Les dynamiques du Centre d’Animation et d’Action Culturelle (CAAC)

PRÉPARER LA SAISON SUIVANTE

Se familiariser avec la nouvelle programmation

Voir les spectacles

Un des grands avantages de travailler au service des relations avec le public, c’est qu’il est fortement conseillé de voir, en avant première, les spectacles prochainement accueillis.
Cette année, avec les membres du service des relations avec le public, nous avons pu voir dix spectacles que nous accueillerons la saison prochaine. Lors de ces sorties, nous proposons le plus souvent à un journaliste de nous accompagner. Pour aller voir un spectacle à Avignon début juillet j’ai également proposé à un de nos partenaires très proches (une personne de l’association de la MPT* Biviers) de nous accompagner. Si certains voient dans ces sorties plus de distraction que de travail ils se trompent. Certes il est plaisant d’assister à une représentation, mais le chargé de relations avec le public doit constamment s’interroger : à quel public ce spectacle s’adresse -t-il ? Quels projets peut-il susciter ? Etc. Il vérifie ensuite ses hypothèses auprès des chargés de productions, ou bien auprès des autres chargées de relation des autres salles. Vers le début du mois de juin, en réunion RP à l’Hexagone, nous avons toutes mis en commun et pour chaque spectacle nos observations. Cette mise en commun est essentielle : elle permet de faire un premier état des lieux des actions à mener pour la saison à venir. De plus, en évaluant le nombre approximatif de spectateurs estimé pour chaque soirée, cette réunion permet de repérer les spectateurs pour lesquels il sera nécessaire de redoubler d’effort pour attirer les plus grand nombre de spectateurs.

S’informer, contacter, constituer des fiches-mémoires

Préparer une saison culturelle à venir demande un investissement personnel important pour s’imprégner de chaque spectacle et être capable ensuite de restituer son univers, mais également de pouvoir répondre à des questions plus techniques comme l’origine et l’histoire de la compagnie. Pendant une période d’une semaine j’ai alors lu de nombreuses notes d’intention, de dossiers pédagogiques traitant des spectacles que nous allions accueillir. Je me suis également renseignée sur les disponibilités des comédiens auprès des chargés de production, pour imaginer et concevoir des projets auxquels ils pourraient participer. Une fois toutes les informations sur les spectacles récoltées, j’ai pu constituer des fiches pour chacun d’entre eux. Ces fiches me permettaient de condenser les informations nécessaires pour chaque spectacle et m’ont servi de support écrit dans les premiers temps où je devais présenter les spectacles. Une fois celles-ci rédigées clairement selon le modèle retenu, nous avons pu nous échanger nos fiches respectives et nous répartir le travail entre Magalie Crouzet, Sabine Del Yelmo et moi -même.

Présenter, diffuser, rechercher de nouveaux contacts

Présentation : cibler les publics et leurs attentes

Dès le mois de mai, j’ai commencé à présenter la programmation prochaine à quelques CE partenaires, aux centres sociaux, aux associations et aux responsables culture des universités, avec lesquels j’étais en relation. Vu l’ampleur de la programmation, du nombre de spectacles et d’événements qui marqueront la saison 2013/2014 il était impossible de présenter la saison dans son intégralité. Aussi, pour chacune de mes interventions, j’ai essayé de sélectionner entre 10 et 15 spectacles correspondant au public ciblé et à ses attentes particulières. La sélection des spectacles a donc pu varier légèrement ou considérablement suivant le public à qui elle s’adressait. Pour les CE par exemple, je n’ai pas présenté les spectacles qui allaient être pris d’assaut mais j’ai voulu inc iter les groupes à découvrir de nouveaux spectacles. Pour le cursus des Arts du Spectacle je présente des spectacles dont les processus de créations sont particulièrement innovants ou peuvent faire l’objet d’analyses précises pour lesquelles des rencontres avec des metteurs en scènes, la possibilité d’assister aux répétitions etc. sont intéressantes à envisager. Pour d’autres comme l’Etoile du Rachais ou l’IME Clé de sol, j’ai pris en compte l’âge des enfants, leur sensibilité particulière aux effets visuels et sonores des spectacles etc.
La présentation publique est la seule présentation où toute la programmation est présentée dans son intégralité y compris avec les événements. Menée du début jusqu’à la fin par Antoine Conjard, directeur de l’Hexagone, elle est un événement important qui rassemble le public le plus souvent fidèle et conquis par l’Hexagone. Ce jour-là nous lançons officiellement la saison et ré-ouvrons la billetterie. Pour cette présentation publique, nous nous sommes répartis de façon aléatoire les spectacles à présenter, environs quatre chacun. Concision, clarté, et précision nous ont été demandées pour décrire les spectacles pendant le court laps de temps dont nous disposions (3 à 4 minutes par spectacle). C’est un exercice qui est, en préparation plutôt angoissant, mais finalement très plaisant.

Présentations à domicile

Au lancement de la nouvelle saison artistique, chaque chargé des relations avec le public propose de venir présenter une dizaine de spectacles à domicile, chez l’habitant et accompagné d’artistes programmés à l’Hexagone qui offrent aux hôtes une petite performance artistique de trente minutes. C’est l’occasion de partir à la rencontre d’un public avéré ou potentiel d’une manière singulière. Les personnes à qui nous proposons ces présentations à domiciles sont des personnes intéressées par le spectacle vivant et impliquées à l’Hexagone. S’ils acceptent ils sont amenés à convier une vingtaine d’amis et/ou de voisins (de préférences, des nouveaux publics potentiels pour l’ Hexagone). Le temps de présentation dure à peu près une heure : à l’aide d’un powerpoint nous sommes alors en mesure de diffuser quelques extraits vidéo et/ou sonores des spectacles. Pour l’instant, j’ai mené deux présentations à domicile accompagnée des artistes de la Compagnie Turak Théâtre: aux Adrets et à Saint-Ismier.

Solliciter de nouveaux contacts

La recherche de nouveaux contacts est fondamentale dans le métier de relation s avec le public. Pour chaque nouvelle saison, les nouvelles thématiques des spectacles accueillis peuvent toucher de nouveaux publics : cette année par exemple, plusieurs spectacles questionnent la précarité sociale et l’oppression au travail, aussi ai-je contacté une association à Grenoble qui accompagne les projets d’insertion sociale et professionnelle auprès de personnes précaires. Des rencontres, débats et discussions traitant de la précarité peuvent être envisagées. C’est l’occasion de donner la parole à des publics dits « éloignés », de leur laisser la possibilité de s’exprimer sur quelque chose qui les touche et de les inciter par là à revenir voir des spectacles qui n’ont pas lien direct avec ce qu’ils peuvent vivre mais juste pour le plaisir de revenir au théâtre.

Préparation, gestion, organisation d’événements

Les Parcours de Curiosité Territoriale

Les Parcours de Curiosité Territoriale sont un projet innovant. Testés seulement depuis 2012, ils ont pour but de faire participer de nouveaux publics et d’expérimenter en matière d’égalité des chances. Trop souvent habitués à avoir un animateur chargé de guider le public vers les œuvres, on trouve dans les Parcours de Curiosité T erritoriale une démarche inverse : « il s’agit ici de lâcher le guide et de rendre le regard autonome et collectif, del’envoyer faire ses propres découvertes, pour débusquer des « graines de futur » àpartager. ».
Le dispositif s’articule à la manière d’un atelier rassemblant une dizaine de personnes d’horizons différents. Ces dix personnes doivent ensemble reconnaitre « un objet de curiosité » à questionner, à développer, à enrichir dans la ville, auprès des habitants ou dans des lieux insolites. Cette nouvelle forme d’action culturelle est issue des travaux de l’Atelier de l’imaginaire : j’ai participé aux nombreuses réunions avec nos partenaires : Thierry Ménissier (G2i UPMFµ Grenoble 2), Fabienne Martin-Juchat (ICM Université Stendhal Grenoble 3), Luc Gwiazdzinski (IGA Université Joseph Fourier Grenoble 1) Serge Gros (Directeur du CAUE) pour contribuer à concevoir et affiner ce nouveau projet. Cette année, trois séances de début d’année (auxquelles je n’ai pas pu assister) ont associé des étudiants, des membres dont l’Atelier de l’imaginaire, l’équipe de l’Hexagone, partenaires et tout public. Ensemble, ils ont tes té et développé le concept des Parcours de Curiosité. À ceux qui avaient participé à ces trois séances, nous leur avons proposer d’être Acteur de Curiosité Territoriale : autrement dit, d’être en mesure de proposer un « objet de curiosité » à un groupe, objet dont chacun pourrait compléter la découverte en proposant d’aller vers des lieux et des personnes de sa connaissance. Même si aucun parcours n’est prédéfini à l’avance, nous nous sommes répartis les Acteurs de Curiosité avec Sabine Del Yelmo (une vingtaine) .Nous avons pris re ndez-vous avec chacun d’eux pour affiner l’objet de curiosité qu’ils souhaitaient proposer et recueillirtoutes les informations nécessaires : combien de parcours proposés ? Sur quel(s) jour(s) ?
À quel point de rendez-vous ? À quelle heure de rendez-vous ? Faut-il prévoir du matériel particulier ?…. Une fois ces informations arrêtées, nous avons dû les rassembler dans un même document qui servirait à la communication tout public. Comme la forme de cette action culturelle est nouvelle, l’organisation pour ce projet a été longue et houleuse. Bien que les partenaires aient déjà participé à des formes similaires de parcours, il a fallu être très vigilant pour que les acteurs de curiosité n’aient en aucun cas, par souci de bien faire, pré-préprogrammé leur parcours. Les procédures d’inscription pour ces parcours sont également innovantes car l’enregistrement se fait uniquement par internet : nous avons du redoubler d’effort pour communiquer ces nouvelles procédures ; les expliquer au public etinciter celui-ci à s’inscrire etc.

Le salon EXPERIMENTA

Ce salon arts-sciences et technologie est l’événement qui demande le plus de rigueur dans son organisation car il s’agit d’une cogestion entre tous les membres de l’équipe de l’Hexagone. C’est Laure Chataignier, à l’Atelier Arts Sciences qui est chargée de la production de cet événement. Elle est assistée de deux stagiaires : Gaétan Homerin (Science Po Grenoble) et Pauline Jardin (ICM Stendhal Grenoble 3). EXPERIMENTA a depuis plusieurs années un franc succès auprès du public de l’Hexagone qui vient le plus souvent en masse et surtout par groupes. C’est la gestion de la venue de ces groupes sur le salon qui est la plus délicate : les artistes présents à EXPERIMENTA proposent des performances artistiques gratuites d’une demi-heure sur des plages horaires prédéfinies et pour des jauges réduites. Il faut donc veiller particulièrement à ce que ne se télescope nt pas les réservations de groupe sur les stands, sur les performances artistiques et pour l’accueil.
Un document dropbox, conçu par Laure Chataignier a été mis à la disposition des chargées des relations avec le public afin que chacune puisse inscrire les groupes auxquels elle aproposé une visite du salon.

Nouveaux projets mis en place : étude de trois cas

Voici trois exemples de projets relatifs à la thématique « arts-sciences », que j’ai conçus cette année, et qui restent pour la plupart encore en cours d’élaboration.

Module culture et communication à l’École Polytechnique de Grenoble

L’institut Polytechnique de Grenoble prévoit pour l’année scolaire 2013/2014 un nouveau module de 12 heures en tronc commun pour les 4 èmes années sur le thème « communication et culture ». À la demande d’Emmanuelle Tréhoust et de ChristianeDampne, enseignantes à Polytech Grenoble, Antoine Conjard et moi-même avons accepté d’apporter notre soutien à la réalisation de ce module. Une première réunion a consisté à répartir les 12 heures en trois séances de quatre heures : une à la rentrée en septembre, et deux en octobre pour EXPERIMENTA et les Rencontres-i. Dans l’objectif d’accompagner l’étudiant dans son projet professionnel et personnel par l’ouverture culturelle et à l’accès aux projets « arts-sciences » grenoblois, nous avons pensé la première séance comme untemps de rencontre entre plusieurs artistes et scientifiques qui ont collaboré pour la création d’un nouvel objet artistique. Les résidences artistiques qui ont eu lieu cette année à l’Atelier Arts Sciences ont rassemblé artistes et scientifiques que j’ai dû mobiliser pour les convier à ces rencontres universitaires. J’ai invité l’artiste Michele Tadini et le scientifique Angelo Guiga qui ont travaillé sur le projet du c oncert son/lumière La TerzaLuce. J’ai également convié Dominique David, un chercheur du CEA qui a participé à l’élaboration du gant électronique pour le concert du beatboxer Ezra (artiste qui ne sera pas disponible pour rencontrer les étudiants). Bien entendu, les étudiants doivent assister les deux spectacles issus de ces créations originales « arts-sciences ». Pendant la deuxième séance qui aura lieu en octobre, les étudiants pourront soit participer à un Parcours de Curiosité Territoriale, soit découvrir l’exposition Thinkrotron au Muséum d’Histoire Naturelle. Enfin la dernière séance est consacrée à la visite d’EXPERIMENTA, visite durant laquelle ils auront le pendant artistique des explications scientifiques de Dominique David sur l’utilisation du gant électronique d’Ezra. Lors des dernières réunions seulement, une rencontre avec les enseignants de Polytech a permis de préciser encore ces trois séances pour inciter les élèves à réfléchir sur la relations « arts-sciences » : ils devront, à partir des titres des prototypes qui seront présentés à EXPERIMENTA (exemple : « Emincé d’oreille », « Jardin des songes »), imaginer l’objet, le type de création qui peut se cacher derrière ce titre, et argumenter leurs idées avant d’être confrontés à l’objet final exposé. Ce type de projet « arts-sciences » avec des étudiants scientifiques est tout à fait nouveau pour l’Hexagone qui le mettra en place dès la saison prochaine. La conception de ces projets est très intéressante dans la mesure où le brassage des horizons culturels et scientifiques, de personnes de professions différentes permet l’élaboration prometteuse de nouvelles formes d’action culturelle qui oxygènent les relations entre université et structureculturelle.

Design et partenariat : GEM* et Supcréa

L’école de Management de Grenoble, accueille depuis plusieurs années déjà une option design graphique et identité visuelle, spécialisation proposée aux étudiants de 3 ème et 4 ème année et encadrée par l’enseignante Dorina Coste. L’objectif de cette option est de donner des outils aux futurs managers pour communiquer avec les designers. L’option alterne entre théorie et pratique artistique. Dorina Coste avait engagé en 2011 un premier travail dans le cadre des Rencontres-i. Les étudiants avaient dû élaborer des affiches A3 qui devaient représenter ce qu’était pour eux le concept « arts-sciences ». Les affiches avaient ensuite été exposées dans le hall de GEM. Cette année, pour préparer les Rencontres-i 2013, j’ai voulu réitérer le partenariat et le projet d’exposition. J’ai proposé lors d’un premier rendez-vous avec Dorina Coste le thème : « Relation homme-machine : quel avenir ? ». Nous avons décidé également de poser la question simultanément aux étudiants d’autres écoles de graphisme : l’École des Beaux Arts Valence-Grenoble n’a pas donné suite. En revanche, lors de mon entretien avec Gwenaëlle Abgrall-Ballain, responsable de formation à Supcréa, celle-ci a laissé entendre que l’école nous suivrait si nous débloquons un budget pour le matériel nécessaire que Supcréa doit fournir à ses étudiants. En accord avec Eliane Sausse, et Laurence Bardini, j’ai pu dégager un budget de 500 euros à l’Atelier Arts Sciences pour ce projet. J’ai ensuite conçu et écrit un cahier des charges que j’ai envoyé aux deux enseignantes. J’attends aujourd’hui leur retour sur ce support écrit pour pouvoir affiner le projet.

ELÉMENTS DE CONTEXTE DES COOPÉRATIONS ENTRE ARTS ET SCIENCES

Au contact de nouvelles découvertes et des innovations scientifiques, les domaines des arts et des sciences n’ont cessé de faire l’objet de relations ambivalentes.

Histoire des distinctions arts-sciences symptômes des représentations sociales et culturelles

Dans l’Antiquité, il n’existait pas encore de distinctions réelles du travail intellectuel : le mot tekhné signifiait à la fois art et technique. Plus tard, à la Renaissance les artistes étaient aussi des scientifiques et diffusaient de manière artistique les nouvelles découvertes de leur temps. Le XVII e siècle a également vu naître la révolution copernicienne au cours de laquelle méthodes scientifiques et idées philosophiques, en contact l’une avec l’autre, se sont mutuellement transformées et ont conduit simultanément à de nouvelles représentations du monde.
Puis, deux mouvements, le Positivisme et le Romantisme, ont contribué à séparer distinctement arts et sciences : « Si le premier organise le primat de « la » science de manière intransigeante, il rejette les Arts du côté du pittoresque; si le second accomplit la primauté des Arts, il rejette les sciences du côté de l’abstraction morte. »
Cette divergence existe encore dans nos esprits aujourd’hui, à l’image du cloisonnement des filières générales d’orientation dans l’Éducation nationale entre sciences et techniques, arts et littérature, et, comme le souligne Claude Allègre dans sa lettre de mission adressée à J -CRisset : « Les arts n’ont pas en France la place qu’ils méritent dans les milieux de l’université et de la recherche ».

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Table des matières
INTRODUCTION GÉNÉRALE 
PARTIE I PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE 
I) HISTORIQUE
A) Aux balbutiements de l’Hexagone : une gestion associative
B) Les dynamiques du Centre d’Animation et d’Action Culturelle (CAAC)
C) À la poursuite des labels, une course aux réseaux
D) L’orientation « arts-sciences » de l’Hexagone Scène Nationale
D-1) Rencontres-i, Biennale Arts Sciences
D-2) L’Atelier Arts Sciences
D-3) Le salon EXPERIMENTA
D-4) L’Atelier de l’imaginaire
E) Programmation
II) HEXAGONE SCÈNE NATIONALE ARTS SCIENCES
III) CONTEXTE ET ENVIRONNEMENT
A) L’Hexagone à Meylan
B) L’Atelier Arts Sciences sur le site GIANT
C) Agglomération grenobloise
D) Région Rhône-Alpes
IV) FONCTIONNEMENT DE L’HEXAGONE
A) Association Loi 1901
B) Les locaux
C) Les membres de l’équipe, organigramme
D) Budget
E) Partenaires
V) OUVERTURE, LE SERVICE DES RELATIONS AVEC LE PUBLIC
PARTIE II COMPTE-RENDU DES MISSIONS
LE SERVICE ÉDUCATIF
I) AVANT LA VENUE DES CLASSES
A) La conception des dossiers pédagogiques
A-1) Recueillir les informations et collaborer avec le professeur relais
A-2) De l’interprétation des documents récoltés à la conception des dossiers
A-3) L’élaboration des plans de salles et l’accueil
B) Enjeux de l’accompagnement / accompagnement en jeu
B-1) Les parcours de spectateur
B-2) Les « classes culture »
B-2-1) Classes « arts-sciences »
B-2-2) Classes « philo »
C) Penser les projets « arts-sciences » et projets « philo », saison 2013/2014
II) LE JUMELAGE
A) L’école de la scène, présentation
B) L’Acte 1
B-1) Un imposant rassemblement
B-2) Chargées des relations avec le public recherchent artistes
B-3) Les inscriptions
B-4) Les préparatifs
B-5) Les difficultés rencontrées
C) Acte 2
III) ALIMENTER LE BLOG DU JUMELAGE : ENTR’ACTES
A) Présentation
B) Réorganisation et arborescence
C) La gestion du contenu : pour quelle interactivité ?
CONCLUSION
RELATION AVEC LE PUBLIC
I) LE POSTE DE CHARGÉ DE RELATIONS AVEC LE PUBLIC
A) Domaine d’activité du poste et objectifs d’action culturelle
A-1) Culture et lien social : réduire la fracture culturelle
A-2) Universités et grandes écoles : enrichir les projets professionnels
A-3) Comités d’entreprises (CE): encourager les sorties culturelles
A-4) L’Atelier Arts Sciences : développer les synergies arts-sciences
B) Une communication active
B-1) Communication interne
B-2) Communication et outils
B-3) Communication tout public et réseaux sociaux
II) PENDANT LA SAISON
A) L’accueil
A-1) Accueil des artistes
A-2) Avant le spectacle
B) Animer des rencontres
B-1) Les rencontres en salle
B-2) les rencontres-déjeuner
B-3) Les rencontres en classes
C) Suivi régulier des projets : exemple de l’atelier théâtre à l’IME clé de sol
III) PRÉPARER LA SAISON SUIVANTE
A) Se familiariser avec la nouvelle programmation
A-1) Voir les spectacles
A-2) S’informer, contacter, constituer des fiches-mémoires
B) Présenter, diffuser, rechercher de nouveaux contacts
B-1) Présentation : cibler les publics et leurs attentes
B-2) Présentations à domicile
B-3) Solliciter de nouveaux contacts
C) Préparation, gestion, organisation d’événements
C-1) Les Parcours de Curiosité Territoriale
C-2) Le salon EXPERIMENTA
C-3) Les Rencontres-i, Biennale Arts Sciences 2013
D) Nouveaux projets mis en place : étude de trois cas
D-1) Module culture et communication à l’École Polytechnique de Grenoble
D-2) Design et partenariat : GEM* et Supcréa
D-3) CE Alstom Grenoble et collaboration artistique
PARTIE III RECHERCHE
INTRODUCTION
CHAPITRE I Approche des coopérations arts-sciences & lecture des actions culturelles
appliquées au champ arts et sciences
INTRODUCTION
I) Eléments de contexte des coopérations entre arts et sciences
A) Histoire des distinctions arts-sciences symptômes des représentations sociales et culturelles
B) Le paradigme culturel arts-sciences aujourd’hui : arts-sciences-technologies
C) Coproductions à l’échelle internationale, nationale et régionale et repérage des ressources
II) L’action culturelle pour le développement de projets de partage entre arts et sciences
A) Définition de l’action culturelle
B) Des initiatives d’action culturelle arts-sciences
III) Lecture de l’action culturelle de l’Hexagone
A) Arts-Sciences : un champ d’actions plurielles et transversales
B) Déplacer une vision technico-centrée et développer la curiosité
C) L’accompagnement des publics : autonomisation et expérimentation
CONCLUSION
CHAPITRE 2 Mesure de la réceptivité des œuvres issues de la rencontre entre arts et sciences & enjeux sociologiques de l’action culturelle arts-sciences
INTRODUCTION
I) DE LA MÉTHODE D’ENQUÊTE MENÉE AUPRÈS DES PUBLICS DE L’HEXAGONE
A) Le public cible
B) Le questionnaire
II) L’ANALYSE DE CONTENU
A) L’interprétation culturelle de la relation arts-sciences
A-1) Distinction arts/sciences
A-2) Les sciences reconsidérées dans le spectacle vivant
A-3) La valeur du spectaculaire
B) Les tendances à la catégorisation
B-1) La place pour le positionnement culturel de l’Hexagone
B-2) Le champ arts-sciences redistribué sur l’événementiel
B-3) Arts-sciences : un « modèle » de spectacle typiquement contemporain ?
C) L’accessibilité accordée au champ arts-sciences
C-1) Les confrontations à l’œuvre
C-2) Entre pratique culturelle et consommation culturelle
C-3) L’attente en matière de dispositifs d’accompagnement
III) ENJEUX SOCIOLOGIQUES DU CHAMP CULTUREL ARTS-SCIENCES
A) Former un public
B) Des objectifs de démocratisation culturelle controversés
CONCLUSION
CONCLUSION GÉNÉRALE 
GLOSSAIRE ET SIGLES
BIBLIOGRAPHIE

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