Les différents mécanismes cellulaires

Les différents mécanismes cellulaires

Incidence de la maladie
L’érythème polymorphe est une maladie rare

Cette affection est plus fréquemment rencontrée chez les chiens que chez les chats.En effet, les cas rencontrés dans l’hôpital universitaire de Cornell sur une période de 9 ans (1988-1996) comptent pour 0,40% des consultations totales canines au service de dermatologie et pour seulement 0,11% des consultations félines à ce même service de dermatologie. (7)
Toutefois l’incidence de la maladie est difficile à évaluer puisque cette affection est peu rapportée d’une part et difficile à diagnostiquer d’autre part.
En effet, chez certains animaux cette affection est transitoire et asymptomatique, celle-ci est donc sous- diagnostiquée. De plus, cette dermatose étant très polymorphe au niveau clinique, le nombre de cas mal diagnostiqués est important.

Animaux touchés

1. Sexe
Aucune prédisposition du sexe n’a été notée de façon significative chez le chien ou le chat.Dans l’étude rétrospective de Cornell, les cas de chiens atteints d’érythème polymorphe soignés à l’hôpital universitaire comprennent 11 femelles et 9 mâles.En outre, aucune relation entre cette affection cutanée et la stérilisation des animaux n’a pu être mise en évidence.

2. Age
Aucune prédisposition d’âge n’a été notée de façon statistiquement significative chez le chien ou le chat. D’après l’étude rétrospective du collège universitaire de Cornell sur une période de 9 ans, les cas de chiens atteints d’érythème polymorphe (43 cas dont l’âge est connu) se situent entre 0,7 et 14 ans (pour une moyenne d’âge de 6 ans).Il apparaît donc que les chiens jeunes adultes sont le plus enclins à cette affection. Toutefois une catégorie d’érythème polymorphe (l’érythème polymorphe idiopathique du vieux chien) se produirait sur des vieux chiens, sujets plus fréquemment à des maladies systémiques débilitantes.D’après la même étude rétrospective, les chats touchés par cette affection se situent sur une tranche d’âge de 3 à 15 ans (pour une moyenne d’âge de 7,4 ans).Pour les chats, aucune conclusion ne peut être tirée étant donné le très faible nombre de cas pris en compte (seulement 6).De plus, des cas de jeunes chats ont été rapportés à plusieurs reprises dans la littérature : un chaton de 5 mois atteint d’érythème polymorphe à la suite d’une exposition à de multiples médicaments est décrit par Byrne et al. (23) ; un chat de deux ans atteint de nécrolyse épidermique importante à la suite d’une exposition à un shampooing insecticide est décrit par Lee et al. (19) ; un chat d’un an et demi atteint d’une nécrolyse épidermique toxique suite à une injection d’antisérum d’origine caprine contre le virus de la leucose féline est décrit par Scott et al.

Race

Le risque d’affection est accru chez certaines races canines telles que :
– le Welsh Corgi Pembroke, le Berger allemand, le Bobtail, le Chow chow, le Cairn terrier, le Border Collie. (7)
– le Dobermann pinscher.
En effet les Dobermann pinschers comptent pour 33,3% des cas d’érythème polymorphe canin recensés par Scott et al. (24), ce qui n’est pas négligeable par rapport au nombre de Dobermann pinschers vus en consultation canine en général (2,5%). Toutefois, il est à noter que le nombre de cas d’érythème polymorphe recensés dans la littérature chez les Dobermann pinschers (seulement 9 cas) n’est pas représentatif de la population canine.
Aucune différence n’est notée dans la fréquence d’atteinte des races pures ou domestiques.
Chez le chat, aucune prédisposition raciale n’a pu être démontrée, en raison du faible nombre de cas connus.
A. Anomalies métaboliques
Certains auteurs énoncent un défaut de détoxification des médicaments et de leurs métabolites au niveau cutané qui serait à l’origine de l’altération des kératinocytes.
D’autres auteurs énoncent un excès de production de métabolites réactifs au niveau cutané toujours. (8, 13)
Ces métabolites seraient alors à l’origine d’une réponse immunitaire imprévue.

Réactions

immunitaires

Plusieurs hypothèses à propos du type de réaction immunitaire occurrente lors d’érythème polymorphe ont été énoncées suite aux découvertes immunohistochimiques établies dans de nombreux échantillons de peau atteinte
d’érythème polymorphe.
 

Les différentes hypothèses mécanistiques

Hypersensiblité de type 3

La première hypothèse, fondée sur la découverte de dépôt d’immuns complexes au niveau de la membrane basale et des vaisseaux du derme superficiel dans des échantillons atteints d’érythème polymorphe chez l’homme mais aussi chez le chien , indique une réaction d’hypersensiblité de type 3, c’est-à-dire une réaction immunitaire à médiation humorale.
Dans ce type de réaction, l’interaction d’antigène spécifique (tels des médicaments,des aliments, des agents infectieux…) avec un anticorps conduit à la formation de complexes immuns qui induisent des dommages tissulaires par le biais de l’activation du complément et de cellules phagocytaires.

Hypersensibilité de type 4

La seconde hypothèse, fondée sur la présence de cellules inflammatoires sur le site des lésions au niveau de l’épiderme et du derme, conforte l’hypothèse d’une réaction d’hypersensibilité de type 4 cytotoxique (réaction immunitaire à médiation cellulaire).Cette hypothèse est corroborée par les données histologiques qui mettent en évidence la présence de lymphocytes satellites des kératinocytes dans l’épiderme atteint. Les donnés immunohistochimiques vont dans le même sens puisqu’on trouve dans l’épiderme et le derme des lymphocytes T (CD8+ en grande quantité, CD3+ et en moindre quantité CD4+ seulement dans le derme) et des cellules présentatrices d’antigène (cellules de Langerhans).

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Table des matières

Table des illustrations
Liste des abréviations employées
Introduction
I. Première partie : ETIOLOGIE
A. Eléments favorisants
B. Eléments déterminant
1. Exposition médicamenteuse
2. Agents infectieux
3. Maladies systémiques
4. Néoplasies
5. Affection idiopathique
6. Divers
II. Deuxième partie : EPIDEMIOLOGIE
A. Incidence de la maladie
B. Animaux touchés
1. Sexe
2. Age
3. Race
III. Troisième partie : PHYSIOPATHOLOGIE
A. Anomalies métaboliques
B. Réactions immunitaires
1. Les différentes hypothèses mécanistiques
2. Les différents mécanismes cellulaires
3. Quelques mécanismes spécifiques de l’agent causal
4. Différences physiopathologiques entre l’érythème polymorphe et la nécrolyse épidermique toxique
IV. Quatrième partie : CLINIQUE
A. Prodromes
B. Signes cutanés
1. Aspect des lésions
2. Répartition des lésions
3. Classification de l’atteinte
C. Signes non cutanés
1. Signes généraux
2. Signes hématologiques
3. Signes biochimiques
D. Evolution
E. Complications
V. Cinquième partie : DIAGNOSTIC
A. Diagnostic dermatologique
1. Anamnèse
2. Commémoratifs
3. Examen clinique
4. Examens complémentaires
B. Diagnostic différentiel
1. Dermatoses liées à des ectoparasites
2. Dermatoses liés à des agents infectieux
3. Dermatoses auto-immunes
4. Dermatoses a médiation immune
5. Néoplasies cutanées
6. Autres dermatoses
7. Distinction des différentes entités de l’érythème polymorphe
C. Diagnostic étiologique
1. Maladie systémique
2. Accident médicamenteux
3. Affection idiopathique
VI. Sixième partie : PRONOSTIC
A. Pronostic cutané
B. Pronostic esthétique
C. Pronostic vital
VII. Septième partie : TRAITEMENT
A. Traitement symptomatique
B. Traitement spécifique
C. Traitement étiologique
VIII. Huitième partie : ANALOGIE CHEZ L’HOMME
A. Etiologie
B. Epidémiologie
1. Incidence
2. Prédisposition sexuelle
3. Prédisposition par rapport à l’âge
4. Autres prédispositions
C. Clinique
D. Prise en charge
Conclusion
Bibliographie
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