Les différentes stratégies communicationnelles du KO

Les différentes stratégies communicationnelles du KO

Questions d’organisation

En ce qui concerne la distribution, elle continue à se faire dans la rue et dans les cafés, précédée de la distribution de tracts devant les usines, au moment du changement d’équipe le matin, lesquels annoncent la parution du journal dans les jours suivants et précisent déjà les sujets qui y seront traités.
En raison des plaines récurrentes concernant le manque de participation à cette distribution, l’assemblée plénière décide de rendre la vente de journaux obligatoire pour tous les militants (à 22 voix contre 3).219 Pour la RA 4/5, environ 1000 exemplaires ont été distribués en l’espace de troisquatre jours220 et les archives mentionnent le fait qu’elle a été vendue dans des kiosques de Brigue, de Münster et de Reckingen,221 alors que le tract annonçant la RA 6 indique que le journal est à acheter dans la rue ou dans un kiosque, signe qu’il commence à être perçu comme un produit médiatique, à la fois par ses concepteurs et par le public. Toutefois, lors d’une réunion de la « Gewerkschaftsgruppe », il est précisé que comme les kiosques sont en mains CVP, il n’est pas possible de vendre la RA, mais sans davantage de précisions,222 censure qui peut également être interprétée comme indiquant que le KO et son journal bénéficient déjà d’une certaine popularité, perçue comme dangereuse par certains, dans le Haut-Valais. Un regard au-delà des frontières haut-valaisannes permet de constater que la question de l’accès aux kiosques se posent également pour d’autres revues critiques alpines. En effet, si Steibock (NW) est disponible dans sept kiosques du demi-canton dès le n° 2 (déc. 1974, p. 2), Alternative (UR) renonce à ses débuts à une telle distribution en raison des coûts engendrés et se contente de points de vente dans certains petits commerces (coiffeur, boulangerie, librairie), et ce n’est qu’à l’occasion du n° 17 (jan/fév 1976, p. 2) qu’est annoncée la présence de la revue dans onze kiosques du canton. Pour sa part, l’Oberländer Holzwurm, après une tentative de passer à l’impression offset auprès de ropress, doit revenir à une forme plus archaïque, dans la mesure où la Kiosk AG ayant refusé de vendre ses exemplaires, les entrées ne permettent pas de financer une impression offset.A ce titre, il est remarquable que les trois revues en question mentionnent les lieux où elles sont disponibles, ce que la RA ne fait à aucun moment, les tracts se contentant de porter la mention « im Kiosk erhältlich » sans davantage de précisions. On peut regretter l’absence d’une liste des kiosques desservis qui aurait permis un regard sur la diffusion géographique de la RA.
Le tâtonnement du KO dans ces premières années se voit d’une part dans la variation du tirage, du prix, ainsi que du nombre de pages et d’autre part, dans la fréquence très aléatoire de parution. Le journal est en effet conçu comme un instrument que l’on mobilise en fonction des intérêts des membres du KO et de l’actualité politique et économique. Le n° 2 est une bonne illustration du caractère « événementiel » de la RA, puisque si elle paraît à Pâques 1974 (14 avril), les premières discussions remontent au minimum à la séance du comité du 13 janvier, sans qu’il soit déjà question de publier un numéro, puisqu’on on parle de s’adresser au conseil de district, d’aborder cette thématique dans la presse locale, de lancer une récolte de signature et d’établir une documentation sur la présence militaire dans le Haut-Valais.226 Cette dimension se retrouve aussi dans un courrier envoyé en été 1974 par le KO à la rédaction de la revue Direkt – qui proposait un échange d’abonnements entre les deux revues – qui signale à celle-ci qu’elle se trompe au sujet de la RA; cette lettre affirme que le KO n’édite pas de revue paraissant régulièrement, mais qu’il travaille « in Arbeitsgruppen an einem politischen oder kulturellen Problemkreis und [wir] versuchen dann unsere Ideen an die Oeffentlichkeit zu bringen ». En dessous du texte de la lettre figure la liste des « Bisherige Publikationen des KO » où les RA 1 et 2 sont citées parmi les brochures Briger Herbst et Strafvollzug, de sorte que la RA ne se distingue pas encore des autres publications du KO, ou du moins qu’elle n’a pas encore le monopole parmi ses moyens d’expression.
