Les Diamino-pyrimidines

L’ORIGINE DU LAPIN ORYCTOLAGUS CUNICULUS ET SA DOMESTICATION

LES DIAMINO-PYRIMIDINES

Molécules et propriétés physico- chimiques

Le nom de diamino-pyrimidines définit un ensemble de composés organiques artificiels (256):
• dérivés du cycle pyrimidine,
• aux propriétés basiques,
• à activité bactériostatique à spectre large dirigée aussi bien contre les bactéries à Gram postif qu’à Gram négatif,
• parfois doués d’une activité anticoccidienne (diavéridine).

Les diaminopyrimidines sont un petit groupe d’antibactériens qui comptent principalement trois représentants : le triméthoprime, la diavéridine, la pyriméthamine.

Le triméthoprime est largement employé en thérapeutique vétérinaire, essentiellement en association avec un sulfamide. Mais un intérêt particulier sera également apporté à la diavéridine et la pyriméthamine qui sont utiles et présentent dans de nombreuses présentations médicamenteuses possédant une A.M.M. pour le lapin (DARVISUL®, DIAVICID®, QUINOXALINE 5®…).

Pharmacocinétique 

Deux grandes propriétés vont jouer un rôle dans leur devenir dans l’organisme :
• leur lipophilie,
• leur caractère basique faible (257).
-Résorption : la résorption orale et parentérale du triméthoprime sont habituellement rapides et complètes, en raison de son caractère fortement liposoluble et basique. 1 heure après administration orale, les teneurs sériques sont déjà importantes et les pics de concentrations sont atteints 3 à 4 heures plus tard.
-Distribution : elle est large, homogène et intracellulaire. Les diaminopyrimidines se distribuent dans la majorité des tissus, principalement dans les tissus et organes richement vascularisés. Les concentrations tissulaires en triméthoprime sont en général plus élevées que le taux plasmatique, principalement dans les poumons, le foie et les reins (206).
-Biostransformations : Elles sont limitées à quelques hydroxylations (256).
-Elimination : elle est essentiellement rénale et est relativement rapide. Leur demi-vie plasmatique est de 8-12 heures, ce qui constituerait une limitante à l’association avec les sulfamides, celle-ci n’étant alors possible qu’avec des sulfamides « longue action » (sulfadimidine, sulfadiazine, sulfadiméthoxine) (2257).

Spectre d’activité et mécanisme d’action

Spectre d’activité
Le triméthoprime possède un spectre d’activité large. Les diaminopyrimidines sont actives à la fois sur les bactéries à Gram positif et à Gram négatif . Elles sont également douées de propriétés anticoccidiennes .

Mécanisme d’action

Les Diamino-pyrimidines sont des antibiotiques bactériostatiques qui bloquent la synthèse des acides foliques, par inhibition compétitive par suite d’une analogie structurale entre le noyau pyrimidine et la ptérine de la dihydrofolate réductase. Leur action antibactérienne est particulièrement puissante puisqu’elles inhibent ainsi à la fois le recyclage et l’utilisation des acides foliques nouvellement formés (synthèse « de novo ») (256).

Les diaminopyrimidines sont surtout utilisées en association avec les sulfonamides antibactériens. Il en résulte un effet synergique particulièrement puissant qui confère à l’association un pouvoir bactéricide. Cette synergie résulte de l’action de ces deux types de substances à des niveaux différents de la chaîne de biosynthèse des acides foliques (sur la dihydroptéroate synthétase pour les sulfonamides, et de la dihydrofolate réductase pour le triméthoprime). C’est surtout la sulfadoxine, la sulfadiazine et la sulfaméthoxazole qui sont associées au triméthoprime. Les concentrations minimales inhibitrices (C.M.I.) des diaminopyrimidines sont environ 20 fois plus faibles que celles des sulfamides. Aussi, compte tenu de leur différences pharmacocinétiques, le rapport optimum des concentrations entre les sulfamides et les diaminopyrimidines dans les préparations pharmaceutiques est généralement de 5/1. En outre, cette association réduit également les risques de développement de résistance.

Les indications thérapeutiques chez le lapin

Les diaminopyrimidines sont employées en thérapeutique pour le traitement curatif de nombreuses maladies infectieuses provoquées par des germes sensibles à Gram positif ou négatif (256), notamment lors de septicémies, d‘infections pulmonaires et digestives. Le triméthoprime est le plus employé chez le lapin, et présentent un certain intérêt pour l’espèce cunicole.

Le triméthoprime est en effet indiqué en association avec les sulfamides lors de :
– maladies respiratoires : pasteurellose chez le lapin (202)
– staphylococcie : infection générale, mammite, métrite, abcès sous-cutanés, maux de pattes, pustules cutanées et diarrhées sur lapereaux (202).
– entérotoxémie ou entérite mucoïde
– colibacillose à Escherichia coli
– nécrobacillose à Fusobacterium necrophorum
– pododermatite infectieuse à Corynebacterium sp., Proteus sp., Fusobacterium necrophorum, Pasteurella.

Effets indésirables et contraintes thérapeutiques

Résistances
Les diaminopyrimidines agissent en bloquant la biosynthèse des acides foliques, indispensables à la synthèse des acides nucléiques des bactéries. Cependant, les bactéries, incapables de synthétiser leurs propres acides foliques (utilisant des acides préformés), sont donc naturellement résistantes aux diaminopyrimidines. Les résistances acquises sont également nombreuses et se développent très rapidement. C’est pourquoi ces antibiomimétiques sont rarement utilisés seuls mais en association avec d’autres antibiotiques tels les sulfamides pour réduire la fréquence d’apparition des résistances, et conférer à l’association un pouvoir bactéricide puissant (206, 257).

Passage dans le lait
Il y a passage dans le lait maternel sous forme active. La concentration de triméthoprime retrouvée dans le lait est souvent 1 à 3,5 fois plus élevée que dans le plasma (206).

Inappétence
Le triméthoprime a une saveur amère et est faiblement soluble dans l’eau.

Inactivation
Le triméthoprime est photolabile. Les spécialités contenant du triméthoprime doivent être maintenues à l’abri de la lumière.

Réaction locale
Des nécroses tissulaires peuvent se rencontrer chez le lapin suite à des injections sous-cutanées. Cette voie est donc à éviter chez cette espèce .

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Table des matières

INTRODUCTION
A.TAXONOMIE ET ORIGINE DU LAPIN
1.LA POSITION TAXONOMIQUE
2.L’ORIGINE DU LAPIN ORYCTOLAGUS CUNICULUS ET SA DOMESTICATION
a.La rép artition g éogr aphique
b.L’origine du nom
c.À la re cherche d es t races des p remiers la pins
d.Passage de l’animal sauvage élevé en enclos au lapin d omestique
e.Les p rémices de l’élevage de pr oduction
B.PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE L’ANATOMIE-PHYSIOLOGIE DU LAPIN
1.L’ APPAREIL DIGESTIF
a.Les o rganes digestifs
(1)La bouche (19, 20, 34, 36, 37, 66, 69, 102, 104, 132, 170)
(2)L’œsophage (34, 81)
(3)L’estomac (19, 21, 34, 81, 86, 142, 170, 191, 279)
(4)Le foie (19, 34, 81, 86, 279)
(5)Le pancréas (19, 34, 81, 86, 142, 279)
(6)L’intestin
b.Les p articularit és du c omport ement alimentaire du lapin. (17, 34, 67, 88, 102, 104, 109, 110, 111, 142, 144, 158, 170, 191, 203, 223, 279, 283, 307)
2 (1)Le comportement alimentaire et la caecotrophie
(2)Régime alimentaire et caecotrophie
(3)Intérêt nutritionnel et comportemental de la caecotrophie
(4)Le transit des aliments et la formation des caecotrophes
(5)Caecotrophie et pathologie
2.L’APPAREIL RESPIRATOIRE
3.L’APPAREIL URINAIRE
1.L’INTÉRÊT DE L’ A.M.M
a.Usage a vec A.M.M
b.Usage « hors A.M.M. »
2.LES CRITÈRES DE CHOIX DES ANTIBIOTIQUES
1.LES PROTOCOLES THÉRAPEUTIQUES
2.LES POSOLOGIES D’ADMINISTRATION
3.LES FRÉQUENCES D’ADMINISTRATION
4.LES VOIES D’ADMINISTRATION
5.LES VOIES D’ADMINISTRATION EXTERNE ET LES TRAITEMENTS LOCAUX
IV.PRÉSENTATION DES PRINCIPALES ENTITÉS BACTÉRIENNES CHEZ LES LAGOMORPHES
A.LES MALADIES BACTÉRIENNES À DOMINANTE RESPIRATOIRE
Les principaux germes rencontrés chez le lapin sont Pasteurella multocida et Bordetella bronchiseptica, responsables d’infections respiratoires (le second se surajoutant en général au premier). Staphylococcus aureus est également fréquemment retrouvé, seul ou en association avec les germes précédents (79)
Si les maladies respiratoires et les troubles associées (abcès, mammites, métrites, otites) sont responsables de plus de 50% des pertes en élevage cunicole (91), elles constituent également une dominante chez le lapin de compagnie, puisque 50% des consultations sont dues à un problème respiratoire ou digestif (79, 83)
1.LA PASTEURELLOSE
a.Maladie zoono tique
b.Etiologie.
(1)L’agent pathogène
(2)Les modes de contamination
(3)La réceptivité
6 c.Etude anatamo-clinique (4, 8, 9, 6)
(1)Les symptômes
(2)Les lésions
d.Diagnostic.
e.Pronostic.
f.Le t raitement.
g.Pro phylaxie.
2.LA BORDETELLOSE
a.Etiologie.
b.Tableaux clinique et lésionnels
c.Diagnostic
d.Pronosti c.
e.Traitement
f.Prophylaxie
3.LA KLEBSIELLOSE
a.Etiologie.
(1)L’agent pathogène
(2)Les modes de transmission de la maladie
b.Etude an atomo-clinique
(1)Les symptômes
(2)Les lésions
3 c.Diagnostic.
d.Pro phylaxie.
4.LA TUBERCULOSE
a.L’agent pathogène
b.Symptômes et lésions
c.Diagnostic
d.Traitement et pr ophylaxie
5.LES MYCOPLASMOSES
a.L’agent bact érien
b.Les mod alités de tr ansmission des mycoplasmoses
c.La symptomatolo gie et les lésions
d.Le t raitement anti-infectieux
e.La prévention vac cinale
6.LA MÉLIOÏDOSE
6 a.L’agent pathogène
b.Symptômes et lésions
c.Diagnostic.
B.LES MALADIES BACTÉRIENNES INFECTIEUSES À DOMINANTE DIGESTIVE. 247 1.LES ENTÉROTOXEMIES À CLOSTRIDIES (LES CLOSTRIDIOSES)
2.LA COLIBACILLOSE
e.Les souches pathogènes d’ E.c oli
f.Le di agnostic.
(1)Epidémiologie
(2)Symptomatologie
(3)Lésions
(4)Bactériologie
(5)Histologie
g.Le t raitement antibi otique
h.La p rohylaxie
9 3.LA SALMONELLOSE
a.L’agent pathogène
b.Epidémiologie
c.Les s ymptômes
d.Les lésions.
e.Le di agnostic.
f.La p révention : hygiène et p rotecti on sanitaire
g.Le t raitement.
h.Importance d es salmonelloses chez l’homme
4.LES ENTÉRITES COLIBACILLAIRES DE SEVRAGE
a.Fréquence de la maladie
b.Epidémiologi
c.Symptomatologie et lésions
d.Diagnostic
e.Traitement
f.Prophylaxie.
2) d e p roduire un lapereau sain (aspe ct sanitai re),
5.LA YERSINIOSE (PSEUDOTUBERCULOSE)
a.L’agent pathogène
b.La transmission de la maladie
c.Les s ymptômes et lésions
d.Le di agnostic
e.Le t raitement.
f.La p révention
6.LA MALADIE DE TYZZER
a.L’agent pathogène : Clost ridium pilifo rme
b.L’épidémiologie.
c.Les s ymptômes et lésions
(1)Les symptômes
(2)Les lésions
d.Le di agnostic.
e.Le t raitement.
f.La p révention.
a.Importance da la maladie en élevage cunicole
b.Etiologies de la maladie
c.Symptomatologie et lésions
(1)Les symptômes
(2)Le tableau lésionnel
d.Modalités de transmission de la maladie
e.Diagnostic
f.Méthodes thérapeutique et préventive
(1)Le traitement de l’EEL : l’antibiothérapie
(2)La prévention de l’EEL dans les élevages
C.LES DERMATOSES D’ORIGINE BACTÉRIENNE
1.LA STAPHYLOCOCCIE
a.Les es pèces affectées
b.Etiologie.
(1)L’agent pathogène
c.Etude anatomo-clinique
(1)Les symptômes
d.Diagnostic
e.Traitement
f.Prévention.
2.LA NÉCROBACILLOSE
a.L’agent pathogène
b.Symptomatologie et aspects lésionnels
c.Le diagnostic
d.Le p ronostic
e.La prophylaxie
1.LA PSEUDOMONOSE
a.L’agent pathogène
b.Tableau clinique
c.Diagnostic.
d.Traitement
e.Pro phylaxie
2.LA FORME CUTANÉE DE LA PASTEURELLOSE
a.L’agent pathogène
b.Symptômes et lésions
(1)Evolution rapide
(2)Evolution lente
c.Diagnostic
d.Traitement
3.LA FORME CUTANÉE DE LA SPIROCHÉTOSE OU « SYPHILIS » DU LAPIN.
a.L’agent infectieux
b.Les s ymptômes et lésions
c.Le diagnostic
d.Le traitement.
e.La prévention
4.LES AFFECTIONS CUTANÉES À STREPTOCOQUES
5.LES ABCÈS SOUS-CUTANÉS
6.LES AFFECTIONS PLURIFACTORIELLES
a.La pod odermatite du lapin ou « maux de pattes »
(1)Les agents étiologiques
(2)Les symptômes et lésions
(3)Le diagnostic
(4)Le traitement
(5)La prophylaxie
b.La dermatite suintante
(1)Les diverses étiologies de la maladie
(2)Les divers moyens thérapeutiques
D.LES MALADIES BACTÉRIENNES À DOMINANTE NERVEUSE
1.LA LISTÉRIOSE
a.L’agent infectieux
b.Les mod alités de contamination
c.Les s ymptômes et les lésions
(1)La forme nerveuse
(2)La forme oedémateuse et nécrotique
(3)Des lésions oedémateuse et nécrotiques
d.Le di agnostic.
2.LA TULARÉMIE
a.L’agent pathogène
b.Les modes de contamination
c.Le tableau clinique e t lésionnel
d.Le di agnostic
(1)Diagnostic ante mortem : analyses de laboratoire
(2)Diagnostic post mortem
e.Le t raitement.
f.La p révention.
(1)La prophylaxie sanitaire défensive
(2)La prophylaxie sanitaire offensive
(3)Mesure de police sanitaire
E.LES MALADIES BACTÉRIENNES DU TRACTUS URO-GENITAL
1.LES NÉPHRITES INFECTIEUSES
a.Les gl omérulonéphrites
b.Les néphrites interstitielles
2.LES CYSTITES
1.LA SPIROCHÉTOSE VÉNÉRIENNE OU « SYPHILIS DU LAPIN »
a.L’étiologie de la maladie
b.Les modes de contamination
c.Les s ymptômes et les lésions
d.Le di agnostic
e.Les méthodes thérap eutiques
f.La p révention de la maladie
2.LA CHLAMYDOPHILOSE
a.L’agent étiologique
b.La source de contamination
c.Le tableau clinique
d.Les méthodes diagnostiques et les lésions
e.Les solutions thé rapeutiques
f.La p révention
3.LA FORME GÉNITALE DE LA SALMONELLOSE
4.L’AFFECTION GÉNITALE STREPTOCOCCIQUE
5.LA FORME GÉNITALE DE LA LISTÉRIOSE
F.LES TROUBLES DE LA REPRODUCTION D’ORIGINE INFECTIEUSE CHEZ LE LAPIN. (11, 79, 82, 121, 140, 165)
1.LA STÉRILITÉ
a.La stérilité du mâle
b.La stérilité d e la femelle
2.LA MORTALITÉ FŒTALE TARDIVE
a.Les a ffections non spécifiques
b.Les a ffections sp écifiques
Listériose
3.LES TROUBLES DE LA MISE BAS DE NATURE INFECTIEUSE
a.Mor talité subite des mères
b.Abandon d es p ortées
4.LA MORTINATALITÉ INFECTIEUSE
5.LES MAMMITES
a.Les diff érentes f ormes de mammites
b.Les c onditions d’utilisation et d’entretien d es lapins
c.Les c onditions d’infection
(1)Les mammites à Pasteurella multocida
(2)Les mammites à Staphylococcus aureus
G.LES ABCÈS BUCCAUX ET ALVÉOLO-DENTAIRES. (188, 189, 196, 200, 207, 208, 209)
1.ÉTIOLOGIES
2.ASPECTS LÉSIONNELS
3.SYMPTOMATOLOGIE
4.MÉTHODES DIAGNOSTIQUES
5.LES VALEURS PRONOSTIQUES
6.LES MODALITÉS THÉRAPEUTIQUES
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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