes multinationales et indirects par le fait qu’une amélioration de l’assiette fiscale global augmente la croissance économique.
L’IDE peut promouvoir la croissance économique par le fait que :
 L’IDE peut combler l’insuffisance de l’épargne nationale par les flux de capitaux étrangers. Ainsi, les IDE peuvent augmenter les faibles taux d’épargne nationaux grâce au processus d’accumulation des capitaux.
 L’IDE est la principale voie d’accès du transfert de technologie qui permet d’améliorer la productivité et d’exploiter les ressources pus efficacement.
 L’IDE entraine une augmentation des exportations résultant de capacités accrues et d’une plus grande concurrence dans la production nationale.
Il est force de constater pour maximiser les effets des IDE en termes de croissance qu’ils ont besoin d’une bonne capacité d’absorption du pays liée à son niveau d’éducation, au développement du marchés financiers, aux infrastructures et d’une implication du pouvoir public dans l’assainissement de l’environnement des affaires (fiscalité, qualité des institutions, gouvernance, accords douaniers ou de protection des investissements, fluidité des affaires, grands projets mobilisateur etc.).
D’après la théorie de la croissance endogène, la croissance économique à long terme peut être expliquée par la combinaison des sources de croissance comme le progrès technologique, l’accumulation du capital humain et du capital physique. L’IDE augmente le stock de capital national et renforce l’accumulation de capital humain tout en en accélérant les progrès technologiques dans les pays d’accueils. Les impacts les plus directs et significatifs se manifestent par l’accumulation de capitaux d’investissement et croissance de la production totale des pays bénéficiaires.

Les retombées des investissements étrangers sur les structures des pays hôtes

L’IDE influence la croissance en améliorant la productivité total des facteurs et l’efficience de l’utilisation des ressources dans l’économie bénéficiaire par le biais des liens entre les flux d’IDE et le commerce extérieur ; des retombées et autres externalités dont bénéficient les entreprises du pays d’accueil et enfin d’incidence directe sur les facteurs structurels de l’économie d’accueil19.

Les liens entre les flux d’IDE et le commerce extérieur

L’analyse de la relation IDE et commerce ne se limite pas seulement à l’impact direct de l’investissement sur les importations et les exportations. A long terme, l’IDE contribue à l’intégration de l’économie d’accueil dans l’économie mondial mais il ne faut pas non plus ignorer les impacts à court terme sur la dégradation de la balance de paiement due aux rapatriements de bénéfice des investisseurs étrangers vers leurs pays d’origine.
Les pays d’accueil deviennent de plus en plus industrialisés en augmentant les flux d’IDE. De ce fait, ils s’intègrent de mieux en mieux dans l’économie mondiale en générant et en développant les échanges internationaux. En fait, les pays d’accueil attirent les IDE en facilitant les importations et les exportations des investisseurs étrangers. Une économie ouverte aux échanges internationaux et un vaste marché sont des environnements propices aux développements des IDE. Les pays d’accueil ouvrent leur économie par des mesures de libéralisation et augmentent la dimension du marché en intégrant dans des structures d’intégration régionale.

Les retombées et autres externalités dont bénéficient les entreprises du pays d’accueil

En général, les IDE ont un effet indirect en termes de transferts de technologie et de connaissances vers le pays d’accueil sous certaines conditions de disponibilité en capital humain. Puisque les firmes multinationales sont en mesure de faire de très lourds investissements dans les activités de recherche et de développement, elles peuvent générer de très importantes retombées technologiques dans les pays d’accueil.
Le transfert de technologie et leur diffusion se font en général soit par le biais des liaisons verticales avec les fournisseurs ou les acquéreurs dans les pays d’accueil soit par le biais des liaisons horizontales avec des entreprises concurrents ou complémentaire de la même branche soit par les migrations de personnel qualifié soit par l’internalisation de la recherche et de développement. Le fait le plus marquant du transfert de technologie est dans les liaisons verticales avec les fournisseurs où les firmes multinationales fournissent une assistance technique, une formation et diverses informations pour améliorer la qualité des produits des fournisseurs. Tandis que dans les liaisons horizontales, les filiales des firmes multinationales sont réticentes à diffuser leurs technologies à leurs concurrents immédiates. Les retombées horizontales sont plus importantes entre les entreprises qui opèrent dans des branches qui n’ont aucun lien entre elle. Pour que le transfert de technologie soit possible, il faut que l’écart technologique entre les entreprises locales et les investisseurs étrangers soient relativement limité.
L’amélioration du capital humain est un effet indirect de l’IDE. Elle ne résulte pas d’un effort entrepris par les firmes multinationales. Le capital humain s’améliore par une formation et un apprentissage sur le tas au sein des firmes multinationales20 ou par l’influence exercé par les filiales aux entreprises avec lesquelles ils travaillent comme les fournisseurs. Ce perfectionnement du capital humain peut aussi se faire par le déplacement de la main d’oeuvre vers d’autres entreprises ou par la création d’entreprise des anciens salariés.
Un seuil minimum de développement du capital humain doit être acquis par le pays d’accueil pour qu’il puisse jouir pleinement des retombées des IDE sur le capital humain. Les investisseurs étrangers ont mal à investir si l’écart de savoir entre eux et le reste de l’économie d’accueil est très important. Mais cet écart peut être surmonté à l’espace d’une génération avec une politique sur l’amélioration de l’éducation nationale. Les firmes multinationales sont obligées de respecter certaines normes de travail dans leur pays d’origine en vue de mettre en place des conditions de travail et un environnement propice à l’épanouissement du capital humain. Le fait d’appliquer ces normes de travail dans les filiales contribue à l’amélioration du capital humain.
Certes l’IDE renforce le capital humain dans les pays d’accueil mais l’amélioration générale des niveaux de qualification par l’enseignement général est primordiale. Les autorités peuvent orienter les enseignements spécialisés dans les qualifications recherchées par les investisseurs étrangers. Dans la plupart des cas, les firmes multinationales assurent plus de formation que les entreprises locales. Le transfert de technologie et le niveau du capital humain sont étroitement liés. Plus une économie a un niveau de capital humain élevé, plus il a de chance de bénéficier des externalités lié à la technologie.

L’incidence directe sur les facteurs structurels de l’économie d’accueil

D’un côté, l’IDE et la présence de firmes multinationales peuvent stimuler la concurrence au niveau local en améliorant la productivité, en baissant le prix, en affectant plus efficiente les ressources mais d’un autre côté, ils peuvent entraver la concurrence en renforçant la concentration sur les marchés des pays d’accueil. Les fusions et acquisitions et les stratégies de coopération des entreprises limitent la concurrence. Ce fait se manifeste surtout dans les pays en développement. Pour éviter cette concentration sur les marchés des pays d’accueil, les pays d’accueil doit mettre en place des mesures pour préserver un degré suffisant de concurrence en ouvrant plus largement l’économie du pays d’accueil au commerce international et pour durcir les règles et les pratiques locales en matière de concurrence.
D’après l’OCDE, « il a la possibilité de dynamiser sensiblement le développement des entreprises dans les pays d’accueil. Au niveau de l’entreprise dans laquelle est opéré l’investissement étranger, on constate l’exploitation de synergies avec l’entreprise multinationale qui assure l’investissement, des efforts pour améliorer l’efficience et réduire les coûts, et le développement d’activités nouvelles. De plus, on peut constater des gains d’efficience dans des entreprises sans lien véritable avec l’entreprise directement concernée par des effets de démonstration et d’autres externalités analogues à celles observées au niveau de la technologie et du capital humain. Les données disponibles font apparaître une nette amélioration de l’efficience économique dans les entreprises achetées par des entreprises multinationales, quoique à des degrés variables selon les pays et les secteurs. C’est dans les industries où il est possible de réaliser des économies d’échelle que les améliorations sont le plus évidentes. Dans ce cas particulier, l’absorption d’une entreprise individuelle dans une entité plus vaste se traduit généralement par d’importants gains d’efficience ».

Effets négatifs potentiels de l’IDE

Certes les IDE sont bénéfiques pour l’économie du pays d’accueil mais les coûts liés aux IDE sont à prendre en compte dans la prise de décision de recourir ou pas aux IDE. L’IDE a aussi des aspects négatifs pour l’économie du pays hôte. L’IDE est susceptible de produire des effets indésirables qui résultent de distorsions et d’insuffisances de l’économie nationale. Mais ces effets indésirables peuvent être remédiés par des politiques adéquates et une structure réglementaire solide. Les effets négatifs de l’IDE sont l’effet d’éviction financière de l’IDE, la problématique de la balance de paiement et de l’économie enclavée crée par l’IDE. Pour la première, les IDE profitent des opportunités à la place des investisseurs locaux. Pour la second, les firmes multinationales ont tendance à rapatrier leurs bénéfices ce qui pénalise la balance de paiement des pays hôte. Pour la dernière, l’IDE n’a qu’un impact limité sur les pays hôte et de n’entrainer des bénéfices que pour une petite partie de la population.

La terre et les ressources en eau : potentiel et contraintes

La disponibilité de terre arable est le facteur déterminant du potentiel de production agricole d’un pays. La capacité physique d’accroître la production agricole peut être estimée à partir des superficies potentielles cultivables, d’utilisation actuelle de la terre et la prévision d’accroissement démographique. D’après les données fournies par la banque mondiale, La disponibilité de terre arable à Madagascar était de 3500000 hectares en 2011 et la terre agricole était de 413950 kilomètres carrés. De par sa position latitudinale, Madagascar est doté du climat tropical mais très varié allant du sub-tempéré au semi-aride en passant par le tropical per humide22 . La majorité des terres arables ne sont utilisées que pour une agriculture pluviale et souffre de contrainte notamment une fragilité écologique, une faible fertilité, une toxicité, une forte incidence aux maladies. La technique de culture sur brulis est ancrée dans la pratique agricole et encore largement utilisée. Or cette pratique ancestrale dégrade dans le temps la productivité du sol ce qui est l’un des facteurs explicatif de la diminution de la productivité agricole. Madagascar est catégorisé parmi les pays à solde de terre importante.