Pour la RA 3, d’autre part, les protocoles mentionnent l’engouement de certains membres qui s’engagent à former un groupe pour traiter la question des caisses maladies, sans davantage de détail, si ce n’est que c’est au groupe en question de décider sur la manière de porter ce sujet dans l’opinion publique.Le constat est ainsi que la parution coïncide avec l’intérêt précis du KO, ou du moins de certains de ses militants, et que les articles rédigés ne sont pas nécessairement soumis à l’approbation de l’assemblée plénière. Les choses ne semblent toutefois pas aussi claires, puisque lors de l’assemblée plénière du 22 septembre 1975, les membres ont à se prononcer sur la publication d’un tract ou d’une RA (n° 7), la deuxième solution étant acceptée par onze voix contre sept.230 D’autre part, l’AG donne la compétence à la « Gewerkschaftsgruppe » de publier un tract sur les licenciements dans une entreprise haut-valaisanne, mais comme les sujets à traiter dépassaient le cadre d’un tract, ce groupe a pris la décision de publier une RA (n° 8), après avoir obtenu l’accord de deux membres du comité. Il est ajouté que cette manière de procéder n’est pas conforme aux statuts, même si une clause donnait l’autorisation au comité de prendre la décision.Malheureusement, les archives ne contiennent pas d’informations sur les rédacteurs des articles qui ne sont jamais signés.
Néanmoins, le fait que les 17 premiers numéros mentionnent 16 noms différents de rédacteurs responsables indique une certaine rotation des tâches.
Dans une contribution à un ouvrage collectif sur le socialisme en Suisse, Niklaus indique qu’après le premier numéro, la RA paraissait spontanément lorsque surgissaient des événements dont les conséquences étaient importantes pour la population laborieuse, afin de transmettre des informations alternatives (« der Bevölkerung sozusagen die Augen öffnen » – ce qui fait écho avec l’idée d’ouvrir les débats) et ainsi briser le monopole médiatique des partis C. En outre, il explique ce qu’il entend par « volksnahe Politik », c’est-à-dire une politique orientée vers les questions concrètes du quotidien, accessibles à tout un chacun, teintée d’un langage familier et fleuri, afin de montrer les contradictions des partis bourgeois qui défendent les intérêts des travailleurs et des régions de montagne uniquement quand ces intérêts coïncident avec ceux de la bourgeoisie locale.232 Peter Bodenmann confirme cette conception du journal-événement dans Le Matin, indiquant qu’« au début, nous ne sortions que lorsque l’actualité l’exigeait ».233 D’ailleurs, il semble que les lecteurs réguliers de la RA réclament souvent la date de sortie du prochain numéro, ce à quoi le KO ne peut pas répondre, tout en estimant qu’il s’agit de bonnes stimulations pour le travail à venir.234 Cette élément spontané s’illustre également par le côté humoristique, voire de divertissement que le KO donne à sa publication, notamment à travers toute une série de petits dessins amusants et irrévérencieux (les photos sont extrêmement rares et lorsqu’on en trouve, ce sont souvent des photos de passeports de qualité douteuse de différentes personnalités).
