Les échanges qui structurent les relations sociales 44

Les échanges qui structurent les relations sociales 44

Une définition du champ : parcours, transhumance et vie en campement

Dans la région de Maroua au Cameroun, où se situe le terrain de ce travail, vivent de nombreux éleveurs. Ceux qui possèdent des troupeaux importants sont pour l’essentiel des Peuls, qui pratiquent la transhumance. Cette ethnie est présente dans une grande part de l’Afrique sahélienne et la pratique de l’élevage est un des traits qui la caractérise [Dupire, 1962a], [Monteil, 1950], [Bierschenk LeMeur, 1997]. L’habitude des éleveurs qui possèdent des troupeaux assez importants est de ne pas parquer leurs animaux pendant la journée, mais de garder le troupeau toujours mobile. Celui-ci circule le long d ’un parcours sous la surveillance d ’un berger qui veille à ce que toutes les bêtes s’alimentent suffisamment. Une ou deux fois par jour, les bêtes sont conduites à un point d ’eau, et c’est seulement le soir qu’elles regagnent la zone de parcage, où elles sont traites. Le berger, pour pouvoir s’occuper de ses bêtes, a donc besoin qu’il y ait des ressources fourragères de qualité et en quantité suffisante [Boutrais, 1983], mais il a également besoin de trouver des espaces de passage, pour pouvoir aller d ’un point d ’alimentation à un autre [LeRoy, 1997]. Les terres sur lesquelles les animaux circulent sont appelées « terres de parcours » [Ngaido et al, 1996]. En général, ces terres sont des zones qui sont des biens communs pour l’ensemble de la communauté du village sur lequel elles se trouvent. On peut décrire les biens communs comme étant la catégorie de biens dont l’usage par l’un des individus pénalise les autres mais ne peut pas être limité (pour cause d ’impossibilité technique ou parce que les coûts d ’exclusion seraient trop élevés). On classe en effet les biens selon la concurrence impliquée par leur usage et la possibilité d ’y avoir accès, et on peut résumer ceci en un tableau [Ostrom et al, 1994] : Les matières premières que l’on y trouve font l’objet d ’une multiplicité d ’usages différents, aussi divers que la cueillette, la chasse ou la pâture et sont utilisées par un grand nombre de personnes. En plus de cette brousse, on trouve principalement, à proximité des villages, des champs utilisés par les cultivateurs et qui sont utilisés par la même personne d ’une année sur l’autre. En général, il existe autour du village quelques espaces qui sont clairement réservés à l’élevage et laissés pour cela sans culture, les zones de pâturage [Boutrais, 1978]. Selon la saison, et les années, la surface de la terre qui est utilisable pour faire pâturer les bêtes varie beaucoup sur un même terroir. La principale raison est écologique. La région se situe en zone soudanienne : la pluviométrie est assez limitée et très variable, et en général, la saison sèche dure cinq à six mois. Certaines zones ne sont alors qu’occasionnellement utilisables par les bêtes. De plus, les cultivateurs partagent une partie de la brousse avec les éleveurs [Boutrais, 1983]. En saison sèche, c’est l’ensemble de la brousse qui est libre car les cultivateurs n’utilisent pas leurs champs. Pendant une bonne partie de cette saison il reste des résidus non récoltés sur les terres, que les bêtes vont pouvoir manger le long de leur parcours quotidien. On voit d ’ailleurs se mettre en place des accords entre les possesseurs de bêtes et les cultivateurs, que l’on appelle «contrats de fumure». Pour cela, les bêtes sont en général parquées sur le champ, où elles peuvent finir les résidus : la fertilité de la terre est alors entretenue grâce à la fumure. Ce genre d’accord peut être plus ou moins formel. Parfois un éleveur et un cultivateur sont liés de façon régulière d ’une année sur l’autre, et le cultivateur donne à l’éleveur une compensation, en argent ou en céréale. Par contre, dès que les cultivateurs préparent leurs champs et commencent à planter, les bêtes sont obligées de s’éloigner des zones de culture, qui sont souvent les plus proches des villages [d’Aquino, 1996]. Comme la date des cultures dépend du début de la saison des pluies qui varie beaucoup dans la zone sahélienne, les éleveurs ne peuvent pas prévoir longtemps à l’avance quand ils seront relégués aux zones de brousse non défrichées. De plus, les nombreuses migrations d ’agriculteurs font que la taille des terres cultivées varie énormément d ’une année à l’autre pour le même terroir. Durant les périodes de mise en culture la situation est parfois inconfortable pour les éleveurs, qui craignent que leurs bêtes ne fassent des dégâts. Plutôt que de devoir s’éloigner beaucoup pour atteindre la brousse libre, certains éleveurs préfèrent quitter le village et partir dans une autre zone où de plus grands pâturages sont accessibles. Une autre raison qui peut pousser les éleveurs à faire partir leurs bêtes d ’une zone est d’ordre écologique [de Bruijn &¿ van Dijk, 1994], En saison sèche, pendant plusieurs mois dans l’année, les mares sont taries et l’herbe, s’il en reste, n ’est plus assez nourrissante pour les bêtes. Pour que celles-ci survivent, les éleveurs ont plusieurs options. Il est possible de garder les animaux dans la même zone en complétant leur alimentation avec des produits achetés sur les marchés, comme par exemple le tourteau de coton. Dans ce cas, il faut en général tirer l’eau du puits, ce qui est souvent assez difficile, en particulier s’il n ’y a pas de motopompe. Dans l’ensemble de la zone sahélienne, il est habituel de distinguer deux populations parmi les Peuls qui pratiquent l’élevage mobile selon qu’ils vivent en campement toute l’année ou qu’ils habitent également dans un village : Les nomades pratiquent uniquement l’élevage, et ne connaissent que la vie en brousse, même si les habitudes les font s’attacher à une zone. Ces « Peuls de brousse » [Dognin, 1975] se déplacent avec leur troupeau et toute