Les effets de l’éducation scolaire sur la culture

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FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE LA SOCIOLOGIE
DEPARTEMENT DE SOCIOLOGIE

La population et l’habitat :

Aujourd’hui, les cités sont presque des propriétés individuelles de la politique de vente et de location de la SEIMAD et le nombre de la population estudiantine dans le fokontany diminue. Certes, la population est composée d’individus de catégorie sociale différente et de race différentes appelées « population cosmopolite ». Les étrangers qui habitent les cités sont des comoriens, des Belges, des Américains et des chinois. Les comoriens sont des hôteliers et des étudiants, et les Américains sont des évangélistes.
Cependant, on constate une contradiction entre des habitants surtout dans les quartiers 7 et 5 parce qu’ils présentent deux cités bien distinctes : la cité des vingt logements et la cité des imbéciles (quartier FMAI) Les gents qui vivent dans les quartiers FMAI sont généralement des marchands ambulants si bien qu’ils n’ont pas les moyens suffisants pour payer les études de leurs enfant y règne donc un manque d’instruction éducative.

Infrastructure-Institution

Nous disposons d’un bureau de poste comme bâtiment administratif et la micro réalisation. Nous avons également de nombreuses institutions socio-éducatives et religieuses. Il n’existe qu’un religieux (par congrégation) qui est le FLM (Fiangonana Loterianina Malagasy » et plusieurs écoles comme : « Les papillons », « les joyaux poupons », « les Mirabelle », Lycée privée « Arche de Noé », AEC (American English Club », Institution pour informatique.
Comme association dans le quartier ou de fokontany, nous avons le centre social LOVASOA dirigé par l’AREMA et le centre social FIBM, qui fut construit en 1999 et qui est dirigé par le fokontany et le PAIQ. Le PAIQ (Programme Aux Initiatives de Quartier) est un programme franco-malgache initié en 1995, qui est financé par la coopération française et le gouvernement malgache.

APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE ET ÉTAPES DE LA RECHERCHE

Dans ce partie nous allons voir les divers étapes que nous avons que traversé pour collecter nos données. Nous allons aussi y trouver les divers méthodes et approches que nous avons utilisées avant et durant nos enquêtes sur le terrain. Mais également la procédure suivis pour la rédaction de ce document de l’introduction à la conclusion

Approche théorique

Pour faire progresser nos recherches dans son bon sens nous nous sommes référés au «diffusionnisme» dont Edward TYLOR fut l’un des fondateurs de ce courant de pensée anthropologique. Dans le concept du diffusionnisme, la transformation et les changements de la culture d’une société quelconque grâce à leur diffusion entre les espace géographique, leur dynamique et le contacte entre eux. Le diffusionnisme s’institutionnalise en tant que courant de pensée à la fin du XIXème siècle et fut connut aux Etats-Unis, en Allemagne et en Angleterre au début du XXème siècle. Il était connu comme la 1ère critique à l’évolutionnisme et la seconde grande théorie anthropologique.
Dans le concept de l’évolutionnisme l’être humain n’est guerre créatif, la création n’existe presque pas. Les fondateurs de ce courant sociologique insistent sur le fait que le passage d’une culture à une autre se fait surtout par contacte et s’explique par des raisons spatiales et géographique. Une culture change donc par le biais de l’emprunt culturels mais aussi par le processus d’imitation culturels.
A tout cela s’ajoute les idées de Franz BOAS et des diffusionnistes américains attirent notre intention sur les raisons d’emprunt et les modes d’incorporation des cultures receveuses mais aussi la place du rejet, de l’assimilation et des innovations que les emprunts fond naître. BOAS affirme également chaque fait s’explique par lui-même. Pour lui les mêmes traits culturels n’ont pas forcément des origines similaires. Pour BOAS le développement et le changement de la culture s’opèrent non seulement par son contacte avec l’extérieur mais aussi parce que chaque culture a déjà son propre dynamisme de développement

approche méthodologique

Technique de documentation

La documentation est une des plus importante procédé de la recherche car elle commence avant toutes les autres étapes et ne s’achève que lorsque la rédaction du document touche à sa fin. C’est-à-dire que nous l’effectuons jusqu’à ce que nos travaux d’investigation soient totalement finis.
Effectuant la documentation nous avons consulté de nombreux ouvrages relatifs à la culture, l’éducation mais aussi la jeunesse et aussi les changements et les interrelations dans le monde. Nous avons également orienté une partie de notre curiosité sur l’internet et des journaux et revues se rapportant à notre sujet

