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Magasin COURTS
Certains Magasins spécialisés, cités plus haut, font des ventes à crédit, sous certaines conditions mais le Magasin COURTS a comme vocation d’accorder un crédit à sa clientèle. Les conditions exigées sont assez contraignantes et si on fait le calcul minutieusement, on s’apercevra qu’on paie le matériel très cher, ce qui nous arrange car une partie de la clientèle préfèrera acheter moins cher même si c’est au comptant, et puis elle bénéficiera d’une garantie avec notre société.
Donc, on ne peut pas dire que les Magasins spécialisés dans les Articles ménagers tels que les magasins indiens, COURTS constituent une concurrence directe pour nous, sauf évidemment si nous ne donnons pas satisfaction à notre clientèle. Donc, notre réussite commerciale dépendra de la qualité de nos prestations et de notre agressivité commerciale.
Quel visage aura-t-elle donc notre Politique d’action commerciale ?
Plan de Marchéage
Le plan de marchéage s’articule autour de 4 variables ou les 4P, pour remplir les objectifs qui lui sont assignés :
– le Plan produit
– le Plan prix
– le Plan distribution
– le Plan communication
Le Plan produit
Nous avons déjà énuméré les produits que nous allons mettre sur le marché, à savoir :
– vente de matériels froid réhabilités : réfrigérateur, congélateur, climatiseur
– les prestations de service portant sur les répartitions de ces dits matériels
– installation de chambre froide
– réparation de camion frigorifique et autres installations frigorifiques…
Le Plan prix
Les produits que nous commercialiserons coûteront 2 fois moins cher que les articles neufs vendus par les Magasins spécialisés. Mais notre clientèle aura l’avantage de payer moins cher des produits flambants neufs, c’est à dire bien réhabilités et avec des pièces et fournitures neuves. Et le gros avantage pour les clients, c’est la garantie main d’œuvre et pièces éventuellement.
Le Plan distribution
Nous disposerons d’un point de vente là où nous aurons notre Siège et nos Ateliers. Mais nous travaillerons dans un premier temps en partenariat avec des Magasins des 5 autres villes de Provinces qui commercialisent des articles qui se complètent et ne se concurrencent pas avec les nôtres. Par la suite, nous mettrons en place des antennes dans toutes les grandes villes de Madagascar, c’est à dire Antsirabe, Ambatondrazaka, les communes urbaines sur les régions côtières, en particulier, en plus des 5 villes des provinces.
Le plan communication
La réussite de notre Entreprise dépendra de la force et de l’efficacité de notre plan communication, c’est à dire le choix des supports et des actions publicitaires visant à :
– faire connaître les produits et services offerts à la clientèle
– faire ressortir les besoins qu’on peut satisfaire pour faire agir la consommation
– entourer le produit ou le service d’un halo favorable, c’est à dire créer puis entretenir une bonne image des produits, des services et de l’Entreprise surtout.
Quels seront donc les moyens proposés par notre société ?
1er moyen : communication personnelle
Chacun des 3 associés, en plus de ses attributions personnelles doit fournir l’effort d’aller dialoguer avec les éventuels clients ou plutôt des relations. Ce sera une action ou plutôt de culture de bonnes relations mais surtout de réception d’informations sur l’image et la réputation de l’Entreprise en retour.
2ème moyen : Communication directe de masse : Publicité média
Cette communication est unilatérale et impersonnelle. On peut imaginer l’envoi d’annonces à la radio (ampitampitao par exemple) et à la télévision.
3ème moyen : Communication directe spécialisée :
publicité hors-média. Elle regroupe :
– la publicité sur le lieu de vente : enseignes lumineuses ou panneaux indiquant le nom de l’Entreprise et ses activités.
– Le distribution de tracts informant sur l’existence de l’Entreprise, des produits et prestations offertes, sur les avantages d’acheter les matériels d’occasion réhabilités.
– La politique d’Action Commerciale devra donc tenir compte de ces 3 moyens mais être axée surtout sur le premier et le deuxième moyen.
THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION
Nous savons que les immobilisations dans une entreprise donnée sont destinées à servir de façon durable pour l’activité de celle-ci et ne se consomment pas dès leur usage. Par ailleurs, pour bien montrer l’importance de ces critères d’évaluation, nous allons définir ci-après l’investissement dans un choix des projets.
Investir, c’est consentir à décaisser aujourd’hui un certain montant dans l’espoir d’encaisser ultérieurement, sur plusieurs exercices, des sommes plus importantes permettant d’augmenter ainsi la rentabilité de l’entreprise et par la suite, bien entendu, le patrimoine de l’entreprise.
Suivant un concept économique, un investissement est un engagement de ressources fait dans l’espoir de réaliser des bénéfices pendant une longue période du temps futur. Effectivement, ces deux notions ont conduit à calculer une rentabilité qui a pour objet d’évaluer la performance financière attendue d’un investissement. Donc pour mesurer la rentabilité économique d’un investissement espérée entre plusieurs projets, quatre méthodes sont retenues :
• La valeur actuelle nette (VAN)
• Le taux de rentabilité interne (TRI)
• L’indice de profitabilité (IP)
• Le délai de récupération des capitaux investis (DRCI)
Les outils d’évaluation du projet
Voici donc les différents outils d’évaluation du projet.
La valeur actuelle nette
Définition
La valeur actuelle nette correspond à la somme des valeurs actuelles des flux financiers provenant de l’investissement de laquelle été déduit le montant de ce dernier. C’est aussi la valeur des revenus futurs actualisée à un coût de capital approprié, diminué du coût de l’investissement.
Formule
Suivant cette méthode, on effectue la somme des dépenses correspondant à l’investissement et des marges brutes d’autofinancement à un taux déterminé, donc la formulation de la valeur actuelle nette sera la suivante : VAN å MBA1 i n C.
En d’autres termes :
• VAN : Valeur Actuelle Nette
• MBA : Marge Brute d’Autofinancement
• C : Montant de l’investissement ou montant du capital investi
• N : durée de vie
• (1+i)-n : Coefficient de la valeur actuelle nette
• i : Taux d’actualisation
Interprétation de la formule
La valeur actuelle nette permet de juger si un projet est acceptable ou rejetable, en effet si la valeur actuelle nette est supérieure à zéro (VAN>0), la rentabilité de l’investissement est supérieure au taux d’actualisation retenue ; la VAN est exprimée en francs, si elle est positive, cela veut dire que le projet est rentable car, fondamentalement :
– tous les capitaux investis peuvent être récupérés par les flux de revenus de l’investissement ;
– ces mêmes flux permettent aussi entre-temps de rémunérer ceux qui apportent les fonds pour financer le projet. Dans le cas contraire, la valeur actuelle nette est inférieure au taux d’actualisation retenu.
Le choix entre plusieurs investissements ou projets se portera sur celui qui procurera le plus de valeur actuelle nette.
Le taux de rentabilité interne (TRI)
Définition
Le taux de rentabilité interne est le taux d’actualisation qui rentabilise les capitaux engagés par l’entreprise. C’est aussi le taux d’actualisation des marges brutes d’autofinancement de façon que leur somme (actualisée) annule le montant de l’investissement.
Formule
Dans cette méthode, la formulation du taux de rentabilité interne de rentabilité se définit comme suit: TRI å MBA1 i n C 0
En d’autres termes, comme cette formulation ; le taux de rentabilité interne (TRI) est le taux d’actualisation qui à la propriété d’annuler la valeur actuelle nette (VAN) de manière à établir une stricte égalité entre le montant (au besoin actualisé à ce taux) des capitaux investis et la valeur (actualisée-t-elle aussi à ce taux) des flux des revenus. Le calcul se présente ainsi par la formule ci-après : TRI VAN 0
Pratiquement, pour trouver ce taux, on calcule par approximation successive jusqu’à ce que les résultats soient obtenus par MBA1 i n C 0 ; il suffit alors d’effectuer une interpolation linéaire pour trouver ce taux.
Interprétation de la formule
Pour que le projet soit viable et à la fois fiable, le taux de rentabilité interne doit être supérieur au taux d’emprunt, effectivement, si ce taux est élevé, l’investissement est très intéressant. Il est donc clair que si la valeur actuelle nette d’un projet est positive, le taux de rentabilité interne de ce même projet doit être supérieur au taux d’emprunt exigé.
Avant d’entamer la troisième section de ce chapitre, il est préférable de définir la notion du taux d’actualisation ; c’est donc le taux de renoncement à la liquidité immédiate, qui, ce même taux, est en fonction des critères subjectifs et objectifs.
Le délai de récupération des capitaux investis (DRCI)
Définition
C’est le temps nécessaire pour récupérer le capital investi par déduction successive des marges brutes d’autofinancement prévisionnelles (résultat net + dotations) avec actualisation des marges brutes d’autofinancement.
Le délai de récupération des capitaux investis correspond au délai au bout duquel les flux nets de trésorerie générés par l’investissement initial (remboursés les nets des trésoreries).
La détermination de ce délai est en fonction du nombre de période d’exploitation où la somme des flux nets de trésorerie égalise le montant de l’investissement initial.
Formule
D’après la définition, il n’y pas de formule exacte pour déterminer ce délai mais il faut quand même savoir le nombre d’années nécessaires pour reconstituer le capital investi en fonction de la valeur actuelle nette.
Le délai est donné par la relation (d) : DRCI åd MBA1 i p I p 1
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : VUE GENERALE SUR LE PROJET
Premier chapitre : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Objectif du projet
Section 2 : Importance du domaine du Projet
Deuxième chapitre : RENSEIGNEMENTS GENERAUX SUR LE PROJET
Section 1: Renseignements généraux sur le Promoteur
Section 2: Renseignements sur l’Entreprise
Section 3 : Renseignements sur le lieu d’implantation
Troisième Chapitre : ETUDE COMMERCIALE
Section 1 : Description du Marché visé
1-1 Définition du Marketing
Section 2 : L’étude de Marché
2-1 Les produits
2-2 Analyse de la demande
2-2-1 Clientèle privée
2-2-2 Clientèle opérateurs économiques
2-2-3 Clients spécifiques
2-3 Magasin COURTS
2-4 Plan de Marchéage
2-4-1 Le Plan produit
2-4-2 Le Plan prix
2-4-3 Le Plan distribution
2-4-4 Le plan communication
Quatrième Chapitre : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION
Section 1 : Les outils d’évaluation du projet
Voici donc les différents outils d’évaluation du projet
1-1 La valeur actuelle nette
1-1-1 Définition
1-1-2 Formule
1-1-3 Interprétation de la formule
1-2 Le taux de rentabilité interne (TRI)
1-2-1 Définition
1-2-2 Formule
1-2-3 Interprétation de la formule
1-3 Le délai de récupération des capitaux investis (DRCI)
1-3-1 Définition
1-3-2 Formule
1-3-3 Interprétation de la formule
1-4 L’indice de profitabilité (IP)
1-4-1 Définition
1-4-2 Formule
1-4-3 Interprétation de la formule
Section 2 : Les critères d’évaluation du projet
Voici donc les différentes critères d’évaluation du projet
2-2 L’efficacité
2-3 L’efficience
2-4 Durée de vie du projet
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
Chapitre I : ETUDE TECHNIQUE
Section 1 : Mise en place du projet
Section 2 : Gestion de la production
2-1 Modes de production
2-1-1 Matériels à réhabiliter
2-1-2 Prestations de service
2-1-3 Installation des chambres froides
2-2 Approvisionnement en facteurs de production
2-3 Besoins en outils de production
2-4 Production envisagée
2-4-1 Prévision du chiffre d’affaires
2-4-2 Prévision des Achats
Deuxième Chapitre : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Organigramme envisagé
Section 2 : Besoin en main d’œuvre
(les charges du personnel)
Section III: Les autres charges (en milliers d’Ariary)
Section 3 : Chronogramme d’exécution des activités
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE
Premier Chapitre : LES DIFFERENTS ELEMENTS DU DOSSIER ECONOMIQUE ET FINANCIER
Section 1 : Etablissement du compte de résultat prévisionnel
1-1 Produits d’exploitation : en milliers d’Ariary
1-2 Charges d’exploitation : en milliers d’Ariary
1-3 Autres charges : en milliers d’Ariary
Section 2 : Calcul du besoin en fonds de roulement
2-1 Définition
2-1-1 Besoins
2-1-2 Ressources
2-2 Détermination des conditions d’exploitation de l’activité
2-2-1 Ressources
2-2-2 Besoins
2-3 Présentation du bilan de départ
Section 3 : Plan de trésorerie
3-1 Plan de trésorerie 1ère année
3-1-1 Encaissements
3-1-2 Décaissements
Section 4 : PLAN DE FINANCEMENT
Section 5 : CALCUL DU SEUIL DE RENTABILITE
Section 7 : Tableau des grandeurs caractéristique de gestion (T.G.C.G.)
Deuxième Chapitre : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation financière
1-2 Analyse des ratios
1-3 Les critères de rentabilité
1-3-1 La valeur actuelle nette
1-3-2 Le Taux de rentabilité interne (TRI)
1-3-3 L’indice de profitabilité
1-3-4 Délai de récupération des capitaux investis DRCI
1-4 Selon les critères d’évaluation
1-4-1 La pertinence
1-4-2 L’efficience
1-4-3 La durée de vie
Section 2 : Evaluation économique
2-1 Effet sur le produit intérieur brut ( P I B )
2-2 Effet sur les finances publiques
2-3 Effet sur la balance de paiement :
Section 3 : Evaluation sociale
3-1 Création d’emplois
3-2 Développement social
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIES
TABLE DES MATIERES
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