Les differents systeme de protection et conservation des tortues

L’homme, pressé par ses besoins de survie a tendance à abuser de son pouvoir de transformation sans réaliser qu’il peut causer un mal incalculable à l’environnement. Aussi, le nombre des espèces disparues s’accroit d’année en année et des milliers d’espèces d’animaux et de plantes sont aujourd’hui menacées.

D’ après les scientifiques, nous assistons actuellement à la 6ème crise biologique majeure. Car la cinquième crise qui date d’il y a 65 millions d’année au début de l’ère tertiaire aurait entrainé la disparition de quelques 850 espèces de dinosaures, de mollusques et de reptiles marins. Cela aurait représenté 70% Des espèces vivant sur la planète . Madagascar se trouve au centre de la zone a méga biodiversité de l’ouest de l’Océan Indien avec ses îles avoisinantes. Caractérisée par une mosaïque étonnante de formation végétale servant d’habitat aux multitudes d’animaux, notre ile est globalement subdivisée en cinq zones biogéographiques: le nord, le centre, l’est, l’ouest et le sud. Cette subdivision biogéographique de l’ile reflète la diversité d’espèces qui peuplent ce mini continent. C’est ainsi qu’il fait partie des 17 pays qui, à eux seuls, abritent 80% des espèces du monde entier. Il est reconnu mondialement par sa richesse en biodiversité. Ce pays est qualifié de sanctuaire vivant de la nature. Grâce à son isolement du reste de la planète et à sa grande variété de climats, la faune et flore malgache est exceptionnelle et unique au monde. Madagascar est aussi considéré comme un Hot-Spot (ou Haut Lieu) de la Biodiversité: plus de 80% des espèces végétales et 90% des espèces animales malgache n’existent nulle part ailleurs. Mais, elles ont déjà perdu plus de 90% de sa végétation originelle .

Il abrite de nombreuses familles des reptiles. Ceci est illustré par le fait que Madagascar occupe le 3ème rang mondial en termes de diversité et d’endémisme de ces reptiles car presque 95 % sont endémique . Par ailleurs.

L’île était recouverte de forêt à plus de 90% avant l’arrivée de l’Homme, mais il ne reste à l’heure actuelle que 10 % sous l’effet de la déforestation. Et comme les autres pays du monde, de nombreuses espèces ont déjà disparu de l’ile, comme le Palaeopropithecus, un lémurien géant disparu il y a 500 ans environ, l’aepyornis, appelé l’oiseau-éléphant. Aujourd’hui, deux de ces espèces de reptile; SOKAKE (Astrochelys radiata) et KAPILA (Pyxis arachnoides) risquent aussi de disparaitre.

LES DIFFERENTS SYSTEMES DE PROTECTION ET CONSERVATION DE TORTUE RADIEE ET ARAIGNEE

LE SYSTEME DE PROTECTION ET CONSERVATION SELON LES REGLES TRADITIONNELLES ANTANDROY

PRESENTATION GENERALE DU DISTRICT DE TSIHOMBE

L’entourage biologique et physique

A- La population
Le district de Tsihombe se trouve dans l’extrême sud de Madagascar dans l’ancienne province autonome de Toliara, dans la région Androy. Il a une superficie de 3143 km² . Il se situe à un 305° de latitude et de 90° de longitude. Le district de Tsihombe est délimité au Nord et à l’Est par le district d’Ambovombe ; au Sud, par l’océan Indien et à l’Ouest, par le district de Beloha. Son altitude varie entre 40 à 20 m, avec une précipitation de 34,49 M/m. Le chef lieu du district est composé de sept communes et de 288 Fokontany.

La population autochtone est constituée par les Antandroy. Ces derniers sont des gens ouverts à tous les vahiny et reçoivent les immigrants venus chez eux. C’est la raison pour laquelle, on trouve beaucoup d’autres ethnies dans ce district comme les Betsileo, Merina, Antaisaka, Antanosy, Vezo, Mahafaly et Bara.

B- La faune et flore
La région du sud de Madagascar a un climat subaride avec une alternance de saison sèche (mars à novembre) et une saison humide (décembre à février). A cause de ce climat sec et chaud, la végétation de la région est presque naine avec des forêts claires. Elle est composée de :
-fourrés xérophiles à didiereaceae et euphorbiacée ou bush du Sud, formés d’espèces adaptées à la sécheresse par la présence de nombreuse formes d’adaptation : épines, feuillage réduit, stockage d’eau dans les tiges et feuilles, racines reposant sur des sols caillouteux.
-fourrés galeries sur des alluvions : formation sur sol alluvionnaires riches suivant les cours d’eaux, constitué par des arbres de 15 m, comme le Tamarindus Indica (kily).