la famille. Il est commun de les désigner par les termes de nomades [Guillaud, 1994], ou de Mbororos [Kintz, 1981]. Les « Peuls de village » [Dognin, 1975] cultivent la terre durant une partie de l’année et habitent dans un village, où la famille reste la plupart du temps quand le troupeau se déplace. Ce sont les transhumants [Guillaud, 1994], ou les Fulbes [Boutrais, 1995]. Dans la zone de Maroua, on peut distinguer deux autres types d ’éleveurs : les pasteurs commerciaux, et les agropasteurs [Moritz, 1994]. Les premiers sont de gros éleveurs qui ont des troupeaux gardés par des bergers et gèrent leurs activités commerciales depuis la ville. Les agropasteurs ne se déplacent jamais, s’occupent de leurs bêtes dans le village, et cultivent leurs champs en parallèle tout au long de l’année [Santoir, 1994]. La limite n ’est pas très facile à tracer entre ces quatre populations d ’éleveurs de la région. En effet, le choix du départ en transhumance n ’est pas systématique chez ceux qui la pratique : il dépend en grande partie des conditions climatiques de l’année, des impératifs économiques et de la taille du troupeau au moment où la décision est prise. Certains éleveurs se remettent à transhumer après avoir vécu des années dans le même village, tandis qu’à l’inverse, certains nomades sont obligés de se sédentariser de façon brutale à la suite de problèmes dans leur troupeau [Bonfiglioli, 1990]. Cependant, la population peule possède en commun une « idéologie pastorale », qui fait que la mobilité des bêtes est une réponse normale à certains types de contraintes [Boutrais, 1994b]. Danièle Kintz fait d ’ailleurs référence à une « culture du mouvement » chez les Peuls, qui assimilent la possibilité de se déplacer à la liberté [Kintz, 1981]. La disparition par la fuite est ainsi un moyen tout à fait normal pour les Peuls de se sortir de situations embarrassantes ou inextricables [Gulliver, 1975] 2. Pouvoir transhumer, pour ces éleveurs, est plus qu’une stratégie de production visant à la survie des bêtes, elle représente une véritable question d ’identité et de politique [Burnham, 1975], [Benoit, n.d.]. Cette culture du mouvement se traduit sous la forme de nombreuses habitudes qui ponctuent le cours de la transhumance. En particulier, les éleveurs se déplacent rarement seuls, mais mènent une vie communautaire dans des campements qui regroupent plusieurs troupeaux. Il y a plusieurs raisons pour expliquer que les éleveurs se réunissent en grand nombre. Le première est qu’une vie sans la communauté est difficile à concevoir. « L’homme seul n ’arrive à rien, tout le dépasse, le bonheur est dans le nombre» [Bonfiglioli, 1990] (page 20). On peut le voir également comme une réponse à des problèmes de sécurité, et surtout du grand nombre de voleurs de bétail [Boutrais, 1978]. Ce phénomène est en partie lié à une culture historique de la razzia qui est encore vivace [Beauvilain, 1989], [Gallais &; Sidikou, 1978]. Les regroupements peuvent ainsi constituer une «stratégie anti-attaque» [Spencer, 1973]. Le fait même que les nombreux esprits de la brousse s’attaquent moins facilement à des personnes en groupe fait que l’isolement est peu conseillé [Ogawa, 1994]. Il existe ainsi de très grands campements, en particulier chez les nomades, où les familles entières sont réunies. Ces campements sont assimilables à de véritables « villages de brousse » [Dognin, 1975]. D ’autres campements sont plus petits et composés simplement de plusieurs troupeaux accompagnés chacun d’un homme, soit le père de famille seul, soit un berger [Ancey, 1997]. S’organiser sous cette forme est souvent le choix des éleveurs qui vivent de façon sédentaire une partie de l’année. Ils laissent leurs femmes et leurs enfants au village pour leur éviter la fatigue d ’une vie en brousse très éprouvante. A la tête de chaque campement on trouve un ardo. Celui-ci n ’est pas un chef politique, mais le plus avisé sur les sujets qui touchent la mobilité des troupeaux, à la fois en ce qui concerne les données écologiques et les relations avec les chefs. La plupart des décisions qui concernent les lieux de séjour et le moment opportun pour les mouvements sont discutées en commun. A l’issu de longues négociations, où chacun apporte son point de vue sur les besoins des bêtes, des informations sur la ressource ou des problèmes d ’insécurité qu’il a pu glaner lors de discussions [Welte, 1997], c’est le ardo qui prend alors les décisions finales. En tant que responsable du groupe, un bon ardo est en général connu dans la brousse.

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Table des matières

1 Introduction : Usage d’une ressource commune à l’Extrême-Nord du Cameroun
1.1 Une définition du champ : parcours, transhumance et vie en ca m p e m e n t
1.2 Le partage de la brousse comme question s o c ia le
1.3 Modéliser les relations qui conditionnent l’usage des ressources renouvelables communes
1.4 Présentation du p l a n
1 Echanges, confiance, sim ulations m ulti-agent 42
2 Les échanges qui structurent les relations sociales 44
2.1 Echanges de biens
2.1.1 Vente des bêtes et du l a i t
2.1.2 Gardiennage
2.1.3 Les dons aux c h e f s
2.2 Echanges de fe m m e s
2.2.1 Des règles d ’a llia n c e
2.2.2 La famille : communauté du partage et du contrôle s o c i a l
2.3 Echanges de représentations et de mots
2.3.1 Circulation d ’in fo rm a tio n
2.3.2 Information et différenciation
2.3.3 Information et ju s tific a tio n
2.4 Conclusion
3 Les échanges économiques : plusieurs interprétations
3.1 Echanges m a rc h a n d s
3.1.1 Le cadre classique et les «im perfections» du m arch é
3.1.2 Les institutions : analyse par les coûts ou processus h isto riq u es
3.1.3 Les interactions interindividuelles : stratégie ou construction commune
du sens
3.2 Echanges non-marchands
3.2.1 M écanism es
3.2.2 Interprétation
3.3 Conclusion
4 La confiance 70
4.1 Confiance et croyances
4.1.1 « Confidence » et « trust »
4.1.2 Une articulation com plexe
4.2 Place de la confiance
4.2.1 Confiance et sanction
4.2.2 Une autre v a l e u r
4.3 Comment créer la confiance ?
4.3.1 La mémoire : familiarité et ré p u ta tio n
4.3.2 L’engagem ent
4.4 Conclusion
5 Le système multi-agent 83
5.1 Des modèles décentralisés pour répondre à de nouvelles q u estio n s
5.2 Construire des s y s tè m e s
5.2.1 Un agent et son environnement : adaptation ou connaissance préimplantées
5.2.2 In te ra ctio n s
5.2.3 Organisation
5.3 Conclusion 90
6 Simulations multi-agents en économie de l’environnement 91
6.1 Définir un m odèle
6.1.1 Un agent et son environnem ent
6.1.2 Interactions
6.1.3 O rganisations
6.2 Observer des sim ulations
6.3 Interprétation des r é s u lt a ts
6.3.1 Polém ique
6.3.2 Et réponse
6.4 Usage des sim u la tio n s
7 Simulations multi-agents et confiance 103
7.1 Les simulations multi-agents et l’élevage transhumant
7.2 Systèmes multi-agents et confiance
7.2.1 L’agent confiant de Steve M a r s h
7.2.2 D ’autres usages et form alism es
7.3 Conclusion
II Simulations m ulti-agents et échanges marchands
(M odélisation de la routine dans les relations interindividuelles entre transhumants et sédentaires)
