Les blocs élevés et les dunes de Yoff
Des marges du plateau de Ouakam sont perceptibles dans la partie Ouest de Yoff. Elles se signalent par des boules de dolérite qui sont surtout présentes le long de la Route de l’Aéroport où elles sont déterrées lors de travaux de construction. A partir de Yoff, les altitudes s’élèvent progressivement vers le Sud-Ouest jusqu’au niveau des Mamelles. Vers l’Est, ces reliefs issus du volcanisme des Mamelles disparaissent sous les sables dunaires du système de Cambérène et de celui de la plage actuelle. Ainsi, on distingue les dunes blanches et les éminences constituées par les dunes du système de Cambérène. Les dunes blanches forment une bande qui s’élargit vers l’Est à partir des rochers situés à l’extrême Ouest de Yoff. Ces dunes vives sont formées par l’amoncellement du sable de la plage par les alizés maritimes. Elles ont en général une forme parabolique et sont partiellement ravinées. Leur progression vers l’intérieur des terres se fait sous l’effet des vents forts. Ces formations dunaires, en contact avec la mer, constituent une partie basse par rapport à l’intérieur des terres. Sur ces dunes, se sont installées les populations des quartiers traditionnels (photo 1). A côté de ces dunes blanches, on note l’existence des cordons dunaires du système de Cambérène qui sont des formations continentales. Les dunes du système de Cambérène sont une bande dont la largeur varie entre 1 et 4 km1. Cette bande est parallèle à la côte Nord. Les dunes accidentées culminent à 43 mètres2. Le profil est dissymétrique avec une disparition progressive sous les dunes blanches du côté de la mer, alors qu’elles surplombent brusquement les Niayes le long d’un front d’avancée vers l’intérieur des terres. Cette bande de dunes s’élargit du côté de Yoff, alors que vers l’Est elle disparaît avant que l’on atteigne la limite Est de la presqu’île du Cap-Vert. Les sables grossiers qui composent ces dunes sont identiques à ceux de l’erg ancien de Pikine. Ils sont mobiles et comblent par endroits les dépressions interdunaires isolées entre les dunes de l’erg de Pikine. On peut observer sur ces massifs sableux des dunes longitudinales dont la longueur varie entre 300 et 600 m (M. M. SALL, 1971). Des dunes paraboliques peuvent aussi y être notées. Leur progression se fait selon une direction Nord-Est–Sud-Ouest.
Les dunes émoussées, les Niayes et la plage de Hann
Seule la zone où sont installés les quartiers traditionnels de Hann n’est pas concernée par les dunes de l’erg ancien de Pikine. Les alignements dunaires sont de direction Nord-Est– Sud-Ouest. L’erg est constitué de plusieurs cordons distants de 500 m environ. La dénivellation entre les crêtes et les creux est de moins de 20 mètres3 . C’est la couverture, par une pellicule rubéfiée d’oxyde de fer, qui est à l’origine de la qualification de ces dunes de dunes rouges. Les formes observées sont parfois des dunes longitudinales. Les cordons de dunes rouges s’étendent jusqu’au centre-ville où elles recouvrent en partie le plateau de Dakar. Dans la commune d’arrondissement de Hann-Bel-Air, elles couvrent toute la partie Nord et Ouest le long de l’autoroute. Ce sont des dunes émoussées dont les sables sont mis en mouvement par le vent. Leurs altitudes sont faibles par rapport aux dunes du système de Cambérène. Cependant, elles constituent les points les plus élevés de Hann. Autrefois milieux hostiles et délaissés, ces terrains dunaires (photo 2) sont aujourd’hui l’une des zones les plus densément peuplées de Dakar. Ces dunes dominent vers le Nord et vers l’Est les dépressions des Niayes et vers le Sud la plage sableuse. Cette proximité des Niayes et d’anciens talwegs constitue une menace pour les cités qui se trouvent le long de l’autoroute. En effet, durant l’hivernage les eaux de pluie peuvent se frayer un chemin et se retrouver dans les habitations proches du tronçon Nord-Sud de l’autoroute. Un colmatage est favorisé par une mer calme de la côte Sud de la presqu’île. Il en est résulté un dépôt de sable subactuel qui forme un cordon littoral qui mesure 10 à 50 m de largeur. La dénivellation ne dépasse pas 4 m (L. HEBRARD, 1966). Le sable fin, qui le constitue, a donné un sol gris-brun de 0,5 m d’épaisseur qui le rend compact. Les anciens villages de Hann sont implantés sur cette plage sableuse dont les altitudes sont les plus basses de la commune d’arrondissement de Hann-Bel-Air. On trouve par endroits des points déprimés le long de la plage. Ceux-ci correspondent à un ancien marigot où stagnent les eaux de pluie. Ils sont de ce fait des zones inondables. Les eaux sont cependant plus présentes dans les Niayes. Celles-ci sont localisées en lambeaux dans la partie Nord de la commune d’arrondissement où elles s’intercalent entre les monticules de l’erg de Pikine.