La faune
Cette zone d’étude abrite diverses espèces animales endémiques. A part la tortue terrestre, on y trouve les espèces de lémurien (lémur cata) ; songiky (Microcebus) et Boa de Madagascar. Les oiseaux protégés sont : le vano (Egretta gazetta) ; Dimorpha, le Samaka (Bubulus Ibisibis). Les gibiers sont les pintades (Akanga), le canard à bosse (Ongongo), la sarcelle, les roussettes.
La flore
La forêt de type bush constitue environ de 200 000 ha dans ce district composé de: katrafay, vaovy, taly, famille de combratacée, kily, rovontsy, famille de legumineuse, somangy, fantiolotse, halomboro, sakoa, hazomena, fanata, mendoravy, za ,sohihy. Le raketa est une plante qui distingue la partie Sud de Madagascar surtout l’Androy. C’est une plante à forte teneur en eau qui pousse dans la région semi-aride. Durant la saison de pluie, il s’égorge d’eau et cela lui permet de résister durant la saison sèche.

C- Hydrographie
L’extrême Sud de Madagascar est une région pauvre en eau surtout dans le district de Tsihombe. L’eau n’est pas potable à cause de la salinité dans la couche néogène quaternaire et la dune. En plus, la rivière Manambovo est accessible à tous les êtres vivants même les animaux de pâturage, alors que la plupart de la population locale utilise cette rivière dans la vie quotidienne. De même l’eau fournie par la JIRAMA est salée. Heureusement, il existe de pipeline qui fournit l’eau potable. Outre cette rivière, on trouve aux alentours quelques ruisseaux comme : le Sakamasy, le Behara, le Fanoroke, le Maririny. On y trouve aussi des petits lacs tels que : l’Ihodo, le Taolanosy.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : LES DIFFERENTS SYSTEME DE PROTECTION ET CONSERVATION DES TORTUES
CHAPITRE I : LE SYSTEME DE PROTECTION ET CONSERVATION SELON LES REGLES TRADITIONNELLES ANTANDROY
SECTION I : Présentation générale de district de Tsihombe
PARAGRAPHEI : L’entourage biologique et physique
PARAGRAPHE II : Les activités économiques génératrices de revenues
PARAGRAPHE III : L’organisation sociale
SECTION II : L’existence de FADY contribue à la conservation des tortues terrestre
PARAGRAPHE I: la tortue radiée (Astrochelys radiata) et la tortue araignée (pyxis arachnoïde)
PARAGRAPHE II : Les tabous face à la protection des tortues terrestre
A- Généralité sur le tabou
B-Rôle du tabou dans la conservation des tortues terrestre
CHAPITRE II : LES SYSTEMES DE PROTECTION ET CONSERVATION LEGALE
SECTION I : Les mesures de protection et conservation au niveau international
PARAGRAPHE I : La convention de Washington
PARAPRAPHE II : Les différents textes internationaux relatifs à la protection et conservation des tortues
SECTION II : Les mesures de protection au niveau national
PARAGRAPHE I : la mise en place des aires protégées : (Cas de réserve spéciale Cap Sainte Marie)
PARAGRAPHEII : Le centre de récupération: village de tortue à Mangily
PARAGRAPHE III : Le développement d’une stratégie de Communication, Information et Sensibilisation
PARAGRAPHE IV: Le régime répressif
SECTION III : Les systèmes de protection et conservation subsidiaire : le dina
PARAGRAPHE I : Importance du dina sur la conservation des tortues terrestre
PARAGRAPHE II : Domaine d’application.
PARTIE 2 : LES OBSTACLES AU SYSTEME PROTECTION ET CONSERVATION DES TORTUES RADIEE ET ARAIGNEE
CHAPITRE I : LES INTERET LIES A LA CHASSE
SECTION I : la collecte à des fins nutritionnelles au niveau local
PARAGRAPHE I : Les modalités de collecte
PARAGRAPHE II : Le principal demandeur et la zone de collecte
SECTION II : La collecte à des fins commerciales au niveau national
PARAGRAPHE I: Forme du trafic
PARAGRAPHE II : Evolution du trafic
SECTION III : la collecte à des fins commerciales au niveau international
PARAGRAPHE I : le déroulement du trafic
PARAGRAPHE II : circuit du trafic
CHAPITRE II : LA DESTRUCTION DE SON HABITAT
SECTION I : Les principales pressions sur des forêts
PARAGRAPHE I : l’exploitation
PARAGRAPHE II: la pratique de « HATSAKE »
PARAGRAPHE III: l’élevage
SECTIOON II : impact de la déforestation sur les tortues
PARAGRAPHEI : déplacement des tortues hors de leur milieu naturel
PARAGRAPHE II : la diminution de la population des tortues
SECTION III : solutions proposées
CONCLUSION

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