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Diphosphines comportant un seul type de chiralitรฉ.
Les diphosphines ร chiralitรฉs centrales portรฉes par les carbones.
De nombreuses diphosphines prรฉsentant des chiralitรฉs centrales ont รฉtรฉ synthรฉtisรฉes depuis la DIOP et la DIPAMP. Pour illustrer la famille des diphosphines ร chiralitรฉ centrale portรฉe par des carbones, nous avons choisi la DUPHOS10 de Burk et coll., dans laquelle les phosphores sont inclus dans un cycle chiral saturรฉ (schรฉma I.7).
Cette synthรจse est rรฉalisรฉe en deux รฉtapes ร partir dโun diol chiral, รฉnantiomรฉriquement pur. Ce dernier rรฉagit avec le chlorure de thionyle pour donner un sulfite cyclique oxydรฉ en sulfate par RuCl3. Ce composรฉ peut alors rรฉagir, avec inversion de configuration, avec la diphosphine pour conduire au DUPHOS. Lโinconvรฉnient de cette synthรจse est lโobtention du diol chiral de dรฉpart, qui doit soit รชtre prรฉparรฉ au laboratoire, soit รชtre disponible chez les revendeurs.
La (R,R)-Me-DuPHOS sโest avรฉrรฉe trรจs performante en particulier pour lโhydrogรฉnation asymรฉtrique des alcรจnes catalysรฉe par des complexes de ruthรฉnium. Cette rรฉaction est utilisรฉe industriellement par Firmenich pour la synthรจse dโune fragrance, la Paradisoneยฎ, utilisรฉe en parfumerie11 (schรฉma I.8).
Les diphosphines ร chiralitรฉs centrales portรฉes par les phosphores.
En dรฉpit du succรจs de la DIPAMP synthรฉtisรฉe par Knowles dans les annรฉes 1970, la famille des diphosphines chirales au phosphore est restรฉe relativement pauvre jusquโร la fin du XXรจme siรจcle, probablement ร cause des difficultรฉs liรฉes ร la synthรจse asymรฉtrique ou au dรฉdoublement. Cependant, depuis 1998, un regain dโintรฉrรชt pour ce type de diphosphines chirales peut รชtre observรฉ.
Entre les annรฉes 1998 et 1999, Imamoto et coll. ont dรฉcrit deux nouvelles diphosphines chirales aux phosphores : le BisP*14 et la MiniPhos15, dont la synthรจse est prรฉsentรฉe sur le schรฉma I.9.
Diphosphines combinant plusieurs รฉlรฉments de chiralitรฉ.
Afin dโobtenir des inducteurs asymรฉtriques plus performants par effet dโamplification (augmentation du caractรจre chiral du complexe actif en catalyse), de nombreuses รฉquipes ont รฉlaborรฉ des diphosphines combinant diffรฉrents types de chiralitรฉ au sein de la mรชme molรฉcule.
Les diphosphines de type JOSIPHOS22, dรฉveloppรฉes par Togni et coll., combinent chiralitรฉ centrale et axiale. Ces ligands, associรฉs au rhodium ou ร lโiridium, sont trรจs actifs et sรฉlectifs en hydrogรฉnation asymรฉtrique de doubles liaisons C=C et C=N. Cette rรฉaction a รฉtรฉ exploitรฉe industriellement pour la synthรจse dโun herbicide, le (R)-Mรฉtolachlore23. Lโinducteur asymรฉtrique utilisรฉ est la XYLIPHOS dont la synthรจse industrielle est prรฉsentรฉe sur le schรฉma I.14.