Présentation de Yoff et de Hann
Yoff et Hann sont des entités hétérogènes qui regroupent des quartiers traditionnels et des quartiers modernes. Les quartiers traditionnels sont issus des villages de Lébous. Ils sont non lotis et présentent ainsi tous les symptômes relatifs à un déficit d’aménagement. Ils sont situés sur les plages de Yoff et de Hann où les premiers occupants s’adonnaient à la pêche. Aujourd’hui, plusieurs quartiers modernes sont implantés dans les parties Sud et Sud-Est de Yoff et dans la partie Nord de Hann. La commune d’arrondissement de Yoff est située dans un rectangle compris entre les latitudes 14° 43’ 27’’ et 14° 46’ 10’’ Nord et les longitudes 17° 26’57’’ et 17° 29’ 47’’ Ouest. Elle est limitée à l’Est et au Sud par la Voie de Dégagement Nord, à l’Ouest par le tracé Ouest du mur de la zone aéroportuaire et au Nord par l’océan Atlantique. La partie de Yoff, qui est prise en compte dans cette étude, est située à l’est de la commune d’arrondissement. Elle regroupe sept quartiers traditionnels et quatre secteurs où sont construites de nouvelles cités. Dans le secteur de Nord-Foire on compte vingt cités. A Ouest-Foire, le nombre de cités est de vingt et un. Le troisième secteur regroupe quatre cités et le quatrième en compte cinq. Ndénatte est l’un des quartiers traditionnels et Nord-Foire-Azur l’un des quartiers modernes situés à Nord-Foire. Hann est la partie Nord de la commune d’arrondissement de Hann-Bel-Air. Celle-ci est comprise entre les latitudes 14° 40’ 59’’ et 14° 44’ 42’’ Nord et les longitudes 17° 25’ 12’’ et 17° 26’ 33’’ Ouest. La commune de Hann-Bel-Air est limitée au Nord et à l’Ouest par l’autoroute. A l’Est, elle est limitée par un tronçon de la route de Cambérène. Au Sud, l’avenue Malick Sy et le môle 10 marquent la limite de la commune d’arrondissement. Elle regroupe des quartiers traditionnels et de nouvelles cités. Les quartiers traditionnels sont situés sur la bande côtière. La Zone des Maristes occupe les parties Nord et Ouest. Elle regroupe les quartiers modernes de Hann. La zone de Bel-Air est la partie Sud de la commune d’arrondissement. Elle est essentiellement occupée par des industries et le port. HannMontagne-VI est localisé à l’extrémité Est de la commune d’arrondissement, alors que HannMaristes est l’un des quartiers de la Zone des Maristes.
