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Le choix de la méthode de recueil de données :
Pour le recueil de données, nous avons considéré deux méthodes : la méthode qualitative et la méthode quantitative.
La méthode quantitative :
Recherche des données de base:
Une recherche de données de base a été réalisée. Eneffet, certaines données démographiques ont été relevées au niveau du servicadministratif, de la Direction Centrale du Service de Santé Militaire. Toujours dans ce cadre,nous avons aussi effectué des recherches de données chiffrées au niveau du service financier etaussi à la direction Administrative et financière du ministère des forces armées.
La méthode qualitative :
En ce qui concerne la méthode qualitative, deux outils ont été utilisés : le focus group et l’interview.
Le focus group :
Le focus groups consiste à rassembler un petit grou pe de 2 à 3 personnes de même hiérarchie (chefs de service), avec lequel un entretien est mené de façon à obtenir des informations sur la structure, le fonctionnement, les procédures et l’activité pratiqué à la Direction Centrale du Service de Santé Militaire.
Interview semi structurée :
Il s’agit d’une sorte d’enquête sans fiche, mais nous procédons sous forme d’une discussion. Cette technique a été utilisée avec lesdifférentes catégories de personnes suivantes : Le Directeur Centrale du Service de Santé Militaire: l’objectif est de pouvoir obtenir des informations concernant la réalisation des missionsconfiées à la Direction Centrale du Service de Santé Militaire, ainsi que des difficultés rencontrées.
Le chef du service financier : le but est de savoir le mode de gestion financière, et le système de remboursement des frais médicaux.
La Direction Administratif et financier du Ministère des Forces Armées : la discussion a été focalisée sur les lois de finances volet Crédit dela Direction Centrale du Service de Santé Militaire.
Le Chef de service social : notre discussion a été centrée sur les services offerts et la sensibilisation pour la mesure préventive afin d’éviter les différentes maladies.
RESULTATS
Présentation de la Direction Centrale du Servicede Santé Militaire:
Rappel :
La Direction Centrale du Service de Santé Militaire est un Etablissement Public à caractère Administratif (EPA). Elle est rattachée à la Direction Générale des Organismes de Défense (DGOD) chapotée par le Secrétaire Généralu Ministèred des Forces Armées. Depuis sa création en 1960, l’armée a toujours assuré auxmilitaires et leurs familles une prise en charge complète des soins. Les médicaments et les oins leur sont fournis gratuitement quand ils se font traiter dans les formations sanitaires militaires. Ces formations sanitaires sont dirigées par la Direction Centrale du Service de Santé Militaire (DCSSM). Il y a six Services Régionaux de Santé Militaire (SRSM) sous sa direction et actuellement, on enregistre 98 Infirmeries coordonnées par les Services Régionauxde Santé Militaire tels que les Infirmeries de Garnison et Infirmeries de corps.
Mission et Objectifs de la Direction Centrale du Service de Santé Militaire :
La Mission de cet établissement est focalisée en trois volets :
Donner des soins curatifs et préventifs aux militaires et familles. Intervention d’urgence en cas de catastrophe naturel.
Appui à la politique nationale de santé éditée parle Ministère de la Santé (dans la promotion de santé,…)
Les bénéficiaires:
Tous les soins et la prise en charge ont toujours été effectués gratuitement pour les ayants droits. Ce principe de gratuité est renforcé par laloi N°96-029 du 6 décembre 1996 portant statut général des militaires qui précise dans sonarticle 33 que l’administration prend en charge et en totalité les frais médicaux du militaire, de son épouse et ses enfants à la charge. Mais, depuis 1995, la DCSSM n’arrive plus à subveni r gratuitement aux besoins en médicament des membres de la communauté militaire. De plus, le pouvoir d’achat des militaires est insuffisant pour acheter les médicaments vendus dans les pharmacies privées. Toutes ces raisons, auxquelles s’ajoute la volonté de suivre la politique nationale de santé dans laquelle le recouvrement des couts et le financement communautaire constituent les éléments essentiels du financement du secteur de la santé, ont poussé le Commandement à mettre en place le recouvrement des couts dans l’armée suivant la note de service n° 5389/EMGAM/CAB/1 du 5 Aout 1998 Signé par le Général, Chef de l’Etat Major général de l’armée malgache. Le but est ‘offrir des soins qualités à un cout abordable aux militaires de tout grade et à leurs familles et mettant à leur disposi tion des médicaments essentiels.