Malgrรฉ le nombre important dโรฉtapes nรฉcessaires ร la synthรจse de ce composรฉ, la difficultรฉ de certaines รฉtapes (dรฉdoublement enzymatique, substitution nuclรฉophile avec rรฉtention totale de configuration, ortholithiation diastรฉrรฉosรฉlective) et la manipulation des phosphines sous atmosphรจre inerte, la XYLIPHOS est produit industriellement, ร lโรฉchelle de la centaine de kilogrammes, dans des rรฉacteurs de 2500L. Cette diphosphine, associรฉe ร lโiridium, catalyse une รฉtape clรฉ dโhydrogรฉnation asymรฉtrique de doubles liaisons C=N dans la synthรจse du (R)-Mรฉtolachlore. La capacitรฉ de production est actuellement de plus de 10000 tonnes par an (schรฉma I.15).
Les diphosphines stรฉrรฉochimiquement dynamiques.
Depuis les annรฉes 1990, une approche diffรฉrente de la catalyse asymรฉtrique a vu le jour. Des applications rรฉcentes ont รฉtรฉ dรฉcrites, nโutilisant plus uniquement des ligands chiraux รฉnantiomรฉriquement purs et stรฉrรฉochimiquement rigides, mais รฉgalement des ligands mรฉso ou achiraux sans dรฉdoublement prรฉalable dans des applications en catalyse asymรฉtrique25.
Lโidรฉe est dโassocier, sur un centre mรฉtallique, un ligand mรฉso ou achiral L et un ligand รฉnantiopur L* pour former un complexe [M(L*)(L)]. Le degrรฉ dโinteraction entre le ligand chiral et le ligand mรฉso ou achiral dรฉpendra de leur nature et de leur proximitรฉ au sein du complexe. Les conformations รฉnantiomรจres du ligand L dans le complexe [M(L)] deviendront alors diastรฉrรฉoisomรจres dans le complexe [M(L*)(L)], et diffรฉreront donc en รฉnergie. Si cette interaction est forte, alors le ligand รฉnantiopur L* pourra influer sur la conformation prise par L pour quโil adopte prรฉfรฉrentiellement une conformation chirale26 (schรฉma I.17).
Les diphosphines mรฉtallocรฉniques.
Malgrรฉ le potentiel prรฉsentรฉ par les ligands tropos du type BIPHEP ou NUPHOS, leur barriรจre dโinversion relativement รฉlevรฉe conduit souvent ร un mรฉlange diastรฉrรฉoisomรฉrique de complexes.
Il serait donc intรฉressant dโavoir ร disposition des ligands dont la barriรจre dโinterconversion soit abaissรฉe dans le complexe, de maniรจre ร avoir un รฉquilibre plus rapide entre les diffรฉrents isomรจres et ainsi favoriser un complexe thermodynamiquement plus stable, par ajout dโun inducteur asymรฉtrique.
Le DPPF
Le bis(diphรฉnylphosphino)ferrocรจne (DPPF) est une diphosphine ferrocรฉnique (schรฉma I.34) connue depuis les annรฉes 197042. Cette diphosphine est achirale, mais elle peut adopter une configuration chirale dans la sphรจre de coordination dโun mรฉtal.
La barriรจre de rotation des cyclopentadiรฉnyles dans les complexes mรฉtallocรฉniques est faible quand ceux-ci ne sont pas substituรฉs par des groupements encombrants et peut รชtre mise ร profit pour rรฉaliser un dรฉdoublement dynamique.
Ce dรฉdoublement dynamique est prรฉsentรฉ sur le schรฉma I.35. Mikami et coll. ont utilisรฉ cette propriรฉtรฉ du DPPF pour รฉtendre lโenvironnement chiral de complexes du nickel, du palladium et du platine43.
Le DPPF forme des complexes racรฉmiques avec le nickel, le platine ou le palladium.
La rรฉaction de ce racรฉmique avec des diamines รฉnantiopures donne un seul diastรฉrรฉoisomรจre.
Le ligand chiral permet donc de bloquer une conformation chirale du ferrocรจne. Lโun des diastรฉrรฉoisomรจres est thermodynamiquement favorisรฉ.
Les complexes du nickel diastรฉrรฉo et รฉnantiopurs ainsi obtenus, se sont avรฉrรฉs particuliรจrement efficaces dans la rรฉaction asymรฉtrique des rรฉactions รจne44 (schรฉma I.36). En effet, le complexe est beaucoup plus รฉnantiosรฉlectif que les complexes du nickel comportant des diphosphines achirales.
Ces rรฉsultats montrent lโeffet du DPPF sur lโรฉnantiosรฉlectivitรฉ du complexe, puisquโelle atteint 92%, alors quโelle varie entre 70 et 80% avec des complexes comportant dโautres diphosphines achirales.
Lโajout de (R)-DABN permet dโinduire totalement la chiralitรฉ du complexe du nickel obtenu sous forme รฉnantio- et diastรฉrรฉo-pure.
Bien que lโobtention de complexes รฉnantiomรฉriquement purs du DPPF soit relativement aisรฉe, un seul complexe du nickel a รฉtรฉ synthรฉtisรฉ et utilisรฉ avec succรจs dans les rรฉactions de type รจne asymรฉtriques.
Les bis(phospholyl) mรฉtallocรฉniques.
Une nouvelle classe de diphosphines mรฉtallocรฉniques a รฉtรฉ รฉtudiรฉe : les diphosphines hรฉtรฉromรฉtallocรจniques. Ces composรฉs sont prรฉparรฉs ร partir de phospholes45, comme lโont montrรฉ Fu et coll. en 2001 (schรฉma I.37).
La rรฉaction entre un intermรฉdiaire phosphure et un prรฉcurseur halogรฉnรฉ dโun mรฉtal du groupe IV produit un mรฉlange de complexes racรฉmique et mรฉso. Ces diastรฉrรฉoisomรจres peuvent sโinterconvertir assez facilement par glissement de cycles40,46 (schรฉma I.38).
Dans le cas des analogues titanocรจnes, la barriรจre dโinterconversion racรฉmique-mรฉso est de 11,5 kcal.mol-1, indiquant une isomรฉrisation rapide ร tempรฉrature ambiante. La constante dโรฉquilibre de 3,7 dรฉterminรฉe ร -20ยฐC favorise lโisomรจre chiral47.
Ces complexes mรฉtallocรฉniques sont des ligands bidentes, pouvant se coordonner ร dโautres mรฉtaux de transition comme le rhodium (schรฉma I.38). Hoolis et coll. ont ainsi rรฉalisรฉ un dรฉdoublement dynamique du zirconocรจne, en sโappuyant sur cette interconversion41. En effet, la rรฉaction entre un mรฉlange diastรฉrรฉomรฉrique du zirconocรจne et un complexe รฉnantiopur du rhodium a conduit ร lโobtention dโun seul diastรฉrรฉoisomรจre.
Premiรจre mรฉthode de synthรจse.
Le BIPHOS (schรฉma I.43), synthรฉtisรฉ pour la premiรจre fois en 1986 par Mathey et coll.50, est un ligand chiral ร symรฉtrie C2. Cette premiรจre synthรจse, rรฉalisรฉe en quatre รฉtapes successives, a conduit ร un rendement global faible de 25%, assez peu reproductible.
La premiรจre รฉtape consiste en une dimรฉrisation-rรฉduction du 1-phรฉnyl-3,4-dimรฉthylphosphole en prรฉsence de NiCl2 et d’une source d’hydrogรจne, le cyclohexanol.
Dans la seconde รฉtape, le biphospholรจne est dรฉcomplexรฉ par l’action d’une solution saturรฉe en NaCN. Enfin, la bromation des deux atomes de phosphore, suivie d’une dรฉshydrohalogรฉnation conduit finalement au BIPHOS.
Deuxiรจme mรฉthode de synthรจse.
Une seconde mรฉthode, plus fiable, a รฉtรฉ รฉlaborรฉe en 1992 par la mรชme รฉquipe51. Son principe repose sur le couplage oxydant du 2-lithiophosphole, ce qui implique la synthรจse prรฉalable d’un phosphole fonctionnalisรฉ en position 2 par un atome de brome. Etant donnรฉ le faible caractรจre aromatique du cycle phosphole, il est impossible de synthรฉtiser ce type de composรฉ par une substitution รฉlectrophile directe. La synthรจse du 2-bromophosphole nรฉcessite donc la sรฉquence de rรฉactions suivante: oxydation du phosphore, bromation 1,4 du systรจme diรฉnique et dรฉshydrobromation (schรฉma I.44).
Cette voie de synthรจse, qui permet dโaccรฉder au BIPHOS en six รฉtapes avec un rendement global de 33%, a รฉtรฉ celle utilisรฉe au laboratoire. Elle a permis de dรฉmontrer que ce composรฉ existe sous la forme dโun mรฉlange de deux diastรฉrรฉoisomรจres, prรฉsents en solution ร tempรฉrature ambiante dans les proportions 88/12.
Etude stรฉrรฉochimique.
Lโanalyse stรฉrรฉochimique de cette molรฉcule qui combine trois รฉlรฉments de chiralitรฉ, une chiralitรฉ axiale gรฉnรฉrรฉe par le motif biphosphole et deux chiralitรฉs centrales dues aux atomes de phosphore52, fait apparaรฎtre 23=8 stรฉrรฉoisomรจres, correspondant aux quatre couples dโรฉnantiomรจres reprรฉsentรฉs sur le schรฉma I.45. Sur ce schรฉma, chaque stรฉrรฉoisomรจre est aussi reprรฉsentรฉ en projection de Newman selon lโaxe de la liaison C-C reliant les cycles phospholes entre eux.
Il est ร noter que quatre des stรฉrรฉoisomรจres sont รฉquivalents deux ร deux (schรฉma I.45). Cette analyse stรฉrรฉochimique met donc en รฉvidence lโexistence de six stรฉrรฉoisomรจres rรฉellement inรฉquivalents, correspondant ร trois paires dโรฉnantiomรจres.
Ces trois diastรฉrรฉoisomรจres ont pu รชtre caractรฉrisรฉs ร lโรฉtat solide grรขce ร des analyses structurales rรฉalisรฉes par diffraction des rayons X.
Structure du BIPHOS ร lโรฉtat solide.
La structure du diastรฉrรฉoisomรจre (R[RPRP], S[SPSP]) a รฉtรฉ obtenue pour les dรฉrivรฉs dioxydes et disulfures du diastรฉrรฉoisomรจre majoritaire53.
Celle du diastรฉrรฉoisomรจre (S[RPSP], R[RPSP]) a รฉtรฉ obtenue pour le composรฉ disulfure du diastรฉrรฉoisomรจre minoritaire.
La structure de lโรฉnantiomรจre S[RPRP] (ou de lโรฉnantiomรจre R[SPSP]) a รฉtรฉ obtenue pour le BIPHOS libre. Ce composรฉ cristallise dans un groupe dโespace non centrosymรฉtrique P21. Il prรฉsente donc la particularitรฉ de se dรฉdoubler spontanรฉment ce qui signifie que chaque รฉnantiomรจre cristallise indรฉpendamment. Cependant, la distribution des monocristaux est alรฉatoire et il nโest pas possible de distinguer les deux antipodes suivant leur forme.
Etude structurale de ces disulfures.
Chacun des trois isomรจres des disulfures des 2,2-biphospholes II.5.3โ, II.5.6 et II.5.7 a รฉtรฉ caractรฉrisรฉ par diffraction des rayons X.
Les trois structures du composรฉ II.5.3โ sont reprรฉsentรฉes sur les figures II.1 ร II.3. Le tableau II.1 regroupe quelques donnรฉes sur les angles et les longueurs de liaisons.
Chaque isomรจre du composรฉ II.5.3โ cristallise dans un groupe dโespace non centrosymรฉtrique avec pour les composรฉs a et c un paramรจtre de Flack trรจs proche ou รฉgal ร 0. Ces deux isomรจres sont donc รฉnantiomรฉriquement purs. Leurs configurations17 dรฉterminรฉes par diffraction des rayons X sont R[SPSPSCSC]18 pour lโisomรจre a et S[RPRPSCSC]18 pour lโisomรจre c.
Pour lโisomรจre b, le paramรจtre dรฉterminรฉ de 0,6(3) peut รชtre attribuรฉ ร la mauvaise qualitรฉ du cristal (R = 10%). Toutefois, connaissant la configuration de la chaรฎne chirale, il est possible de dรฉterminer la configuration du motif 2,2โ-biphosphole. La configuration de lโisomรจre b est donc R[SPRPSCSC]18.
Les molรฉcules II.5.3โa-c sont constituรฉes de deux unitรฉs phospholes reliรฉes par la liaison C(11)-C(21). La valeur de cette distance, comprise entre 1,45 et 1,55 ร
, correspond ร une simple liaison. Il nโy a apparemment pas de conjugaison entre les systรจmes diรฉniques, les diffรฉrentes longueurs des liaisons C-C intracycliques รฉtant bien distinctes. En effet, les liaisons C(11)-C(12) et C(13)-C(14) sont plus courtes que la liaison C(12)-C(13), caractรฉristique dโune simple liaison.
SYNTHESE DES DIPHOSPHINITES A MOTIF 2,2โ-BIPHOSPHOLE.
Moduler les propriรฉtรฉs stรฉriques et รฉlectroniques des ligands peut contribuer ร un meilleur contrรดle de lโรฉnantiosรฉlectivitรฉ lors dโun processus catalytique.
Nous avons donc choisi dโรฉlaborer une seconde famille de ligands dรฉrivรฉe du 3,3โ,4,4โ-tรฉtramรฉthyl-5,5โ-diphรฉnyl-2,2′-biphosphole en incorporant diffรฉrentes chaรฎnes alkoxyles entre les deux atomes de phosphore. La voie de synthรจse utilisรฉe dรฉcoule de la prรฉcรฉdente. Lโincorporation du lien chiral au motif 2,2โ-biphosphole peut รชtre rรฉalisรฉe grรขce ร une rรฉaction de substitution nuclรฉophile sur les deux atomes de phosphore possรฉdant de bons groupements partants.
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Table des matiรจres
CHAPITRE I : Introduction bibliographique : diphosphines chirales, mรฉso ou achirales, applications en catalyse asymรฉtrique
I. INTRODUCTION
II. LES DIPHOSPHINES STEREOCHIMIQUEMENT RIGIDES
II.1. Diphosphines comportant un seul type de chiralitรฉ
II.1.a. Les diphosphines ร chiralitรฉ centrale portรฉe par les carbones
II.1.b. Les diphosphines ร chiralitรฉ centrale portรฉe par les phosphores
II.1.c. Les diphosphines ร chiralitรฉ axiale
II.1.d. Les diphosphines ร chiralitรฉ planaire
II.2. Diphosphines combinant plusieurs รฉlรฉments de chiralitรฉ
II.3. Conclusion
III. LES DIPHOSPHINES STEREOCHIMIQUEMENT DYNAMIQUES
III.1. Le BIPHEP
III.2. La NUPHOS
III.3. Les diphosphines mรฉtallocรฉniques
III.3.a. Le DPPF
III.3.b. Les bis(phospholyl) mรฉtallocรฉniques
III.4. Les nouvelles diphosphines stรฉrรฉodynamiques
III.5. Conclusion
IV. UN LIGAND PARTICULIER : LE BIPHOS
IV.1. Premiรจre mรฉthode de synthรจse
IV.2. Deuxiรจme mรฉthode de synthรจse
IV.3. Etude stรฉrรฉochimique
IV.4. Structure du BIPHOS ร lโรฉtat solide
IV.5. Structure du BIPHOS en solution
IV.6. Complexation et catalyse
III.7. Conclusion
CHAPITRE II : Synthรจse et caractรฉrisation des ligands ร motif 2,2โ- biphosphole