La pré-enquête

Avant de passer à nos enquêtes sur terrain, nous avons procédé à une descente sur terrain assez précoce. Cela a été faite dans le but d’éclaircir notre champ d’étude à commencer par la problématique. La pré-enquête nous a également permis de construire nos hypothèses pour qu’elles soient plus fiables et argumentées. Elle nous a également procuré une certaine connaissance de notre sujet et ainsi nous a permis de fixer des objectifs plus précis.

Technique vivante

ECHANTILLONNAGE

Pour obtenir des données diversifiées nous avons choisis des populations de différentes catégories. Ainsi nous avons optés d’enquêter des individus qui sont dans le monde de l’éducation et d’autres qui se rapprochent du domaine de la culture et certains jeunes universitaires et lycéens qui sont ceux qui se perdent entre modernité et tradition.
Etant donné qu’au total nous allons enquêter sur cinquante individus, nous allons montrer la répartition dans le tableau ci après.

TYPES DE QUESTIONNAIRE

Pour effectuer nos collectes de données auprès de nos enquêtés lors de nos recherches sur terrain, nous avons établis des questionnaires différents pour chacun des catégories de nos échantillons. Pour obtenir l’avis de chaque enquêté sur notre thème nous avons utilisé des questionnaires composés principalement de questions ouvertes.
Nous avons choisi d’utiliser des questionnaires pour connaitre la situation socioprofessionnelle et familiale. Mais également dans le but d’obtenir l’opinion et les connaissances réelles de l’individu sur notre sujet.

TECHNIQUE D’ENTRETIEN

Arriver sur le terrain d’enquête, nous avons choisi de faire passer nos questionnaire par des entretiens et interviews. Nous avons opté pour ces derniers parce que c’est le seul moyen qui permet d’obtenir des informations directement de la population cible. Cette méthode nous permet également de compléter les informations que nous avons reçues au cours des diverses observations et documentations que nous avons effectué antérieurement.
Pour s’y faire nous avons opté pour l’interview non directive pour pouvoir donner à nos enquêté une certaine liberté tout en faisant notre collecte d’informations et d’opinion. Nous l’avons également choisi car il nous semble être une des moyens les plus sûres pour vérifier notre hypothèse et par la même occasion avoir le maximum d’information sur notre thème.

L’éducation scolaire

Eduction tout court est différent de l’éducation scolaire qui se rapproche plutôt de l’enseignement ou de l’instruction.
En effet enseignement se diffère de l’éducation proprement dite parce que l’enseignement consiste à transmettre aux générations futurs des corpus de connaissance comme les savoir et savoir-faire et des éléments de culture commune. Comme l’enseignement, l’éducation scolaire consiste à transmettre des connaissances bien précises en utilisant des codes et signes bien déterminés comme le langage oral et surtout écrit. L’éducation scolaire est toutefois chargée de former des citoyens libres et égaux.
L’éducation scolaire est également définie par un espace-temps réservé à l’apprenti et séparer de toute pratique sociale. Elle est accompagnée de contraintes et règle tant pour les apprenants et que les enseignants. La scolarité n’est pas uniquement pour les enfants, les adolescents ou encore les jeunes car même la formation des adultes est scolarisable.
L’éduction scolaire est jusqu’à présent la seule forme de socialisation considérée comme obligatoire et légale. Parallèlement à cela c’est aussi la forme dominante de la socialisation surtout dans les sociétés développées. L’éducation scolaire est ainsi vue par certain comme une éducation prisonnière. La forme scolaire est également perçue comme source d’exclusion, d’aliénation, d’enfermement et d’inégalité. Elle peut également être le reflet des tensions internes d’une société.
L’éducation scolaire étant la forme de socialisation légitimée et codifiée présente un idéal-type et l’objectif est de tous exercices et formations est de ressembler ou de se rapprocher de ce dernier. La forme scolaire ne se réfère donc guerre à un model culturel et elle se fait adapter à l’évolution de la société et du monde.
Sachant que la scolarité est une forme de socialisation, nous y assistons donc également à des initiations pour les nouveaux et ensuite une formation pour tous. Elle n’est donc pas à l’abri des conflits et litiges comme dans les autres formes de socialisation.
La forme scolaire de l’éducation est actuellement connue comme un model culturel existant dans tous les États mais son ampleur dépend du développement de l’État en question. Mais cette forme scolaire de l’éducation exige certains caractères distinctifs qui ne nous échappent pas.
Une éducation est dite scolaire lorsqu’il y a contrat de liaison entre les formateurs et les apprenants. Le premier a pour but de partager et de transmettre son savoir tandis que ce dernier à le devoir de travailler, d’apprendre de façon contrôlable et entre il doit être évalué. Il ne peut y avoir une forme scolaire que si le formateur et les apprenants sont dans une organisation structurée et tournée uniquement vers la formation et la volonté de transmettre des connaissances.
De plus, il est nécessaire qu’il ait interaction entre le formateur et l’apprenant ; l’autonomie des rapports et relations entre ces derniers sont aussi le garant la forme scolaire de l’éducation. L’apprentissage dans cette forme de socialisation doit également être codifié, suivre un processus et être bien planifier.
La forme scolaire doit également être assurée par des savoirs bien organisés dans le but de faciliter la transmission et l’assimilation de ce savoir en question. Mis à part cela, il faut que la formation se fasse par étape et par grade. S’ajoutant à tout ce que nous avons déjà cité, l’imposition et l’acceptation d’une discipline intellectuelle et corporelle favorable à l’apprentissage et l’accès aux savoir laborieux par des efforts. Et enfin, la culture de l’excellence qui réclame des évaluations périodiques pour suivre l’évolution des apprenants.
Ces données nous en permis de savoir ce qu’est l’éducation scolaire en général et par la suite comprendre ce que la majorité de la population en pense.

La culture

Définition

Le mot culture est un mot assez difficile à comprendre et expliquer car chacun à sa manière de la percevoir et l’interpréter. Cela fait naitre une multitude de tentative de définition et d’interprétation. Nous allons donc essayer de voir quelques essais de définition qui nous sont proposés par des sources différents pour se faire une idée plus claire sur le sujet.
Etymologiquement ce mot vient du latin «colere» signifiant habiter, cultiver ou honorer; le mot culture fait alors référence à l’activité humaine proprement dite. Dérivé du latin «cultura» le mot culture trouve son premier sens dans l’action de cultiver la terre et c’est seulement après qu’elle a été traduite par l’action de cultiver l’esprit et l’âme.
Pour se faire une idée sur la conception de la culture actuellement, nous allons voir les essaies de définition que le dictionnaire LAROUSSE nous propose. Dans ce dictionnaire la culture se définit comme un ensemble des usages, des coutumes, des manifestations artistiques, religieuses, intellectuelles, qui définissent et distinguent un groupe, une société. Ce dictionnaire nous cite aussi que la culture est un ensemble de convictions partagées de manières de voir et de faire qui orientent plus ou moins consciemment le comportement d’un individu ou d’un groupe et il le traduit également comme la totalité des connaissances acquises dans un plusieurs ou divers domaines. L’UNESCO traduit la culture dans son sens le plus large comme l’ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe également les arts et les lettres, les modes de vies, les droits fondamentaux de l’être humain, le système de valeurs, les traditions et croyances.
Les savoir-faire, les traditions, les coutumes caractérisent la culture d’un groupe social ou une civilisation données. Ces traits culturels et la culture elle-même se transmettent de génération en génération en génération et non par héritage génétique.
La culture influe ainsi une majeur partie du comportement d’un individu car englobe de larges aspects de la vie en société comme les techniques et mode de production, les us et coutumes, les habitudes, les organisations familiales et communautaires, les codes vestimentaires et divers autres domaines des pratiques et conditions de la vie quotidienne. Chaque société, groupe social et organisation à donc une culture interne propre à chacun. La culture se manifeste sous trois points bien distingués comme l’art, le langage et la technique.
La culture est, selon le sociologue québécois Guy Rocher, « un ensemble lié de manières de penser, de sentir et d’agir plus ou moins formalisées qui, étant apprises et partagées par une pluralité de personnes, servent, d’une manière à la fois objective et symbolique, à constituer ces personnes en une collectivité particulière et distincte. »
Pour Marcel GAUCHET un philosophe, la culture est ce qui permet de savoir qui on est et de quoi on révèle.
Ces définitions nous ont permis d’avoir une sur ce que peut être la culture et ainsi mieux aborder notre thème.
Précédemment, nous avons essayé de comprendre ce qu’est la culture et l’éducation scolaire qui sont les pôles majeurs de notre recherche. Nous avons alors compris que la culture est ce qui fait d’un groupe social une entité particulière et bien différent des autres. Tandis que l’éducation scolaire elle est une forme de socialisation qui a des codes et des normes bien établis pour la transmission et l’apprentissage.