Néanmoins, les choses semblent se modifier progressivement, notamment avec l’introduction sur décision de l’assemblée plénière de l’abonnement à partir de la RA 7, dont le prix est fixé à Fr. 10.– (Fr. 20.– pour l’abonnement de soutien)ce qui montre qu’à ce moment de son histoire, le KO commence à avoir une conscience plus aigüe du rôle de la RA dans son répertoire d’actions, ainsi que de son propre rôle comme plateforme visant à rassembler les critiques et surveiller les élites du canton, ainsi qu’à proposer des informations ou des points de vue qui ne sont pas traités ailleurs. De plus, l’abonnement implique une responsabilité de l’éditeur vis-à-vis des abonnés, c’est-à-dire qu’on ne peut plus, au risque de perdre la fidélité des lecteurs, se contenter de produire une RA selon l’envie ou la motivation. Ainsi, ce qui était une exigence de production, à savoir que la publication d’un numéro est déterminée par l’actualité et la volonté d’éclairer la population sur ces sujets, peut devenir une circonstance de production, dans la mesure où l’abonnement représente un transfert objectif de bien économique et sert au financement des numéros que le groupe s’engage à publier auprès de ses abonnés. Il est intéressant de noter que l’abonnement semblait être attendu ou réclamé par les lecteurs, le nombre d’abonnements souscrits s’élevant d’ailleurs rapidement à une centaine.239 Un document daté de fin mai 1976 indique que pas moins de 391 abonnements ont déjà été commandés, dont la plus grande partie viennent des districts de Brigue et de Viège, où les trois localités les plus importantes forment le plus grand pourcentage. On remarque également d’une part que les vallées latérales sont peu représentées dans cette statistique, et qu’il y a d’autre part un nombre relativement important d’abonnés dans la « Ausserschweiz », probablement destinés à des étudiants valaisans ainsi qu’à des militants d’autres organisations.
La RA est financée avec la caisse du groupe, c’est-à-dire par les cotisations des membres. Si la question de la publicité ne se pose pas à proprement parler (on ne parle pas encore de journal indépendant, par opposition aux deux quotidiens haut-valaisans), l’assemblée plénière du 27 septembre 1975 décide que les annonces d’autres organisations de gauche ne paraîtront pas dans la RA, mais dans l’INFO destiné aux militants. La comptabilité du KO permet de se rendre compte de la place importante qu’occupe dès 1975 la RA dans le budget du groupe, constituant 65% à la fois des entrées et des dépenses.241 En outre, si l’on ne prend que les dépenses et les entrées liées à la RA, il en résulte un bénéfice de Fr. 189.–, ce qui démontre que le journal est capable de se financer lui-même (ce qui s’explique également par l’absence de coûts de rédaction et d’acheminement, donc par une sorte d’auto-exploitation).242 On peut ainsi en déduire que l’affirmation du rôle central de la RA dans le KO ne trouve pas uniquement son origine dans les objectifs politiques et sociaux de l’organisation (autrement dit ses schémas de représentation), mais qu’elle s’impose d’elle-même en quelque sorte, tant par son caractère d’entreprise viable financièrement que par son implantation dans le paysage médiatique haut-valaisan, puisque la RA 8 est publiée à 5000 exemplaires, ce qui sera ensuite la moyenne, dans une région peuplée de moins de 70’000 habitants.
Pour conclure cette partie, nous pouvons rapidement rappeler les caractéristiques principales des premières RA à savoir un journal avec une thématique centrale qui paraît sporadiquement, selon les préférences des membres, en noir et blanc, dont le nombre de pages varie et qui est soit distribué gratuitement, soit vendu au prix de Fr. 1.–. Les recherches et la rédaction des articles sont effectuées par les militants, de même que l’assemblage, le transport de la maquette à Zurich et le rapatriement des exemplaires après impression. Si chaque édition mentionne un ou plusieurs rédacteurs responsables (verantwortlicher Redaktor), les articles ne sont jamais signés, ou alors par la mention « KO ». Employant un ton à la fois combattif et humoristique, que l’on veut proche de la langue du peuple, et mettant l’accent sur le local, la RA se pose comme instrument de communication qui veut d’une part éclairer, voire éduquer, ses lecteurs sur les problèmes politiques, économiques et sociaux du Haut-Valais, et d’autre part chercher la confrontation avec les partis C et leurs relais dans la presse locale.244 Un courrier du KO indique que la RA paraît également si le groupe estime qu’un sujet n’a été traité que d’un point de vue de droite dans la presse locale.245 Le journal se situe ainsi davantage dans le pôle de la critique « contre-hégémonique », puisqu’il veut d’une part défier les médias dominants qui se contentent de servir de relais du pouvoir (Hofberichterstattung), donc analyser les sujets dans une perspective radicalement différente, et d’autre part, porter à la connaissance du public des sujets qui le concernent directement et qui ne se trouvent abordés nulle part ailleurs.

Réception des premiers numéros

La critique interne

A partir de la RA 4/5, l’assemblée plénière commence à discuter de la dernière édition parue, afin de procéder à une sorte de débriefing. Cette critique touche d’une part à l’organisation de la publication de ce numéro et d’autre part à son contenu et à son aspect formel. Ainsi, les koïstes de Brigue déclarent avoir été surpris de s’être trouvés devant le fait accompli, sans avoir pu intervenir dans le processus de création. Le comité se sent ignoré et rappelle une décision de l’assemblée précédente qui stipulait que tout ce qui est destiné à être publié doit d’abord être soumis au comité. Afin que cette situation ne se représente plus, deux propositions sont présentées à l’assemblée, la première stipulant que chaque édition doit être soumise à l’assemblée plénière, la deuxième proposant de définir un statut pour les membres intéressés à la production d’une RA; une grande majorité se prononce pour cette dernière. Ce statut définit les entités pouvant peut prendre l’initiative pour la création d’un numéro (comité, groupes, membres individuels) et précise que la VV a le dernier mot sur la publication.
Au sujet du contenu, est critiquée la dimension radicale du vocabulaire et de la symbolique utilisés (Wort- und Zeichenradikalimus). On considère que la formulation laisse à désirer et que le choix des mots (par exemple « Volksfeinde ») fait référence à des systèmes de représentation qui ne sont pas partagés par la population. On critique l’utilisation du symbole de la SS (pour le mot « Entlassungen »), ainsi que celui de la faucille et du marteau, et il est précisé qu’il vaut mieux argumenter avec objectivité (sachlich) plutôt que de viser des réactions de type émotionnel. En effet,le danger est que ce genre de symboles se retourne contre le KO, dans la mesure où ils constituent des munitions pour ses adversaires, et qu’ils ont un effet contre-productif en poussant au sectarisme au lieu de permettre une diffusion plus large des positions du KO. Dans leur réponse, les producteurs de la RA 4/5 déclarent que la dimension radicale a été intégrée intentionnellement.246 S’ils reconnaissent avoir agi de manière un peu irréfléchie, ils estiment que l’objectivité va de pair avec l’émotionnel, ce qui justifie le recours à ces symboles, dans la mesure où les adversaires ont également les leurs, à l’instar de la croix chrétienne. En se contentant de reprendre la symbolique conservatrice, on ne peut pas prétendre viser des transformations dans la société, car l’on ne fait que participer à la reproduction des structures établies. La question qui se pose donc pour ces militants n’est pas celle consistant à déterminer s’il faut ou non introduire de nouveaux symboles, mais comment les introduire en réaction à la symbolique conservatrice. Ainsi, ils reconnaissent qu’il eût été préférable d’expliquer l’utilisation de tel ou tel symbole,247 afin que les lecteurs soient conscients des représentations qu’ils impliquent, affirmant que si les symboles sont bien compris et placés de manière judicieuse, ils rendent meilleure la compréhension de la question traitée.248 Suite à cet échange, l’assemblée plénière décide que la ligne du journal doit d’abord être discutée en interne avant qu’il ne soit publié, afin que la revue soit appréhendée comme la ligne politique du KO.249 Lors de l’assemblée plénière du 25 octobre 1975, la question de la participation à la distribution revient sur le tapis, un membre critiquant le fait que malgré la décision prise par l’assemblée générale, beaucoup de membres ne se sont pas présentés lors de la vente du journal. Finalement, on décide qu’en l’espace de trois numéros, chaque membre doit vendre un certain nombre d’exemplaires, dont la hauteur sera fixé à 80 par les statuts du KO. 250 Lors d’une séance de la « Gewerkschaftgruppe », on estime qu’il faudrait éviter que le nom du rédacteur responsable change à chaque numéro, le risque étant qu’avec le temps, tous les noms des membres soient connus.
Ces critiques nous permettent de constater plusieurs choses; (1) le caractère improvisé des premières RA n’est pas épargné par la critique, surtout de la part des militants qui n’ont pas été impliqués dans le processus de production, ce qui a pour résultat une certaine disciplinarisation du groupe, par la fixation de principes à respecter dans le processus de création d’un numéro, dont l’aspect principal est constitué par le fait que toute publication doit être soumise à approbation; (2) le fait même qu’on codifie ces questions montrent que la conscience de détenir un produit important entre les mains, qui ne doit pas être utilisé à la légère, émerge progressivement dans les rangs du KO; (3) la discussion sur le radicalisme symbolique illustre les divergences qui existent au sujet des méthodes à appliquer pour obtenir le maximum d’impact, dans la mesure où s’affrontent une position plutôt défensive (ne pas donner des armes de contre-attaque aux adversaires) et une position résolument offensive qui consiste à affirmer clairement de quel héritage symbolique se revendiquent le KO et sa politique.

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Table des matières
Remerciements
Liste des abréviations
Introduction
A. Introduction méthodologique
1. Objet de la recherche et bornes chronologiques
2. Problématique et structure du travail
3. Sources et méthode
B. État de la recherche et contexte
1. État de la question
1.1 Travaux consacrés à la RA et au KO
1.2 Les projets de médias alternatifs dans la recherche historique en Suisse
2. Contexte politique et médiatique
2.1 Contexte politique et idéologique
2.2 Présentation du paysage médiatique valaisan (1970 – 1990)
3. Les médias alternatifs et leurs enjeux de recherche
3.1 Tentatives de définition
3.1 Les pratiques médiatiques alternatives
3.3 La presse alternative locale
C. Premiers cris (1971 – 1975)
1. Remarques préliminaires
1.1 Reflex et « Briger Herbst » – Aux origines de la communication « jeune »
1.2 Fondation du KO
1.3 Les structures d’organisation
1.4 Les différentes stratégies communicationnelles du KO
2. Formes et contenus des premiers numéros
3. Questions d’organisation
4. Réception des premiers numéros
4.1 La critique interne
4.2 La critique externe
4.2.1 Les réactions du lectorat
4.2.2 Les réactions des autorités et de la presse
5. Bilan intermédiaire
5.1 La RA
5.2 Les revues alternatives alpines: Éléments de comparaison
D. Consolidation de l’organisation et renforcement du journal (1976 – 1980)
1. Entre tendances opportunistes
2.et résistances
3. Politique institutionnelle et élections communales
4. Relation entre journal et rationalisation
5. Changement d’imprimeur et finances
6. Projets de réorganisation et investissements techniques
7. L’impact des investissements sur la RA
8. La nouvelle offre médiatique
8.1 Nouvelles rubriques, nouvelles séries
8.2 Continuité, diversité et propositions alternatives
8.3 Der Rote Bote et l’information communale – un engagement citoyen
8.4 L’ancrage local
8.5 L’appétence aux « scandales »
9. Positionnement dans le champ médiatique et diffusion
10. Critique interne
11. Détérioration de l’environnement externe – entre procès et interdictions professionnelles
11.1 Hostilité grandissante de la presse locale
11.2 Début des procès
11.3 La problématique des interdictions professionnelles
11.4 Polémique avec l’extrême-droite
12. Bilan intermédiaire
12.1 La RA
12.2 Les revues alternatives alpines: Éléments de comparaison
E. Reconfiguration organisationnelle et éditoriale (1980 – 1982)
1. Les implications des élections fédérales de 1979 pour la revue
2. Crise interne, professionnalisation croissante et ouverture
2.1 Crise interne
2.2 Professionnalisation croissante et renouvellement éditorial
2.2.1 Frank Garbely embauché comme journaliste
2.2.2 Redéfinition symbolique et aspects financiers
2.3 Ouverture et journalisme d’investigation
3. Excursus: vers la fusion KO/SP
4. Une page se tourne: la RA devient autonome
4.1 Les enjeux autour de la revue dans la fusion
4.2 L’institutionnalisation du nouveau modèle
5. La « nouvelle » RA
6. Bilan intermédiaire et destin des autres revues alternatives alpines
Bilan final et ouverture
Annexes
1. Liste d’une partie des militants du KO et des collaborateurs de la RA
2. Statistiques thématiques
Sources et bibliographie
Sources principales
Sources secondaires
Littérature secondaire
Ouvrages
Articles
Curriculum Vitae et déclaration d’honneur

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