Les différents types de massages

Les différents types de massages

Paramètres à régler pour l’ultrasonothérapie

Les sondes ultrasoniques utilisées en physiothérapie ont généralement une fréquence de 1 ou 3 MHz. Les ultrasons de la sonde de 1MHz pénètrent de 2 à 5 cm en profondeur dans les tissus alors que ceux de la sonde de 3MHz pénètrent de 0,5 à 2 cm en profondeur. On choisira l’une ou l’autre en fonction du tissu cible à traiter. La durée recommandée est de 5 minutes par zone, sans excéder 15 minutes au total. La fréquence du traitement varie d’une fois par jour à une fois tous les deux jours. L’intensité, qui est exprimée en W/cm², correspond à la densité moyenne du champ de propagation des ultrasons. On règle l’intensité en fonction du type de tissu sous jacent à traiter : par exemple, pour un milieu très charnu comme les larges masses musculaires d’un grand chien, on pourra utiliser une intensité d’environ 1-2 W/cm², alors que pour les zones peu charnues, il conviendra d’utiliser des intensités moindres, autour de 0,5-1 W/cm² pour éviter le surdosage et les lésions tissulaires. En effet, les tendons absorbent beaucoup plus les ultrasons que le tissu musculaire. Il existe deux modes pour l’application des ultrasons : continu ou pulsé. Le mode continu induit principalement des effets thermiques (mais les risques de brûlures sont beaucoup plus importants), alors que le mode pulsé diminue les effets thermiques et augmente les effets non thermiques, il permet d’utiliser des intensités plus élevées avec des risques de brulures moindres ; c’est le mode majoritairement employé .

Discussion

La population canine rencontrée en consultation de physiothérapie à l’UMES Les races de chiens le plus fréquemment rencontrées en consultation de physiothérapie sont globalement les mêmes que les races les plus fréquentes dans la population canine française (12) à quelques différences près (voir annexe 2). Les yorkshires et les caniches sont sousreprésentés en physiothérapie par rapport à la population canine française (respectivement 3,5% et 2,0% en physiothérapie à l’UMES contre 6,3% et 3,4% dans la population canine française), on peut supposer que chez ces chiens de petit format, les déficits locomoteurs dont ils peuvent être atteints sont mieux compensés en raison de leur faible poids. Au contraire, les labradors (12,3% en physiothérapie contre 9,3% dans la population canine française), les bergers allemands (10,8% en physiothérapie contre 3,2% dans la population canine française), les rottweilers (3,6% en physiothérapie contre 0,8% dans la population canine française), les bouledogues français (3,5% contre 1,6%), les boxers (2,9% contre 1,6%) et les teckels (2,4% contre 1,2%) sont surreprésentés, certainement par la présence de prédispositions raciales aux dysplasies (labrador, golden retriever), aux hernies discales (teckels et bouledogues français) et/ou aux ruptures des ligaments croisés.

En ce qui concerne le format des chiens l’étude révèle que la moitié des chiens vus en consultation étaient de format Maxi avec un poids de 25 à 45 kg. Ceci engendre des conséquences au niveau de l’équipement nécessaire : le treuil est indispensable pour mettre les chiens dans la piscine en préservant le dos du physiothérapeute. Ce graphique met en évidence l’aspect physiquement fatigant du travail du physiothérapeute. De la même façon, il serait intéressant que le service de l’UMES propose des harnais de soutien, des bottines antidérapantes, des tapis anti-escarres en vente directe. Ainsi, les propriétaires pourraient se procurer immédiatement de ces équipements utiles si leur grand chien n’est plus ambulatoire, sans devoir attendre un délai de commande. Il faut également noter que dans 39% des cas, le poids des chiens n’est pas disponible dans le dossier (surtout dans les dossiers plus anciens) ; or, le suivi du poids est essentiel pour de nombreuses affections aggravées par un surpoids (30) (dysplasie, rupture des ligaments croisés, arthrose…).

Il faut donc mettre en place un suivi plus régulier du poids, au minimum toutes les 5 séances pour tous les chiens. Concernant l’âge des animaux, l’étude a montré qu’il y avait beaucoup d’animaux jeunes (0 à 2 ans), cette observation s’explique par la détection précoce de certaines maladies (dysplasies hanches 37%, dysplasie coude 6%…) ; les propriétaires viennent faire des séances pour ralentir l’apparition des symptômes, et pour avoir des conseils quant à l’évolution de la maladie, et l’attitude à adopter. En effet, la physiothérapie permet une prévention de l’apparition des symptômes, il faut inciter les gens à venir avant que l’affection ne soit symptomatique, car il est plus facile de prévenir que de guérir. On peut également penser que les jeunes sont plus vifs et joueurs, donc plus sujets à toute sorte de traumatismes (fractures 7%, traumatismes 12%, entorses 7%…). Il y a aussi un nombre assez conséquent de chiens âgés de plus de 10 ans (115 chiens), ces chiens là viennent plutôt pour des affections dégénératives (arthrose hanches et autres articulations 39%, hernie discale 24%…). Enfin, l’étude a montré que la répartition des mâles et des femelles est différente de celle de la population canine française : il y a 56% de mâles vues en consultation de physiothérapie contre 47,7% dans la population canine française (12). On pourrait penser que les mâles sont surreprésentés car ils sont parfois plus actifs et plus joueurs que les femelles, et ils pourraient avoir plus tendance à se blesser.