Résultats des recherches auprès des populations enquêtées

L’éducation scolaire ne peut exister que grâce à de nombreux groupes d’individu contribuant comme les instituteurs et personnels de l’établissement, les parents ayant des enfants scolarisés et les élèves qui sont au centre de toutes les activités et préoccupation de ces deux premiers.
Nous avons essayé de connaitre l’avis de chacun de ces acteurs principaux de l’éducation scolaire sur son rôle et sa place dans la société et l’éducation tout court. Pour cela nous allons d’abord voir quel genre d’établissement les parents et les adolescents préfèrent le plus.

Approche sociologique

analyse économique

Actuellement, le développement économique d’un pays est évalué en partie par le taux de scolarité des enfants du pays en question. Au sein de la société internationale, plus le taux de scolarité d’un État élevé plus il est considéré comme développé, or le progrès et le développement d’un État est évalué en conséquence de son pouvoir et sa puissance économique.
Dans le territoire malgache, la scolarisation des enfants est considérée comme moyen de prouver la richesse économique des parents de ces derniers. Le genre d’établissement où les parents scolarisent leurs enfants est pour la société un élément qui permet d’émettre un jugement par rapport à situation économique. Aux yeux de la société, plus les parents ont la capacité d’envoyer leurs enfants dans des établissements reconnus comme «le petit nid», «saint Michel», les établissements à système français et bien d’autres encore ; plus la société les considère comme étant une famille aisée et vivante dans la suffisance économique.
De plus, dans chaque famille, les parents essayent par tous les pour faire en sorte que leurs descendances aient un avenir meilleur comme ils le disent. Pour les parents, avenir meilleur est synonyme d’indépendance et suffisance financière. Dans la société malgache les enfants sont appelés à surpasser leur père comme le célèbre proverbe que certains parents et enseignants nous en rappeler au cours de enquêtes : « Adala izay toan-drainy » traduit littéralement «fou est celui qui ne surpasse pas son père»