Comparaison de la croissance de la population entre Yoff et Hann
Il y a plus d’habitants à Yoff qu’à Hann-Bel-Air. En 2010, les estimations faisaient état de 63 561 habitants à Yoff, tandis que pour la même année, seulement 42 867 personnes vivaient à Hann-Bel-Air, soit une différence de 20 694 habitants. Cette différence dans la taille des deux populations existe depuis la création des communes d’arrondissement (en 1996). Le recensement de 2002 montrait que la taille de la population de Yoff était supérieure, comme cela a été annoncé précédemment, à celle de Hann-Bel-Air de 17 267 habitants. En effet, cette année-là, on comptait 53 035 habitants à Yoff, alors qu’on n’en avait que 35 768 habitants à Hann-Bel-Air. L’augmentation plus soutenue de la population de Yoff s’est maintenue les années suivantes par rapport aux projections effectuées jusqu’en 2015. Aussi bien à Yoff qu’à Hann-Bel-Air, les projections font apparaître une croissance soutenue de la population entre 2005 et 2015. L’augmentation est plus forte à Yoff et les effectifs de la population pour les différentes années considérées y sont plus importants (figure 8). La figure 9 illustre une augmentation de l’écart entre le nombre d’habitants de Yoff et celui de Hann-Bel-Air entre 2005 et 2015. Si la tendance se maintient, l’écart entre la taille des deux populations devrait se creuser. Tout laisse à penser que la croissance de la population à Yoff et à Hann-Bel-Air se poursuivra. Ce sont les communes d’arrondissement dont les superficies sont les plus importantes du département de Dakar. On peut y trouver encore des espaces non bâtis. Par ailleurs, leur proximité par rapport au centre-ville en fait des lieux très convoités. Cette augmentation de la population s’accompagne d’une présence plus marquée du bâti. Les fortes densités sont à l’origine d’une plus grande menace sur la santé des populations. En effet, une dégradation du cadre de vie affecte de plus en plus d’individus et les coûts de la prise en charge seront normalement plus élevés.
Les quartiers traditionnels et les nouvelles cités de Hann
On retrouve à Hann la même dichotomie entre les quartiers traditionnels et les cités modernes. Avec l’urbanisation, des cités ont été construites autour de l’ancien village de Hann. Par la suite, celui-ci a subi des transformations qui font qu’il est devenu un ensemble de quartiers intégrés dans l’agglomération de Dakar. La Mairie de Hann-Bel-Air a identifié ainsi neuf quartiers traditionnels à Hann-Village et huit cités dans la Zone des Maristes. Les problèmes d’habitat sur lesquels nous reviendrons plus loin sont plus aigus dans les quartiers traditionnels. Les quartiers récents sont issus de l’évolution de Hann-Village, c’est-à-dire de la partie de Hann occupée par l’ancien village. L’évolution de l’habitat a connu plusieurs étapes. Jusqu’aux années 1940, Hann-Village se présentait sous la forme d’un regroupement de concessions. Le type d’habitat était typiquement rural. Les limites des concessions étaient mal définies. La naissance des quartiers a entraîné une subdivision des concessions. Ils sont constitués à partir d’un plan parcellaire rudimentaire et les « ruelles » sont étroites et sinueuses. Hann-Montagne-V et Hann-Montagne-VI sont des extensions de ce premier noyau de quartiers. Ils sont créés sur une étroite bande le long de la plage. Ils sont séparés du Boulevard du Centenaire de la Commune de Dakar par un îlot de bâtiments constitué de résidences, d’usines et d’ateliers.1 La cohabitation population–industries se manifeste à travers l’occupation du sol. Les unités industrielles occupent 30 % de l’espace, alors que la voirie et les équipements n’occupent que 15,1 % du sol. Le reste, 54,9 %, est