LES EDUCATIONS ENVIRONNEMENTALESI-Ecotourisme, un stimulant pour l’EE

Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études

DIVERSITE BIOLOGIQUE

La biodiversité a à peu près le sens de vie sur tere. On dit que c’est le capital naturel du monde, l’autorité religieuse l’assimilerait à la créativité divine.

La végétation au sein du PNA

Le PNA est riche en plante, lors de l’inventaire en 1997, on a recensé 83 familles avec 263 genres et 441 espèces. Il est à remarquer que la répartition n’est pas homogène sur toutes les zones du Parc. Ainsi, la liste des espèces végétales recensées à Ankarafantsika n’est pas exhaustive.
La forêt d’Ankarafantsika est verte en saison humide mais perd ses feuilles en saison sèche. C’est une forêt typiquement dense, sèche, tropicale, caducifoliée.
Certaines espèces sont abondantes à distribution plus ou moins large. Leur utilisation traditionnelle est rare et elles sont issues de familles et des genres endémiques. Par exemple, Manandrano (turraea sakalavarum).

Les Animaux des PNA

Le Parc National d’Ankarafantsika est un abri exceptionnel faunistique très intéressant pour les chercheurs du monde entier, mais aussi pour les touristes et les photographes.
Nous allons donne, ci-dessous quelques exemples :
Domaine des insectes : à présent, il n’existe qu’une liste de 19 cincideladea. Toutefois, ce sont de bons indicateurs de la distribution de la biodiversité car la plupart des espèces de cette famille vivent dans un milieu particulier et sont très sensibles à la moindre perturbation de leur habitat, stenocosmua angusta, Chaetotaxis discarpentrieusi sont endémiques à la région.
Domaine des Poissons : parmi les 15 espèces identifiées, 10 sont endémiques.
Exemples : Morakely (Paratilapia polleni), vilo (Spratellomorpha bianalis), …
Domaine des Reptiles et d’Amphibiens : soixante quinze espèces de reptiles vivent dans le parc, dont 87% sont endémiques à Madagascar. Vingt deux espèces sont en voie d’extinction principalement à cause de la destructi on de leurs habitats. Deux espèces de reptiles à savoir : Chamaelco angeli et Pygomelis petteri, sont endémiques à la région.
Domaine des oiseaux : sur 128 espèces d’oiseaux identifiées dans le PNA, 74 desquelles sont endémiques à Madagascar. Vanga Van Dam (xénopirostris domii) vit exclusivement à Ankarafantsika et la présence d’autres espèces de Vanga indique qu’une forêt est peu perturbée.

MILIEU HUMAIN

La population de la zone périphérique du Parc

La population riveraine du PNA est répartie dans 13 communes rural (CR) de deux districts : Ambato Boeni et Marovoay. Ces 13 communes forment ce qu’on appelle zone périphérique (ZP) du PNA. Nous tenons à signaler que la population du parc est hétérogène, c’est-à-dire qu’il y a mélange de plusieurs ethnies. La répartition de la commune n’est pas la même dans ce communes rurales.

Les Données sur l’éducation

L’éducation fondamentale est reconnue dans tous les pays comme un droit élémentaire de la personne. L’Etat malgache a choisi comme politique d’enseignement, l’Education Pour Tous (EPT) qui consiste à encourager les parents à envoyer leurs enfants à l’école. Pour cela, le MENRS utilise des moyens d’encouragement sous forme d’aide tels que la suppression de frais généraux (droit d’entrée) et la distributionde kits scolaires pour faciliter cet accès au savoir. Le ministère s’efforce de répandre cette politique jusqu’à la plus basse échelle de l’éducation nationale.
Pour la zone périphérique du PNA, nous allons représenter sur les tableaux V et VI (voir annexe) la distribution des élèves et des écoles dans chaque commune. Dès le début, on tient à signaler que cette répartition est spécifique pour les villages proches (villages environnants) du parc.

Les activités socio-économiques conforment auxethnies

La zone périphérique du PNA était autrefois utilisée par les Sakalava et Tsimihety. Comme dans tout le pays malgache, la plupart de la population riveraine du PNA est constitue d’agriculteurs. Nous y rencontrons différents types d’activités socio-économiques. En général, l’économie de cette région tourne principalement autour de la riziculture et de l’élevage bovin de type traditionnel. Les trois ethnies (Merina, Betsileo et Sihanaka) sont réceptives aux innovations.