analyse du point de vue social

Effectivement, dans la société malgache comme dans toutes autres sociétés, l’éducation scolaire occupe une place de plus en plus importante. La scolarisation des enfants est devenue une source d’intégration sociale pour les parents comme pour les enfants. Elle est aussi prise en compte dans l’estime que les membres de la société portent pour chaque individu.
Dans la société, les enfants et jeunes non-scolarisés sont marginalisés et par la même occasion leur famille. La scolarisation est ainsi comme une obligation au sein de la société pour y être bien intégré. Au cours de nos enquêtes sur terrain, les jeunes et adolescent mais aussi les parents avec lesquels nous avons pu s’entretenir nous ont révélé que la majorité des parents interdisent strictement leurs enfants de fréquenter des enfants non-scolarisés. D’autre plus stricte empêche même leurs enfants d’avoir une quelconque relation avec des enfants scolarisés dans des établissements qui ne sont pas de même catégorie ou niveau que ceux de leurs enfants.
Pour le cas de notre terrain spécialement, les parents not révélés que la scolarisation surtout des jeunes est un moyen pour lutter contre l’insécurité dans le quartier et le vagabondage et la délinquance des jeunes. Pour les parents, les enseignants et l’école elle-même jouent un rôle de guide et protecteur pour empêcher les apprenants à devenir des déviants.
Au cours de nos enquêtes et observation, nous avons-nous même remarqué que là ou le moins de jeunes et adolescents scolarisés, le banditisme et le vagabondage de ce dernier sont très fréquents. Les parents ont expliqué que : du fait que les jeunes ne sont pas scolarisés ils cherchent des occupations pour gagner de l’argent et combler le vide de leurs temps.
Nous avons également pu constater que face aux diverses interactions, changement et faits dont les adolescents sont exposés, la seule autorité des parents ne suffit pas pour les conscientiser et les empêcher à devenir des délinquants dont le degré ne cesse de s’aggraver avec le temps. Les parents ont donc besoin de l’école pour éduquer et guider leurs enfants car dans la société, ils perdent de jour en jour d’autorité.

analyse culturelle

La scolarisation dans la société malgache ne cesse de s’accentuer et se fait adopter par tous les groupes sociaux venant des quatre coins de l’île. Les milieux scolaires sont ainsi devenus des lieux d’interaction de nombreuses cultures et classe sociales. L’éducation scolaire est ainsi liée étroitement à la culture.
En effet dans la société malgache, l’éducation est un devoir tant pour les parents que pour leur descendants car aux yeux des malgaches et cela depuis les longtemps l’éducation tient une place privilégiée dans la société. Nous avons même un célèbre dicton qui nous le rappelle comme : « Ny fianarana no lova tsara indrindra.» traduit littéralement : « l’étude est le meilleur héritage ». Actuellement, c’est l’éducation scolaire la forme d’éducation qui attire le plus les parents.
Mais cette forme d’éducation à bien de l’effet sur la culture des enseignants, des parents mais surtout des apprenants qui sont au centre de toutes les préoccupations et interaction qui se produisent dans le milieu scolaire.
Durant nos recherches et descente sur terrain, nous avons pu voir que par rapport aux enfants qui ne sont pas scolarisé, les apprenants semblent être moins pratiquants des coutumes et mœurs propre aux malgaches. Ils paraissent également moins croyants des superstitions de notre communauté, les tabous et interdits y passent aussi. Les apprenants nous faits comprendre que ces pratiques sont incomprises et n’ont pas de fondement.
Au cours de nos enquêtes, nous avons également compris que les parents perdent leur place car les apprenants ne respectent et ne croient que se qui est par les professeurs. Mais parallèlement à cela les jeunes ont affirme que même les parents qui sont sensé apprendre aux la culture et les valeurs de la société malgache ignore une grande partie et signification de ces deux dernières derniers.
De plus les jeunes et adolescents scolarisés sont éduqués avec des cultures et pratiques d’origines externes d’habitude occidentales. En milieu scolaire, dans la société malgache elle devient comme une culture de masse et la vraie culture malgache se fait peu à peu oublier et l’éducation scolaire y joue un grand rôle.

Vérification des hypothèses.

