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LES CATASTROPHES ET LES CALAMITES NATURELLES
La santé est un élément essentiel aussi bien pour el bien être de l’individu et la communauté que pour le développement des sociétés.Elle conditionne la durée de vie des individus, augmente la productivité des travailleurs, la capacité intellectuelle et la productivité future des jeunes enfants. Depuis 1995 jusqu’à nos jour, des efforts ont été déployé afin d’améliorer l’efficacité des services de la santé. Ces efforts sont basés sur différentes réformes telles que la Prise en Charge Intégré des Maladies de l’Enfance (PCIME), la lutte contre l’épidémie du cholera en 2002, la lutte contre la conjonctivite en 2003, la vaccination en 2004 (HIAKA), etc.
Parallèlement, le secteur privé à but lucratif et non lucratif dont il occupe une place importante dans l’offre des soins. Les formations sanitaires existantes sont ; 33 publiques dont:
-18 Centres de Soins de Base Niveau Deux (CSB 2) ; -15 Centres de soins de Base Niveau Un (CSB 1).
Pour les privés, ils existent deux centres tels que:
– Centre Hospitalier District (SALFA CHD II) ;
– Dispensaire de la Mission Catholique.
Les Maladies dominants
Jusqu’à maintenant, la fièvre constitue la principale maladie dominante soit 31,8% des cas, cette maladie est liée aux conditions climatiques, aux moustiques et conditions d’hygiène et à l’assainissement ou traitement des déchets et des eaux usés. Les IRA (Infection Respiratoire Aigué) font partie des préoccupations majeures des responsables sanitaires. Elles occupent, en effet, la deuxième place derrière la fièvre, avec 15,4% des cas. Les IRA sont les conséquences de la pollution due aux gaz rejetés par les industries de transformation et les automobiles, etc.
La maladie diarrhéique est aussi préoccupante avec 9,8% des cas ; et occupe la troisième place des principales maladies dans le district de Vohémar. Elle est relative à la consommation des aliments, et surtout l’eau, qui ne correspond pas aux conditions d’hygiènes. L’usage très fréquent de la pompe aspirante et de puits dans le district de Vohémar favorise cette maladie.
Les IST ou Infections sexuellement Transmissible occupe la cinquième place et représente 5,8% des cas. Elles résultent essentiellement des rapports sexuels non protégés. La prostitution, surtout des jeunes filles, prolifère très vite. La plupart de ces filles ne connaissent pas forcement ces moyens de protection nécessaire ; des fois, par négligence, elles courent de risque de rapport non-protégé, et elle attrape ainsi les IST. Mais parfois, la présence du port, l’arrivée des bateaux étrangers favorisent la répartition de cette maladie très rapide. Et les restes 37,2% pour les autres maladies.
La Mortalité
Les causes fondamentales de la mortalité varient d’un âge à l’autre. Pour les enfants, il s’agit principalement de la pneumonie (30,3%) ; des maladies diarrhéiques (18,6%) ; et du paludisme, typhoïde.
Mais chez les adultes, l’hypertension artérielle constitue la principale cause de mortalité (10,3%) suivie de la diarrhée (7,2%) ; puis la pneumonie grave 5,4% et enfin le paludisme grave et compliqué (28,2%).
L’EDUCATION
Etant donné qu’elle fait partie des fonctions régalienne de l’Etat, l’éducation constitue un des éléments essentiels au niveau d’une région, d’une même d’un pays. La productivité de l’investissement en capital humain est communément reconnue. Par ailleurs, l’éducation à une influence sur le taux de fécondité et la santé des femmes : plus le niveau d’instruction est élevé, plus le taux de fécondité diminue et l’état de la santé s’améliore.
Pour l’année scolaire 2007/2008 le district de Vohémar dispose 295 établissements de niveau I, 10 établissements de niveau II et Une seul établissement de niveau III. Autre que l’établissement publique, Vohémar possèdedes établissements privés dont : 42 établissements de niveau I et 5 établissements de niveau II, enfin 2 établissements de niveau III. Comme les responsables des établissements privés ont pour objectifs la réalisation de profit, ils installent leurs écoles dans les endroits les plus peuplés du district.
Organisation de l’enseignement dans le district de Vohémar
Organisation au niveau de CISCO
Définition
L’organisation est ensemble de responsabilité, pouvoirs, et relations entre les personnes. C’est aussi un ensemble de systèmes à entreprendre, de procédures, des méthodes relatives au travail, et à la communication entre les postes existants dans un établissement considéré. L’organisation au sein du Ministère de l’Education Nationale et de Recherche Scientifique se résume en un organigramme bien définit. Il décrit le lien hiérarchique entre les différents postes dans la structure éducative malgache.
La Circonscription Scolaire ou CISCO
Tout ce qui concerne l’enseignement relève d’une décision ministérielle, comme nous l’avons évoqué ci-dessus dans le système éducatif malgache, bien que l’enseignement soit plutôt décentralisé. Dans chaque région, il existe un découpage administratif de circonscription scolaire, chacune disposant d’un sort d’autonomie sur la façon de réaliser le programme défini et dirigé parle chef CISCO.
Chaque circonscription scolaire dispose de ses propres moyens d’organisation pour pouvoir mettre en œuvre cette réalisation de p rogramme pédagogique. L’organigramme qui représente l’organisation de chaque CISCO se résume comme suit :
Le chef CISCO : il est nommé par arrêté du Ministère de l’Education Nationale, il est le représentant du ministère dans la CISCO dont il a la charge. Il coordonne et contrôle les activités pédagogiques et administratives des activités scolaires. Le chef CISCO est secondé par trois adjoints placés chacun à la tête d’une division et disposant de bureau qui leur sont directement rattachés.
La division de programmation : elle est chargée de l’établissement de la statistique et de la carte scolaire, elle élabore également la programmation, le projet, et le plan d’action du CISCO.
La division administrative et financière : elle assure la gestion des personnels, des matérielles, des finances, et gère aussi le domaine scolaire, les activités parascolaires ; elle contrôle la subvention allouéeà l’enseignement privés.
La division pédagogique : elle s’occupe de la gestion pédagogique des établissements scolaires, des formations ou pédagogies des enseignants, et du suivi de la vie des établissements scolaires.
L’éducation de masse : il ne s’agit plus d’une division dont le chef est un adjoint au chef CISCO, mais d’une branche de service qui contribue au fonctionnement du CISCO. C’est une branche de service qui s’occupe de l’instruction, la mobilisation et la sensibilisation des gens envers la partie. Elle lutte contre la corruption et le respect entre malagasy.
Le programme scolaire
En général, les programmes scolaires de l’école primaire sont presque semblables dans le monde entier. Pays développés ou sous développés, ils enseignent presque les mêmes matières, mais quelques différences peuvent être constatées au niveau du contenu réel de l’enseignement.
A Madagascar, le programme et le calendrier scolaire sont fixés par le Ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique (MENRS). Le programme sera exécuté au cours de l’année scolaire qui est fixé par le calendrier scolaire. Ce calendrier marque la date de la rentrée et de la fin de l’année scolaire.
Les différents types de l’enseignement dans le district de Vohémar
Il existe deux types de l’enseignement fondamental l’enseignement dans le district de Vohémar à savoir et l’enseignement secondaire.
L’éducation fondamentale
L’éducation fondamentale est dispensée pour une durée de 9 ans. Elle a pour mission d’instruire les enfants, de leur donner le savoir utile à leur intégration dans la vie active et les préparer à bien s’intégrer dans l’enseignement secondaire. Elle est divisée en deux cycles :
– l’éducation fondamentale du premier cycle (EF1) ;
– l’éducation fondamentale du second cycle (EF2).
L’éducation fondamentale du premier cycle (EF1)
Dénommé enseignement primaire niveau I, ou éducation de base, l’éducation fondamentale du premier cycle concerne l’éducation dispensée dans les écoles primaires, donc à partir de la classe CP1 jusqu’à la classe de CM2 (T1 à T5). La durée d’études est de 5ans. L’âge officiel d’admission à l’enseignement primaire est de 6 ans, donc l’élève pourra terminer ses études du premier cycle à l’âge de 10 ans, si sans redoublement n’est constaté.
L’enseignement connaît des améliorations onsidérablesc d’une année à l’autre, puisque le nombre d’établissement ne cesse d’augmenter avec l’intervention de l’Etat en distribuant des kits scolaires, la collaboration avec les partenariats pour améliorer surtout les infrastructures scolaires.