8 Description du modèle 110
8.1 Cadre théorique
8.2 O bjectifs
8.3 Le m o d è le
8.4 Agents et déroulement d ’un t o u r
8.4.1 Un to u r
8.4.2 V e n t e
8.4.3 Préparer les accords pour les chefs et les s é d e n ta ire s
8.4.4 Négociations
8.4.5 Bilan du tra n sh u m a n t
8.4.6 Bilan du sédentaire
9 Définition des simulations
9.1 Les simulations de référence
9.2 Des variations dans les scénarios
9.2.1 Simulations avec variation des conditions initiales
9.2.2 Simulations avec des dynamiques différentes
9.2.3 Valeurs des paramètres des simulations
9.3 Observation des simulations
9.3.1 P ro d u c tio n
9.3.2 R e n c o n tre s
9.3.3 A pprentissage
10 Simulations au hasard
10.1 Déroulement d ’une simulation de b a s e
10.1.1 Nombre de bêtes et d isp o n ib ilité
10.1.2 Rencontres
10.1.3 A pprentissage
10.2 Quelques variations de données in itia le s
10.2.1 Variation du nombre de bêtes au d é p a r t
10.2.2 Variation de la taille des t e r r e s
10.2.3 Remise à niveau de la ressource
10.2.4 Accès à l’e a u
10.3 Des données hétérogènes pour les a g e n ts
10.3.1 Nombre de bêtes au départ hétérogène
10.3.2 Des accès h é téro g èn es
10.3.3 Influence de l’ordre d ’arrivée
10.4 P e rtu rb atio n s
11 Simulations à priorité aux coûts 148
11.1 Déroulement d ’une simulation de b a s e
11.1.1 Nombre de bêtes et d isp o n ib ilité
11.1.2 R e n c o n tre s
11.1.3 A pprentissage
11.2 Quelques variations de données in itia le s
11.2.1 Variation du nombre de bêtes au d é p a r t
11.2.2 Variation de la taille des t e r r e s
11.2.3 Remise à niveau de la ressource
11.2.4 Accès à l’e a u
11.2.5 Constante d ’apprentissage
11.2.6 Durée d ’apprentissage
11.3 Des données hétérogènes pour les a g e n ts
11.3.1 Nombre de bêtes au départ hétérogène
11.3.2 Des accès h étéro g èn es
11.3.3 Hétérogénéité des c o û t s
11.3.4 Influence de l’ordre d ’arrivée
11.4 P ertu rb atio n s
11.5 Conclusion
12 Simulations à priorité aux liens 177
12.1 Simulations de base
12.1.1 Nombre de bêtes et d isp o n ib ilité
12.1.2 R e n c o n tre s
12.1.3 A pprentissage
12.2 Quelques variations de données in itia le s
12.2.1 Variation du nombre de bêtes au d é p a r t
12.2.2 Variation de la taille des t e r r e s
12.2.3 Remise à niveau de la ressource
10.5 Conclusion
12.2.4 Accès à l’e a u
12.2.5 Constante d ’apprentissage
12.2.6 Durée d’ap p ren tissag e
12.3 Des données hétérogènes pour les a g e n ts
12.3.1 Nombre de bêtes au départ hétérogène
12.3.2 Des accès h é téro g èn es
12.3.3 Influence de l’ordre d’arrivée
12.4 P e rtu rb a tio n s
12.5 Conclusion
13 Discussion
13.1 La synthèse des résu ltats
13.1.1 Usage de la ressource au niveau g lo b a l
13.1.2 R e n c o n tre s 13.1.3 Différence d ’apprentissage
13.2 In terp rétatio n
13.2.1 Flexibilité et capacité de charge
13.2.2 Des externalités qui n ’assurent pas la coordination
13.3 La confiance et le l i e n
III L’action de l’individu et son appartenance au collectif : le terrain de
l’E xtrêm e-N ord du C am eroun
14 Le séjour à l’Extrême-Nord du Cameroun
14.1 Questions et m é th o d e
14.2 Les activités m e n é e s
14.3 Villages et populations
14.4 Visions différentes et points communs
15 Relations individuelles des éleveurs
15.1 Les échanges les plus habituels : vente et serv ice s
15.2 Anticiper d ’éventuels conflits et les réso u d re
15.2.1 Dégâts sur les récoltes
15.2.2 Relation au b e r g e r
15.3 Conclusion
16 Une observation accrue qui donne un sens social aux relations
16.1 Comportements attendus vis-à-vis des autorités
16.1.1 Des normes de comportement
16.1.2 … plus ou moins re sp e c té e s
16.1.3 Ni pur intérêt, ni simple norme
16.2 Se rendre v is ib l e
16.2.1 Une présence o ste n s ib le
16.2.2 Amitiés et m a ria g e s
16.3 Conclusion
17 Discussion : confiance et contexte
17.1 Créer la confiance et obtenir des garanties
17.2 La confiance comme angle d ’approche de la réalité v é c u e
17.2.1 Légitimité de la différenciation « trust » et « confidence » ?
17.2.2 Perception de l’institution et action
IV Simulations m ulti-agents et échanges non-marchands
(M odélisation de la réputation dans un groupe)
18 Description du modèle
18.1 Cadre théorique
18.2 O bjectifs
18.3 Le m o d è le
18.4 Agents et déroulement du t o u r
19 Définition des simulations 253
19.1 Différentes sim ulations
19.1.1 Les simulations de référence
19.1.2 Simulations à processus de choix h étéro g èn es
19.1.3 Simulations à processus de choix évoluant
19.1.4 Les paramètres fixés pour chaque simulation
19.2 Observation des sim ulations
19.2.1 In d iv id u el
19.2.2 Global 19.2.3 Explication des paramètres d ’o b s e rv a tio n
20 Les simulations de référence 261
20.1 Les dons et la réputation
20.2 Le rang et son é v o lu tio n
20.2.1 Sociétés homogènes à grande variabilité
20.2.2 Apparition d ’une élite peu s ta b le
20.2.3 Une instabilité due à trop de motivation pour le prestige
20.3 Formes de sociétés : critères différenciants et ty p o lo g ie
21 Simulations à populations hétérogènes fixées 275
21.1 Des motivations différentes
21.1.1 Choix de l’écart de motivation sig n ificatif
21.1.2 Une élite d ’indifférents au prestige entraînés par les a u tre s
21.1.3 Une élite visible et stable si une majorité sont encore peu motivés par le
p r e s tig e
21.1.4 Instabilité quand une population importante est motivée par le prestige . 283
21.2 Des estimes différentes
21.2.1 Choisir l’écart d’estime s ig n ific a tif
21.2.2 Les rares agents de haute estime constituent une élite sta b le
21.2.3 Un groupe important d ’agents à haute estime rend difficile l’observation
de l’hétérogénéité
21.3 Apport de l’h étéro g én éité
22 Simulations où les critères de choix des agents évoluent 292
22.1 Simulations à estime v a r ia b le
22.1.1 Evolution de l’estim e
22.1.2 Forme de la société
22.2 Simulations à motivation variable
22.2.1 Evolution de la motivation
22.2.2 Forme de la société
22.3 Apports de l’évolution des caractéristiques
22.3.1 Estime m ouvante
22.3.2 Motivation m ouvante
22.3.3 Comparaisons
23 Discussion 313
23.1 Une grande variété de r é s u lta ts
23.1.1 Complexité des résu ltats
23.1.2 Influence des param ètres
23.2 Agent autonome et « représentations sociales »
23.2.1 Des individualités
23.2.2 Un fonctionnement co llectif
23.3 Interprétation et intérêt des ré su lta ts
23.3.1 Représentations et v aleu rs
23.3.2 Sociétés du d o n
V Discussion 324
24 Confiance et représentations pour des agents artificiels 325
24.1 La confiance comme valeur
24.1.1 Donner un rôle à la confiance
24.1.2 Discussions sur la représentation par les c o û ts
24.2 Modélisation dans un système d istrib u é
24.2.1 Hétérogénéité ou agent re p ré s e n ta tif?
24.2.2 Apparition d ’un o r d r e
24.2.3 Systèmes multi-agents et expérimentations sur les v aleu rs
24.3 Méthode et u s a g e s
24.3.1 Choix du système multi-agent et v a lid a tio n
24.3.2 Application : apparition de la confiance
25 Conclusion 341
VI Bibliographie 346

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