Les techniques utilisées et les consultations de physiothérapie à l’UMES

L’étude a montré qu’environ 75% des chiens suivent entre 0 et 15 séances. A l’issue de la première consultation, il est fréquemment conseillé de faire dix séances, puis, un bilan des progrès est réalisé à la dixième séance et le physiothérapeute juge s’il est nécessaire de poursuivre les séances. Il y a 54 chiens qui font de nombreuses séances (plus de 30), il s’agit souvent d’affections locomotrices chroniques (ex : arthrose ou certaines affections neurologiques), pour lesquelles la physiothérapie permet de maintenir l’animal à un état physiologique et ambulatoire correct. Il y a 83 personnes qui ne viennent que pour la première consultation, sans suivre de séances ensuite, il peut s’agir de propriétaires qui viennent pour faire une orthèse ou pour qui une physiothérapie à domicile est envisageable, ou il est également possible que les propriétaires ne soient pas disponibles pour faire des séances. Il serait intéressant de proposer un tarif très avantageux si les dix premières séances sont réglées lors de la première consultation pour inciter les propriétaires à faire au moins 10 séances. De plus, un petit carnet de suivi pourrait être donné pour que les propriétaires le remplissent à la maison avec les exercices qu’ils ont réalisés chaque jour, pour permettre au physiothérapeute de voir l’assiduité des propriétaires et discuter des difficultés rencontrées( temps, techniques…).

Concernant la durée de suivi, l’étude a révélé que plus de 75% des chiens viennent durant une période de 0 à 5 mois. Il est essentiel que, durant cette période conséquente, le physiothérapeute accompagne les propriétaires dans la réalisation des exercices à domicile, qu’il puisse répondre aux questions pratiques. Les propriétaires doivent être sensibilisés au fait que la bonne réalisation des exercices décuplera les effets des séances effectuées à l’UMES. De plus, les longues périodes de suivi vont être très intéressantes pour mesurer les progrès effectués par le chien (perte de poids, augmentation de la circonférence des membres, amélioration de la démarche…). Il serait pour cela très intéressant de créer une grille de notation permettant une évaluation la plus objective possible de la démarche du chien, on pourrait ainsi juger les progrès de l’animal. L’étude a fait apparaitre qu’il y avait plus de personnes qui arrêtent la rééducation de leur chien durant les mois de juin et juillet. Ceci est à corréler avec la fermeture annuelle du service de physiothérapie durant le mois d’août. Pour éviter ces arrêts, il serait intéressant de maintenir un service d’astreintes pendant le mois d’août, malheureusement le fonctionnement actuel de l’école ne le permet pas. Il pourrait aussi être mis en place une petite lettre de rappel au début du mois de septembre, rappelant les horaires, le numéro de téléphone (et éventuellement le nombre de séances restant à effectuer par rapport à l’objectif initialement fixé par le physiothérapeute).

La technique de physiothérapie la plus utilisée à l’UMES est incontestablement l’hydrothérapie : depuis sa construction, 6278 séances d’hydrothérapie ont eu lieu dans la piscine. Par ses nombreux effets détaillés dans la première partie, l’hydrothérapie constitue un allié de choix dans le traitement des affections locomotrices. Ensuite, le tapis roulant est la seconde technique la plus utilisée, il a été utilisé 1420 fois depuis son acquisition, et se révèle particulièrement utile pour faire travailler de façon régulière les membres, d’ajuster le poids sur les antérieurs ou les postérieurs en fonction de la pente imposée et enfin, d’augmenter progressivement la difficulté selon la vitesse choisie. Il est également utilisable lorsque l’hydrothérapie n’est pas réalisable (hydrophobie, incontinence, infections dermatologiques…). L’acquisition d’un tapis roulant aquatique par l’UMES serait d’une grande utilité pour tirer profit des effets bénéfiques des deux méthodes. Viennent ensuite les ultrasons, souvent associés à des massages avec des pommades (Algyvet®…), mais leur domaine d’application est légèrement plus restreint que les deux précédentes techniques car ils sont utiles lors d’affections ligamentaires ou d’ankylose or ces affections sont moins fréquentes en clinique. Enfin, l’électrothérapie, la thermothérapie et les massages sont moins représentés en séance de physiothérapie, car ils sont souvent facilement réalisés à la maison par les propriétaires. Il serait vraiment bénéfique d’avoir un suivi plus précis grâce à un carnet pour savoir à quelle fréquence ces techniques sont réalisées à domicile, ce qui permettrait de savoir s’il faut les effectuer lors des séances ou non.