occupé par les habitations. La typologie de l’habitat laisse apparaître quatre types de quartiers : l’habitat traditionnel spontané irrégulier, l’habitat régulier ou régularisé, l’habitat planifié intégré aux complexes industriels et l’excroissance incontrôlée qui a conduit à une densification du village. Les rares ruelles qui séparent ces ensembles hétérogènes ne sont larges que de deux à trois mètres. Cette cohabitation des populations avec les industries est une source de désagréments dus au bruit et aux rejets de déchets solides et liquides. Aujourd’hui, il y a à Hann-Village plusieurs quartiers traditionnels qui s’échelonnent le long de la plage. Les principaux sont Hann-Plage, Hann-Pêcheurs, Hann-Ferraille, HannMontagne-V et Hann-Montagne-VI. Ils sont établis sur l’ancien cordon dunaire au sable à texture fine. Ils sont localisés entre le Boulevard du Centenaire de la Commune de Dakar et la baie de Hann. Certaines occupations de la plage sont aujourd’hui considérées comme illégales. D. B. BAKANOVA a trouvé que 6 % des ménages seulement ont un titre foncier. Un bail est consenti à 36 % des ménages. Ils sont 37 % à disposer d’une autorisation d’occuper. Les maisons sont en général construites en dur avec parfois des toits en ardoise ou en tôle ondulée. Elles ne sont pas connectées au réseau d’évacuation des eaux usées. En plus, il n’y a pas de rues ou de ruelles qui relient le Boulevard du Centenaire de la Commune de Dakar et la plage. Il y a ainsi des difficultés d’accès et de circulation dans ces quartiers. Les places publiques sont étroites ou rares. Ce qui fait que les quartiers traditionnels sont très mal desservis par les camions de ramassage des ordures ménagères. La promiscuité est aussi constatée dans les habitations. On compte 1 ou 2 personnes par pièce en général. Cependant, le nombre de personnes par pièce peut dépasser 4. Les ménages où ce nombre est supérieur à 4 représentent 20 % de la population.2 Le site qui abrite les quartiers de Hann-Village n’est pas favorable. Les populations se sont installées sur un ancien marigot. Cette partie basse de Hann serait le prolongement de la zone des Niayes. La baie aussi représente une menace pour la santé des populations. L’insalubrité est causée par les eaux usées provenant du canal qui débouche à la baie à l’extrémité Sud de Hann-Village. La baie reçoit, par l’intermédiaire de ce canal, des milliers de mètres cubes d’eaux usées évacuées par les ménages et les industries. A ces facteurs négatifs s’ajoute le problème des inondations pendant l’hivernage. En effet, la texture peu grossière du sol et le site d’ancien marigot ne facilitent pas l’infiltration et le ruissellement des eaux lorsque la pluie atteint une certaine intensité. La proximité de la mer et la topographie basse contribuent aussi à la stagnation des eaux de pluie. Certaines habitations sont trèsproches de la mer (photos 4 et 5). A Hann-Montagne-VI, à marée haute, les murs des maisons qui longent la baie sont touchés par les vagues. Toutes ces constatations sont à l’origine des problèmes d’hygiène et de salubrité notés à Hann-Village et qui résultent de la combinaison de la structuration des quartiers, des usines, de la baie et du site.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
1. La problématique
1.1 Le contexte et la justification du sujet
1.1.1 Le contexte
1.1.2 La justification du sujet
1.2 La position du problème
1.3 Les objectifs
1.4 Les hypothèses
2. La définition des concepts
2.1 Commune d’arrondissement
2.2 Quartier
2.3 Climat
2.4 Microclimat
2.5 Environnement
2.6 Dégradation
2.7 Impact
2.8 Santé
3. La méthodologie
3.1 La revue documentaire
3.2 La collecte des données
3.3 Le traitement des données
4. Le plan de l’étude
PREMIERE PARTIE : CARACTERISTIQUES DES QUARTIERS DE NDÉNATTE, NORD-FOIRE-AZUR, HANN-MONTAGNE-VI ET HANN-MARISTES
CHAPITRE I : DES QUARTIERS AUX SITES CONTRASTES, PROGRESSIVEMENT INTEGRES DANS L’AGGLOMERATION DE DAKAR
1. Des quartiers aux sites contrastés
1.1 Le relief à Yoff et à Hann
1.1.1 L’isthme, entre la tête de la presqu’île et l’Est
1.1.2 Les blocs élevés et les dunes de Yoff
1.1.3 Les dunes émoussées, les Niayes et la plage de Hann
1.1.4 Les altitudes à Yoff et à Hann
1.2 La variété des sols
1.2.1 Les sables dunaires et les sols argileux de Yoff
1.2.2 Les sols variés de Hann
2. Des quartiers intégrés dans l’agglomération de Dakar
2.1 Présentation de Yoff et de Hann
2.2 Historique des quartiers
2.3 Les caractéristiques de la population
2.3.1 La composition de la population
2.3.2 La taille et la croissance de la population
2.3.2.1 La taille et la croissance de la population à Yoff
2.3.2.2 La taille et la croissance de la population à Hann
2.3.2.3 Comparaison de la croissance de la population entre Yoff et Hann
2.4 Les activités socio-économiques
2.4.1 Les activités socio-économiques à Yoff
2.4.2 Les activités socio-économiques à Hann
2.4.3 Comparaison des activités socio-économiques entre Hann et Yoff
2.5 Les caractéristiques des sites d’habitation
2.5.1 Les quartiers traditionnels et les nouvelles cités de Yoff
2.5.2 Les quartiers traditionnels et les nouvelles cités de Hann
2.5.3 Comparaison entre les quartiers de Yoff et de Hann
2.5.4 Les types de construction
2.5.5 Comparaison des types de construction
CHAPITRE II : LES CARACTERISTIQUES CLIMATIQUES
1. Les facteurs du climat
1.1 Le cadre aérologique
1.2 La circulation en surface
1.3 Les perturbations
2. Les types de temps observés à Dakar
2.1 Le temps d’alizé maritime
2.1.1 Les caractéristiques de l’alizé maritime
2.1.2 L’alizé maritime associé aux lithométéores
2.2 Le temps d’harmattan
2.2.1 Les caractéristiques de l’harmattan
2.2.2 Les lithométéores en situation d’harmattan
2.3 Le temps d’alizé maritime continentalisé
2.4 Le temps de mousson
2.5 Les types de temps et les saisons à Dakar
2.6 La variabilité des types de temps
3. Les éléments du climat
3.1 L’insolation
3.2 Le vent
3.3 La température
3.4 L’humidité relative
3.5 L’évaporation
3.6 La pluviométrie
3.6.1 La distribution mensuelle de la pluviométrie
3.6.2 La variabilité interannuelle de la pluviométrie
3.7 Le bilan climatique
3.7.1 Le bilan climatique mensuel
3.7.2 La variabilité interannuelle du bilan climatique
3.8 Les caractéristiques du climat de Dakar
CHAPITRE III : LES ASPECTS MICROCLIMATIQUES
1. Les facteurs locaux du climat
1.1 L’interface terre–mer
1.2 L’influence du relief
1.2.1 Influence des dunes élevées de la côte Nord sur Yoff
1.2.2 Influence des dunes basses et des dépressions de la côte Sud sur Hann
1.3 Influence de l’urbanisation
2. Les vitesses et les directions des vents à Yoff et à Hann
2.1 Le vent à Yoff
2.1.1 La vitesse du vent à Yoff
2.1.2 La direction du vent à Yoff
2.2 Le vent à Hann
2.2.1 La vitesse du vent à Hann
2.2.2 La direction du vent à Hann
2.3 Les facteurs des vitesses et des directions des vents
2.4 Les modifications apportées par le relief et l’urbanisation
2.4.1 Comparaison des vitesses à Yoff et à Hann
2.4.2 Comparaison des directions à Yoff et à Hann
3. Les températures à Yoff et à Hann
3.1 Les températures à Yoff
3.2 Les températures à Hann
3.3 Comparaison des températures entre Yoff et Hann
4. La pluviométrie à Yoff et à Hann
Conclusion
DEUXIEME PARTIE : DEGRADATION DU CADRE ENVIRONNEMENTAL DES POPULATIONS, IMPACTS SANITAIRES ET STRATEGIES DE REHABILITATION
CHAPITRE I : DEGRADATION DU CADRE ENVIRONNEMENTAL DES POPULATIONS
1. Dégradation du cadre environnemental à Yoff
1.1 Les ordures ménagères à Ndénatte et à Nord-Foire-Azur
1.2 Les eaux usées et les eaux pluviales à Ndénatte et à Nord-Foire-Azur
1.3 La pollution atmosphérique à Ndénatte et à Nord-Foire-Azur
2. Dégradation du cadre environnemental à Hann
2.1 Les ordures ménagères à Hann-Montagne-VI et à Hann-Maristes
2.2 Les eaux usées et les inondations à Hann-Montagne-VI et à Hann-Maristes
2.3 La pollution atmosphérique à Hann-Montagne-VI et à Hann-Maristes
3. Comparaison des conditions environnementales entre Yoff et Hann
3.1 Les inondations
3.2 La pollution par les eaux usées
3.3 La pollution de l’air
3.4 La hiérarchisation des quartiers selon les conditions environnementales
CHAPITRE II : IMPACTS SANITAIRES
1. Description de l’échantillon
1.1 La composition ethnique des quartiers
1.2 L’âge des chefs de ménage
1.3 Le niveau d’études
1.4 Les catégories socioprofessionnelles des ménages
2. L’influence sanitaire du microclimat et de la dégradation de l’environnement
2.1 Les différences microclimatiques et environnementales
2.2 Les prévalences et les conditions environnementales
3. Impacts sanitaires à Yoff et à Hann
3.1 Impacts sanitaires à Yoff
3.1.1 Les principales maladies pendant la saison non pluvieuse à Ndénatte et à Nord-Foire-Azur
3.1.2 Les principales maladies pendant l’hivernage à Ndénatte et à Nord-Foire-Azur
3.2 Impacts sanitaires à Hann
3.2.1 Les principales maladies diagnostiquées au centre de santé de Hann-sur-Mer
3.2.2 L’âge des patients
3.2.3 Le lieu de résidence et la prévalence
3.2.4 Les principales maladies pendant la saison non pluvieuse à Hann Montagne-VI et à Hann-Maristes
3.2.5 Les principales maladies pendant l’hivernage à Hann-Montagne-VI et à Hann-Maristes
3.3 Comparaison des principales maladies
3.3.1 Les prévalences pendant la saison non pluvieuse
3.3.2 Les prévalences pendant l’hivernage
3.3.3 Résultats sur le paludisme, la grippe, la bronchite et l’asthme
3.3.4 Comparaison sur le plan pathogène entre les quartiers de Hann et ceux de Yoff
3.4 Relations entre maladies et conditions environnementales
3.4.1 La perception des populations
3.4.1.1 La perception des populations de Yoff
3.4.1.2 La perception des populations de Hann
3.4.2 La saisonnalité du paludisme et de la grippe
3.4.3 La saisonnalité de la bronchite et de l’asthme à Hann
3.5 Les explications des crises d’asthme et les conséquences socio-économiques
3.5.1 Les explications des crises d’asthme dans les quartiers
3.5.1.1 La situation de Ndénatte et Nord-Foire-Azur
3.5.1.2 La situation de Hann-Montagne-VI et Hann-Maristes
3.5.1.3 Interprétation des variations saisonnières des crises d’asthme
3.5.2 Les impacts socio-économiques des crises d’asthme
3.5.2.1 Les impacts sur le vécu des populations
3.5.2.2 Les coûts de la prise en charge
CHAPITRE III : STRATEGIES DE REHABILITATION DU CADRE ENVIRONNEMENTAL
1. Les stratégies développées à Yoff et à Hann
1.1 Les stratégies développées à Yoff
1.1.1 Les ordures ménagères
1.1.2 Les eaux usées et les eaux pluviales
1.2 Les stratégies développées à Hann
1.2.1 Les ordures ménagères
1.2.2 Les eaux usées et les inondations
1.2.3 Les stratégies de réhabilitation de la baie de Hann
1.2.4 Le Programme de Gestion des Eaux Pluviales dans la zone périurbaine de Dakar (PROGEP)
1.3 Comparaison des stratégies
2. Les stratégies face à la qualité de l’air
2.1 Les mesures de la qualité de l’air par le Centre de Gestion de la Qualité de l’Air (CGQA)
2.2 L’aménagement de l’espace urbain
3. Les limites des stratégies
3.1 Les limites des stratégies appliquées localement dans les quartiers
3.2 La rareté des places publiques à Yoff et à Hann
3.3 Le défaut d’une vision globale de l’aménagement urbain
Conclusion
CONCLUSION GENERALE
Bibliographie
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