LES DIFFERENTS STYLE DE TAILLE DE L’OLIVIER
Etude du milieu Naturel
Situation gรฉographique
En Algรฉrie, la partie occidentale de lโAtlas Saharien correspond aux monts des Ksour. Situรฉs ร environ 400 Km au sud dโOran, ils sont limitรฉs au Nord par les hautes Plaines oranaises, au sud par la plaine saharienne, ร lโOuest par le haut Atlas marocain et ร lโEst par le Djebel Amour.Ces chaรฎnons allongรฉs en ยซ chenilles processionnaires ยป, sont orientรฉs SW-NE et forment une barriรจre topographique et climatique entre lโAlgรฉrie septentrionale et le domaine saharien.Ces reliefs typiquement atlasiques passent progressivement ร des reliefs moins dรฉveloppรฉs aux Hautes Plaines oranaises, qui sont que de 1200m dโaltitude. Tandis quโau sud le passage vers la plate-forme saharienne est net et rapide et les reliefs nโatteignent que 1000m dโaltitude. Cette transition se dรฉveloppe dans un espace qui pourrait avoir 20 ร 40 Km de large.Morphologiquement, les monts des ksour correspondent ร une rรฉgion montagneuse assez รฉlevรฉe avec certains sommets qui culminent ร plus de 2000m dโaltitude. On peut citer le Djebel Aรฏssa (2236m), le Djebel Mโzi (2145m), le Mir El Djebel (2109m), le djebel Mekther (2020m).
Cadre gรฉologique et structural
Les Monts des Ksour, selon une zonation transversale Nord-Sud, se subdivisent en trois zones
I.3.1. Zone pre-Atlasique (Mecheria) a structure peu marquรฉe et a faible relief topographique.
I.3.2 Zone Atlasique (Ain Sefra) fortement plissรฉe. La limite entre les deux zones est soulignรฉe par des rides anticlinales dominant le prรฉ-Atlas correspondant a lโaccident Nord Atlasique (Galmier, 1970).
I.3.3 Zone pre-Saharienne (Beni Ounif), constituant lโextrรฉmitรฉ meridio-occidentale des monts des Ksour.
Les affleurements, essentiellement Jurassiques, forment des structures anticlinales longues et รฉtroites, sรฉpares par de larges synclinaux ou les affleurements grรฉseux du Crรฉtacรฉ inferieur constituent les grands systรจmes hydrogรฉologiques.
Les alignements morpho-tectoniques sont lโexpression en surface dโaccidents profonds de la chaine et traduisent รฉgalement des failles inverses et des chevauchements (Chaouche et Al. 2001).
Lโรฉrosion diffรฉrentielle a faรงonnรฉ les reliefs de faรงon a donner des cuestas et des
Anticlinaux รฉrodes. Les fonds des synclinaux dominent en donnant des types perches (Djebel Khoundjaia).
La variรฉtรฉ du style tectonique qui diversifie la rรฉgion plissรฉe des monts des Ksour a crรฉรฉ un relief monoclinal en รฉventail ou en pli coffre. Parfois le pli est de type diapir. Souvent le Trias salifรจre crรฉe une รฉchancrure au sommet de lโanticlinal et se rรฉpand sur les roches plus rรฉcentes (Dj. Chemarikh et Dj. Melah) (Mansour, 2007 ).
Aspects hydrologiques
Notre rรฉgion dโรฉtude est caractรฉrisรฉe par un rรฉseau hydrographique de faible importance et par le phรฉnomรจne dโendorรฉisme.Dโaprรจs la direction de lโenvironnement (2009) le bassin versant des monts des Ksour est dโune superficie de 8492km2. Il reรงoit en moyenne 190 mm de prรฉcipitation par annรฉe engendrat, ainsi un apport au moyen ruisselรฉ de 30ร 60 HM3/an.
Les nappes phrรฉatiques sont soit situรฉes ร quelques dizaines de mรจtres de profondeur, soit situรฉes sous les chotts ou sous les lits dโoueds (Dierry, 1998).
Pratiquement dans la rรฉgion dโAin Sefra la presque totalitรฉ du rรฉseau hydrographiques est orientรฉ vers le sud (Galmier, 1972).
On note la prรฉsence de deux types dโรฉcoulement dโeau
๏ De point de vue des eaux de surfaces
Un รฉcoulement assez dense, hiรฉrarchisรฉ, prenant naissance sur les versants des massifs de lโatlas Saharien, est orientรฉ entiรจrement en direction du sud vers le grand erg occidental, traversant ainsi lโensemble de la barriรจre montagneuse.
Cโest le cas de lโoued Breidj qui prend en charge les eaux de drainage des oueds Tirkounte et Sfissifa en traversant toute la dรฉpression de la zone dโAin Sefra .
Les principaux oueds prรฉsentent un bon rรฉservoir par ces tendances de puissance, sโest le cas lโoued Breidj qui contient une nappe exploitรฉe par de nombreux puits rรฉservรฉ ร lโirrigation agricole des parcelles limitrophes.
Ce rรฉseau est influencรฉ ร la fois par les variations saisonniรจres et interannuelles de la pluviomรฉtrie et du relief. Les oueds sont irrรฉguliers, secs en รฉtรฉ avec toutefois des crues violentes le plus souvent en dรฉbut de lโhiver. Les biefs forment un rรฉseau hydrographique trรจs ramifiรฉ de type dendritique. Tous interceptรฉs par le grand et fameux oued En Namous
En dehors de notre zone dโรฉtude vers lโouest, oued Sfissifa reรงoit ร sa gauche oued Ben Ikroun. La rencontre entre ces deux oueds donnera un nouvel oued appelรฉ El Breidj qui draine le versant nord de djebel Mekter .
A sa gauche et au centre de Ain Sefra, oued El Breidj se mรฉlange avec oued Tirkount qui longe la dรฉpression comprise entre djebel Aissa et Morghad. Vers le sud-ouest, oued El Breidj et en sโenchevรชtrant ร dโautre oueds donnera naissance ร oued En Namous. Nom quโil conservera jusquโร sa disparition dans le sable du grand Erg occidental au sud.
๏ De point de vue des eaux souterraines
On sait que la rรฉgion recรจle dโimportantes potentialitรฉs hydriques souterraines telle que la vallรฉe de Ain Sefra- Tiout au sud de la dรฉpression de Tirkounte, une autre nappe de moindre importance est contenue dans les alluvions de lโoued Breidj qui est limitรฉ au Nord-est par la ville de Ain Sefra, cette nappe est dรฉveloppรฉe dans une sรฉrie dโalluvion sablo-argileux dโune dizaine de mรจtres dโรฉpaisseur par des puits et dont lโรฉcoulement gรฉnรฉral ร une direction SSE/NNW.
รtude du milieu naturel
ย Sol et couvert vรฉgรฉtal
Le sol est un milieu cohรฉrent dont les propriรฉtรฉs sโexpliquent par son histoire. Les conditions de son environnement et souvent aussi par lโaction humaine. Les sols steppiques sont pauvres et fragiles ร cause de la raretรฉ de lโhumus et de leur trรจs faible profondeur.
ยซ Adaptรฉs au rรฉgime climatique aride, ils sont gรฉnรฉralement peu รฉvoluรฉs, moins profonds et parfois inexistant. Ils sont caractรฉrisรฉs par une รฉvolution beaucoup plus rรฉgressive que lโinverse, cโest ร dire la morphogenรจse qui lโemporte sur la pรฉdogรฉnรจse ยป. (Haddouche, 1998).
Les sols steppiques ont deux caractรจres principaux
– Pauvretรฉ et fragilitรฉ des sols, prรฉdominance des sols minces de couleur grise due ร la rarรฉfaction de lโhumus. ce sont les sols les plus exposรฉs ร la dรฉgradation
– Existence des sols cultivables dont la superficie est limitรฉe et bien localisรฉe.
Notre zone dโรฉtude les sols minรฉraux bruts dโรฉrosion, sont liรฉs aux affleurements rocheux et sont situรฉs sur des fortes pentes. En fonction du substrat rocheux, on distingue principalement les lithosols et les rรฉgosols en altitude. Les dรฉpressions quโelles sont soient linรฉaires (lits dโoueds) ou des dรฉpressions fermรฉs par des รฉlรฉments fins dรฉposรฉs par les eaux de ruissellement, constituant un horizon pรฉdologique trรจs fertile, les sols des piรฉmonts sont beaucoup moins homogรจnes et moins รฉpais. Leurs constituants sont plus grossiers et moins stables que ceux des sols des dรฉpressions. (Haddouche, 2009).
Dans les hautes pleines sud oranaises lโariditรฉ du climat ne permet pas le dรฉveloppement dโun couvert vรฉgรฉtal capable de protรฉger la surface du sol, la plus part des espรจces, en ce milieu aride, ont acquis des caractรฉristiques biologiques et morphologiques particuliรจre leurs permettant de surmonter toutes les conditions dรฉfavorables au milieu.
Malgrรฉ le taux de recouvrement la vรฉgรฉtation steppique constitue une ressource naturelle de grande importance notamment dans la protection du sol contre le phรฉnomรจne de lโรฉrosion รฉolienne, hydrique et dans la structure des horizons superficiels du sol.
La vรฉgรฉtation naturelle de la zone dโรฉtude est caractรฉrisรฉe par une physionomie de steppe sauf dans les montagnes ou subsistent les restes de forets primitives abattues par lโhomme ร base de Pinus halepensis et Juniperus Phoenicea. En dehors de ces espรจces forestiรจres, lโaspect de la steppe change avec le gradient pluviomรฉtrique et la nature du sol. La steppe sud oranaise est dominรฉe par les formations vรฉgรฉtales suivantes
Steppe ร alfa (Stipa tenacissima) ;
Steppe ร armoise blanche (Artemisia herba alba) ; Steppe ร sparte (Lygeum spartum) ;
Steppe ร halophytes. Steppe ร psamophytes.
(Bensaid, 2006).
Relief
La plus part des facteurs mรฉtรฉorologiques (prรฉcipitations, tempรฉratures) et hydrologiques sont en fonctions de lโaltitude dโoรน lโimportance de connaitre la rรฉpartition des surfaces en fonction de lโaltitude.Les monts de la zone dโรฉtude se prรฉsentent sous forme dโensemble massif ร structures complexes et plus ou moins allongรฉes et รฉtirรฉes suivant lโaxe gรฉnรฉral du plissement sud-ouest nord-est. Ces structures sont gรฉnรฉralement liรฉes ร la tectonique, ร la lithologie et ร lโรฉrosion.
Elles sont constituรฉes de roches dures (calcaire, calcaire dolomitique et grรจs) dโรขge jurassique dont la pente des versants est gรฉnรฉralement forte. Parmi ces structures plissรฉes il importe de citer lโanticlinal dโรขge jurassique culminant ร 2136 m de djebel Morghad, dโorientation Sud-ouest Nord-est.Il a รฉtรฉ affectรฉ par un accident technique ayant provoquรฉ un dรฉcalage de continuitรฉ dans sa partie Sud-ouest (cuvette de Mekhiezรจne). Un autre anticlinal plus septentrional correspond au djebel Antar, petit chaine avancรฉ de lโatlas saharien ร tracรฉ en forme dโarc de cercle ouverte vers le Nord โOuest et dont lโaltitude nโatteint pas les 2000 mรจtres. (Remauoun K, 1998) in (Bensaid, 2006).
Pรฉdologie
Les sols steppiques adaptรฉs au rรฉgime climatique aride sont gรฉnรฉralement peu รฉvaluรฉs, moins profond et parfois inexistants. Certains travaux menรฉs par Duran & al. (1958) ; Sogreh (1961) ; Bellouam & al. (1974) ; Berau & al. (1975) ; Pouget (1971, 1980) et Boyardgiev (1975), citรฉs par Halitim (1988) ont permis de dรฉterminer les diffรฉrents types de sols, leurs caractรฉristiques essentielles et de situer leur importance dans les zones arides Algรฉriennes.Seules quelques รฉtudes ponctuelles ร titre dโexemple ont รฉtรฉ rรฉalisรฉes par Pougat (1980), Boula houรขt (1993) ; Boula houรขt & Neart (1996) sur la steppe sud algรฉroise.Les sols de la steppe sud Oranaise demeurent de ce fait mal connus par les pรฉdologues si ce nโest que les cartes รฉtablies par Berau & al. (1975) in Djadi (1993).Une รฉtude menรฉe par Haddouche (1998) sur la steppe sud Oranaise a permit de dรฉterminer les grandes unitรฉs pรฉdopaysagique de la rรฉgion de Ghassoul (wilaya dโEl Bayadh). Dans la steppe la quasi-totalitรฉ des sols est calcaire dรจs la surface (Pouget. 1980). Ces derniers sont squelettiques et sont sujet ร une dรฉgradation intense. Dans ces zones, lโรฉrosion mord ร pleines dentes et ร la dรฉsertification est bien installรฉe.