Actuellement, les paysans exercent l’aviculture ou l’élevage de volaille en raison de sa pratique, qui semble assez facile. C’est un second type d’élevage pratiqué dans cette zone et elle y est encore moins développée. (Tableau VII voir: l’annexe)
Dans les villages de la zone périphérique (ZP) du PNA, 90% des familles pratiquent la riziculture sous diverses formes, en fonction des variétés et des terres disponibles :
· La culture du riz « ASARA » (Vary Asara) ou riz pluvial qui se pratique durant la saison de pluies (repiquage en décembre et récolteen avril) se fait sur les pentes d’un versant ;
· La culture du riz « TANETY » (Vary an-tanety) également un riz pluvial se pratique par semis directs sur les couteaux durant la même aison que pour l’ASARA :
· La culture du riz « JEBY » (vary jeby), se pratique durant la saison sèche au moins de juin à septembre, dans les bas fonds ou des plaines et nécessite la présence d’eau ou de l’irrigation.
Presque toute la préparation et la récolte sont faites manuellement avec un minimum d’outillage.

CONCEPT ECONOMIQUE VIS-A-VIS DE L’ENVIRONNEMENT

Robert Nalthuss, sur la Maîtrise de la croissance démographique

Selon Thoma Robert Malthus1 (1766-1834), le nombre de la population augmente suivant la progression géométrique (1,2,4,8,16, ….) alors que la croissance économique ne suit qu’une progression arithmétique (1,2,3,4,5, …) .
La doctrine issue des écrits de Malthus, qui vise à restreindre volontairement l’accroissement démographique par une limitation des naissances en vue de rétablir l’équilibre entre les ressources et la population pour assurer la protection de l’Environnement.
Alors, la maîtrise de la croissance démographique est importante pour assurer une exploitation équilibrée rationnelle de l’environnement. Elle permet que la base des ressources naturelles de la terre reste suffisante pour subvenir au besoin de génération présente et future.

Théorie du « Passager clandestin » au niveau desbiens publics

La théorie du « passager clandestin » (Free-rider), développé par Mancur Olson (1965)2, porte sur les conditions dans lesquelles les individus vont se comporter afin de parvenir à des objectifs communs, et à des conditio ns permettant une action collective. L’argument de départ c’est qu’au sein d’un groupe ou d’une société, nul ne peut être exclu de l’usage des biens publics.
Alors, les biens publics peuvent être privatifs à la consommation, lorsqu’on utilise le « principe d’exclusion par les prix », par exemple : l’électricité est produite et distribuée par une entreprise contre le paiement d’une somme correspondante à la quantité consommée. Par contre, les biens publics peuvent être collectifs àla consommation comme c’est le cas pour les biens auxquels, on ne peut appliquer le « principe d’exclusion par le prix », par exemples : la défense, la justice, la police, mais également l’éducation, la santé, les infrastructures de transport (route, aéroport, voie ferrée, …)

Le comportement du « passager clandestin » est comme un comportement d’un individu égoïste dans l’usage des biens publics. De ce point de vue, il est rationnel pour les individus de se comporter en « passagers clandestins ». Les individus rationnels, soucieux de leur propre intérêt, ne sont pas contribués de manière volontaire à la réalisation de l’intérêt commun ou du groupe ; au lieu de cela, ils préfèrent laisser les autres payer le coût de biens qui vont profiter à tous. La théorie du « passager clandestin » est reprochée par son hypothèse d’individus isolés prenant leurs décisions seules ous sans influence aucune du comportement des autres acteurs. Elle ignore le fait que la coordination d’une action collective puisse accroître les bénéfices des individus et motiver ces derniers à s’y engager.

EDUCATION ENVIRONNEMENTALE

Ecotourisme, un stimulant pour l’EE

L’Ecotourisme est un tourisme qui consiste à voyage r dans les zones naturelles conservées relativement intacte dans le but d’étudier, admirer et de jouir des paysages de la flore et de la faune sauvage ainsi que de tous les éléments de caractères culturels et cultuels existant dans cette zone. L’Ecotourisme est un tourisme de nature puisqu’il p ropose la perception d’un milieu physique et la reconnaissance biotope typique et leur interaction.

En l’absence de définition claire et reconnue la société internationale de Eco-tourisme (1991), c’est un tourisme responsable en milieux naturels qui préserve l’environnement et participe ou bien-être des populations locales.
A la lumière de ces interprétations, l’écotourismeœuvre donc avec l’Education Environnementale (EE)

Une situation financière encourageante

Le PNA est riche en biodiversité et cela constitue un atout majeur pour le développement de l’écotourisme. Dans le cadre de lagestion participative des AP avec les paysans, un système de redistribution des parts de recettes mise en place par l’ANGAP, permet le développement des projets d’appui dans les secteurs agricoles, santés et éducations.
Sans disconvenir, l’écotourisme est bénéfique au PNA, ces recettes touristiques proviennent des DEAP, des services aux visiteurs et ventes des autres produits (vente de Tee-shirts, produits artisanaux) (Tableau VIII). Nous remarquons que ces recettes ne cessent pas d’augmenter progressivement d’année, ce qu’on prouve que les visiteurs sont attirés par ce Parc.