Système de sante à la D C.S.S.M:
Rappel :
Le système de santé est un ensemble d’éléments chargé de:
Répondre à la demande de santé c’est-à-dire en termes de maladies et de soulagement. Coordonner les professions d’activités de santé avec les activités des différents partenaires qui contribuent au financement des soins de santé.
Il Comporte quatre éléments:
*Offre de soins : ce sont les infrastructures sanitaires à savoir les établissements de soins, les personnels de soins et la pharmacie.
*Demande de soins : émanant des consommateurs.
*Financement de soins : qui assure le fonctionnement du système de santé.
*Flux de liaisons entre ces trois éléments
Offre de soins à la Direction Centrale du Serv ice de Santé Militaire :
C’est l’ensemble des infrastructures sanitaires com me établissements de soins, les personnels de soins et la pharmacie.
Les établissements de soins:
Le service de santé militaire, reparti sur l’ensemble du territoire national comporte
La Direction Centrale du Service de Santé Militaire a sous ses ordres six (6) Services Régionaux de Santé Militaire (SRSM), dans les six 6)( chefs lieux de province. Ce sont ces six Services Régionaux qui dirigent à leurs tours les formations sanitaires qu’on appelle communément « Infirmeries ».
Le service de santé militaire, reparti sur l’ensemble du territoire national comporte :
Deux (2) structures hospitalo-universitaires : le Centre Hospitalier de Soavinandriana et l’Hopital Militaire d’Antsiranana .
Treize (13) Infirmeries de garnison qui se repartissent dans les six chefs lieu de province.
Quatre vingt cinq (72) postes de santés qui sont auprès des régiments et des unités isolées.
Il y a trois types d’infirmeries :
· Infirmeries de la garnison, qui sont avec des médecins.
· Infirmerie de corps qui est auprès des régiments enut par un médecin.
· Infirmerie des unités isolées tenue par un Infirmie.
Les personnels de soins :
Au moment de la mise en place des pharmacies communautaires militaires (PHACOMI), on enregistrait 62 médecins, 2 pharmaciens et 19 Chirurgiens dentistes qui travaillaient à la Direction Centrale du Service de Santé Militaire, pharmacies communautaires militaires et les infirmeries. La répartition de ces personnels de soins varient en fonction du type de l’infirmerie et sa taille, la direction centrale possède des personnels civils que des militaires, tandis que l’infirmerie de garnison ou de corps même des unités isolées ne possède que des personnels militaires.
En termes de rapport de personnel de soins , on enregistre en moyenne 2 médecins et 3 Infirmiers par Infirmerie de garnison et Infirmerie de corps, et aucun médecin mais un infirmier pour l’infirmerie d’unité isolée, c’est-à-dire, en moyenne 2 médecins par 450 militaires et 3 infirmiers par 450 militaires pour l’infirmerie de garnison et corps, seulement un infirmier ou aucune selon les unité isolées qui soigne environ 502 militaires12.
La Pharmacie:
Après la signature de la note n° 5389 en 1998, un comité de coordination à été créé pour gérer les pharmacies communautaires militaires (PHACOMI)
La PHACOMI a été crée par le commandement pour pallier aux dépenses en médicaments des militaires et de leurs familles. « La pharmacie communautaire militaire ou PHACOMI est un organisme d’intérêt privé à but strictement socialmise en place au niveau de chaque infirmerie militaire ».
Elle a pour objet la mise à disposition des médicaments essentiels aux militaires et à leurs familles, aux personnels civils travaillant dans l’armée et à leurs familles, aux populations civiles vivant dans les environs des camps militaires. En 1998, quatre régiments ont été dotés de pharmacie communautaire et le projet de mise en place des phacomi figurait dans les 5 autres chefs lieux de Région militaire ainsi qu’au niveau de 15 compagnies isolées avant la fin d’année 1999. Pendant l’année suivante, aucune extension des Phacomi n’a pu se faire. Les 4 pharmacies déjà mises en place ne fonctionnent pas de façon satisfaisante. Il existe donc un disfonctionnement de ce système de recouvrement des couts mise en place dans l’armée (l’Armée et recouvrement). Comme conséquence, actuellement, il n’y a que la PHACOMI de Fiadanana.
Les différentes prestations de la DirectionCentrale du Service de Santé Militaire :
La DCSSM s’occupe de la protection à la fois préventive et curative des militaires de manière active et continuelle que ce soit en temps de paix ou en temps de trouble.
