Les cultes gréco- romains

Depuis longtemps nous avons été impressionné par la culture gréco- romaine ces deux civilisations intimement liées sont très riches aux plans culturel, littéraire, politique, artistique mais surtout religieux. En effet, on peut dire que les Romains comme les Grecs aussi étaient très pieux. La religion en grec est un phénomène total ; on n’y trouve des aspects objectifs et des aspects subjectifs. Dans ce domaine ce qui est mis en relief est la foi en un être supérieur. Il figure d’autres dimensions de la religion : les cultes, les mythes et les rites et les interdits. La religion peut être comprise comme une manière de vivre et une recherche de réponses aux questions les plus profondes de l’humanité, en ce sens qu’elle se rapporte à la philosophie. Mais elle peut aussi être vue comme ce qu’il y a de plus contraire à la raison et jugée comme synonyme de superstition. Elle peut être personnelle ou communautaire, privée ou publique, liée à la politique ou vouloir s’en affranchir. Elle peut aussi se reconnaître dans la définition et la pratique d’un culte, d’un enseignement, d’exercices spirituels et de comportements en société. La question de savoir ce qu’est la religion est aussi une question philosophique, la philosophie pouvant y apporter des éléments de réponse, mais aussi contester les évidences des définitions qui sont proposées. Par ailleurs force est de constater qu’il y a un rapport flagrant entre les cultes gréco- romains et les religions modernes révélées comme la religion musulmane, certes l’on pourrait parler d’emprunt ou de coïncidence, il n’en est en rien, le grand nombre de caractères communs aux deux cultures qui ont puisé sans aucun doute de la même source il est significatif que le coran se présente comme un rappel .

LES DIVERGENCES 

Les religions antiques étaient polythéistes. La religion gréco-romaine reconnait l’unité du divin, c’est- à- dire qu’il y a plusieurs dieux, mais au sommet il y a un dieu suprême, le chef, le père de tous les dieux. Alors que le fondement doctrinal de l’islam c’est que Dieu est unique, qu’il faut reconnaître qu’il est le seul créateur à détenir la royauté. La religion musulmane désigne un ensemble de rites, de pratiques, d’interdits ….. Rattachant l’individu à une divinité unique. Allah est le seul à gérer la création. L’unicité dans l’adoration. Avoir une foi en la divinité suprême est lui dévoué tout acte d’adoration.

LES CULTES GRECO-ROMAIN 

La religion grecque antique désigne un ensemble de rites et de pratiques de l’Antiquité grecque. À partir de l’époque archaïque, les caractères dominants de la religion grecque apparaissent comme un polythéisme, des dieux (theoi) anthropomorphes à formes humaines, munis d’attributs (foudre, trident, arc et flèches, égides, etc.), jouissant de pouvoirs pléthoriques, ayant des secteurs d’intervention, des modes d’actions propres, et dotés d’une mythologie avec ses héros. Mais chacune de ces divinités n’existe que par les liens qui l’unissent au système divin global.

Chacun d’eux peut être invoqué sous divers aspects en fonction du lieu, du culte et de la fonction qu’il remplit. Ces puissances dotées de pouvoirs surnaturels, sous le même nom, peuvent présenter une multiplicité d’aspects. Des épithètes culturelles (les épiclèses) signalent alors leur nature et leur domaine d’intervention. Il y a, par exemple, Zeus Kéraunos (du ciel, père de tous les Dieux), Polieus (gardien de l’ordre politique), Horkios (garant des serments et des pactes), Ktésios (protecteur de la propriété), Herkeios (gardien de l’enclos), Xenios (protecteur des hôtes et des étrangers). Zeus philios qui reçoit la troisième coupe de libations au banquet.

La religion n’est pas l’affaire d’une croyance privée ; elle est avant tout publique et concerne la communauté, d’où ses implications importantes avec la vie politique. En fait, elle ne se cantonne pas à certaines sphères de la vie quotidienne, mais peut concerner tous ses aspects. En somme, les Grecs de l’Antiquité n’établissaient pas vraiment de différence entre le domaine religieux et le domaine profane : chaque moment de la vie peut être rythmé par un rite plus ou moins formel, une prière, une pratique religieuse. Ses principaux rites sont les prières, les offrandes, les sacrifices, les fêtes publiques et les jeux. Ces rites ne s’excluent pas, au contraire : une offrande s’accompagne d’une prière d’un sacrifice également, pour couronner une fête publique.

Cependant, la société grecque antique était radicalement différente de la nôtre. L’essentiel des croyances et des rites se structurent au moment où naît, à l’époque archaïque, une forme d’organisation politique particulière : la cité (polis), avec pour corollaire la redécouverte et la diffusion de l’écriture (v.800-700 avant J-C) .Les concepts qui nous servent à décrire les phénomènes religieux contemporains ne sont pas forcément adaptés à l’analyse de ce qu’étaient pour les Grecs le divin. Dans la société grecque, la religion est complètement imbriquée dans tous les domaines de la vie (familiale, publique et sociale). L’opposition entre le profane et le sacré, les limites que nous établissons entre le laïque et le religieux sont incertaines, voire non pertinentes.

Les gestes, les comportements, les cérémonies de la vie familiale, sociale et politique comportent presque toujours un aspect religieux.

LA MYTHOLOGIE 

Cette religion proprement hellénique est caractérisée par la suprématie des dieux sur les déesses.la conquête de la Crète va accentuer la grandeur de cette religion enrichie par les divinités autochtones, Zeus dieu céleste est né en Crète et c’est à partir de la Crète et de Samothrace que la religion grecque va s’enrichir.

Le nom de la plupart des divinités apparait déjà sur les tablettes mycéniennes, puis dans les textes d’Homère et Hésiode. Leur place et leur fonction y sont déjà en partie fixées. Le panthéon grec semble constitué dès le VIIIème siècle av-J-C. A la fin de ce siècle, Hésiode, un poète boétien, dans sa Théogonie, présente une mise en ordre des rites et des mythes relatifs à la naissance du monde divin. Il dresse une histoire de succession des générations divines, qui au terme de multiples conflits pour la souveraineté aboutissent à la mise en place des dieux de l’Olympe autour de la figure de Zeus. Les récits mythiques, comme ceux d’Hésiode, expliquent les pratiques culturelles (sacrées, fêtes et concours) et rites qui accompagnent la vie sociale et politique. Ils justifient les règles fondamentales qui régissent la collectivité, les rendent intelligent aux hommes et en assurent la pérennité. Ii n’est pas aisé en l’absence de témoignages directs de la majorité des sources étant littéraires de se prononcer sur la nature réelle de la foi et du sentiment religieux du peuple grec. En un sens il est impossible d’affirmer simplement que les Grecs croyaient en leurs mythes et accordaient un crédit réel en pratiques.

D’après Hésiode, la mythologie grecque est organisée : Chaos (la Béance), Gaia (la terre) et Eros (le renouvellement), qui donnent chacune naissance à d’autres puissances de façon indépendante. Puis de l’union de Gaia et d’Ouranos naissent les Titans (dont le plus jeune est Kronos) les trois Cyclopes et trois Hécatochires (cent bras)  .

Parmi les enfants de Gaia et Ouranos qui à leur tour engendreront des puissances divines, Kronos châtre son père, puis règne avec Rhéa sur les autres dieux. Pour qu’aucun de ces enfants ne devienne roi, il les avale dès leur naissance. Issu de lui, Zeus échappe à ses visées meurtrières. Devenu grand, il force Kronos à vomir ses enfants, le détrône et engage avec la génération de ses frères, les Olympiens, un combat contre les Titans. Désormais, les dieux s’organisent essentiellement autour de Zeus, souverain de Olympe (du ciel, de la région éthérée ou vivent les dieux), qui partagé le monde avec ses frères : à Hadès les enfers, à Poséidon la mer. Il répartit entre les Olympiens tous les honneurs et inaugure un règne de paix et de justice.

L’INTERVENTION DES DIEUX

Les divinités sont nombreuses et interviennent dans la vie des hommes. Ceux-ci leur rendent de constant hommages : à la croisée d’un chemin, avant d’entrer dans un bois ; avant des partir en guerre ou avant de se marier. Les fêtes en l’honneur des dieux ponctuent la vie de la cité. La religion grecque est polythéiste, elle compose de nombreuses dieux, ils ont des pouvoirs différents et possèdent de nombreux attributs (le roi des dieux Zeus, avec la foudre ; Poséidon, dieu de la mer .ils ont une apparence humaine ainsi que les qualités et les défauts des humains (l’orgueil, la jalousie, la colère irraisonnée, etc. Ils se querellent souvent et les histoires à leurs sujets sont très nombreuses. Elles continuent la mythologie que l’on connait essentiellement grâce à Homère et Hésiode. Lors de la guerre de Trois qui opposait les Grecs aux Troyens, Héra, épouse de Zeus, était du côté des Grecs et les soutenait du mieux qu’elle pouvait ; tandis que Aphrodite était du côté des Troyens parce que le jeune Paris avait promis à Paris l’amour de la plus belle des mortelles. Hélène. La présence des dieux est fréquente dans l’Iliade d’Homère. C’est ainsi qu’au chant 8, au petit jour, Zeus exige des dieux qu’ils restent neutre. Depuis les sommets du nom Ida surplombant le champ de bataille, il pèse sur sa balance d’or les destinées des deux armées. Celle-ci penche en faveur des Troyens et, et de fait, dès la reprise des combats, ils prennent l’avantage grâce à la fougue d’Hector, qui pousse ses troupes vers le rivage et les remparts des Achéens Athéna et Héra ne peuvent rester sans agir face au repli des Grecs. Elles désobéissent à Zeus en secourant ces derniers, mais sont rapidement et vertement rappelées à l’ordre. Quand la nuit tombe, pour ne pas perdre leur avantage, cinquante mille Troyens campent dans la plaine.

Refusant la défaite imminente et des Achéens et la mise à sac leur camp et de leurs navires, Poséidon lui-même s’engage dans la batail. Ainsi stimulés, Idoménée et Mérion, en furie, massacrent de nombreuses Troyens parmi lesquels Asios et son aurige Alcathoos. Les Troyens Enée, Paris Hélénos et deiphobe s’illustrent également par leur bravoure et leurs ravages. Malgré ces actes valeureux ; les combattants troyens se replient temporairement sous une contre-attaque des Grecs. Mais épaulés par Zeus, ils reprennent le dessus et réinvestissent rapidement le campement achéen.

La situation est désespérée et Agamemnon propose à nouveau de sonner la retraite, mais Poséidon exhorte les Grecs ; leur redonnent confiance Héra détourne Zeus de la bataille gargare à un ruban avec lequel elle le séduit et le laisse endormi sur les cimes du Carnage après l’amour : cette scène fait partie de la Dios apaté « tromperie de Zeus » ou encore « Zeus berné ». Zeus ainsi neutralisé, Poséidon peut désormais secourir efficacement des Achéens, qui mènent une contre-attaque rageuse et victorieuse, tuant de nombreux Troyens. Hector lui-même est blessé et doit être évacué par ses compagnons auprès du fleuve Scamandre.

Aristophane et Aristarque de Samothrace condamnent l’épisode du « Sortilège du ruban » , le jugeant inconvenant : Zeus y énuméré ses infidélités passés, pour comprendre à son épouse qu’il est plus amoureux d’elle à ce moment-là que de ses amantes quand il les a aimées. Le mythe de la naissance d’Athéna peut aussi illustrer les caractéristiques de la mythologie.

Volage, Zeus trompe son épouse. Pour éviter sa vengeance, il dévore sa maitresse et l’enfant qu’elle porte. Il ressent bientôt une vive douleur au crane. Le mal devient insupportable. Zeus demande alors à Héphaïstos, le dieu forgeron et bijoux, de lui briser la tête afin de le libérer de cette douleur. Du crane de Zeus, sort une jeune fille, portant un casque et des armes. Ainsi nait la déesse Athéna. Chaque dieu est ainsi affublé d’un trait particulier : Zeus est infidèle, Héra jalouse, Héphaïstos boite. Chacun est attaché à un domaine particulier de la vie des Grecs : Héra protège les mariages légitimes, Athéna la cité en guerre. Enfin, le mythe d’Athéna illustre la supériorité de certains dieux.

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Table des matières

INTRODUCTIOION
Première partie: Les divergences
CHAPITRE 1 : Les cultes gréco- romains
A- La mythologie
1. L’intervention des dieux
2. La lutte pour le pouvoir
B- les grands dieux de la mythologie
1. Le panthéon grec
2. Les divinités inférieures
CHAPITRE 2 La religion musulmane
1. Le Coran
2. Les fondements de l’islam
3. Les écrits du Coran
4. Les rites musulmans
5. les interdits alimentaires, le haram et le halal
6. Les fêtes musulmanes
7. Le calendrier musulman
Deuxième partie : Les similitudes
CHAPITRE1 Les mythes et les rites
1. Le déluge
2. La légende de Coré
3. Le mythe de Tantale
4. Le mythe de Sisyphe
5. Le mythe de la première femme
6. Les sept dormants
7. Les anges et les créations extraordinaires
8. La naissance de Romulus et de Rémus
9. Le fratricide
10. Le sacrifice de Valéria
11. Les rites funéraires
12. Le culte du soleil
13. La dîme
14. La punition divine
CHAPITRE2 : Histoire et littérature
1. La démocratie grecque
2. Alexandre le Grand
3. Le supplice de Crassus
4. Le mythe de Circé et de Calypso
5. La chaine d’or
6. Les dieux au service des hommes
7. Le sacrifice d’Iphigénie
8. Les frères ennemis
9. L’âge d’or
10. Diane, Amphitryon et Phèdre
CHAPITRE3 CONCEPTIONS PHILOSOPHIQUES
1. Thalès de Millet
2. Démocrite d’Abdère
3. Pythagore
4. Parménide
5. Xénophane de Colophon
6. Anaxagore de Clazomènes
7. Héraclide d’Ephèse
CHAPITRE4 PLATON ET LES IDEES PHILOSOPHIQUES
A- PLATON
1. Biographie de Platon
2. L’allégorie de la caverne
3. Le mythe d’Er
B-Idéologies philosophiques
1. L’épicurisme
2. Le stoïcisme
3. Le scepticisme
4. La voix de saint Augustin
CONCLUSION

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