Généralités sur le SIG
Définition
« Les SIG se définissent comme des ensembles de données repérées dans l’espace et structurées de façon à pouvoir en extraire commodément des synthèses utiles à la décision » [DID 93] « Le SIG est un système de gestion de base de données pour la saisie, le stockage, l’extraction, l’interrogation, l’analyse et l’affichage de données localisées » [LAU 93] Le but d’un SIG est de fournir des informations susceptibles d’aider dans le processus de prise de décision et ce dans des domaines divers.
Les composants
Un SIG est constitué de 5 composants majeurs :
Matériel
Le matériel est un outil qui permet de traiter les données à l’aide d’un ordinateur par l’intermédiaire des logiciels. La diffusion des résultats produits par un SIG est actuellement facile à cause des systèmes client-serveur en intranet, extranet voire Internet.
Logiciels
Les logiciels de SIG offrent les outils et les fonctions pour stocker, analyser et afficher toutes les informations. Les principaux composants logiciels d’un SIG sont:
– Outils pour saisir et manipuler les informations géographiques
– Système de gestion de base de données
– Outils géographiques de requête, analyse et visualisation.
– Interface graphique utilisateur pour une utilisation facile .
Données
Les données sont les composantes les plus importantes des SIG. Les données géographiques peuvent être, soit importées à partir de fichier, soit saisies par un opérateur.
Méthode
La méthode consiste à la mise en œuvre et l’exploitation d’un SIG afin d’envisager le respect de certaines règles et procédures propres à chaque organisation.
Utilisateurs
Les utilisateurs sont des personnes qui peuvent analyser et de traiter les données du SIG par l’intermédiaire des méthodes et de logiciel jusqu’à la diffusion des résultats.
Les fonctionnalités
Les systèmes d’information géographique permettent de :
• enregistrer l’information sur le territoire ,
• questionner l’information sur le territoire,
• produire des cartographies thématiques,
• analyser l’information sur le territoire,
• effectuer des simulations.
SIG : Modèle imparfait de la réalité
Un SIG est une représentation imparfaite d’un sous-ensemble de la réalité:
• un sous-ensemble car on ne peut tout représenter, il faut choisir les entités géographiques pertinentes,
• un sous-ensemble imparfait car il faut toujours simplifier la réalité.
Ils reposent, explicitement ou implicitement sur des modèles. Pour représenter la réalité, il est toutefois préférable de modéliser explicitement avant de structurer. Les modèles explicites se présentent habituellement sous forme de schémas. Pourtant, aucun système d’information ne peut fonctionner à partir de son modèle conceptuel seulement. Les modèles ne sont que des constructions logiques qui servent à guider précisément la structuration du système. Ils doivent être mis en oeuvre par une structure logique implantée informatiquement.
Il existe deux types essentiels de modèles:
Le modèle cartographique
Le modèle cartographique illustre par quel type d’entité graphique (points, lignes, polygones, etc.) sont représentées les entités géographiques « matérialisées » et comment ces entités seront réparties sur différentes couches,
Le modèle conceptuel
Le modèle conceptuel illustre les différentes entités et les relations qui existent entre ces dernières.
Les données d’un SIG
L’information géographique se compose :
– de données descriptives (ou sémantiques, ou tabulaires ou attributaires)
– d’objets géographiques .
a) Les données descriptives
Il s’agit essentiellement de variable décrivant un objet géographique : nom d’une route, type d’un bâtiment, nombre d’habitants d’un immeuble, débit d’un cours d’eau, tension d’une ligne de transport d’énergie, type d’arbres dans un verger, etc.
b) Les objets géographiques
Les objets géographiques sont organisés en couches. Ce dernier fait référence à un thème. Trois types de représentations graphiques peuvent être utilisées :
• le point (x, y) ou ponctuel ;
• la ligne ((x1, y1), …, (xn, yn)) ou linéaire ;
• le polygone ou surfacique.
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Table des matières
INTRODUCTION
Partie I : GENERALITES
I-1 : Généralités sur le SIG
I-11 Définition
I-12 Les composantes
I-13 Les fonctionnalités
I-14 Les différents types de modèle du SIG
I-15 Les données du SIG
I-2 : Généralités sur le paludisme
I-21 Définition
I-22 Les parasites
I-23 Le vecteur transmetteur : l’Anophèle femelle
I-24 L’homme
I-25 La transmission
Partie II : DONNEES ET METHODES
II-1 ZONE D’ETUDE
1-1 Localisation
1-2 Habitation
1-3 Occupation du sol
1-4 Climatologie
II-2 DONNEES
2-1 Données épidémiologiques
2-2 Carte topographique
2-3 Données de positionnement
2-4 Données climatologiques
II-3 METHODES
II-3-1 : Conception d’une base de données
II-3-1-1 GENERALITE
3-1-1-1 Définition d’une base donnée
3-1-1-2 Avantages
3-1-1-3 Justifications de l’utilisation d’une base données
3-1-1-4 Réalisation d’une base de données
II-3-1-2 METHODE : Modèle entité-relation ou entité-association
3-1-2-1 Introduction
3-1-2-2 Définition d’une entité, identifiant et des attributs de données
3-1-2-3 Définition des relations entre les entités
3-1-2-4 Détermination des cardinalités entre les relations
3-1-2-5 Dictionnaire de données
II-3-1-3 APPLICATION : Construction d’une base de données épidémiologique
II-3-2 : Analyse statistique des données
II-3-2-1 Quelques définitions
II-3-2-2 Coefficient de corrélation et coefficient de détermination
II-3-2-3 Loi binomiale
II-3-2-4 Intervalle de dispersion des fréquences observées f autour de la fréquence théorique
II-3-2-5 Test χ²
II-3-2-6 Analyse de régression multiple
II-3-3: Construction du Système d’Information Géographique
II-3-3-1Méthode
3-1-1 L’intérêt et justification de l’utilisation du SIG
3-1-2 Fonctionnement d’un SIG
3-1-3 Représentation graphique
II-3-3-2 Application aux études du paludisme à l’échelle locale
3-2-1 Collectes des informations
3-2-2 Géoréferencement et choix du système de projection
3-2-3 Cartographie des zones de risque
Partie III : RESULTATS ET DISCUSSIONS
III-1 BASE DE DONNEES
III-2 ANALYSE STATISTIQUE
III-3 CARTOGRAPHIE
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES