les différentes conceptions de l’Etat dans L’HPE

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Les facteurs de la croissance économique :

Il existe plusieurs facteurs de croissance économique mais généralement il y a ce qu’on appelle facteurs primaires de la croissance économique, et les structures favorables à la croissance économique.
Les facteurs primaires :
On distingue trois facteurs primaires de la croissance économique : le capital, le travail et le progrès technique.
Le capital : est considéré comme le capital technique, les biens d’équipements, équivaut aussi à l’investissement, dans la théorie classique il est considéré comme le facteur mobilisateur de travail.
Le travail : est la main d’œuvre ou le capital humain. La qua ntité de travail montre la taille de la population apte à travailler, cependan t la qualité montre l’efficacité du travail.
Les progrès techniques : c’est la part de la croissance non expliquée par les facteurs capital et travail. Il se peut parfois qu’il y ait augmentation de la croissance économique sans que les facteurs travail et capital ne changent, ainsi, cette augmentation serait expliquée par les progrès techniques : qu’il s’agit de l’intervention de l’Etat ou bien des facteurs insti tutionnelles qui améliorent la qualité du capital humain.

Les structures favorables à la croissance économique :

Il s’agit de l’approche structurelle de la croissan ce, les structures sont aux nombres de quatre : l’industrialisation, la demande, la structure financière, et l’environnement international. L’industrialisation : c’est un élément déterminant de la croissance écon mique, une étape incontournable dans le développement d’un pays. L’industrie est synonyme de production à grande masse donc elle accroit la prod uction et où l’on peut appliquer l’économie d’échelle. Elle crée des externalités positives en donnant naissance à d’autres industries.
La demande : c’est un facteur à la production, elle incite à la production. La demande se définit comme la quantité de bien ou de service disponibles sur le marché que les consommateurs sont disposés à acheter à un prix don né.
Lorsque l’entreprise est encore en situation de répondre aux demandes des consommateurs, elle constitue une incitation à la p roduction. La demande est fonction de la population ; de l’imitation (pour l’extérieur), et du revenu national.
L’Etat joue un rôle important sur l’accroissement d e la demande, par exemple l’impôt sur le revenu ne doit pas être trop élevé pour ne paséduire la demande.
La structure financière : c’est le système de financement de l’économie il s’agit de faciliter la transformation de l’épargne en investissement, et pour y remédier il faut une structure financière efficace, comme la création d’une banque ou l’instauration des marchés financiers.
L’environnement international : c’est une structure favorable à la croissance économique. L’ouverture d’un pays au commerce international élargit son marché, lui permet d’obtenir des avantages lorsque le pays adhère à des blocs régionaux.

Le plein emploi :

Parmi les objectifs des politiques économiques est de lutter contre le chômage pour atteindre le plein emploi. Pour ainsi analyser le plein emploi, il s’avère nécessaire d’étudier le chômage. L’objectif du plein emploi va de pair avec la croissance économique. Deux théories sont à la base de l’étude du chômage.

Le chômage dans la théorie keynésienne :

Pour les keynésiens l’économie est en situation dedéséquilibre de sous emplois, donc l’existence du chômage involontaire est une situati on normale pour l’économie. Il distingue trois types de chômages. À tout moment au moins l’u s’agit du chômage conjoncturel, du chômage friction n d’eux peut exister dans l’économie. Il nel, et du chômage structurel.
Le chômage conjoncturel :
Le chômage est dû à une conjoncture défavorable de l’économie. Par exemple lorsque la demande de travail excède l’offre de travail.
Le chômage frictionnel :
Le chômage est dû à un délai d’ajustement de l’économie au cours duquel la personne se trouve en chômage. Par exemple durant les démarches que les entreprises doivent faire pendant recrutement. (Les annonces, les entretiens, les formations….)
Le chômage structurel :
Un chômage dû à un problème de structure dans l’économie qui peut être un problème de nature quantitatif ou qualitatif. Dans ce cas, pour atteindre le plein emploi, Keynes préconise une intervention de l’Etat.
La justification de Keynes sur l’existence du chôma geinvolontaire :
Keynes affirme que les prix et les salaires sont rigides du moins à court terme, et cela puisque les salaires sont en situation d’incertitude, à cause de l’existence d’un système d’assurance chômage qui provoque la rigidité des salaires. De ce fait les salaires ne bougent pratiquement pas malgré la baisse des prix. Les travailleurs n’acceptent qu’un niveau de salaire ou un type d’emploi qui répond à leurs désirs, et ne laisseront jamais que leurs salaires réels baissent. On en déduit alors que pour Keynes,l’économie est en situation de sous-emploi permanent du fait de l’asymétrie d’information.
Les différentes mesures à prendre dans la théoriesKeynésienne :
Pour Keynes, les pouvoirs publics doivent avoir la volonté de lutter contre le chômage involontaire pour atteindre le plein emploi. Pour cela, ils ont à leur disposition divers moyens comme les dépenses publiques et la manipulation de la masse monétaire. Pour Keynes pour résoudre le chômage il faut relancer la demande, et on parvient à la relancé soit par le billet de l’investissement soit par la consommation 4.
La relance de la demande globale par la consommation s’effectue par l’augmentation des salaires, des traitements ou d’ aides de l’Etat, ou des revenus distribués directement aux consommateurs. Cependant la relance de la demande globale aura un effet moindre que l’investissement. En effet, avant d’arr iver sur le marché, les revenus seront imputés d’épargne et de plus, avant que l’accroissement de la demande de consommation se fasse sentir, un temps relativement long est nécessaire. Alors que les résultats de l’investissement sont immédiats.
S’agissant de l’accroissement de la demande par l’i nvestissement(1) :
Accroissement par l’investissement privé: en augmentant la masse monétaire mise en circulation dans l’économie, le taux d’intérêt av se rabaisser pour inciter les investisseurs privés à accroitre leurs investissements.
Accroissement par l’investissement public à travers les dépenses publiques .Il faut accroitre les dépenses normales de l’Etat (écoles,routes, maisons, hôpitaux…), et ceci même quand l’investissement privé est défaillant, ainsila demande serait maintenue.
Pour les économistes Keynésiens, il s’agit de donner un rôle fonctionnel et permanent pour l’Etat pour lutter contre le chômage et pour éviter les cycles économiques.