I. INTRODUCTION
II. SYNTHESE DES DIPHOSPHINES A MOTIF 2,2โ-BIPHOSPHOLE.
II.1. Synthรจse gรฉnรฉrale
II.2. Etude structurale et stรฉrรฉochimique de ces disulfures
III. SYNTHESE DES DIPHOSPHINITES A MOTIF 2,2โ-BIPHOSPHOLE
III.1. Synthรจse
III.2. Etude structural
IV. CONCLUSION
V. PARTIE EXPERIMENTALE
CHAPITRE III : Diphosphines et diphosphinites dรฉrivรฉs du 2,2โ- biphospholes : stรฉrรฉochimie, isomรฉrisation et complexation
I. INTRODUCTION
II. ETUDE STEREOCHIMIQUES DES LIGANDS DERIVES DU 2,2โ-BIPHOSPHOLE
II.1. Etude stรฉrรฉochimique
II.2. Calculs thรฉoriques
II.2.a. Cas des diphosphines
II.2.b. Cas des diphosphinites
III. PROCESSUS DโISOMERISATION
III.1. Diphosphines stรฉrรฉorigides ou stรฉrรฉodynamiques ?
III.2. Etude cinรฉtique
III.3. Diphosphinites stรฉrรฉorigides ou stรฉrรฉodynamiques ?
IV. COMPLEXES DE METAUX DE TRANSITION DES LIGANDS A MOTIF 2,2โ-BIPHOSPHOLE
IV.1. Rappels bibliographiques
IV.2. Complexes du palladium
IV.2.a. Cas des diphosphines
IV.2.b Cas des diphosphinites
IV.3. Complexes du platine
IV.3.a. Cas des diphosphines
IV.3.b. Cas des diphosphinites
IV.4. Complexes du rhodium
IV.5. Conclusion
V. CONCLUSION
VI. PARTIE EXPERIMENTALE
CHAPITRE IV : Evaluation des ligands 2,2โ-biphospholes en catalyse asymรฉtrique
I. INTRODUCTION
II. RAPPELS BIBLIOGRAPHIQUES
II.1. Le BIPHOS en catalys
II.1.a. Hydrogรฉnation
II.1.b. Hydroformylation
II.1.c. Substitution allylique
II.2. Les diphospholes chiraux en catalyse asymรฉtrique
II.2.a. Hydrogรฉnation
II.2.b. Hydroformylatio
II.2.b.i. Complexes du rhodium
II.2.b.ii. Complexes du platin
II.2.b.iii. Ligands greffรฉs sur support polymรฉrique
II.2.c. Alcoxycarbonylation
II.3. Conclusion
III. SUBSTITUTION ALLYLIQUE
III.1. Gรฉnรฉralitรฉs
III.2. Substitution allylique de lโacรฉtate du 1,3-diphรฉnylprop-2-รฉnyle
III.3. Evaluation des ligands diphosphines et diphosphinites dรฉrivรฉs du 2,2โ-biphosphole
III.3.a. Cas des diphosphine
III.3.b. Cas des diphosphinites
III.3.c. Conclusion
IV. HYDROFORMYLATION
III.1. Introduction
III.2. Evaluation des ligands diphosphines et diphosphinites dรฉrivรฉs du 2,2โ-biphosphole
III.2.a. Cas des diphosphines
III.2.b. Cas des diphosphinites
III.2.c. Conclusion
V. HYDROGENATION
IV.1. Gรฉnรฉralitรฉs
IV.2. Evaluation des ligands diphosphines et diphosphinites dรฉrivรฉs
du 2,2โ-biphosphole
IV.2.a. Cas des diphosphines
IV.2.b. Cas des diphosphinites
IV.2.c. Conclusion
VI. CONCLUSION
VII. PARTIE EXPERIMENTALE
Conclusion gรฉnรฉrale
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