Elle est préventive grâce à la surveillance de l’hy giène générale et individuelle ,au contrôle de l’entraînement physique des militaires , à la pratique des visites et examens systématiques des militaires, telle que les visites prénuptiales pour les couples, des visites prénatales pour les femmes enceintes, à la pratique de la vaccination pour les jeunes recrus, les femmes enceintes et les enfants , à l’éducation sanitaire sur les fléaux sociaux tels que les maladies sexuellement transmissibles (MST/SIDA) ou l’alcoolisme,
Elle est curative grâce au traitement des militaire s ou de leur famille qui sont malades ou blessés ainsi que des personnels civils qui travaillent au Ministère des forces armées. Les populations civiles qui habitent dans les environs des camps peuvent également se faire traiter dans ces formations sanitaires militaires.
Il faut noter que les services de santé militaire mènent deux activités bien distinctes :
· Activité Administrative
· Activité Médicale
Activité Médical e
L’Activité Médicale comprend deux volets :
le volet préventif qui comprend la visite d’incorporation, la visite d’embauche (pour les personnels civils), la visite systématique (périodique), la vaccination, et la séance d’information éducation communication pour les changements de comportement pour les militaires , et la visite prénuptiale (obligatoire), la visite prénatale en consultation prénatale (CPN), la vaccination, la séance d’information éducation communication pour des changements de comportement pour les familles.
Le volet curatif qui comporte : la consultation externe, la référence et l’orientation vers les services spécialisés, l’hospitalisation (uniquement pour les infirmiers de la garnison), les examens para cliniques comme laboratoire et radiologie (réservés aux infirmeries de la garnison), et la dentisterie.
Demande de soins des consommateurs aux infirmeries et postes de santé ou hôpital Militaire:
Les consommateurs de soins sont : des militaires et leurs familles, la population civile qui habite près de l’hôpital militaire, l’infirmeri e ou poste de santé de la Direction Centrale du Service de Santé Militaire.
La demande de soins dans chaque établissement sanitaire militaires est spécifique, elle dépend fortement :
au revenu pour supporter le cout. La gravité de la maladie.
Le niveau d’instruction. L’offre de soins.
Elle varie en fonction du revenu car les patients doivent payer avant de consommer actuellement et après ils procèdent au remboursement.
La demande auprès des hôpitaux militaires :
Il y a deux (2) hôpitaux militaires : l’hôpital mil itaire d’Antsiranana et l’hôpital militaire d’Antananarivo sous tutelle des Ministères de la Défense et des Finances depuis le 25 Novembre 1977, et Depuis le 12 Janvier 1993 suite à sa réorganisation administrative, il devint le Centre Hospitalier de Soavinandriana (appeléCENHOSOA).
Dans leurs activités médicales, les hôpitaux militaires s’occupent de la demande émanant :
Des militaires et leurs familles De la population civile
Généralement, la demande de soins hospitaliers varie fortement suivant la gravité de la maladie et aussi le revenu disponible pour supporter le cout, c’est-à-dire, lorsque le l’argent est disponible pour payer le prix et simultanément le degré de la maladie est grave, la demande existe.
La demande de soins hospitaliers est possible à con dition que (R ≥ G) R : Revenu ; G : gravité de la maladie.
La demande auprès des infirmeries et postes de santé :
Quelque soit le type d’infirmerie ou poste de santé, mais ils sont au nombre de 85, la demande de santé émanent des militaires et famillesdépend premièrement du revenu du patient, et deuxièmement au niveau d’instruction de patient, et puis à l’offre de soins disponible au niveau des infirmeries ou poste de santé.
L’élasticité de la demande de soins par rapport auprix est faible, c’est-à-dire, quand le prix diminue, l’augmentation de la demande n’est pa s significative. Par ailleurs, les militaires et leurs familles considèrent que s’investir en santén’est pas plus important car ils ne possèdent pas de niveau d’instruction assez élevé. La demandede soins aussi n’est pas influencée par l’offre.
Financement de soins
Les deux types de tarification
o Tarification de l’hôpital :
Puisque le Centre hospitalier du Soavinandriana est un établissement semi-public, la tarification optimum est appliquée ou bien le prix n’est pas subventionné.
Seulement l’hébergement qui s’accompagne d’une régularisation périodique ou annuelle entre l’Etat et l’hôpital c’est-à-dire n’est pas à l’acte , mais les consommables comme les fournitures nécessaires pour l’opération, l’analyse, les médicaments sont tous de paiement à l’acte et après, les patients procèdent au remboursement.
o Tarification de soins ambulatoire
Les patients devront consulter les médecins de l’infirmerie et cette consultation est gratuite, et le reste sera le paiement à l’acte comme achat des médicaments, l’analyse, scan ou radiologie, mais le patient recourt à la procédure de remboursement, donc la tarification appliquée est la libre tarification.