En matière d’utilisation des DEAP, la règle actuelle de l’ANGAP est que 50% de ces DEAP reviennent à l’ANGAP et les 50% aux population s des ZP pour le financement des micro-projets. Par ailleurs, l’ANGAP décide de la capitalisation ou de la redistribution annuelle des DEAP. (Tableaux IX et X)

Impacts de l’Ecotourisme à Ankarafantsika

En général, les touristes sont satisfaits de la visite au PNA. Ainsi, depuis l’année 2004, après la crise 2002, la recette en DEAP n’a cessé d’augmenter. Alors, les activités touristiques du parc sont prospères. En outre, dans le cadre de la gestion participative du PNA avec les populations sur les ZP, le système de redistribution de recettes sur les DEAP, permet le développement des projets d’appui dans les secteurs agricole, santé et éducation et surtout au niveau de l’EE.

Ainsi d’après les enquêtes menées aux gens, on constate que 91,06% de gens s’intéressent à l’écotourisme. Ils aiment que les ouristes viennent visiter leur village. D’après les réponses des paysans, on constate que 87,33% comprennent bien les avantages apportés par les touristes. Donc, ils sont des sources de revenus financiers pour les villages.

Rôle prioritaire de l’Ecole

La protection de l’environnement sera plus facile lorsque l’Ecole a déjà existé dans les ZP du Parc. En effet, les villageois comprennent la raison de la conservation de l’environnement à la présence de l’EE
Dans cette optique, nous croyons que si le PNA voulait se rapprocher de ses objectifs, il devrait rétablir le statut de l’Ecole et par-delà, considérer l’éducation et la sensibilisation comme faisant partie de ses priorités.
En effet, pour nous, l’école reste champ d’action non négligeable pour la responsabilisation de la population locale en vue d’une conservation durable du PNA. Le fait de prioriser la sensibilisation des adultes seulement, ne se pose en référence que sur le CT. Par contre, l’enfant d’aujourd’hui sera l’adulte qui es t responsable de demain. De ce fait, la conservation des acquis, à l’actif du PNA, serait m enacée si les enfants dès leur jeune âge, n’étaient pas éduqués et sensibilisés au concept vironnemental.
Alors, les intervenants à l’EE par le biais de leur s missions, de leur champ d’intervention, de leurs compétences, de leur besoin en formation et les motivations financières, qui sont les pions pour rendre l’organisation de l’EE plus performante dans les écoles.
Indépendamment des parents d’élèves, nous entendonspar les intervenants ou les informateurs, l’équipe pédagogiques de la CISCO, le responsable de l’environnement enseignants, le responsable du volet EE du PNA et du CCEE de Mahajanga, sans pour autant négliger les autres partenaires comme l’agent des Eaux et Forêts (Ben’ny Ala).

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport-gratuit.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE ETAT DES LIEUX DE LA ZONE D’ETUDE
Chapitre I : LE SITE D’ETUDE
I-Localisation du PNA
II-Etendu
III-Climatisation
Chapitre II : DIVERSITE BIOLOGIQUE
I-La végétation
II-Les animaux
Chapitre III : MILIEU HUMAIN
I-La population de la zone périphérique du Parc
II-Les données sur l’Education
III-Les activités socio-économiques conformes aux ethnies
DEUXIEME PARTIE CONCEPTS ECONOMIQUES ET LES EDUCATIONS ENVIRONNEMENTALES
Chapitre I : CONCEPTS ECONOMIQUES VIS-A-VIS DE L’ENVIRONNEMENT
I- Robert Malthus Thomas, sur la maîtrise de la croissance démographique
II- Théorie du « Passager clandestin » au niveau des biens publics
Chapitre II : LES EDUCATIONS ENVIRONNEMENTALESI-Ecotourisme, un stimulant pour l’EE
I1-Une situation financière pour l’EE
I2-Impact de l’écotourisme à Ankarafantsika
II-Rôle prioritaire de l’Ecole
III-Plan de gestion en Education Environnementale
III1-Phase de planification
III2-Approche adoptée
III3-Les bases et villages prioritaires en EE
TROISIEME PARTIE RESULTATS ET IMPACTS
Chapitre I : RESULTATS DES ETUDES ET INTERPRETATIONS
I-Sur le plan appui au développement
II-Sur le plan d’EE
III-Rôle économique du Parc
IV-Valeur de la forêt
V-Micro-projets
Chapitre II : IMPACTS ECONOMIQUES ET NOUVEAU SYSTEME DE GESTION
I-Les bénéfices
I1-Pour la population locale
I2-Pour la végétation
II-La Restauration du Paysage forestier
II1-La situation à l’échelle du paysage
II2-Une approche « double filtre »
II3-Processus de collaboration
II4-Une approche tournée vers l’avenir
III-SUGGESTIONS
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *