Les différents types de culture et leur commercialisation

LES DIFFERENTS TYPES DE CULTURES ET LEUR COMMERCIALISATION

L’agriculture est considérée comme la pierre angulaire de l’économie comorienne, en particulier celle de la CRH. En ce sens, plusieurs types de cultures sont pratiqués telles que les cultures vivrières, maraichères, extravertie et fruitières. L’élevage est une activité secondaire et les autres activités ne sont que des activités d’appoint.

Les cultures vivrières: cultures de base dans la commune

Les cultures vivrières les plus importantes qui sont à la base dans le régime alimentaire de la population locale sont: le manioc, la patate douce, le taro, la banane … etc. Les trois premières constituent les principales cultures vivrières pratiquées mais aussi sources de revenus dans la commune.

La culture de manioc

La culture du manioc est omniprésente dans toutes les 09 localités de la Commune. C’est une culture qui tient aussi une grande place dans la vie quotidienne des paysans. Il est considéré comme un aliment complémentaire en période normale et une nourriture de base en période de soudure. C’est une culture qui s’adapte facilement au milieu naturel et ne demande pas d’apport d’engrais chimique ni de fumure. Par contre, elle demande beaucoup des soins assidus et attentifs pour pouvoir espérer avoir une bonne récolte car elle est de cycle long (un an au minimum). Elle est pratiquée partout sauf au sommet des montagnes qui constituent des zones défavorables à la culture du manioc. Cela signifie que dans le cadre des conditions climatiques, le manioc craint la fraîcheur due à l’effet altitudinal.

En général, la production obtenue est destinée pour l’autoconsommation mais certains cultivateurs ayant des excédents les vendent .

En tenant compte des enquêtes effectuées auprès des paysans de cette localité, il est difficile de produire un calendrier agricole de cette culture. En effet, un calendrier agricole doit diviser les différentes étapes à effectuer dans une culture, de la préparation du sol à la récolte. Or, la culture de manioc est pratiquée pendant toute l’année sans aucune interruption. Parfois, des paysans peuvent se trouver dans un mois de récolte, d’autres se trouvent dans un mois de plantation et d’autres dans un mois de sarclage. Cette situation repose sur le fait que toutes les saisons sont favorables à la culture du manioc.

La culture de la patate douce

Cette culture occupe la deuxième place derrière le manioc. Elle est pratiquée dans les zones d’altitude car elle a besoin de fraicheur. Elle est pratiquée sans aucune utilisation d’engrais organiques ni chimiques .

Elevage, activité complémentaire de l’agriculture

Une partie de la population tend également à exploiter les domaines autres que l’agriculture. Parmi les activités du secteur primaire, l’élevage tient une place importante. Il constitue la deuxième activité économique des paysans. L’élevage de caprin est très prisé, viennent ensuite l’élevage bovin et des volailles. Les productions animales jouent un rôle important: elles fournissent des ressources protéiques, constituent un capital productif au niveau des exploitations et jouent un rôle social. Les produits carnés sont largement importés, sous formes de viande rouge congelée, d’ailes de poulets et de bovins sur pied provenant de Madagascar et de la Tanzanie. La pratique de l’élevage bovin et caprin se fait de façon traditionnelle et ses produits sont destinés à la vente dont l’argent obtenu sert à couvrir les besoins (urgents ou pas) des éleveurs. Ils sont aussi destinés dans les cérémonies religieuses et dans les différents mariages. Malheureusement, l’encadrement sanitaire reste le problème de l’élevage et l’absence de poste vétérinaire. Par ailleurs, depuis février 2003, le cheptel bovin subit une épidémie qui aurait entrainé la perte de 30 à 40% de l’effectif bovin de Grande-Comore et démontre la défaillance du système de surveillance épidémiologique (inexistant) et du contrôle sanitaire aux frontières .Actuellement, cette épidémie sévit toujours sur le cheptel bovin sans pouvoir l’identifier. Dans la zone d’étude, en cas de besoin urgent, les éleveurs se chargent pour trouver un vétérinaire privé et les médicaments pour soigner leur troupeau. Mais l’élevage des volailles est lésé à cause des voleurs. Généralement, les familles cohabitent avec les animaux surtout les volailles (les poulets de race locale). Ces poulets sont élevés pour la consommation d’une part et la vente, d’autre part. Pour les éleveurs de poulets, ils ne fournissent pas un revenu fiable et n’occasionne non plus de dépenses importantes parce qu’il est pratiqué d’une manière traditionnelle. Le choléra aviaire et pullorose sont les deux maladies qui attaquent souvent les volailles dans la Commune .

Le prestige du troupeau

Une activité ancienne empreinté de Bovimanie
Dès le début du peuplement au VIème siècle, les Bantous sont les premiers qui ont introduit les Bovins aux Comores. Ils ont introduit d’abord des zébus à courtes cornes, proches des Red Shindi, puis des variétés à longues cornes importées de Madagascar. Une race locale comorienne issue de ces croisements a produit des spécimens de petite taille, médiocres producteurs en lait, à la robe de couleur variée.

Un rôle avant tout social
Aux Comores, le rôle de l’élevage est avant tout social puisqu’il est le fondement des échanges effectués entre groupes sociaux et familiaux, lors de la réalisation des coutumes, mais aussi lors des grands événements de la vie.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : DEMARCHE ET CHAMP DE RECHERCHE
Chapitre I : Approche conceptuelle des notions géographiques et démarche de recherche
Chapitre II : Hamanvou: une commune à fortes potentialités rurales
Conclusion de la première partie
DEUXIEME PARTIE: LES IMPACTS DES ACTIVITES AGRICOLES DANS LA COMMUNE RURALE DE HAMANVOU
Chapitre III: Les différents types de culture et leur commercialisation
Chapitre IV : Les impacts socioéconomiques des activités agricoles dans la commune rurale de Hamanvou
Conclusion de la deuxième partie
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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