Il faut noter que les facteurs intervenant dans lโรฉvolution des sols sont le climat, la vรฉgรฉtation, la gรฉomorphologie et la topographie. Cette derniรจre conditionne le transport de lโeau, la matiรจre organique, la pรฉdogenรจse et par consรฉquent la rรฉpartition des sols dans le paysage (Baise & Jabiol, 1995).
Dans notre zone dโรฉtude on distingue des types de sols suivant leur nature lithologique grรจs, calcaire, marne et argiles
๏ผ Les glacis sont reprรฉsentรฉs par des sols reposant sur une carapace calcaire du quaternaire.
๏ผ Les alluvions sont des sols dโaccumulation (lits dโoueds, nappes dโรฉpandages ) ou croit le plus souvent une vรฉgรฉtation plus ou moins abondante en fonction des disponibilitรฉs en eau (Maire,1940et Dubost, 1992 in Traore,2002).
๏ผ Les colluvions sont des sols dโaccumulation localisรฉs aux piรฉmonts des djebels.
๏ผ Les sols sableux (sols dโaccumulation รฉolienne) ces sols peuvent รชtre vรฉgรฉtalisรฉs par groupements psammophytes, exemple Aristida penguns.
๏ผ Les lentilles salifรจres reprรฉsentรฉes par les diapirs.
Avant de dรฉterminer les grands unitรฉs du sol (unitรฉs pรฉdopaysagiques ) qui se trouvent dans notre zone dโรฉtude nous nous contenterons pour le moment dโรฉnumรฉrer seulement les grandes classes de sols qui existent dans la steppe. Dโaprรจs DJEBAILI (1978) on distingue des
๏ Sols minรฉraux bruts
๏ Sols peu รฉvaluรฉs
๏ Sols calcimagnรฉsiques
๏ Sols iso humiques
๏ Sols halomorphes.
Tableau nยฐ8 pรฉdopaysages Relation sol โ morphologie
Climatologie
Le climat est lโensemble des phรฉnomรจnes (vents, prรฉcipitations, tempรฉrature, รฉvaporationโฆ) qui varient dโun lieu ร un autre de la surface terrestre. Il peut agir directement sur lโapprovisionnement en eau potable puisquโil modifie le rรฉgime des cours dโeau et le volume des nappes.
La climatologie รฉtudie la combinaison de phรฉnomรจnes mรฉtรฉorologiques ร la surface du globe ; elle a pour objet de dรฉterminer le type de climat dโune rรฉgion. Le climat est un facteur trรจs important en raison de son influence prรฉpondรฉrante sur les zones steppiques et les prรฉcipitations exercent une action supรฉrieure pour la dรฉfinition de la sรฉcheresse globale du climat. Il est contrastรฉ avec une saison estivale sรจche et chaude alternant avec une saison hivernale pluvieuse fraiche sinon froide.
Ce climat est caractรฉrisรฉ par
๏ผ Des manifestations mรฉtรฉorologiques trรจs contrastรฉes
Concentration de prรฉcipitations sur quelques jours, le plus souvent en pรฉriodes fraiches dโOctobre ร Avril, pluviositรฉ ne dรฉpassant que rarement 400 mm.
๏ผ De faibles prรฉcipitations et un rรฉgime thermique relativement homogรจne.
Dans cette รฉtude, il sโagit de caractรฉrisรฉ la variation des tempรฉratures et des prรฉcipitations sur une pรฉriode de 21 ans, allant de 1989 ร 2010. Les sรฉries dโobservations sont fournies par les services de lโO.N.M.
Nous nous sommes basรฉ uniquement sur les donnรฉes disponible au niveau de station de Ain Sefra et qui demeure la station la plus reprรฉsentative de la rรฉgion parce quโelle est situรฉ presque au centre de la rรฉgion รฉtudie. Notre รฉtude climatique est effectuรฉe ร partir des donnรฉes mรฉtรฉorologiques tempรฉrature et prรฉcipitations moyennes mensuelles de la station mรฉtรฉorologique dโAin Sefra (tableau nยฐ9).
Tableau nยฐ 9 caractรฉristique de la station d’Ain Sefra
Le choix de cette station et de cette pรฉriode se justifie par les raisons suivantes
๏ถ La station est situรฉe au centre de la rรฉgion dโรฉtude.
๏ถ Station opรฉrationnelle (disponibilitรฉ des donnรฉes).
๏ถ Diffรฉrence de distribution des pluies durant les annรฉes 1990 et les annรฉes 2000.
๏ถ Pรฉriode de 21 annรฉes nous semble suffisante pour expliquer lโimpact climatique sur le couvert vรฉgรฉtal.
La dรฉmarche proposรฉe est axรฉe sur la recherche de la variation de la saison sรจche durant la pรฉriode considรฉrรฉe et lโรฉtude de lโirrรฉgularitรฉ inter et intra annuelles pour รฉtablir leur impact sur les changements des paysages. Lโune des mรฉthodes la plus caractรฉristique de ce type dโรฉtude est la mรฉthode de Bagnouls et Gaussen (1957) basรฉe sur la rรฉalisation des courbes des valeurs moyennes mensuelles des tempรฉratures et des prรฉcipitations surtout journaliรจres.
Etude des prรฉcipitations
La pluviomรฉtrie est parmi les principales composantes de climat qui contribue ร la dรฉsertification et ร la dรฉgradation des sols des zones arides. En effet, lโariditรฉ est une consรฉquence dโun dรฉficit de prรฉcipitation par rapport ร lโรฉvaporation durant une pรฉriode plus au moins longue de lโannรฉe (Arrignion, 1987)
ย Prรฉcipitations moyennes annuelles ร la station dโAin Sefra
Les prรฉcipitations moyennes annuelles enregistrรฉes ร la station dโAin sfera pour la pรฉriode allant de 1989 โ 2010, soit une observation de 21 annรฉes, sont mentionnรฉes ร la figure nยฐ8, on remarque que
-La plus faible valeur (39.9 mm) enregistrรฉe en annรฉe 2000
-La plus grande valeur (417.37 mm) enregistrรฉe en annรฉe 2008
-La valeur moyenne est de 199.93 mm. Si on compare cette moyenne par rapport ร celle de la pรฉriode 1989-2010, on remarque que la moyenne de la pรฉriode 1989-2010 est relativement un peu รฉlevรฉe.
Coefficient dโirrรฉgularitรฉ du rรฉgime des prรฉcipitations
Cโest le rapport de lโannรฉe la plus humide PM ร celui de lโannรฉe la plus sรจche Pm PM/Pm = 417.37/39.9 =10.46 (valeur caractรฉristique du climat aride).
Irrรฉgularitรฉ des pluies
Il est de noter que globalement la pluviositรฉ dans notre zone dโรฉtude reste la mรชme par rapport ร la pรฉriode [1913-1938] (Seltzer, 1946). La moyenne des prรฉcipitations est passรฉe de 192mm [1913-1938] ร 155,5mm [1978-2001] (Bensaid, 2006) pour arriver ร 199.93 mm [1989-2010].
Mais ces calculรฉes ne prรฉsentent pas rรฉellement la rรฉalitรฉ du terrain, elles sont utilisรฉes uniquement pour dรฉgager les diffรฉrences pรฉriodiques (Haddouche, 2009).
Lโirrรฉgularitรฉ des pluies dans la station dโAin Sefra est grande. Pour la pรฉriode [1989-2010] la moyenne annuelle fluctue entre un minimum de 39.9 mm (annรฉe 2000) et un maximum de 417.37 mm (annรฉe 2008).
Souvent lโanalyse de la variabilitรฉ mensuelle climatique dans la zone dโรฉtude se base sur la pluviomรฉtrie du mois de Mars pour prononcer sโil sโagit dโune annรฉe sรจche ou humide.
La pluie du mois de mars est considรฉrรฉe comme de lโOr pur chez les agropasteurs (Bensaid, 2006).
Toutefois, ce que nous avons constatรฉ sur la pรฉriode [1989-2010]. La pluviomรฉtrie de ce mois a reculรฉ, cรฉdant la premiรจre place au mois dโoctobre pour presque la totalitรฉ des annรฉes de cette pรฉriode.
Les valeurs de la pluviomรฉtrie de Mars fluctuent entre 1 et 164,4mm (annรฉe 1991). A partir de lโannรฉe 1997 et jusquโร 2002 (soit 6 annรฉe), les pluies de mois de Mars รฉtaient trop faibles.
Pour le mois dโOctobre, en enregistre des piques de 169,8mm, 229.3mm et 37mm pour les annรฉes 2007, 2008 et 2010 respectivement (taux de prรฉcipitation dรฉpassant largement la moyenne pรฉriodique pour ce mois).
ย Distribution mensuelle des pluies
La saison pluvieuse est gรฉnรฉralement active entre le moi de septembre et le moi de Mai, sauf pour le moi de dรฉcembre ou de janvier, pรฉriode qui constitue pour cette rรฉgion une saison de transition entre les deux rรฉgimes atlantique humide et continental saharien.
Les donnรฉes pluviomรฉtriques montrent que les pluies sont relativement moins reparties au cours de lโannรฉe, ร lโexception des mois de fin de saisons pluvieuses (dรฉcembre et juillet) oรน la prรฉcipitation sous forme dโaverses peu durables, eut รชtre moins significative. Les mois les plus pluvieux sont enregistrรฉs aux mois dโOctobre et Mars, favorisรฉs par les intensitรฉs de type orageux.
Rรฉpartition des prรฉcipitations moyennes mensuelles
Dโaprรจs la figure Nยฐ9 on constate que
-Le mois le plus pluvieux est celui de octobre, avec une valeur de 36.80 mm.
-Le mois le plus sec est celui de Juillet avec une valeur extrรชme de 4.25 mm.
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Table des matiรจres
Introductionย
CHAPITRE I PRESENTATION DE LโOLIVIER
I.1 historique
I.3 origine botanique
I.4 aspects botaniques
II.5 .1 Nomenclature
II.5.2 Dรฉnomination
II.1 systรฉmatique et classification botanique
II.1 Lโolivier sauvage
II.2 Lโolivier cultivรฉ
II.3 caracteristiques biologiques et morphologiques
II.3.2 systeme radiculaire
II.3.3 systeme aerien
II.4 les caracteres botaniques de lโolivier
II.5 Caractรฉristiques de croissance de la plante
II.6 Le temps de la rรฉcolte
III.1 La culture de l’olivier
III exigence de lโolivier
III.2.1 exigences ecologiques
III.2.2 exigences en temperature
III.2.3 exigences en eau
III.2.4 exigences edaphiques
III.2.5 les exigences culturales
III.2.5.1 le travail du sol
III.2.5.2 les amendements
III.2.5.3 Lโirrigation dโappoint
III.2.5.4 les traitements phytosanitaires
III.3 LA TAILLE DE L’OLIVIER
a) La taille de formation
b) La taille de fructification
c) La taille de rรฉgรฉnรฉration
III.3.1 LES DIFFERENTS STYLE DE TAILLE DE L’OLIVIER
III.3.1.1 Style Algรฉrien en gobel
III.3.1.2 Style Espagnol ร deux troncs
III.3.1.3 Style ร la franรงaise bifurquรฉe
III.3.1.4 Style Italien polyconique
III.4 Multiplication et plantation
III.4.1 Multiplication
III.4.1.1 Greffage
III.4.1.2 Bouturage
III.4.2 Plantation
III.5 Les ennemis de lโolivier
III.5.1 Les ravageurs
III.5.2 Les maladies
IV. Olรฉicole mondiale
IV.1 Aire de rรฉpartition de lโolivier dans le monde
IV.2 les Variรฉtรฉs dโolive dans le monde
IV.3 Importance รฉconomique de lโolรฉiculture
IV.4 Composition nutritive de lโolive
IV.5 Lโolivier en Algรฉrie
IV.5.2 Superficies en cultures et nombre dโarbres en Algรฉrie
IV.5.3 Rรฉpartition des olivettes en Algรฉrie
IV.5.4 Principales variรฉtรฉs algรฉriennes
IV.5.5 Les rendements
IV.5.6 Situation รฉconomique de lโolรฉiculture algรฉrienne
IV.5.7 Lโavenir de la culture de lโolivier en Algรฉrie
IV.6 Lโolivier dans les monts des ksour
IV.6.1 Evolution de la superficie olรฉicole dans la rรฉgion
V.1 Technique de rรฉcolte
V.2 Techniques traditionnelles
V.3 Des machines ont รฉtรฉ crรฉรฉes pour faciliter la rรฉcolte des olives
V.4 Les produits de l’Olivier
La production des huiles
La production d’Olive de table
Les produits de la taille
-Les grignons d’Olives
-Le margine
V.5 Operations prรฉliminaires ร la fabrication de lโhuile dโolive
V.5.1 Huile dโolive
V.5.2 Lโhuile dโolive extra vierge
V.5.3 Lโhuile vierge
V.5.4 Lโhuile dโolive pure
V.5.7 Divers faits concernant lโhuile dโolive
CHAPITRE II ETUDE DU MILLIEU NATUREL
I. SITUATION GEOGRAPHIQUE
I.3 cadre gรฉologique et structural
I.3.1. zone pre-atlasique
I.3.2 zone atlasique
I.3.3 zone pre-saharienne
II aspects hydrologiques
– De point de vue des eaux de surfaces
– De point de vue des eaux souterraines
III. ETUDE DU MILIEU NATUREL
III.1 sol et couvert vรฉgรฉtal
III.2 relief
IV. PEDOLOGIE
v. climatologie
V.1 รฉtude des prรฉcipitations
v.1.1 prรฉcipitations moyennes annuelles ร la station dโAin Sefra
v.1.2 coefficient dโirrรฉgularitรฉ du rรฉgime des prรฉcipitations
v.1.3 irrรฉgularitรฉ des pluies
v.1.4 distribution mensuelle des pluies
v.1.5 rรฉpartition des prรฉcipitations moyennes mensuelles
v.1.6 variation saisonniรจre du rรฉgime pluviomรฉtrique
V.2 etude des tempรฉratures
v.2.1 les moyennes mensuelles
v.2.2 evolution prรฉcipitation-tempรฉrature
V.3 les vents
v.4 les gelรฉes
v.5 grรชles et neiges
v.6 caractรฉristiques synthรฉtiques du climat
v.6.1 mรฉthode de visualisation
v.6.2 la courbe ombrothermique (p=2t)
v.7 les indices climatiques
v.7.1 indice dโariditรฉ de Martonne
v.7.2 les indices de Moral
v.7.3 indice climatique dโEmberger
v.7.4 indice de Stewart
v.7.5 indice de continentalitรฉ de Kerner
v.8 lโรฉvapotranspiration potentielle ETP
VI. conclusion
CHAPITRE III METODOLOGIE
Mรฉthodologie
1. choix des exploitations
2. รฉlaboration dโun questionnaire dโenquรชte
3. collecte des informations et rรฉalisation de lโenquรชte
4. cartographie des vergers รฉtudiรฉs
5. caractรฉrisation des zones concernรฉes
6. diagnostic et observations de la situation des vergers
7. analyse des donnรฉes collectรฉes
CHAPITRE IV RESULTATS ET DISCUSSION
I Rรฉsultats et discussion
I.1 Zones รฉtudiรฉes
I.1.1 Ain Sefra
I.1.2 Sfissifa
I.1.3. Moghrar
I.2 Activitรฉs รฉconomiques
I.3 Surface Agricole Utile (SAU)
II Les rรฉsultats du questionnaire
II.1 Superficie
II.2 La densitรฉ de plantation
II.3 Type dโexploitation
II.4 Origine des plants
II.5 Variรฉtรฉs olรฉicole
II.6 Mode de plantation
II.7 Sources de revenu du fellah
II.8 Origine de lโeau de lโirrigation
II.9 Mode dโirrigation
II.10 Techniques culturales
II.11 Erosion/ dรฉgradation des terres
II.12 Contraintes รฉdaphiques
II.13 Brise vents
II.14 Tuteurage des jeunes plants
II.15 La taille
II.16 Demande dโappui technique
II.17 Type de site oรน sont plantรฉs les vergers
III Diagnostic et รฉvaluation des vergers olรฉicole
III.1 Evaluation des cultures olรฉicoles
III.1 Caractรฉristiques d’olรฉiculture
III.2 Contraintes de dรฉveloppement de lโolรฉiculture
III.2.1 contraintes climatiques
III.2.2 statut foncier
IV Diagnostic sur la conduite et lโรฉtat des vergers
IV.1 conduite des vergers
IV.2 le travail du sol
IV.3 La taille des arbres fruitiers
III.4 la fertilisation
IV.5 lโirrigation
IV.6 Traitement phytosanitaire
Conclusion gรฉnรฉraleย
Rรฉfรฉrences bibliographiques
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