Environnement et exploitation rationnelle des ressources naturelles

L’expansion et l’intensification de l’agriculture peuvent conduire à une dégradation de la base de ressources naturelles et donc par un recul de la production agricole. Pourtant l’intensification qui est une amélioration de la productivité des terres déjà cultivées est une nécessité pour répondre aux besoins alimentaires de la population qui ne cesse de croitre. Elle doit être bien gérée en utilisant les technologies appropriées et les intrants nécessaires dans l’agriculture pour respecter l’intégrité naturelle de l’environnement.
L’accroissement démographique et des pratiques de gestion inadéquates exercent des pressions sur l’écosystème et compromettent l’équilibre écologique. Pour préserver les ressources naturelles et l’environnement, la population locale devra participer au processus de prise de décision ; des assistances financières devraient être fournies pour l’adoption, l’adaptation et l’acquisition des technologies appropriées. La sélection d’intrants appropriés devrait être fondée sur des solutions combinant les connaissances traditionnelles et les techniques modernes et de nature à aider les agricultures à investir dans l’entretien du capital qu’est la nature.
Les considérations environnementales devraient être intégrées à la planification du développement.

Aspect de développement humain

Les PMA comme Madagascar sont caractérisées par un faible niveau de développement humain qui se reflète dans les taux d’espérance de vie à la naissance, les niveaux d’instruction et les conditions de vie.

Education, formation et vulgarisation

D’après le FAO, « L’éducation est le principal pilier du développement humain et un élément d’importance majeure dans le développement agricole ». L’alphabétisme, l’éducation primaire, la formation de base et les services de vulgarisation ont un impact positif immédiat sur la productivité des exploitants. L’instruction des agriculteurs facilite l’absorption et l’adoption des nouvelles techniques agricoles.
A Madagascar, la qualité des services d’éducation et de formation est défaillante. Les capacités institutionnelles de mener à bien des réformes et d’améliorer le système d’éducation et de formation dans le domaine du développement agricole et rural sont insuffisantes.

Population et santé

Les PMA comme Madagascar sont souvent confrontés à des problèmes démographiques, des problèmes de santé et des problèmes de développement. Des maladies comme les maladies sexuellement transmissibles ou MST, la tuberculose, le paludisme réduisent considérablement la population active productive et de pair la productivité. Les maladies déciment également la population consommateur qui est le principal demandeur des produits agricoles sur le marché intérieur.

Le rôle des femmes rurales dans le développement agricole

Les femmes ont un rôle important à jouer dans l’économie rurale (économie agricole et économie non agricole). En effet, elles sont le pilier des ménages et des mains d’oeuvre supplémentaire dans la production. Pourtant elles sont marginalisées dans le processus d’expansion économique et de développement. Elles ne sont pas prises en compte dans les planifications.

Information et communication

L’information et les communications sont essentielles aussi à un développement agricole et rural durable. Des investissements dans les systèmes d’information ruraux peuvent permettre d’accroître les niveaux des connaissances et des compétences de gestion des agriculteurs. Or l’infrastructure des télécommunications de base demeure sérieusement déficiente.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Introduction
Partie I : Approche théorique sur la relation entre le secteur agricole et la croissance économique et aussi les effets des Investissements directs étrangers sur la croissance économique
Chapitre 1 : concept de base sur l’économie agricole et le principe d’Investissement Direct Etranger
Section 1 : L’économie agricole
Section 2 : concepts sur l’Investissement Direct Etranger
Chapitre II : Impacts de l’Investissement Direct Etranger sur la croissance économique 
Section 1 : les modèles de la croissance économique
Section 2 : les effets de l’Investissement Direct Etranger sur l’économie du pays hôte
Partie II : Analyse empirique des effets de l’investissement direct étranger agricole et des impacts de l’investissement direct étranger sur la croissance économique
Chapitre III : Analyse empirique des effets de l’Investissement Direct Etranger du secteur agricole
Section 1 : La situation du secteur agricole
Section 2 : Tendance des Investissements Directs Etrangers du secteur agricole
Chapitre IV : Modélisation, Recommandation et Perspectives
Section 1 : Modélisation de la croissance économique
Section 2 : Recommandation d’action
Section 3 : Perspective de l’IDE sur le secteur agricole malgache
Conclusion
Bibliographie

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *