Les dégénérescences cérébelleuses
Les dégénérescences cérébelleuses chez l’Homme
Chez l’Homme, il convient de distinguer les ataxies cérébelleuses à transmission autosomique dominante des ataxies cérébelleuses à transmission autosomique récessive. Les ataxies cérébelleuses à transmission autosomique dominante sont en grande majorité des maladies qui se déclarent à l’âge adulte, alors que les ataxies cérébelleuses à transmission autosomique récessive forment un groupe plus hétérogène.
Les ataxies cérébelleuses autosomiques dominantes
Selon la classification de Harding, elle se divise en 3 groupes (GOURSOT, 2003).
Type I : Le syndrome cérébelleux est associé à une ophtalmoplégie, une atrophie optique, une démence et un syndrome extrapyramidal. Les loci responsables sont : SCA1 (Spino Cerebellar Ataxia 1), SCA2, SCA3, SCA4, SCA5.
Type II : Le syndrome cérébelleux est associé à une rétinite pigmentaire. Le locus responsable est SCA7. Type III : seul un syndrome cérébelleux est observé. Les loci responsables sont : SCA6 et SCA10.
Les plus fréquentes sont les SCA1, SCA2, SCA3, SCA6et SCA7.
Les ataxies cérébelleuses autosomiques dominantes de type I
SCA1 (tab. 4)
Le gène incriminé est situé sur le bras court du chromosome 6. La mutation correspond à une répétition de triplet CAG et code une protéine nommée Ataxine 1. La répétition de trinucléotides est à l’origine d’expansions polypeptidiques de glutamines. Ces dernières seraient responsables d’un gain de fonction toxique proportionnel à la longueur des polyglutamines. Au-delà d’un seuil de répétition de glutamine, il y aurait un changement conformationnel des protéines correspondantes aboutissant à des phénomènes d’agrégation sous la forme d’inclusion intranucléaires neuronales. Ces anomalies de conformation généreraient un gain de fonction toxique.
Les polyglutamines se localisent principalement dans le noyau et leur clivage protéolytique par des protéines nucléaires favoriserait ou modulerait l’agrégation dans le noyau. Ces protéines nucléaires seraient par contre peu efficaces dans la dégradation de ces polypeptides mal conformés. L’ensemble de ces phénomènes aboutissent à une désorganisation de l’architecture nucléaire en interférant avec l’expression sélective de certains gènes (surtout ceux impliqués dans le métabolisme du calcium intracellulaire et du glutamate). Le processus final est la mort neuronale qui n’a ni les caractéristiques de la nécrose, ni celles de l’apoptose (Ce processus est proposé pour toutes les dégénérescences cérébelleuses ou la mutation correspond à une répétition de triplet).
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Table des matières
Introduction
I – Les dégénérescences cérébelleuses
A – Anatomie et physiologie du cervelet et expression clinique d’une atteinte cérébelleuse
1 – Anatomie
2 – Afférences et efférences du cervelet
3 – Histologie
4 – Rôles du cervelet
5 – Syndrome cérébelleux
B – Les dégénérescences cérébelleuses du Chien
1 – Les dégénérescences cérébelleuses du chiot
1.1 Dégénérescences cérébelleuses néonatales
a. Tableau clinique
b. Signes neuro-anatomopathologiques
c. Transmission
1.2 Dégénérescences cérébelleuses juvéniles
a. Tableau clinique
b. Signes neuro-anatomopathologiques
c. Transmission
2 – Les dégénérescences cérébelleuses du Chien adulte
a. Tableau clinique
b. Signes neuro-anatomopathologiques
c. Transmission
C – Les dégénérescences cérébelleuses chez l’Homme
1. Les ataxies cérébelleuses autosomiques dominantes
1.1 Les ataxies cérébelleuses autosomiques dominantes de type I
a. SCA1
b. SCA2
c. SCA3 ou maladies de Machado-Joseph
1.2 Les ataxies cérébelleuses autosomiques dominantes de type II et de type III
a. SCA6
b. SCA7
2. Les ataxies cérébelleuses autosomiques récessives
2.1 Les ataxies autosomiques récessives congénitales
2.2 Les ataxies autosomiques récessives métaboliques
a. L’abétalipoprotéinémie
b. le syndrome Cockayne de Type 1
c. le xeroderma pigmentosum
2.3 les ataxies cérébelleuses autosomiques récessives par défaut de réparation de l’ADN
2.4 Les ataxies autosomiques récessives progressives
a. l’ataxie de Friedreich
b. l’ataxie héréditaire avec déficit en vitamine E
D – Les modèles murins d’ataxie cérébelleuse
1. La souche mutante Lurcher (LC)
2. la souche mutante Nervous (NR)
3. la souche mutante Purkinje Cell Degeneration (PCD)
4. la souche mutante Reeler (RL)
5. la souche mutante Staggerer (SG)
6. la souche mutante Weaver (WV)
II – Etude rétrospective chez le Staffordshire terrier américain
A – Matériel et méthodes
1. Animaux
2. Examens complémentaires
3. Histologie
B – Résultats et discussion
1. Population et mode de transmission
2. Signes cliniques
3. Evolution
4. Examens complémentaires
5. Histologie
C – Perspective de caractérisation moléculaire de la maladie
Conclusion
Bibliographie
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