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Milieu physique
Superficie
La superficie de cette commune est de 235 km2 environ, les superficies des fokontany sont variables, le fokontany de Vohipeno est d’environ 45 km2 tandis que celui de Maromandia est d’environ 5 km2 (RAVAOMANALINA BAKO, 2001).
Relief
La commune présente deux types de relief :
les collines et les montagnes sont prédominantes dans les fokontany suivant : Ambinany Sahonitra, Ambodiara, Tanety lava I, Madio rano hely, Ambatoharanana III, Ambodimangany davo, Sahafotaka, Ambodikilo, Anamborano, Ambalafary, Ampasimbola,Vohiboangy.
Les vallées sont les restes du fokontany qui sont plus humides. Ces reliefs accidentels sont aussi à l’origine d’un autre problème d’accessibilité intérieure (RAVAOMANALINA BAKO, 2001).
Type de sols
On trouve deux types des sols dans la commune. Les sols des types ferralitiques à consistance argileux prédominant ; ils se rencontrent sur les collines et bassins versants là ou sont pratiquées les cultures de rente tels que le girofle, café. Mais, c’est un sol fragile d’autant plus qu’il se trouve sur le versant.
Au niveau de bas fond, on trouve de sol rajeuni. Ces sols portent des rizicultures irriguées. Ils sont stables mais suite aux apports des nouveaux éléments venant des versants, sa fertilité diminue (HERVIEU, 1966).
Climat
Faisant partie de la cote-est de l’île, la commune vit sous le régime du climat tropical. Durant ces dernières années la pluviométrie s’avère très instable ce qui est probablement due à la perturbation environnementale de la région. On enregistre 3500 mm par an. La pluie varie suivant les saisons :
– durant l’hiver la pluie peut durer plus de 24 heures voir 3 à 4 jours sans interruption et accompagnée d’alizé appelé localement « VARATRAZA » ces sont des pluies torrentielles.
– durant la saison chaude d’octobre jusqu’au mois d’avril, elle commence souvent vers la fin de l’après-midi et dure rarement une journée entière ; elle est appelé « ORAMBARATRA ». La présence de cette dernière catégorie de pluies est favorable aux poussées des jeunes plantes.
Concernant la température, une petite variation de température selon les endroits, représentés par la figure 2.
Les principaux vents de la région sont le « VARATRAZA » (Alizé) et le « TSIMILAOTRA » (Mousson). Le « VARATRAZA » est présent pendant toute l’année. Il s’avère plus fort durant la période cyclonique, tandis que la mousson, vent chaud, intervient au mois d’octobre jusqu’au mois d’avril chaque année.
Courbe ombrothermique GAUSSEN (1955) a établi le diagramme ombrothérmique pour mettre en évidence la répartition des mois écologiquement secs (éco-secs) et les mois pluvieux pendant une année. Le diagramme a été fait d’après la relation P=2T entre la variation mensuelle de la température (T) et de la précipitation (P).
Dans le diagramme il n’y a pas des saisons sèches et de saison humide bien distincte.
(GAUSSEN, 1955).
Hydrographie
La commune est délimitée par les quatre fleuves : Maningory à l’Est, Sandratsio à l’Ouest, au Nord Manantsatrana et au Sud Maningory. Ceux-ci offrent une voie idéale pour le transport fluviale. Elle existe aussi des petites rivières comme Sahombe, Fandramarina qui traverse Vohipeno centre qui se communique sur le fleuve Sandratsio, apportant des dangers lorsqu’il y a des événements cycloniques (RAVAOMANALINA BAKO, 2001)
Végétation
Au début du siècle dernier, la commune est encore couverte de forêt naturelle très dense et associés avec des girofliers. Actuellement la forêt ne couvre qu’une faible superficie, remplacée par un nouveau type de végétation qui a pris place sur la plupart des bassins versants les Savoka. Ces derniers sont des végétaux particulièrement des bassins versants mais victime des brûlis. La pression exercée par les ménages, la pratique des cultures inhérentes sur les brûlis ou TAVY, la coupe pour le besoin de la construction et le bois de chauffage pour les « Alambics » sont des premiers responsables de destruction de forêt et aussi la forte pression anthropique (RAVAOMANALINA BAKO, 2001)
Milieu humain
La population de la commune rurale de Vohipeno compte : 40302 habitants, avec une densité moyenne171, 49 habitants par km2. Ceci est dû à l’ancienneté des villages. Un peut plus tard, la croissance démographique de Vohipeno est renforcée par l’immigration de certains groupes ethniques tels que des Tsimihety, Sihanaka, Betsileo, et notamment les Merina qui ont effectués le commerce ambulant « Bekorontana », ils forment actuellement plus de 5% de la population totale.