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Table des matières

INDEX DES FIGURES
INDEX DES TABLEAUX
INDEX DES PHOTOS
GLOSSAIRE ET ABRÉVIATIONS
INTRODUCTION
PREMIÈRE PARTIE : ÉTUDE BIBLIOGRAPHIQUE DES DIFFÉRENTES TECHNIQUES UTILISÉES EN PHYSIOTHÉRAPIE.
Massage
Les différents types de massages
1) Effleurage
2) Pressions glissées
a) Pression glissée profonde
b) Pression statique profonde
3) Pétrissage
a) Pétrissage en roulement
b) Pétrissage en bracelet
c) Pétrissage en torsion
d) Palper Rouler
4) Vibration
5) Friction
6) Percussion
Effets du massage
Réalisation pratique du massage
1) Position du physiothérapeute
2) Position de l’animal
3) Moment du massage
4) Utilisation d’adjuvants
Indications du massage
Contre-indications
Kinésithérapie
Kinésithérapie passive
1) Effets des mouvements passifs
2) Réalisation pratique
3) Indications
4) Contre- indications
Kinésithérapie active
1) Effets de la thérapie active
2) Réalisation pratique : Les différents exercices
a) La marche sur tapis roulant
b) Exercices debout assistés
c) Exercices de proprioception
d) Les exercices de marche en ligne droite
e) Déplacements en cercle et en 8
f) Slalom
g) Les obstacles
h) Les lests
i) Les exercices en danseuse
j) La brouette
k) Assis-debout
l) Montée de marches
3) Les indications
4) Les contre-indications
III. Thérapie par application de chaud et de froid Cryothérapie
1) Effets
2) Réalisation pratique
a) Poches de froid
b) Immersion dans un bain froid
c) Massage à la glace
d) Sprays cryogènes
e) Appareils de cryothérapie
3) Indications
4) Contre-indications
Thermothérapie
1) Effets
2) Réalisation pratique
a) Par contact direct
b) Par rayonnement
c) Par convection
3) Indications
4) Contre-indications
Électrothérapie
Effets
Réalisation pratique
Indications
Contre-indications
Hydrothérapie
Effets
Réalisation pratique
1) Précautions envers l’animal
2) Précautions à prendre pour le matériel
3) Utilisation d’un tapis roulant immergé
4) Utilisation d’une piscine pour l’hydrothérapie
Indications
Contre-indications
VII. Ultrasonothérapie
Les effets des ultrasons
1) Les effets thermiques
2) Les effets biologiques
a) Stimulation de la circulation sanguine
b) Relaxation musculaire et une meilleure perméabilité des membranes cellulaires
c) Accélération de la cicatrisation
d) Destruction des adhérences fibreuses
e) Effets sur le système nerveux
f) Effets sur les os
g) Déplacement de particules et ions : la sonophorèse
Réalisation pratique de l’application des ultrasons
1) Préparation de l’animal
2) Utilisation d’un milieu de contact
3) Maniement de la sonde
4) Paramètres à régler pour l’ultrasonothérapie
Indications des ultrasons
Contre-indications
VIII. Traitement au laser
Effets
Réalisation pratique
Indications
Contre-indications
DEUXIÈME PARTIE : ANALYSE DES DOSSIERS DES CHIENS SUIVIS EN CONSULTATION DE PHYSIOTHÉRAPIE À L’UMES
l’UMES
Description de la structure
Historique de la structure
Déroulement d’une consultation de physiothérapie à l’UMES
1) Première consultation
2) Séances de physiothérapie
Étude des dossiers des chiens suivis en consultation de physiothérapie à l’UMES
Matériel et méthodes
Résultats
1) La population canine en consultation de physiothérapie à l’UMES
a) Les 15 races les plus fréquemment rencontrées
b) Âge des animaux lors de la première consultation
c) Format des chiens
d) Répartition mâles femelles
2) Techniques utilisées et consultations de physiothérapie à l’UMES
a) Évolution du nombre de nouveaux cas
b) Nombre de séances effectuées par animal
c) Évolution du nombre moyen de séances par chien
d) Évolution du nombre total de séances par an
e) Durée de suivi
f) Évolution de la moyenne de durée de suivi en jours
g) Répartition des différentes techniques utilisées toutes affections confondues
h) Évolution de la répartition du type de séances
i) Nombre de consultations sans suivi
j) Répartition de la date de dernière séance
k) Répartition des vétérinaires traitants
l) Évolution du nombre de cas internes à l’ENVA
3) Les affections rencontrées en consultation de physiothérapie à l’UMES
a) Répartition du type d’atteinte par appareils
b) Répartition du type d’atteinte par atteinte principale
c) Répartition des techniques selon l’affection
d) Évolution du nombre de cas de dysplasie/ arthrose hanches
e) Évolution du nombre de cas de hernie discale
f) Évolution du nombre de cas de rupture des ligaments croisés (RLCA
g) Âge moyen selon l’affection
h) Évolution de la moyenne d’âge des chiens atteints de dysplasie/arthrose hanches
Discussion
1) La population canine rencontrée en consultation de physiothérapie à l’UMES
2) Les techniques utilisées et les consultations de physiothérapie à l’UMES
3) Les affections rencontrées en consultation de physiothérapie à l’UMES
4) Limites et perspectives
a) Limites et biais de l’étude
b) Améliorations à envisager
c) Perspectives
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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