Constatant le changement qui s’opère peu à peu dans notre société, nous nous sommes demandé les facteurs de ce changement. La conquête de ces facteurs nous a poussé a se demander si l’éducation scolaire n’en fait pas partie. Ainsi nous avons posé comme problématique la question suivante : « l’éducation scolaire est-elle une des causes de la réticence et l’oubli de la culture et l’identité malgache ?». Suite à cette question nous avons comme réponses provisoires : « les adolescents et les jeunes qui sont scolarisés ont une réticence de plus en plus accentué envers le respect et l’obéissance de la culture et des pratiques typiquement malgache» et aussi : «plus les jeunes qui progressent et excellent dans les études plus ils ont tendance à mettre de côté les us malgaches et adoptent peu à peu celles des pays occidentaux»
Au cours durant nos enquêtes auprès de notre population cible qui est composée de parents ayant des enfants scolarisés, des personnels enseignants et des apprenants, nous avons obtenu des diverses informations qui nous ont été très précieuses. Ces informations nous ont permis de vérifier que notre première hypothèse. La réalité que nous avons sur le terrain que la première hypothèse est en partie affirmée. Les enquêtes nous ont révélé que les enfants qui fréquentent le milieu scolaire respecte mois les cultures et pratiques malgaches car pour eux tout doit avoir une explication et signification. Or les pratiques culturelles sont la plupart du temps non expliquées mais simplement respectées. Les apprenants ont aussi révélé que se plier aux pratiques culturelles malgaches est reflète un manque de connaissances, d’éducation et d’instruction. Mais une partie de nos enquêtés ont tout de même dit que le fait que les jeunes et adolescents scolarisés suivent ou non les pratiques culturelles dépendent des habitudes et pratique des parents et de la famille. Notre deuxième qui dit que plus les jeunes et adolescent excellent dans les études, plus ils ont tendance à mettre de côté les us et coutumes malgaches et adoptent peu à peu les cultures occidentaux. Cette hypothèse est de son coté affirmée car dans les milieux scolaires, les apprenants sont éduqués avec des savoir vivre et pratiques occidentaux. Les milieux scolaires étant des milieux de grande interaction culture est aussi un lieu de distribution et de propagation de la culture occidentale. De plus cette dernière est considérée comme culture de référence et se fait d’autant plus idéalisée. Cela incite les jeunes de se plier en plus en plus à la culture occidentale et croire que la culture et les pratiques locales ont des valeurs inférieures et témoignent du sous développement du pays.
Entrant dans la mondialisation à grand la scolarisation est un fait qui contribue à la facilitation de l’intégration du pays dans ce concept. La scolarisation facilite l’intégration des générations futures du pays dans les futures générations des autres pays. Le concept de mondialisation veut que tous les pays du monde aient une culture commune. Et la culture est question est celle des occidentaux de ce fait l’éducation scolaire devient un moyen de propagation, de distribution de cette culture et les apprenant ne font qu’imiter sans comprendre ce qu’il en est réellement au risque de perdre carrément l’identité malgache.
Dans cette partie nous avons pu comprendre ce qu’est la culture aux yeux du commun des mortelles et ce qu’elle est réellement. Nous avons su ce qui la distinction entre l’éducation et l’éducation scolaire. Nous avons aussi vu le type d’établissement que les parents préfèrent et qu’est ce qui motive ce choix. Nous avons également appris les raisons qui poussent à scolariser leur enfants et celles qui incitent les apprenant à aller plus loin dans les études. Nous avons ainsi connu la valeur culturelle, économique et sociale de l’éducation scolaire.

APPROCHES PROSPECTIVES

Dans cette partie nous allons faire une synthèse de tous les informations et données que nous avons obtenues au cours de nos enquêtes et faire une discussion par rapport à notre thème. Nous allons aussi essayer d’apporter des résultats dans le but de contribuer à l’amélioration de l’éducation scolaire dans le pays et emmètre notre point de vue sur le sujet.