En outre, 90% de la population sont de Betsimisaraka et les 10% représentent les groupes ethniques cités ci-dessus. La population est jeune dont 55% ont moins de18 ans. En moyenne chaque famille comprend 8 personnes. Les taux de croissance est de 1,5% (RAVAOMANALINA BAKO, 2001).
Dans cette commune les taux de mortalité et de natalité sont mal contrôlés. La sensibilité de la mortalité est du au bas niveau de vie de la population entrainant la sous alimentation et la mal nutrition.
Telle est la présentation sommaire de la commune rurale de Vohipeno mais pour avoir une connaissance plus ample, il est légitime de parler de ses potentialités socio-économiques.
Les potentialités socio-économiques de la commune de Vohipeno
Santé
La santé est principalement est principalement constituée par deux composantes : la nutrition et le système sanitaire. (PCD, 2015)
La nutrition
Bien que la commune possède une potentialité agricole et économique importante par les revenus acquis du girofle, de vanille, de café, et des litchis, la mal nutrition y règne encore. Le bas niveau d’instruction et de niveau de vie de la population ainsi que l’habitude de la tradition engendrent la mal nutrition. Les viandes sont présentées quelque fois dans le plat familial de la population de la commune surtout pendant la période de la campagne de ces produits. (PCD, 2015)
Système sanitaire
La commune possède trois centres de santé de base : Vohipeno CSBII avec un médecin, une sage-femme et une aide-soignant, Ambodiara CSBI avec un infirmier et une aide-soignant et Ambohitsara CSBI avec un infirmier seulement.
Les soins :
Les soins sont assurés par 6 agents, les infrastructures sanitaires ne sont pas encore suffisantes face au nombre des patients. Pour un effectif de 40302 habitants seuls ces 6 agents assurent les soins, soit en moyenne 6717 habitants par agent par an. Les cas graves sont évacués dans le centre hospitalier de Fénérive-Est.
Education
Il existe des établissements d’enseignement général qui sont installés dans cette commune. Actuellement la commune possède 29 EPP, un CEG et trois écoles privées (RAVAOMANALINA BAKO, 2001).
EPP :
7960 élèves sont inscrits dans les 29 EPP. Ces élèves se répartissent en 15O sections et sont tenus par 178 enseignants. Certains enseignants dans les écoles les plus reculées des classes multigrades .c’est à dire qu’un enseignant tient en même temps 2 ou 3 niveaux dans une même salle pendant l’année scolaire. Les résultats sont alors médiocres, dans cette commune la moitié des enseignants sont payés par FRAM.
CEG :
Ce niveau est composé de 1200 apprenants qui se répartissent en 10 sections de 6ème, 6 sections de 5ème, 4 sections de 4ème, 4 sections de 3ème et 20 enseignants assurent les cours dont 6 sont payés par FRAM.
L’ECOLE PRIVEE CATHOLIQUE
Elle est installée à l’Est de chef lieu de la commune depuis l’année 2002. Elle a quatre sections de 6ème, quatre sections de 5ème, quatre sections de 4ème, quatre sections de 3ème, l’enseignement sont assuré par dix professeurs et composé de 800 apprenants.
• L’école privée RAINISOALAMBO
Elle situe au nord de chef lieu de commune, depuis l’année 2005, elle a une section de 6ème, 5ème, 4ème, 3ème. Elle est assurée par 6 professeurs : pour 200 apprenants et dont l’enseignement est assuré par 6 professeurs (RAVAOMANALINA BAKO, 2001).
Communication
La route nationale 5 bis relie le district de Fénérive-Est au village Mahatsara, puis une piste de 11km et on arrive à Vohipeno. C’est pour cela que pendant la période de pluie la commune est inaccessible en voiture mais il y a d’autre communication c’est le transport fluvial qui passe par le fleuve Maningory qui résout le problème.
La commune manque de communication audio-visuelle donc la population est obligée d’acheté le canal satellite et pour le réseau téléphonique c’est Airtel qui l’assure ainsi, on peut dire que la commune est encore enclavée. (RAVAOMANALINA BAKO, 2001).
Agriculture
On estime que 65 % de la population vivent de l’agriculture. Cette dernière joue un rôle important pour leurs sources de revenus. On peut classer la culture dans la commune en deux :
Cultures saisonnières : suivent le cycle saisonnier annuel.
Cette méthode est souvent appliquée aux cultures à cycle inférieur de 6 mois comme le riz, le manioc. Elles sont indispensables aux besoins quotidiens de la population.
Cultures permanentes
Ce sont des cultures durables dont le renouvellement dépasse une année. Ce sont des girofliers, caféiers, vanilliers et de bananiers. Les produits de ces cultures sont destinés à l’exportation.
Dans la commune on distingue deux sortes de mode de culture :
• la culture irriguée
La méthode utilisée est encore traditionnelle, les canaux d’irrigation sont moins développées dix constructions de barrages sont visibles dans les plaines mais cinq ne fonctionnent plus tels que les barrages de Sahandray, Vohipeno, Andrantambe, Vohidriana, Ambodimanga ny Davo.
• la culture pluviale
Elle dépend de la pluie : c’est le mode de culture le plus répandu dans la commune. Elle se pratique dans les zones montagneuses où les méthodes utilisées sont valables selon la culture appliquée. Pour la culture vivrière comme le riz sur le Tanety (montagne), le manioc, la patate douce, les cultivateurs pratiques les cultures sur brûlis.
Produits et productions agricoles
Dans la pratique de l’agriculture, la production varie d’un fokontany à l’autre selon la fertilité du sol. La caractéristique du terrain ainsi que de la spécialisation des habitants. Le tableau I récapitule les types de culture et les superficies qui y sont affectueux, ainsi que les modes de culture et les matériels agricoles utilisés. ces derniers restent rudimentaires, traditionnelles et sans utilisation d’engrais bien que les surfaces utilisées peuvent permettre un certains de machinisation.
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Table des matières
INTRODUCTION
I. PRESENTATION DE LA COMMUNE RURALE DE VOHIPENO
I.1. Présentation de la commune rurale de VOHIPENO
I.1.1. Identification
I.1.2. Les potentialités socio-économiques de la commune de Vohipeno
I.1.3. Valeurs culturelles et sportives
I.1.4. Secteurs touristiques et environnementaux
I.2. MATERIELS ET METHODOLOGIE GENERALE
I.2.1. Matériels
I.2.2. Méthodologie
II. RESULTATS ET INTERPRETATIONS
II.1. Résultats obtenus
II.1.1. Résultats de l’étude bibliographique
II.1.2. Etude botanique de Syzygium aromaticum
II.1.3. Résultats issus de l’inventaire floristique
II.1.4. Résultats des enquêtes
II.1.5. Exploitation de Syzygium aromaticum dans la commune rurale de Vohipeno
II.1.6. Estimation de production en clou dans le monde
II.1.7. Les menaces sur Syzygium aromaticum dans la commune rurale de Vohipeno
II.2. Interprétation des résultats
II.2.1. Les conséquences de la destruction de girofle et du « Tavy »
II.2.2. Les dangers menaçant le giroflier et leurs conséquences
III. SUGGESTION ET INTERET PEDAGOGIQUES
III.1. Mesures prises
III.1.1. Action de l’état Malgache pour protéger le girofle
III.1.2. Mesures prises par les différentes entités de la commune
III.2.1. Suggestions pour les autorités locales
III.2.2. Suggestion pour la population locale
III.3. Intérêt pédagogie
CONCLUSION
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
ANNEXE
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