La prise en charge
Ni mutuelle, ni assurance maladie n’est prévue dans le statut des militaires ou envisagé par l’administration pour l’amélioration du système.
La prise en charge que les patients demandent avant la consommation du service comme radiologie, scan, analyse ou achats des médicaments prescrit par le docteur n’est qu’une autorisation de l’Etat qu’il acceptera le rembourse ment des dépenses du patient. Donc, c’est l’Etat qui prend en charge le remboursement des frais de santé, après avoir suivi les procédures administratives et présentée les dossiers requis.
Le rôle de l’Etat
C’est l’Etat qui finance en totalité la Direction Centrale du Service de Santé Militaire pour assurer son fonctionnement par la loi de finance que le parlement vote, par exemple, en 2009, selon la loi de finance, le crédit accordé était de 1 107 163 000 Ar et il diminuait à 1 160 801 000 Ar en 201013.La DCSSM ne possède aucun financement par d’autre institution ou organisme, mais de partenariat ou don peut êtrereçu selon la relation ou coup de main.
Discussion sur l’offre de soins à la DCSSM :
Etablissement de soins :
Pour les deux hôpitaux militaires, Selon l’intervie w effectué avec le Directeur de la Direction Centrale du Service de Santé Militaire, le CENHOSOA à Soavinandriana n’est plus rattaché ou plus précisément sous ordre de la Direction Centrale du Service de Santé Militaire mais il est un établissement semi-public actuellement, et seulement l’homiantsi (hopital militaire d’Antsiranana) est rattaché directement à la Direction Central.
Donc, depuis le détachement, les patients militaires ne perçoivent aucun avantage surtout au niveau prix ou paiement car tous se paie à l’acte, sauf, l’hébergement en cas d’hospitalisation qui est catégorisé par grade, parexemple, les hommes de troupe sont hébergés de la même classe que les civils mais les haut gradé ont bénéficie d’autres classe d’hébergement selon leurs grades. Quand on parle de soins ambulatoires alors, les patients militaires et leurs familles sont tous au même piedd’égalité que la population civile en termes de tarification et à la qualité de soins reçus. Les établissements de soins disponibles actuellemen comme hôpital, Infirmeries, pharmacie de la Direction Centrale du Service de Santé Militaire sont tous en mauvais état que les bénéficiaires plaignent surtout de la vétusté de l’exiguïté de nombreuses infirmeries et d’autres postes de santé. Faute d’entretien, on constate actuellement la détérioration avancée de tous les établissements de soins. En effet, le vieillissement frappe les murs et entrainant peu à peu leur destruction. Le constat est non seulemen t fait sur le mauvais état des diverses salles de soins mais aussi sur la structure d’ensemble de ces bâtiments qui tombent en ruine.
L’absence de budget destiné ni à l’investissement ni à l’entretien est la cause principale de ces détériorations. La contrainte budgétaire actuelle de la Direction Centrale du Service de Santé Militaire a un impact majeur sur l’entretien de ses infrastructures car elle limite le budget de la Direction Centrale du Service de Santé Militaire pour le permettre de faire fonctionner les services d’entretiens pourtant indispensables à la remise en état de la majorité de ces établissements de soins.
Il en est de même pour l’état de matériels utilisésdans ces hôpitaux et de ces garnisons. L’absence de budgets destinés au remplacement de matériels contraint le personnel médical à utiliser des matériels déjà obsolètes. Actuellementde nombreux matériels sont devenus défectueux à cause de leur détérioration, la variation de proportion des matériels en mauvaises état par rapport à ce qui existe dans tous les régions militaires de Madagascar rend de plus en plus en précaire l’exercice de l’activité médicaleet altère la qualité des soins offerts par le centre de santé.
En ce qui concerne le manque de matériels elle à la fois la conséquence du manque de budget et de la détérioration des matériels existants. A ausec de cette détérioration, beaucoup de matériels ne sont plus disponibles, sans parler desnombreux manques au niveau consommable paramédicaux tels que les fils de sutures, les gants, les seringues etc.…
Personnels de santé :
Pour les personnels de soins comme médecins, infirmiers, ils sont loin d’être suffisant au niveau effectif pour effectuer toutes les activités médicales au sein des infirmeries et de postes de santé. En effet, le manque d’effectif est l’un des problèmes le plus marquant au sein des établissements de soins, cela se traduitsurtout par des absences de postes qui se fait ressentir du coté des bénéficiaires par des temps d’attentestrop longue, et la fermeture de certaines services. Les médecins au sein des infirmeries sont loin d’être suffisant pour s’occuper de nombreux cas de maladies selon le rapport de Deux (2) médecins en moyenne pour quatre cent cinquante (450) militaires famille non compris et Trois (3) infirmiers en moyenne par Deux cent cinquante (250) militaires famille non compris. Les personnels de soins qui travaillent dans les infirmeries ou postes de santé doivent alors s’activer fortement dans les volets curatifs et préventifs au sein des militaires pour accomplirses taches. Or cela s’avère impossible vu le nombre des bénéficiaires auprès des régiments ou itéun isolée.
Un autre problème qui se pose au niveau des personnels de santé est l’insuffisance de renforcement de capacité ou formation. Faute de formation, il est difficile pour les personnels de santé d’adapter leur compétence à l’évolution ducontexte de la maladie actuel, et aussi de suivre l’évolution de la technologie à part la communication qu’ils doivent améliorer pour mieux servir les patients mais aussi établir une relations inter- personnel favorable. En outre, le manque de formation sur les directions de campagne de prévention se répercute sur la difficulté de certains médecins à avoir une communication persuasive au sein des militaires.
Discussion sur la demande des soins des militaires :
En 1996, la loi N°96-029 du 6 décembre 1996 autorisait la prise en charge gratuite des soins pour les ayants droit, selon le modèle de Phelps et New Hous lorsqu’il y a assurance et sécurité sociale, la demande de soins devient excessive lorsque les gens ne paient pas, les soins sont gratuits. Et d’après ce modèle, il faut limiter l’offre pour éviter les dégâts.
La DCSSM ne limitait pas l’offre, mais elle a entamé la mise en œuvre du principe du recouvrement des couts suivant la note de service n° 5389/EMGAM/CAB/1 du 5 Aout 1998, d’où la participation des militaires comme paiement à l’acte de toutes les charges pendant la maladie comme paiements de médicaments et autres services mais suivi d’une procédure de remboursement.
Puisqu’il y a une participation des militaires en termes de paiement à l’acte, la demande de soins dépend fortement du revenu, Or les revenu desmilitaires entant que fonctionnaire n’est pas suffisant pour assurer tous les besoin primaires de la famille et en même temps de prévoir les maladies, donc une autre crise arrive comme la non disponibilité de l’argent au moment voulu.
En termes de prévention, la demande dépend fortemen du niveau d’instruction, mais la majorité des militaires et famille ne sont pas encore dotées de la culture d’investissement pour renforcer la prévention et augmenter la capitale santé.
La demande de médicaments :
La demande en médicaments n’est pas élastique par apport au prix car la manipulation de prix n’aura pas de changement sur la demande, vu son importance au cours du traitement du patient. A la Direction Centrale du Service de Santé Militaire, La disparition de Pharmacie Communautaire Militaire (PHACOMI) a eu un impact négatif auprès des militaires, car pendant l’existence de cette pharmacie, les patients bénéficient du prix. Mais actuellement, ce sont le prix du marché qui règne et ils devront payer à l’acte. Donc la demande en médicaments diminue et dépend fortement du revenu.
Discussion sur le financement de la DCSSM
Financé essentiellement par l’Etat, le budget de la Direction Centrale du Service de Santé Militaire ne suffit plus à faire fonctionner correctement ses différents services et n’arrive plus à gérer d’une manière optimale ses fonds dont il dispose de manière à satisfaire les patients que ce soit militaires et leurs famille.
La tarification et le remboursement au sein de la DCSSM:
A propos de la tarification que ce soit hospitalier ou ambulatoire appliqué à l’hôpital militaire et aux infirmeries ou poste de santé gérépar la Direction Centrale du Service de Santé Militaire, le paiement à l’acte qui règne et l’Etat accepte de rembourser les dépenses effectuées par les patients militaires et familles. On accepte que ce fût déjà une grande partie de responsabilité et engagement de l’Etat, mais la question est « Est-ce que le système de remboursement est efficace ? » Deux problèmes sont apparu : les patients sont loin d’être satisfait lorsque ils n’ont pas d’argent au moment de la maladie, et par expérience, plusieurs patients n’ont pas eu leur remboursement par des différentes raisons comme l’ignorance de la procédure de remboursement pour les plus loin de centre administrative et aussi l’absence de transparence ou contrôle au niveau de l’administrat ion de la DCSSM.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : ETUDE DE LA DCSSM
METHODOLOGIE
I-Caractéristique de la population étudiée :
I-1 Zone de l’étude :
I-2 Population étudiée :
II-Méthodologie d’approche :
II-1 Les investigations documentaires :
II-2 Description de la méthode d’observation :
III- Le choix de la méthode de recueil de données :
III-1 La méthode quantitative :
a) Recherche des données de base :
III-2 La méthode qualitative :
a) Le focus group :
RESULTATS
I-Présentation de la Direction Centrale du Service de Santé Militaire:
I-1 Rappel :
I-2 Mission et Objectifs de la Direction Centrale du Service de Santé Militaire :
I-3 Les bénéficiaires:
I-4 Organigramme fonctionnel de la DCSSM
II- Système de sante à la D C.S.S.M:
II-1 Offre de soins à la Direction Centrale du Service de Santé Militaire :
II-1-1 Les établissements de soins:
II-1-2 Les personnels de soins :
II-1-3 La Pharmacie:
II-1-4 Les différentes prestations de la Direction Centrale du Service de Santé Militaire
II-2 Demande de soins des consommateurs aux infirmeries et postes de santé ou hôpital Militaire:
II-2-1 La demande auprès des hôpitaux militaires :
II-2-2 La demande auprès des infirmeries et postes de santé :
II-3 Financement de soins
II-3-1 Les deux types de tarification
II-3-2 La prise en charge
II-3-3 Le rôle de l’Etat
ANALYSE ET DISCUSSION
I- Discussion sur l’offre de soins à la DCSSM :
I-1 Etablissement de soins :
I-2 Personnels de santé :
I-3 Médicaments :
I-4 Comparaison avec la Direction centrale du Service sanitaire des Armée Française :
II-Discussion sur la demande des soins des militaires :
II-1 La demande de médicaments :
III- Discussion sur le financement de la DCSSM
III-1 La tarification et le remboursement au sein de la DCSSM:
III-2 Le rôle de l’Etat et la gestion financière de la DCSSM:
PARTIE II : ETUDE DE L’OSTIE
INTRODUCTION
METHODOLOGIE
I-Caractéristique de la population étudiée :
I-1 Population étudiée :
II-1 Les investigations documentaires :
II-2 La revue bibliographique
II-3 La recherche des informations sur le web :
III- Le choix de la méthode de recueil de données :
III-1 La méthode quantitative :
III-2 La méthode qualitative :
RESULTATS
I-Présentation de l’OSTIE
I-1 L’Organisations Sanitaires Inter-Entreprises :
I-2 Organisation Sanitaire Tananarivienne Inter-Entreprises :
A- Généralités:
C- Les bénéficiaires:
II- Système de santé de l’OSTIE
II- 1 Offre de soins à l’OSTIE
II- 1-1 Etablissement de soins:
II-1-2 Personnels de soins :
II-1-3 Pharmacies:
II-1-4 Prestations :
II-2 Demande de soins à l’OSTIE :
II-3 Financement des soins
ANALYSE ET DISCUSSION
I- Discussion sur l’offre de soins:
II- Discussion sur la demande :
II-1Les caractéristiques de la demande de l’OSTIE
III- Discussion sur le financement de soins :
III-1 Un système de financement avantageux
III-2 Les points forts de la gestion financière de l’OSTIE
CONCLUSION
PARTIE III : FORMULATION DE PROPOSITION POUR AMELIORER LES PRESTATION DE LA DCSSM
INTRODUCTION
I- PRESENTATION GENERALE
II- Amélioration organisationnelle :
II- 1Conseil de gestion, Direction générale et services rattachés.
II-2 Service Informatique:
II-3 Service Qualité et Communication:
II-4 Service Contrôle de Gestion et Audit Interne:
II-6 Direction Technique:
1- Médecine curative :
2- Médecine préventive :
3- Médecine spécialisée :
4- Formations diverses et Réunions de travail
II-7 Direction Administrative et Financière:
1- Service Finances et Comptabilité:
2- Service des Clients:
3- Service Gestion des Ressources Humaines:
4- Service des Affaires Générales:
III- L’amélioration au niveau du financement :
CONCLUSION
CONCLUSION GENERALE
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