Pour les néoclassiques :

Dans la vision néoclassique lorsqu’il y a concurrence pure et parfaite, l’existence du chômage involontaire est réfutable, l’économie serait déjà en équilibre de plein emploi. Pour eux, seul le chômage volontaire existe dans l’économie. En conséquence, si on laisse libre l’économie, et être régulée par le marché, on aboutira à un équilibre optimal. Pour eux, l’intervention de l’Etat ne fait que créer une distorsion et donc créerait le chômage involontaire.
Contrairement à la pensée keynésienne, les néoclassiques affirment dans leur analyse que les prix et les salaires sont flexibles. Et donc existence d’ajustement automatique par le marché sur les salaires.
Pour les nouveaux classiques, tous ceux qui veulent travailler peuvent trouver un emploi correspondent à un taux de salaire d’équilibre du marché. Autrement dit, l’approche en termes d’équilibre du marché considère le chômage comme un phénomène entièrement volontaire.

La stabilité des prix ou la maitrise de l’inflation :

Les généralités sur l’inflation :

L’inflation se définit comme étant la hausse généralisée des prix sur une période durable. L’inflation signifie une hausse du cout de la vie ou une dépréciation du pouvoir d’achat de la monnaie nationale de la société.
Le niveau général des prix est mesuré par l’indicede prix à la consommation

Les causes de l’inflation : L’inflation par la demande :

L’inflation est causée par l’excès de demande de bien et service dans le cas où l’offre de biens et services ne peut satisfaire la demande. Ainsi le prix va augmenter et c’est pour autant que l’inflation nait.
L’inflation par les couts :
On sait que les entreprises établissent leurs prix en fonction de leurs couts de production. Lorsque les couts montent, les prix montent aussitôt. L’inflation nait de l’augmentation des salaires des travailleurs non compensés par les gains de productivité, ou bien de la hausses des matières premières importés, ou même d’autres paramètres qui peuvent augmenter les couts des entreprises.
L’inflation causée par les structures socio-économiques :
Les divergences dans les rythmes de progression de croissance de la productivité entre les différentes activités économiques sont sources d’inflation. On explique ce phénomène comme cela, lorsqu’il y a divergence de productivité, l’insuffisance de l’offre dans une branche d’activité pousse le prix à la hausse et limite la capacité de production des autres branches. Le phénomène s’étend sur l’ensembl des secteurs de production est induit l’inflation sectorielle.
Aussi, les luttes incessantes des syndicats pour augmenter les salaires sont aussi sources d’inflation.

L’équilibre extérieur :

Une économie moderne peut de moins en moins se suffire à elle-même, elle doit acheter des biens et services à l’étranger, consommer les produits étrangers, aller à l’étranger et y dépenser une partie de leur revenue. Aussi, l’existence des firmes internationales fait naitre les investissements à l’étranger, les interdépendances économiques augmentent. Dans toutes ces opérations, il est nécessaire pour un pays d’avoir une situation bien équilibrée au niveau extérieur.

La comptabilisation et les payements des échanges extérieurs :

La balance des payements :

La balance des payements est l’expression comptable de l’ensemble des relations qu’un pays entretient avec le reste du monde, pendant une période donnée (généralement une année).
A l’origine, les économistes s’attachent à juste étudiée essentiellement l’équilibre entre importation et exportation, c’est-à-dire la balance commerciale. Elle comptabilise tout ce qu’un pays achète ou vend à l’exclusion des marchan dises qui ne font que transiter et sont réexportées sans subir de transformations. Dans l’évaluation des importations, on incorpore aux prix des marchandises les couts des transports et assurance, (CAF : cout assurance fret), on ne tient pas compte des droits de douanes que ce marchandise paie à l’entré. Les exportations sont évaluées aux prix d’achat des marchandises par le client étranger dans le pays c’est-à-dire sans tenir compte du fret et de l’assurance ; elles sont calculées FOB (free on board : à leur valeur sur le bateau). La balance co mmerciale n’enregistre qu’une partie des transactions d’un pays avec l’étranger. En effet, le pays effectue d’autres recettes et d’autres dépenses. Ainsi, la balance des payements est la récapitulation de toutes les opérations qu’un pays peut faire avec l’étranger. Elle se subdivise en compte des transactions courantes, en compte des capitaux, et en compte des opérations financières.

Compte des transactions courantes :

Le compte des transactions courantes regroupe, toutes les transactions privées et publiques portant sur les valeurs économiques autres que les actifs financières entre résidents et non résidents du pays. Les transactions sont classées par ordre de liquidité croissante, à savoir échanges de biens et services, rémunérationdes salariés et revenus des investissements, transfert sans contrepartie, aide aux développements etc.

Le compte de capital :

Il regroupe les transferts de propriétés des actifsfixes et les transferts de fond en liaison avec l’acquisition ou la cession de ces actifs. Aussi s’ajoute, l’acquisition et la cession des actifs non financiers (brevets, contrats de locations …), les remises de dettes des administrations publiques.
Le compte des opérations financières ;
Il s’agit de toutes les transactions financières et monétaires du privé et du publique.

Les soldes de la balance des payements :

A partir des comptes de la balance des payements, il apparait quartes soldes significatifs à savoir le solde du compte courant, le solde des opérations financières, le solde de la balance globale et le solde des avoirs de réserves.
Le solde du compte courant, traduit l’excédent des revenus nationaux sur les dépenses. Si le solde est positif, le pays gagne plus qu’il ne dépense et donc préteur vis-à-vis du reste du monde. Et contrairement si le solde est négatif, le pays serait emprunteur vis-à-vis de l’extérieur.
Le solde des opérations financièrestraduit la contrepartie du solde du compte courant. Ainsi, ce solde montre comment sont financés les échanges de biens et services et les transferts de capital entre le pays et l’extérieur.
Le solde de la balance global est formé par la somme entre les deux soldes précédents. Si ce solde est positif, l’économie nationale reçoit davantage de payement de la part du reste du monde qu’elle n’y dépense, et contrairement à cela si c’est négatif.
Les avoirs de réserves sont les conséquences directes de l’intervention des autorités monétaires sur le marché des changes pour réduire esl déséquilibres de la balance es payements, et constitue donc la contrepartie de la balance globale.
Ainsi, parmi ces différents soldes, les pouvoirs publics cherchent un équilibre au niveau de la balance des payements. Il faut noter que les déficits engendreraient l’accumulation des dettes du pays, qui limiterait par la suite les dépenses de l’Etat, et donc l’Etat ne pourrait pas assurer ses différentes fonctions, sans oublier qu’ils peuvent être source d’inflation.

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Table des matières

INTRODUCTION
Partie I : Fondements théoriques sur l’intervention de l’Etat à travers les politiques économique
Chapitre I : la place de l’Etat dans les théories économiques
Section I : les différentes conceptions de l’Etat dans L’HPE
Le courant libéral
Le courant Keynésien
Section II : les différentes fonctions de l’Etat dans l’économie
A- La fonction d’allocation des ressources
B- La fonction de redistribution
C- La fonction de stabilisation
Chapitre II : les généralités sur les politiques économiques
Section I : historique de la politique économique
Section II : les objectifs de la politique économique
A- La croissance économique
B- Le plein emploi
C- La maitrise de l’inflation
D- L’équilibre extérieur
Section III : les différents types de politiques économiques
A- Les politiques économiques conjoncturelles
B- Les politiques économiques structurelles
Partie II : analyse des politiques économiques adoptées par l’Etat malgache sur les périodes 2003 2009
Chapitre I : les caractéristiques de la politique économique et les obstacles y afférents…
Section I : les caractéristiques des politiques économiques adoptées par le gouvernement
A- Les orientations de la politique monétaire de la BCM
B- Profils des politiques budgétaires opérées par les pouvoirs publics malgache
Section II : les obstacles dans la mise en place des politiques économiques
A- Les facteurs externes
B- Les facteurs internes
Chapitre II : la situation économique et financière de Madagascar (résultats de 2003-2009) et les recommandations à faire
Section I : bilan de la situation macroéconomiques 2003-2009
A- La croissance économique
B- La situation de l’emploi
C- L’évolution de prix
D- Les finances publiques
E- Le secteur extérieur
Section II : les impacts de la politique économique sur la vie de la population Analyse de la pauvreté malgache
Section III : recommandations en matière de choix de politique économique rationnelle
A) Les leviers de la politique économique qui touchent les pauvres
B) La bonne gouvernance
CONCLUSION

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