Discussion sur le thème et ses enjeux

Discussion sur l’éducation scolaire et la conservation de la culture

L’éducation scolaire est sans doute une forme de l’éducation la plus connue et la plus pratiquée par les parents actuellement. Pour l’éducation scolaire la méthode par excellence pour former l’enfant pour être armé à la vie. Mais les parents eux même omettent la nécessité d’apprendre à l’enfant ces origines et sa culture.
Actuellement, les parents et les apprenants accordent à l’avenir professionnel et économique de ces derniers et oublie qu’à part cela il importe d’éduquer à l’enfant des éléments et des savoir portant sur d’autres domaines de la vie. Cela en partie à l’origine du caractère révoltant chez les jeunes de notre époque. La majorité des jeunes sont effectivement doter d’innombrable connaissances, savoir et savoir-faire mais n’ont aucun sens du respect et politesse envers leurs prochains. Or nous savons tous que les malgaches sont des sages et des partisans de ces valeurs cités précédemment que nous appelons : le « Fihavanana» et le «Fahalalam-pomba». Mais nous les malgaches d’aujourd’hui nous n’avons plus rien de ces bonnes valeurs que nos ancêtres nous en laisser
Pour les jeunes et les adolescents scolarisés plus on se rapproche des pratiques, des comportements et des façons de vivre des occidentaux et de la population des pays développés plus on se rapproche du développement. Pour eux c’est donc une manière de prouver à la société qu’ils ont fait des études. Et la société, elle porte un autre regard sur jeunes. Pour la société, ce sont des jeunes et adolescents prétendus être civilisés.
Les nombreuses informations que nos avons obtenu nous a permis de savoir que l’éducation scolaire se fait en partie instrumentalisé pour inculquer chez les futures générations. Nous avons donc su que l’éducation scolaire un instrument d’encultturation des jeunes. La société moderne elle déculture les jeunes et les adolescents. En effet dans notre société, certaines cultures se font considérer inférieure par rapport aux autres, et cela fait que les jeunes perdent peu à peu la valeur de cette culture.
Adoptant le diffusionnisme comme cadre d’analyse, nous avons vu que dans l’éducation scolaire nous ne faisons qu’imiter et essayer de reproduire ce qui s’est produit dans les pays développés économiquement. Ces pays quant à eux ne cessent de diffuser et répandre leur culture, leur façon de vivre et leur pratique. Et face au progrès technologique cette diffusion est de plus en facile et rapide. Pour les pays récepteurs comme dans notre cas, l’adoption des pratiques se montre comme une fatalité car dans le domaine scolaire on ne cesse de répéter aux apprenants que c’est une culture de référence et les jeunes et les adolescents qui ignorent leurs cultures et ses fondements imitent facilement ces cultures.
En réalité, les milieux scolaires sont des lieux de partage et d’enculturation malgré eux et ceux qui les fréquentent deviennent des victimes de ce fait. Dans les milieux scolaires, les langues d’enseignement, les programmes et les savoir-vivre appliqués sont ceux qui viennent des pays occidentaux. Nous utilisant la langue française comme langue d’enseignement, nous apprenons dès les classes inférieures l’histoire de ces pays et leurs manières de pensé et beaucoup d’autres choses qui son propre à eux.

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Table des matières

Introduction générale 
a- Généralité
b- Motifs du choix du thème et du terrain
c- Problématique
d- Objectif
e- Hypothèses
f- Limites de la recherche
g- Plan
Partie I: Cadre générale de la recherche 
Chapitre I : présentation du terrain 
A- Délimitation du fokontany de 67Ha Sud
1- Situation géographique du fokontany
2- Délimitation administrative du fokontany
B- Caractéristiques socioéconomique du fokontany de 67 ha sud
1- Démographie
2- Historique du fokontany
3- Population et habitat
4- Infrastructures
5- Activités
C- Le système administratif du fokontany 67Ha sud
1- Organisation
2- Lesystème financier du fokontany de 67ha sud
Chapitre II : approche méthodologique et étape de la recherche 
A- Approche théorique
B- Approche méthodologique
1- Technique de documentation
2- La pré-enquête
3- Technique vivante
Partie II : Réalités observées sur le terrain et analyse 
Chapitre III : l’éducation scolaire et la culture 
Section I : l’éducation scolaire
1- Définition de l’éducation
a- L’éducation scolaire
Section II : la culture
A- Définition
Chapitre IV : résultats des recherches auprès de la population enquêté 
Chapitre V : approche sociologique 
Section I : analyse économique
Section II : analyse du point de vue social
Section III : analyse culturelle
Section IV : vérification des hypothèses
Partie III : Approche prospective 
Chapitre Vi ; Discussion sur le thème et ses enjeux 
Section I : Discussion sur l’éducation scolaire et la conservation de la culture
Chapitre VII : Solution et réflexion personnelle 
Section I : Solution
Section II : Opinion personnelle et suggestion
Conclusion générale 

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