A Madagascar, beaucoup d’enfants n’arrivent pas à franchir ce premier cycle d’éducation à l’âge de 6 ans et cette entrée tardive influe sur le taux d’admission des élèves et le taux d’achèvement.
Les programmes et matières enseignés dans ce cycle émanent du MENRS ; ils sont respectivement :
le Français ; le Malagasy ;
l’Education Civique ; la Géographie ;
Les Sciences de la Vie et de la Terre ; l’Expression orale ;
l’Anglais ;
la Récitation et le Chant ; le Dessin ;
Les Calcules et Opérations.
Ce premier cycle se termine par l’acquisition du Certificat d’Etudes Primaires Elémentaires ou CEPE qui aidera l’enfant à entrer en classe supérieure.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I: PRESENTATION DU DISTRICT D’IHARANA ET ANALYSE DE LA SITUATION DE L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE ET SECONDAIRE
CHAPITRE I : PRESENTATION MONOGRAPHIQUE DU DISTRICT D’IHARANA
SECTION I : LA STRUCTURE GEOGRAPHIQUE
I-1 Localisation
I-2 Historique
I-3 Géographie de la zone
I-3-1 Le Relief
I-3-2 Le Climat
I-4 Ressources Naturelles
I-4-1 La Flore
I-4-2 La Faune
I-4-3 Hydrologie
SECTION II : LA STRUCTURE DEMOGRAPHIQUE
II-1 La population et sa répartition
II-1-1 L’origine du nom de district
II-1-2 Population par tranche d’âge et par sexe
II-1-3 La répartition de la population par secteur d’activité
II-2 Les organisations culturelles
II-2-1 La religion
II-2-2 Les Coutumes et le rite
SECTION III : LES MENAGES
III-1 L’habitat et l’assainissement
III-2 L’Eau
III-3 L’ Electricité (énergie électrique)
III-4 L’Information et la Communication
CHAPITRE II : LES DIFFERENTES ACTIVITES SOCIO-ECONOMIQUES DU DISTRICT DE VOHEMAR
SECTION I : LES SECTEURS D’ACTIVITES
I-1 Le secteur primaire
I-1-1 L’Agriculture
I-1-2 L’Elevage
I-1-3 La Pêche
I-2 Le secteur secondaire
I-2-1 L’artisanat
I-2-2 L’industrie
I-3 Le secteur tertiaire
I-3-1 Le commerce
I-3-2 Le Transport
I-3-3 Le Tourisme
SECTI0N II :LES CATASTROPHES ET LES CALAMITES NATURELLES
II-1 Les Maladies dominants
II-2 La Mortalité
SECTION III : L’EDUCATION
III-1 Organisation de l’enseignement dans le district de Vohémar
III-1-1 Organisation au niveau de CISCO
III-1-1-1 Définition
III-1-1-2 La Circonscription Scolaire ou CISCO
III-1-2 Le programme scolaire
III-2 Les différents types de l’enseignement dans le district de Vohémar
III-2-1 L’éducation fondamentale
III-2-1-1 L’éducation fondamentale du premier cycle (EF1)
III-2-1-2 L’éducation fondamentale du second cycle (EF2)
III-2-2 L’Enseignement Secondaire
III-2-2-1 L’Enseignement Général
III-2-2-2 L’enseignement technique
CHAPITRE III : ANALYSE DE LA SITUATION DE L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE ET SECONDAIRE DANS LE DISTRICT DE VOHEMAR
SECTION I : LES INFRASTRUCTURES SCOLAIRES
I-1 Le nombre d’établissement existant
I-2 Les disponibilités en salle de classe
I-3 La répartition des effectifs du niveau II
I-4 Les bâtiments annexes
I-4-1 Les salles pour les enseignants
I-4-2 Les bibliothèques
I-4-3 Les terrains
I-4-4 Les toilettes et les points d’eau
SECTION II : LA DEMANDE DE SCOLARISATION
II-1 La Distance
II-2 L’effectif de l’élève
II-3 Le coût de l’enseignement public
SECTION III : LA QUALITE DE SERVICE EDUCATIF
III-1 Effectif des enseignants dans la CISCO de Vohémar
III-2 La qualification des enseignants
III-3 L’enseignant et l’évaluation
III-4 L’incidence des résultats des évaluations
III-5 L’élève et évaluation
III-6 Examens et évaluation
III-7 Le rôle de l’Etat
III-8 Le programme pédagogique
III-8-1L’évolution de l’appellation des classes primaires
III-8-2 La classe à Passage automatique
III-8-3 Les matières à enseigner en classe primaire
III-8-4 L’Approche par la compétence (APC)
III-9 Les indicateurs de scolarisations
III-9-1 Le taux brute de scolarisation
III-9-2 Le taux de réussite aux examens
III-9-3 Le taux de flux
III-9-3-1 Le taux de promotion
III-9-3-2 Le taux de redoublement
III-9-3-3 Le taux d’abandon
PARTIE II: ANALYSE DES PROBLEMES DE L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE ET SECONDAIRE DANS LE DISTRICT DE VOHEMAR ET LES PROPOSITIONS D’AMELIORATION
CHAPITRE I : LES PROBLEMES RENCONTRES PAR L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE ET SECONDAIRE DANS LA CISCO DE VOHEMAR
SECTION I : LES PROBLEMES AU NIVEAU DES ELEVES ET DES PARENTS
I-1 Les problèmes touchant les élèves
I-1-1 Entrée tardive des élèves à l’école
I-1-2 L’absentéisme et le retard
I-1-3 Le redoublement et l’abandon de classe
I-1-4 Le milieu social et économique de l’enfant
I-2 Les problèmes concernant les parents
I-2-1 Le manque d’encadrement
I-2-2 Le niveau d’instruction et la mentalité des parents
SECTION II : LES PROBLEMES AU SEIN DES ETABLISSEMENTS
II-1 Les problèmes d’infrastructures
II-2 Le manque de matériel didactique
II-3 L’insuffisance des enseignants
II-4 La qualité de l’enseignement
SECTION III : LES PROBLEMES ECONOMIQUES
III-1 Le financement de l’Etat
III-2 Le financement des parents d’élèves
III-3 Le financement des autres organismes
III-4 La faiblesse de pouvoir d’achat des ménages
CHAPITRE II : LES PROPOSITIONS D’AMELIORATION
SECTION I : LE RENFORCEMENT DE LA LUTTE CONTRE L’ANALPHABETISME
I-1 Assurer les droits et obligations des enfants d’âge scolaire
I-2 Sensibilisation de la population sur la nécessité de l’éducation
I-3 Organiser des formations pour la population analphabète
SECTION II : STIMULER LA MOTIVATION DES ELEVES ET DES PARENTS
II-1 La motivation des élèves
II-2 La motivation des parents
SECTION III : L’AMELIORATION DE LA QUALITE DE L’ENSEIGNEMENT
III-1 L’amélioration des infrastructures scolaires
III-1-1 Augmenter le nombre de salles de classes
III-1-2 Améliorer l’équipement des structures éducatives
III-1-3 Améliorer l’environnement scolaire
III-2 Augmenter les effectifs des enseignants
III-3 La formation des enseignants et le système d’encadrement des élèves
III-3-1 Assurer la formation des enseignants
III-3-2 Renforcer la discipline et le système d’encadrement
III-4 Stimuler la motivation des enseignants
III-5 Planifier le système éducatif
III-6 La société et l’Etat dynamique
CHAPITRE III : LES IMPACTS SOCIO-ECONOMIQUES DE L’EDUCATION
SECTION I : LES IMPACTS DE L’EDUCATION SUR LA SANTE
I-1 L’impact de l’éducation dans le domaine sanitaire
I-2 L’augmentation de l’espérance de vie
SECTION II : LES IMPACTS DE L’EDUCATION SUR LA VIE DES FEMMES
II-1 L’amélioration de niveau de vie
II-2 La baisse de taux de fécondité
SECTION III : LES IMPACTS DE L’EDUCATION SUR L’EMPLOI ET LES REVENUS DES MENAGES
III-1 La hausse de la productivité des travailleurs et l’amélioration du niveau de revenu
III-1-1 La hausse de productivité
III-1-2 L’amélioration de revenu
III-2 L’amélioration de la productivité et la production agricole
III-3 Les impacts socioculturels de l’éducation
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
LISTE DES TABLEAUX, DES GRAPHIQUES ET DES SCHEMAS
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