Les lymphomes malins se définissent par l’atteinte maligne d’organe lymphoïde et/ou par la transformation initiale maligne d’une cellule lymphoïde C’est le seul cancer qui se rencontre à tout âge. La fréquence des lymphomes évolue de plus dans le monde et se différencie d’une région à l’autre.
Cette augmentation provient conséquemment de la multiplication des agents agissants sur des réponses immunitaires : viraux, toxiques industriels, régimes alimentaires et infections parasitaires. Il s’agit de pathologie maligne curable soit par la radiothérapie soit par la chimiothérapie ou les deux à la fois. C’est un modèle pour le développement de la stratégie thérapeutique qui est maintenant adapté à l’état du malade ou plutôt à la présence ou non de facteur de mauvais pronostic.
Il existe des variétés, même à l’intérieur de deux principaux cadres où l’on distingue la maladie de HODGKIN qui est lymphosarcome et la maladie non HODGKINIENNE qui peut être initialement des organes considérés comme non lymphoïdes.
ANATOMIE
La connaissance de l’anatomie cervico-facial, ganglion lymphatique et la sphère ORL permet de connaître la localisation de la tumeur et de prendre en charge la thérapeutie.
Anatomie de la face
La face se situe au-dessous de la partie antérieure du crâne. Sa partie supérieure comprend trois principales régions dont une médiane : région nasale et les deux latérales : les régions orbitaires.
Sa partie inférieure ou bucco pharyngé est composée d’un grand nombre de régions disposées autour de la cavité buccale :
– la région orale comprenant les deux lèvres.
– la région mentonnière à la laillie du menton.
– la région infra orbitaire, située sur la partie latérale de la face, constitue la partie antérieure de la joue.
– la région massetérienne, située sur la partie latérale de la face, constitue la partie postérieure de la joue.
– la région infra-temporale constitue le pterygo-maxillaire.
– la région palatine.
– la région retro-pharyngienne .
– l’espace cellules.
– la région latéro ou maxillo-pharyngienne située en dehors de la paroi latérale du pharynx.
– le plancher buccal ou région glosso-hyoidienne.
– la région linguale.
– le Trigone sub-mandibulaire .
Anatomie du cou
La partie cervicale comporte plusieurs régions :
– La région antérieure occupe la partie médiane et antérieure du cou.
– La région Sterno-cléido-mastoïdienne située sur la partie antérolatérale du cou en arrière et en dehors des régions parotidiennes, sus hyoïdiens et sous hyoïdienne en avant de la région supra ventriculaire.
– La région supra ventriculaire située sur la partie latérale du cou audessus de clavicules, en arrière de la région Sterno-cléido-mastoïdien.
– La région postérieure du cou occupe la partie postérieure du cou et comprend toutes les parties molles situées en arrière de la colonne vertébrale.
Anatomie du ganglion lymphatique
Les ganglions lymphatiques sont particulièrement nombreux au niveau du cou. Ils reçoivent les lymphes de divers territoires correspondants. Les ganglions lymphatiques sont définis comme des renflements arrondis ou ovalaires, d’un gris rougeâtre, du volume d’un grain de mil à une olive échelonnée de loin sur le trajet des vaisseaux lymphatiques.
Ils sont constitués, comme la rate, par une capsule fibreuse périphérique qui émet des travées vers l’intérieur du ganglion et dérivant celui-ci en logettes, de la périphérie (couche corticale, des amas globuleux ou follicules) aux centres (couche médullaire), des cordons anastomosés. Il existe des follicules et cordon, entourés d’un système caverneux constitué par le sinus, fermé par un réticulum conjonctif très délicat, ils sont eux-mêmes constitués par le réticulum puis divisés et composés de cellules conjonctives en étoiles, charpentées du tissu lymphatique : Les follicules donnent naissance aux cellules lymphocytes ou lymphocyte ; Le tissu réticulo-endothélial produit du monocyte.
Chaque ganglion présente une dépression ou hile d’où partent les vaisseaux afférents ; qui, et des vaisseaux sanguins, aboutissent en un point opposé. Les ganglions peuvent être superficiels, situés dans le tissu sous cutané ou profond au-dessus de l’aponévrose d’enveloppe ou dans la cavité viscérale.
Les ganglions lymphatiques ont une fonction hématopoïétique lymphocyte qui peut-être hématiquee, une fonction phagocytaire et hématolytique ainsi qu’une fonction sécrétoire (divers ferments, thrombose, lipase, entérokinase).
Classification de la Maladie de Hodgkin
La M.H est une affection néoplasique maligne où les cellules typiques de STERNBERG-REED représentent les éléments néoplasiques spécifiques.
La cellule de Sternberg, grande cellule de 30 à 40 microns, possède un large cytoplasme acidophile, ampophile ou de basophile variable avec la coloration de GIEMSA lente. Le noyau volumineux est boursouflé, multilobé, avec un faux aspect multinuclée, comprenant un ou plusieurs nucléoles de grande taille, au contour irrégulier, parfois cernés, d’un halo clair, contribuant à donner à cette cellule un aspect évocateur en « œil de hibou ». La cellule dite « en miroir » avec un noyau en deux lobes symétriques en est une forme particulière.
Différentes variantes peuvent exister seules ou associées à la cellule classique de Reed-Sternberg.
Le tableau histologique de la maladie de Hodgkin montre de nombreuses variations groupées dans les principaux types histologiques suivant la classification de (LUKES-REY).
1) Type I :
Prédominance lymphocytaire, lymphocyte en nappe avec rare cellule de sternberg, et absence de sclérose (10 à 15 %).
2) Type II :
Sclero-nodulaire, nodule délimité par des travées de collagène avec des sous variétés 1, 3 et 4 selon que ces nodules sont constitués de lymphocytes et d’histiocytes (II, 1) ou de nodules riches en éosinophiles ou neutrophiles (II, 3) ou s’il existe une disparition des lymphocytes qui sont remplacés par le prolificité de cellules terminales (II, 4) (20 à 50 %).
3) Type III :
Cellularité mixte, granulome associant neutrophiles, éosinophiles, plasmocytes, histiocytes, peu de lymphocytes, avec présence de cellules de sternberg et de fibrose réticulaire diffuse (20 à 40%).
4) Type IV :
Déplétion lymphocytaire : une nappe de cellules de sternberg quasi exclusives, associées ou non à la fibrose diffuse (5 à 15%). Les types 1 et 2 présentent un meilleur pronostic que les types 3 et 4. Les formes frontières avec les LMNH existent et nécessitent des études immunohistologiques.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
I . ANATOMIE
A. De la Face
B. Du cou
C. Du Ganglion Lymphatique
D. De l’Oto-rhino-laryxngologie
Bouche
Pharynx
Larynx
Nez
Sinus
Oreille
II. CLASSIFICATION DE LYMPHOMES
A.LMNH
B. MH
C. Anatomo-clinique
E. Certains indices
DEUXIEME PARTIE : matériels et méthodologie
METHODOLOGIE
I- Critère d’inclusion
II- Critère d’exclusion
III- Biopsie
MATERIELS
I- Lieu
II- Date
TROISIEME PARTIE
I. RESULTATS
A. Donnée épidémiologie
B. Donnée clinique
C. Donnée histologique
D. Donnée de diagnostic présumé
QUATRIEME PARTIE
I. DISCUSSION ET COMMENTAIRES
II. SUGGESTIONS
Conclusion
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE